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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Je suis dans la même expectative. Aucun des inconvénients les plus souvent cités par les détracteurs du disque (poids supplémentaire, temps de dépannage, (aérodynamisme moindre?)…) ne me gêne vraiment, mais il semble que la technologie du freins à disque sur vélo de route soit perfectible. Je pense attendre qu'un standard fiable se dégage pour adopter ce système.
  2. C'est certes une chimère entre Bruxelles et Malines où les changements de rythme sont essentiellement dûs aux feux et aux divers croisements et de fait ils sont nombreux. Mais rien n'oblige à redémarrer «brutalement» et «rapidement». Si on roule sans chercher à rouler vite, le temps perdu ne sera pas si important et essentiellement dû au temps supplémentaire que le cycliste (qui selon la philosophie de pratique sous-tendue ici prendra tout son temps au redémarrage) mettra à retrouver sa vitesse de croisière. La même qu'avec un vélo plus léger. Mais c'est un exemple extrême que tu me donnes. À l'autre extrémité je t'invite, si tu es dans le coin un jour, à faire la même expérience entre Grenoble et Saint-Quentin-sur-Isère, sur la voie sur berge de l'Isère, 35 km tout plats sans véritable interruption (à moins d'un gros «trafic» de rollers et de promeneurs avec chiens en laisse) et je te parie que tu ne verras aucune différence notable. 😄 Ou, bien plus près de chez toi, entre Tournai et Kluisbergen sur le RAVeL le long de l'Escaut, dans les heures creuses. À peu près la même distance et la même configuration : tout plat, venteux, et pas d'interruption véritable. 🆒
  3. S'il s'agit de rouler sur du plat le poids du vélo en lui-même ne fera en effet que très peu différence (contrairement à sa forme et à sa géométrie). C'est comme ça, et toute la mauvaise foi de tous les Benoît Sapin du monde entier n'y changera rien. 😛 Dans ta tête, tu dois associer «vélo de 12 kg» avec les vélos à guidon plat, genre vélo de ville — ou VAE de ville — où on roule droit comme un I, une catastrophe du point de vue aérodynamique certes. Mais aujourd'hui encore on trouve des vélos à 10-12 kg, en acier par exemple, avec une géométrie de course. Celui-là n'aura guère plus de problème sur du plat à aller contre le vent par rapport à un vélo à 7 kg avec la même géométrie.
  4. Au passage, à ceux qui passent aux VAE par crainte d'affronter les cols de montagne, je pense qu'il faudrait déjà se poser la question des braquets. Les vélos de route du commerce actuels sont certes vendus avec des braquets bien trop gros pour la population intéressée par un VAE. Pour qui n'est pas sportif, un braquet de 34/32 est déjà énorme pour grimper un truc du genre Galibier. Mais un braquet du genre 24/36 ? Qu'on ne trouve certes pas sur un vélo de route standard. Il m'a fallu bricoler pour avoir déjà un 24/34 adapté à ma petite cylindrée (et à ma cadence de pédalage élevée). Mais c'est possible moyennant ces bricolages. Un 24/36 permet de rouler à 5 km/h à une cadence encore relativement confortable de 60 tours/minutes. De quoi envisager serainement la plupart des pentes, avec la même dépense d'énergie que si vous étiez un piéton sur ces pentes… mais à une vitesse qui reste plus élevée que celle d'un piéton. Pour info, c'est ce que permet (sans assistance supplémentaire) un moyeu à vitesses intégrée Rohloff, dont on parle plus haut. Il fournit 14 vitesses, et avec un plateau de 38 et un pignon de 16, la vitesse «1» est justement équivalente à un 24/36. Évidemment, il faut accepter d'aller très lentement. Et justement, c'est trop lent pour certains, d'après des discussions que j'ai eues. Parce qu'il faut suivre les copains d'une part, si on fait partie d'un groupe. Parce que rouler à 5 km/h, c'est trop long pour grimper un grand col. Parce qu'«on ne va pas plus vite qu'un piéton» (ce qui est faux d'ailleurs : essayez de marcher à 5 km/h dans le Galibier après Plan-Lachat : l'effort est conséquent…). Les bonnes raisons ne manquent pas, et c'est là que le VAE devient intéressant. Mais à défaut de vitesse, à défaut d'avoir pu suivre sa bande d'amis, il reste la fierté d'avoir vaincu l'obstacle par ses propres moyens. À chacun d'établir ses priorités.
  5. non, mais quand tu auras le vent de face ou un faux plat montant , avec ton char de 12 kg tu verras bien si c'est facile sans assistance . Le poids du vélo ne constitue guère un handicap par vent de face. L'aérodynamisme de l'ensemble vélo-coureur compte alors beaucoup plus que le poids du vélo. C'est dès que ça monte que le poids se met vraiment à prendre de l'importance. Il compte aussi si on fait des changements de rythme brutaux et rapides, mais ce n'est pas le cas des pratiques évoquées ici. Souvent les vélos haut de gamme du commerce sont léger et aérodynamiques, mais on peut trouver des vélos aérodynamiques qui pèsent plus de 10 kg, comme certains vélos de contre-la-montre ou records de l'heure. Et vice versa, des vélos légers peuvent ne pas être aérodynamiques. https://www.lemonde.fr/sport/article/2005/07/05/sur-les-epreuves-contre-la-montre-le-poids-du-velo-n-est-pas-un-element-determinant_669587_3242.html
  6. Il ne faut quand même pas tout mettre sur le dos des disques. Comme à Gilbert qui n'était pourtant pas en disques, me semble-t-il et qui n'est pas maladroit non plus en temps normal, il arrive à Sagan de chuter par sa propre faute. Pour ma part, c'est depuis sa chute dans la descente d'Overijse pendant la Flèche brabançonne 2012, à deux pas de chez moi, que j'ai compris que même lui n'était pas infaillible. Une épingle à cheveux abordée un peu trop vite sur une chaussée humide, et bardaf c'est l'embardée ! 🤐 Dans le cas de sa chute dans les Pyrénées cette année, il raconte avoir fait une erreur d'estimation. « J'ai fait une faute dans un virage. Ça semblait un virage rapide, mais ça tournait plus sèchement vers la droite que je le pensais. J'ai freiné mais ça n'a pas suffi. J'ai volé dans les buissons et j'ai heurté un rocher avec mon arrière-train ». Traduit du néerlandais : https://sporza.be/nl/2018/07/25/sagan-smakt-met-67-km-u-tegen-het-asfalt-groen-in-gevaar/
  7. Si tu tiens absolument à faire une boucle, tu peux toujours essayer de grimper par cette route forestière, quitte à descendre de vélo si c'est nécessaire à certains endroits… et nous faire un petit compte-rendu au retour ! 😉 Gaffe aussi au trafic éventuel, donc.
  8. Quelqu'un qui fait du vélo.
  9. Je n'ai pas fait cette route depuis longtemps. Il y a quelques jours, lors d'une longue sortie dans le Vercors, j''avais voulu l'emprunter mais le tenancier de l'auberge au col de la Croix Perrin m'en a dissuadé, selon lui c'est actuellement en trop mauvais état pour un vélo de route. J'avais donc renoncé, mais peut-être avait-il surévalué le risque. De mémoire, la route est malgré son étroitesse fort fréquentée par les véhicules à moteurs (motos, voitures…) en période touristique, donc il faut être doublement prudent. Au pire, on peut toujours monter au tunnel du Mortier et à la Molière en passant par Autrans.
  10. Michel te répliquera qu'il lui aurait suffi d'avoir une selle Brooks (en cuir bien sûr) pour pallier tous ces problèmes ! 🆒 Au passage, j'ai vu que tu comptes participer à la Vélomédiane dans dix jours ? J'espère en être aussi, mais n'en suis pas sûr à 100 %.
  11. Certains peuvent perdurer plus d'une semaine avant d'être «mûrs». J'en ai eu peu mais suffisamment pour savoir ce que c'est. Dans mon cas ils étaient peu imposants et pour la plupart dus tout bêtement à des poils incarnés. Jusqu'à présent aucun ne m'a gêné pour le vélo.
  12. Décevant, aucune étape vraiment ardennaise. Habituellement elle avait lieu le jour d'avant l'étape du mur de Grammont. À la place de laquelle il y a cette étape Riemst — Sittard Geelen, or les bergen du Limbourg néerlandais n'ont pas l'ampleur des ascensions ardennaises. Les rouleurs-sprinteurs genre Van Avermaet auront la main haute sur les grimpeurs-puncheurs genre Wellens.
  13. Idem.
  14. C'est un ancien cyclo-crossman, il a même été double champion d'Italie juniors de la discipline ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Matteo_Trentin
  15. La Vendée, je connais un peu puisqu'une bonne partie de ma famille paternelle s'y est installée. Bien sûr, un vrai local comme Joachim peut en parler bien mieux que moi mais je vais me permettre une présentation en prenant un point de vue «belge». Question relief, c'est un peu la Flandre occidentale : plat pays côtier avec force stations balnéaires (Sables-d'Olonne, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, etc) que j'ai beaucoup fréquentées enfant. Terre sableuse, forcément. Vers l'est du département (Pouzauges, Les Herbiers…) on trouve de belles (petites) collines, un peu l'équivalent des monts de Flandre (Mont Kemmel enzovoort) Là-bas aussi le climat est océanique, donc les températures sont généralement douces et c'est assez pluvieux en temps normal. Deux grosses différences : la Vendée est nettement moins densément peuplée que la Flandre occidentale (100 habitants par km^2 contre 370…) donc nettement plus verdoyante, et les routes y sont généralement en très bon état. Et bien sûr question bâtiments ce n'est pas du tout la même architecture. D'ailleurs je préfère la brique rouge chaleureuse de la maison-type de Flandre aux murs blancs de la maison vendéenne, mais c'est purement arbitraire. La Vendée, c'est aussi le fief du vicomte Philippe de Villiers, homme politique, disons, clivant…
  16. Cap des 4000 km franchi aujourd'hui lors d'un long et rude périple en Chartreuse. Pour Michel Dury : j'ai pensé à toi quand je suis passé à Saint-Hilaire-du-Touvet, tu devines pourquoi ! 😉
  17. En parlant de casque tiens, je pédale en ce moment sur les routes d'Indurain, le port du casque étant obligatoire je le mets, et bien sous 35 degrés et plus je ne sais pas comment vous faites pour le porter sans obligation de le faire. C'est assez horrible comme sensation, vraiment. Et puis pas sain du tout, se couvrir ainsi la tête par ces températures relève du suicide autant que de la bêtise la plus grande. Ce sont des températures sous lesquelles j'ai roulé récemment dans les environs de Grenoble, dûment casqué comme toujours, et mon casque s'est fait oublier… comme toujours. Soit tu fais un blocage psychologique, soit tu devrais envisager de changer de modèle de casque. 🆒
  18. En l'occurrence, c'était même le 24/34 ! J'ai en effet monté un petit plateau de 24 dents sur ma bécane depuis le Rad am Ring. À cause de mon manque de kilométrage cette année, j'ai voulu m'octroyer une sécurité supplémentaire pour les raidards de cet été. Et je n'ai eu qu'à m'en féliciter. Si bien que mon triple TA Carmina a pour dentures 48-36-24 actuellement. Comme celui de ta randonneuse, si ma mémoire est bonne ! Après le mois d'août, soit je remets le 26 dents devant, soit je garde le 24 mais alors je m'installe une cassette 11-32.
  19. Choix cornélien aujourd'hui : aller faire l'enchaînement Croix-de-Fer — Galibier comme c'était mon objectif depuis quelques mois, ou me « contenter » d'une sortie (costaude) en Chartreuse qui aurait le double avantage de ne pas nécessiter de déplacement en voiture et de pouvoir croiser le reste de la famille en chemin. Finalement, j'ai choisi la deuxième option. En bonne partie parce que, si j'étais à peu près sûr de réussir l'enchaînement Croix-de-Fer — Galibier, je craignais la circulation de ce week-end de mi-août et, vu mon manque de kilométrage, de finir à la ramasse. Donc, va pour la Chartreuse. Question difficulté, je n'ai peut-être pas gagné au change avec la boucle que je me suis concocté: départ des environs de Grenoble, puis la classique trilogie des cols de Porte, du Cucheron et du Granier à l'aller, descente vers Chapareillan et l'intégralité du plateau des Petites Roches au retour, avec entre autres le col de Marcieu, avant de redescendre sur la banlieue grenobloise. Un enchaînement de difficultés que je n'avais jamais tenté jusqu'à aujourd'hui. Le plateau des Petites Roches est un peu l'équivalent du Balcon de Belledonne, son vis-à-vis de l'autre côté de la vallée du Grésivaudan : une série de montagnes russes à mi-hauteur entre la vallée et les sommets. En moins habité et globalement moins fréquenté que le Balcon de Belledonne… sauf à Saint-Hilaire-du-Touvet, «spot» de pratique du parapente très réputé parmi les pratiquants de ce sport (clin d'œil à Michel Dury !). https://fr.wikipedia.org/wiki/Plateau_des_Petites_Roches J'ai pris soin de m'économiser pendant toute la sortie, ayant peur du coup de bambou. Ça m'a bien réussi, j'ai pu finir assez frais, sans histoire. Le temps était splendide, frisquet au départ au petit matin (particulièrement dans la descente du col de Porte) puis le mercure a progressivement grimpé jusqu'à atteindre 30° au retour. Pour ne pas changer, j'ai eu mes moins bonnes sensations dans le col du Granier, tout simplement parce que j'avais le vent dans la figure… Rien à faire, dès que le vent siffle dans mes oreilles, je prends toujours un coup au moral. Mais ça n'a heureusement pas duré longtemps. Au sommet du col de Marcieu, alors que l'essentiel des difficultés de la sortie était accompli, j'ai donc retrouvé mes parents et ma fille qui allaient à «l'espace ludique» de ce col. Pour les enfants, ça a l'air en effet bien sympa: http://www.col-marcieu.com/ En tout, cette sortie a dû faire entre 3000 m et 4000 m de dénivellation, au jugé (si quelqu'un peut confirmer, je ne suis pas équipé pour évaluer la dénivellation précise de mes sorties), pour 113 km de distance et 6 h 44 de vélo effectif, pauses décomptées, soit une moyenne de… 16,8 km/h. Ben oui, il devait y avoir en tout et pour tout 20 km de plat… et quelques jolis raidards dans le plateau des Petites Roches. Cadence moyenne de 84 tours/minutes, vitesse maximale de 71 km/h dans la descente de Saint-Pancrasse vers la vallée (qui correspond à la partie inférieure de la route du col du Coq versant est).
  20. Oui, j'ai vu ça dans un autre sujet. /voirsujet/velo-de-route-de-descente--42393/page:3 Apparemment tu t'en es bien tiré. Rassure-moi, le chevreuil aussi ? 😆
  21. Un peu plus de 30 km de sortie ce matin, mais avec un gros morceau au menu, le col du Coq (1434 m) versant Saint-Nazaire-les-Eymes, avec ses 12,7 km de montée régulière à 8,6 % de moyenne. (C'est le seul versant ouvert actuellement d'ailleurs, l'autre étant fermé suite à un éboulement. Voir le sujet dédié dans la même rubrique.) Montée effectuée en 78 minutes, soit 9,8 km/h de moyenne. C'est loin d'être mon meilleur temps, mais c'est beaucoup mieux que les 85 minutes d'il y a un mois… 🆒 Cadence moyenne : 88 tours/minutes. Braquets utilisés : toute la gamme du 24/21 au 24/34, avec prédominance des 24/26 et 24/30. Le 24/34 a été utilisé une seule fois, sur quelques centaines de mètres très raides (12 % - 15 % ?) au-dessus du hameau du Baure. Pluie intermittente dans la première moitié de la montée, constante ensuite… finie la sécheresse ! Un peu avant le col, un chevreuil m'aura fait la surprise de traverser juste devant moi.
  22. Pas la peine de réagir à cran, je parlais de sa carrière professionnelle. Pas du reste de sa vie. J'ai en tête l'exemple de Roger Rivière qui ne s'est jamais vraiment remis, physiquement mais surtout moralement parlant, de sa chute dans le col du Perjuret dans le Tour 60, à peine plus âgé qu'Adrien Costa. Il en était ressorti boiteux à vie. Il est tout jeune, certainement bien entouré, il peut faire encore des tonnes de projets, viser une "carrière" que ce soit dans le sport ou non. On est pas sur des rails, la fin de quelque chose c'est le début de 10 autres. La force s'est de s'adapter et non de renoncer... C'est tout ce que je lui souhaite : qu'il ait cette force, ou qu'il la trouve. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Autre exemple inspirant: Stig Broeckx. Sa lutte est loin d'être finie — sera-t-elle finie un jour ? — mais il lutte. C'est l'essentiel. « Ceux qui vivent sont ceux qui luttent (Victor Hugo) ». http://www.sport.be/fr/cyclisme/article.html?Article_ID=821239&v=08082017
  23. Quelle horreur… Vie sauvée mais carrière terminée avant d'avoir vraiment commencé. J'espère qu'il sera humainement bien accompagné, il en aura le plus urgent besoin.
  24. Simon Gerrans (à confirmer) arrêterait sa carrière C'est confirmé dans cet article de Sporza. Selon Gerrans, c'est de lui-même qu'il a décidé d'arrêter. https://sporza.be/nl/2018/08/07/gerrans-38-zet-een-punt-achter-zijn-carriere/
  25. Le Ventoux est tres raide 8,5% je crois de moyenne .... Plus exactement 7,5 % de moyenne aussi bien par Bédoin (1610 m de dénivellation) que par Malaucène (1570 m). Si on ne se fie qu'au pourcentage moyen et pour une dénivellation comparable (1550 m), le versant sud du col de la Madeleine (celui de Savoie, hein !) est plus raide : 8,1 % de moyenne. Sources : Atlas des cols des Alpes, Altigraph Éditions.
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