Franck PASTOR

Sadique ! 😢

La montée à Prapoutel/Pipay par Froges est très exposée au soleil jusqu'au col des Ayes (ensuite c'est bien plus ombragé, puisqu'on grimpe en forêt). Si tu n'aimes pas la chaleur, tu as donc bien fait de ne pas la tenter. En partant de Tencin c'est plus verdoyant et ombragé, jusqu'à Theys à 4 km du col des Ayes… à partir de Theys et jusqu'au col, par contre, la route devient exposée en plus d'être nettement plus raide. Si j'avais su que la forte chaleur t'incommodait, j'aurais particulièrement insisté sur la montée à Chamrousse par Belmont et Montgardier. C'est une des plus ombragées de la région, à l'opposé de l'autre montée vers Chamrousse, par Saint-Martin-d'Uriage et les Seiglières, bien plus exposée au soleil, surtout sur ses dix premiers kilomètres.

Mais c'est pas possible cette injustice, vous vous rendez pas compte de votre veine les gars : c'est un temps idéal et vous n'êtes même pas en mesure de l'apprécier ! 😠 Pire, vous êtes tous sortis bien plus longtemps que moi ! Une grosse vingtaine de km pour moi dans le sud de Bruxelles ce soir, c'est tout, alors que je serais volontiers sorti toute la journée, mais j'avais mes obligations familiales. En conséquence, pas de longue sortie jusqu'au 10 août au moins.

Je ne suis pas un spécialiste du pavé mais aujourd'hui un vélo de route "normal" permet de mettre des pneus de 32mm. l'obstacle majeur ayant longtemps été les étriers (limite à 28mm) ou les bases... Des bases tellement courtes justement, et des avancées de fourche tellement faibles que les pneus «normaux» (25, 28 maxi) touchent presque le cadre, à l'avant comme à l'arrière, sur beaucoup de vélos de route que je vois dans le commerce. Depuis que les disques ont supprimé le problème du passage restreint des pneus sous les étriers de freins sur jantes, c'est cela le principal obstacle aux gros pneus sur beaucoup de vélos de route : leur géométrie compacte. Si on a l'intention d'en mettre, il faut faire attention à ce détail au moment où on achète le vélo… après, c'est trop tard. En plus, non seulement il faut vérifier que les gros pneus passent sans frotter, mais qu'en plus il y ait suffisamment d'espace entre eux et le cadre ou la fourche, à cause de tout ce qui pourrait se glisser voire coincer entre les deux : saletés, terre, silex, gravillons… 1 cm de débattement me semble un strict minimum. Les vélos de cyclo-cross et gravel sont conçus avec un débattement suffisamment large pour cela, pas forcément les route.

Le Gravel permet de passer un peu partout mais il n'est intéressant que si tu fais des circuits mixtes route/piste en bon état/piste pourrie/chemin. Dans le nord de la France et en Belgique, on a le privilège douteux de pouvoir ajouter les pavés à ces paramètres de décision favorisant le choix d'un vélo gravel. J'ai pour ma part depuis l'année dernière un vélo Lynskey (Cooper CX) prévu pour le cyclo-cross et des pneus de 35-40 mm, mais que j'ai équipé de pneus de 28 mm puis (depuis une semaine) de 30 mm de section. Ce qui me semble le meilleur compromis pour mon usage : routier à 95%, mais des routes et pistes cyclables souvent défoncées, même quand elles ne sont pas pavées, d'où le besoin d'un cadre solide et de pneus plus larges que la norme routière habituelle. Vélos gravel ou cyclo-cross, ça semble d'ailleurs presque la même chose. Peut-être qu'un vélo estampillé «cyclo-cross» au lieu de «gravel» pourrait faire le bonheur de certains ici. Un comparatif intéressant : https://www.santafixie.fr/blogfr/en-quoi-differencient-cyclocross-gravel/

J'ai oublié de mettre des liens vers les profils des montées vers Prapoutel et Pipay. Idéalement on part soit de Froges, soit de Tencin, dans le Grésivaudan, ce qui revient au même question longueur et dénivelé. Les deux itinéraires se rejoignent de toutes façons au col des Ayes (950 m), puis la route reste commune jusqu'à la bifurcation entre Prapoutel et Pipay à peu près 3 km plus loin. Ci-dessus les profils des montées au départ de Tencin: https://www.cols-cyclisme.com/belledonne/france/station-de-prapoutel-depuis-tencin-c218.htm https://www.cols-cyclisme.com/belledonne/france/station-de-pipay-depuis-tencin-c3567.htm

Je ne sais pas si on peut partir d'une aire d'autoroute à vélo dans le coin (jamais fait car jamais eu à le faire). Des ascensions à conseiller en partant de cette zone, il y en a pléthore… Trois exemples: À partir d'Uriage, facilement joignable en venant d'Eybens, on peut grimper à Chamrousse à 1750 m d'altitude (1350 m de dénivellation), c'est le plus haut qu'on puisse grimper à partir des environs de Grenoble en restant sur la route, et c'est assez costaud pour qu'on s'en souvienne, surtout la route passant par Belmont et Prémol (7,1% de moyenne, quelques kilomètres à 9-10%). https://www.cols-cyclisme.com/belledonne/france/roche-beranger-station-de-chamrousse-depuis-vaulnaveys-le-haut-c1276.htm Toujours sur Belledonne, tu peux monter au col des Mouilles (1000 m d'altitude environ), en partant de Villard-Bonnot : 5 premiers kilomètres bien pentus, les 4 derniers plus cools… Restaurant sympa au col même. https://www.cols-cyclisme.com/belledonne/france/col-des-mouilles-depuis-villard-bonnot-c2474.htm Et si tu n'as pas peur des culs-de-sac, tu peux monter à Prapoutel (1350 m d'altitude) ou plus haut encore à Pipay (1550 m), les deux stations des Sept-Laux accessibles à partir du Grésivaudan. L'ascension vers Pipay offrant la même dénivellation que Chamrousse, mais contrairement à cette dernière et Prapoutel, la zone d'arrivée est déserte en cette saison. Si tu veux te faire mal, fais un autre cul-de-sac, qui n'est intéressant que pour ses pourcentages : la montée du Pré du Fourneau, vers 1100 m d'altitude, à partir de Lancey et en passant par la Combe-de-Lancey et le Mas Julien : 9 % de moyenne sur 10 km, dont plus d'un kilomètre à 13,5 %… Tout petit braquet obligatoire. J'en ai parlé un peu plus haut dans ce fil, j'ai refait cette montée il y a une quinzaine de jours. Ce site en parle sous le nom de « Versant ouest du col de Pré-long via Combe de Lancey » : c'est parfaitement goudronné jusqu'au Pré du Fourneau, ensuite mieux vaut avoir de gros pneus si on veut aller 2 km plus loin au col de Pré-long… https://www.alpes4ever.com/france/isere/les-plus-de-1000-m/col-de-pre-long/

Bonne nouvelle pour moi qui adore la chaleur ! 😄 Par contre ce week-end, le week-end va être pluvieux, apparemment…

Le versant nord du col d'Allos, c'est la descente très, très technique dans laquelle Pinot et Contador s'étaient plantés lors du Tour 2015. https://www.youtube.com/watch?v=MMHE-it-aKs Début de la descente de Geschke (l'homme de tête) à 21 min de la vidéo. Pinot suit à 1 min devant quelques autres échappés, le groupe maillot jaune est bien plus loin. Gamelle de Pinot à 25 min 40 s. Gadin de Contador à 33 min 59 s — 34 min (bien regarder tout en bas à gauche de l'écran — les commentateurs n'avaient rien vu). C'était également dans cette descente que Merckx avait sorti un numéro de trompe-la-mort en 1975 pour essayer de lâcher définitivement Thévenet… avant de craquer comme on sait dans la remontée vers Pra-Loup. http://pourquoipaspoitiers.over-blog.fr/2015/07/13-juillet-1975-sur-la-route-de-pra-loup-thevenet-croque-le-cannibale-merckx.html

Pas mal comme histoire, et bravo pour avoir tenu jusqu'au bout, il en fallait de la volonté de ta part ! J'ai pu constater moi aussi que lorsqu'on prend un somnifère, il vaut mieux (quand c'est possible) éteindre la sonnerie du réveil et attendre de se réveiller spontanément, sous peine d'être un zombie pendant la journée.

Il ne te reste plus qu'à te mettre à utiliser de plus petits braquets et des cadences de pédalage plus élevées pour voir si ça diminue voire supprime quelques autres de tes souffrances involontaires… 😇

Sortie conséquente de 140 km aujourd'hui, direction l'est de Louvain pour parcourir les 70 km d'un circuit balisé pour cycliste assez récent : la route cycliste Eddy Merckx, passant par Meensel-Kiezegem, le village natal du Cannibale. https://www.toerismevlaamsbrabant.be/producten/fietsen/fietsproducten/hagelandse-eddy-merckxroute/ (en néerlandais, avec carte et plans PDF et GPX à télécharger) Lien direct vers le plan PDF: https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/Images/Eddy_merckxroute_2019_web_tcm267-122503.pdf Temps sec, températures idéales pour la pratique du vélo (21°-22° à l'ombre), et malheureusement encore pas mal de vent pour gâcher un peu les sensations. Cette route cycliste Eddy Merckx parcourt la région appelée Hageland («pays des haies»), doucement vallonnée, dans un décor agréable alternant vergers, vignobles (si si !), bois, villages, hameaux… Par rapport aux deux autres parcours balisés du Brabant flamand pour cyclistes sportifs, la « Sven Nys » toute proche et la « Flèche brabançonne » près de Bruxelles, c'est le plus tranquille et le plus esthétique. Belle découverte, je recommande à tout ceux qui n'habitent pas trop loin ou qui passent dans le coin. 😄 À Meensel-Kiezegem, on trouve cette sculpture un peu bizarre juste en face de la maison natale d'Eddy Merckx: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/47/Meensel_-_standbeeld_Eddy_Merckx.jpg Des stèles ou sculptures représentant le Cannibale, on en trouve ailleurs dans le pays, au Stockeu par exemple, à Ruien dans les Ardennes flamandes (là où il a gagné sa dernière course), ou à Woluwé-Saint-Pierre (Bruxelles), devant la maison où il a passé son enfance… Il a aussi une station de métro bruxelloise à son nom, il a été fait «baron» par l'ex-roi Albert II… Il y a également (au moins) trois itinéraires cyclistes balisés portant son nom. Je me demande quel autre personnalité belge a pu être honorée autant de son vivant. Aucune, peut-être ! 🆒

Il serait tombé sur une glissière de sécurité, d'après ce que j'ai lu dans la presse flamande. https://www.hln.be/sport/wielrennen/gijs-leemreize-20-maakt-vreselijke-val-in-zijn-eerste-wedstrijd-bij-de-profs-in-burgos-vrees-voor-vinger~a612f9e2d/ Je mets le conditionnel parce que rien n'est confirmé pour le moment, mais ça me paraît la cause la plus vraisemblable de son doigt sectionné : ces glissières sont la hantise des motards pour être cause de beaucoup d'amputations lors d'accidents de la route… 🙁 Visiblement elles sont aussi dangereuses pour les cyclistes !

Si le disque en tournant ne blesse pas autant que cela, je ne vois pas comment il pourrait blesser sans tourner ? Le seul risque que je vois est dans le cas où ce disque présente un bord aiguisé. C'est le cas d'un disque TRP, apparemment de conception ancienne, sur lequel je me suis fait une coupure à un doigt en le démontant d'une de mes roues après l'avoir essayé. J'ai constaté qu'il a des rebords très aiguisés, au contraire des Shimano SM-RT70 que j'utilise ordinairement et qui ne présentent aucune aspérité. Apparemment les disques récents ont l'obligation d'êter non coupants. https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/948/reader/reader.html#!preferred/1/package/948/pub/949/page/14 Extrait : Or aujourd’hui, les freins à disque ont signé leur retour. « Les équipementiers ont pour obligation de rendre les disques non coupants. De toute façon, un disque est bien moins dangereux qu’un plateau par exemple », indique Florian Le Corre. Un sentiment partagé par Johann Lefeuvre, mécanicien aux Cycles Thébault (Saint-Grégoire). « Les coureurs se focalisent sur les freins à disque mais pour l’avoir testé : si l’on fait tourner le disque et que l’on met la main dessus, il n’y a aucun risque de coupure. » Des vidéos sur la toile le confirment…

Si tu tombes sur une extrémité de cintre sans embout, elle peut te rentrer dans le ventre… c'est tout l'intérêt du bouchon de prévenir ce genre d'accidents bêtes.

Sortie-détente de 45 km aujourd'hui vers le sud de Bruxelles, dans la forêt de Soignes d'abord, puis autour du lac de Genval, et enfin vers Hoeilaart. Dans la forêt de Soignes, j'aurai découvert aujourd'hui l'hippodrome fantôme de Groenendael. La dernière course de chevaux y aurait eu lieu en 2001 paraît-il, et depuis il a été complètement désaffecté. Il n'en reste plus qu'une immense clairière qui sert de pâture à quelques vaches des Highlands, et une curieuse «loge royale», remise à neuf récemment et trônant, solitaire et parfaitement inutile, en bordure de ce désert vert. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippodrome_de_Groenendael#/media/Fichier:Entrée_de_la_Loge_Royale.jpg https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippodrome_de_Groenendael#/media/Fichier:Ancienne_ligne_droite_Groenendael.jpg https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippodrome_de_Groenendael https://fr.wikipedia.org/wiki/Highland_(race_bovine)

Le BRA n'ayant lieu que les années impaires, l'édition neigeuse « à l'endroit » que tu évoques pourrait être par exemple 77, 81, 85, 89, 93, etc. À moins qu'il y ait eu des impondérables ! Pour ce qui est des ravitos de l'édition 79 sur le Mollard, je lui demanderai s'il s'en souvient. Ce que je sais déjà, c'est que c'était vers cet endroit que mon père avait commis l'erreur d'accepter un bidon d'un autre participant qui venait d'abandonner. C'est ce bidon qui avait causé ses problèmes digestifs plus loin, au début de la montée de la Croix de fer. Le reste de la montée en a été, disons, pénible. 😃

J'avais dû adopter 42x24, enfin je suppose, car j'avais fait un BRA en 1979 en 10h 05', et curieusement à l'envers : Lautaret, Galibier, Mollard avant Cx de Fer et j'avais adopté 14.16.18.20.22.24 avec mon 42x52. Mon père a fait la même édition du BRA que toi, mais en 8 h de plus : il n'avait pu rouler que 1000 bornes environ depuis le début de l'année et pour corser le tout il a eu quelques «troubles digestifs» en cours de route. 🤐 C'est normal qu'il ait été fait dans ce sens : à l'époque (peut-être encore maintenant) le BRA changeait de sens à chaque édition, donc tous les deux ans. Si tu y avais participé en 1977 ou en 1981, il aurait été « à l'endroit ».

À la Pantani, quoi. 🆒 En montée, quand je suis en danseuse (pas très fréquent) ça m'arrive de mettre les mains au creux du cintre, j'ai justement l'impression que ça m'étire le dos. Le reste du temps, quand je grimpe j'ai toujours les mains en haut ou sur les cocottes, sauf si le vent souffle fort. Ça me rappelle une grimpée du Galibier où le vent soufflait tellement fort juste avant Plan-Lachat que je suis resté mains au creux du cintre pendant plusieurs kilomètres. J'aurais pas aimé être sur un VTT à ce moment-là…

« L'écharpée » ? Si ce n'est pas une faute de frappe, ça promet… 😬

Il semble décidément que ces problèmes de montage viennent plus des Ksyrium que des pneus…

Je sais que tu ne me croiras pas mais je suis persuadé que ce jour-là un braquet plus petit t'aurait bien mieux convenu… la prochaine fois que tu grimpes le Ventoux essaie quelque chose du genre 34/34, juste par curiosité «scientifique» ! Si c'est décidément trop petit pour toi, tu n'auras qu'à descendre sur le pignon inférieur (un 30 dents selon toute probabilité). C'est l'avantage de prévoir trop petit : au moins, on peut toujours se rabattre sur plus gros ! L'inverse, par contre… 😃

Pour la sortie du jour : 75 km en milieu et fin d'après-midi (pour éviter les averses prévues et effectivement tombées en cours de journée) entre Bruxelles, Louvain et Overijse, avec les quelques raidards habituels comme le Smeysberg. Pas de pluie donc, température idéale mais toujours ce fichu vent qui me plombe le moral… faut que je me réadapte, il a suffi de deux semaines à Grenoble pour me faire perdre l'habitude d'affronter Éole. 😳

Merci ! Il me paraît tout simplement logique d'essayer de connaître et comprendre le pays où je vis depuis 20 ans maintenant, sous tous ses aspects et autant que possible sans parti pris. S'agissant de ces knooppunten, vous avez raison bien sûr Johan et vous, c'est un système essentiellement destiné au tourisme et aux balades en famille. Mais certains s'en servent dans un but plus sportif, en Flandre du moins. Ce guide que j'ai acheté en fournit quelques exemples, notamment une «Spartacus Route» (tracée en l'honneur de Cancellara) de pas moins de 180 km qui reprend quasiment toutes les joyeusetés du Tour des Flandres: https://www.sport.be/cycling/nl/nieuws/article.html?Article_ID=716887&fbclid=IwAR3XjgOwR4hh1LWh9YihLYiln8okl5Yj0qcv04_Hp5DK01pQvGtDuc3PeIA