Le col du Coq est le premier col que j'ai jamais grimpé, à 15 ans (avec un 40/24, ce fut une galère sans nom !). Et c'est de très loin celui que j'ai le plus souvent escaladé (30 fois ? 40 fois ? 50 fois ? j'ai perdu le compte depuis longtemps). Surtout par son versant est, celui de Saint-Nazaire-les-Eymes (Saint-Ismier est en fait juste avant quand on vient de Grenoble). En raison de sa proximité bien sûr, mes parents habitant à 5 km du pied, mais aussi parce que ce versant est une des plus belles ascensions de la région grenobloise : d'après Altigraph, 1100 m de dénivellation pour 12,7 km, soit un pourcentage moyen de 8,7 %. Par endroits, on a des points de vue magnifiques sur la vallée du Grésivaudan et sur le massif de Belledonne juste en face, et, à l'approche du col même, sur la majestueuse « Dent de Crolles », un des sommet cartrousins les plus courus par les randonneurs pédestres. Le col du Coq est d'ailleurs l'endroit où ces derniers garent leur voiture avant d'attaquer l'ascension de cette montagne — d'où un trafic malheureusement important les beaux jours de week-end et de vacances. On trouve quelques belles photos sur la page dédiée au col du Coq sur le site «cols-cyclisme» : https://www.cols-cyclisme.com/chartreuse/france/col-du-coq-depuis-saint-nazaire-les-eymes-c913.htm Quand le col du Coq ne formait pas le seul but de ma sortie, c'était le plus souvent par ce col que j'entamais mes parcours en Chartreuse. Malheureusement l'autre versant est fermé actuellement suite à un éboulement (voir le sujet dédié sur le même forum) donc ce n'est plus possible pour le moment de l'utiliser comme porte d'entrée du massif. Pour les raisons de la méforme, je les connaissais déjà : essentiellement le manque d'entraînement (j'ai plus de 1000 km de retard par rapport à l'année dernière à la même période), auquel s'est ajouté un rhume carabiné la semaine précédente.