Franck PASTOR

Bien sûr qu'il y a des routes en bon état en Belgique, et des routes en mauvais état en France… mais on rencontre beaucoup plus souvent des routes en mauvais état en Belgique qu'en France. C'est plus clair, dit comme ça ? Thierry (qui vit près de la frontière), moi (en tant que Français qui retourne régulièrement en France), Michel Dury (qui y va en vacances), on peut comparer assez régulièrement l'état moyen des routes belges et celui des routes françaises. Désolé d'insister, mais la Belgique est loin derrière, et nous sommes unanimes à le dire. Tiens, un des rares points positifs des routes belges : le gravillonnage est très peu utilisé, je n'en ai vu qu'en Ardenne, lors d'une sortie avec Jérémie… En échange, il y a les tronçons pavés, les routes de campagne en plaques de béton disjointes, les nids-de-poules façon nids d'autruche, les stries longitudinales façons rails de tram sur les côtés de la route (où doivent passer les cyclistes), etc, etc. Et les pistes cyclables, toutes obligatoires, qui cumulent tous ces inconvénients en y ajoutant d'autres, les saletés projetés par les voitures notamment. J'arrête là, tu n'as pas envie de me croire de toutes façons. Il n'y a que ceux qui viennent rouler régulièrement ici (et pas sur un seul itinéraire qu'on a choisi en bon état pour les ménager) qui sont obligés d'admettre que nous avons raison. Pour tous les autres, comme toi, on exagère. Hé bien non, on n'exagère pas. 😢

Moi ça me fait penser à la position de marche arrière des boites de vitesse des voitures, qui est placée différemment selon les marques. Un ami à qui mon père avait prêté sa Peugeot 309 s'est retrouvé coincé dans un tunnel à sens unique, à Mont-Saint-Guibert : il voulait faire marche arrière pour céder le passage à une voiture arrivant en face, il n'a pas pu le faire parce qu'il n'a pas trouvé comment passer la marche arrière (il y avait un petit levier sous le pommeau à soulever en passant cette vitesse, et il ne le savait pas…). On en rigole encore ! 😃

Tiens, tu ne lui as pas reproché, à lui, d'exagérer sur l'état du revêtement ? 😇

Sortie-récupération de 35 km ce soir, dans le sud de Bruxelles (forêt de Soignes, Hoeilaart, Overijse). Rien de particulier à signaler, à part des douleurs ressenties épisodiquement à l'arrière de la cuisse droite, peut-être consécutives aux crampes ressenties à cet endroit lors de ma précédente sortie en Ardenne. Douleurs ressenties également à froid hors vélo pendant la journée. À surveiller…

Mais justement il est question ici de «néophytes»: des gens venant de la moto et qui en ont gardé les automatismes, qui se sont mis récemment au vélo. Ou peut-être remis au vélo, mais même dans ce cas il faut retrouver les bons automatismes de freinage propres au vélo, et ce n'est pas gagné d'avance quand on en a acquis d'autres complètement opposés. Je ne vois pas ce qu'il y a comme c… là-dedans.

Tu as vraiment lu ce que j'ai écrit, ou tu avais décidé d'avance que j'écrivais des c.....ies ? Comme je l'ai dit (deux fois !), les chutes dont je parle, elles se sont produites justement quand j'étais gamin !

En cas de freinage-réflexe d'urgence, un cycliste débutant n'utilisera que sa «bonne» main. Un gaucher freinera donc instinctivement et brutalement de l'avant ——> soleil ! Comme je l'ai dit, ça m'arrivait régulièrement quand j'étais gamin 😳… Avec l'expérience, j'ai appris à intégrer comme un réflexe la bonne façon de freiner, mais pas avant de m'être pris quelques belles gamelles.

C'est curieux, d'habitude ce sont plutôt les gauchers comme moi qui ont envie d'inverser les freins. Gamin, je «pilais» instinctivement en freinant avec ma main gauche. Résultat invariable : je passais par-dessus le guidon. J'ai appris à mieux doser et à répartir mon freinage depuis, à force, donc je n'ai finalement pas inversé mes freins, mais j'en avais bien eu envie ! Si tu prêtes ton vélo un jour à quelqu'un, pense à l'avertir de l'inversion, sinon il risque d'avoir une mauvaise surprise au premier freinage… 😬

J'étais au parfum pour Adam Hansen et sa position extrême, qu'il explique aves tous les détails dans cet article en anglais: https://pelotonmagazine.com/features/from-inside-peloton-adam-hansen/ Il commence par expliquer sa longueur respectable de manivelles : 180 mm (il mesure 186 cm). Il explique avoir utilisé des 185 mm de chez Spécialités TA avec bonheur chez les amateurs, mais qu'il a dû se contenter de ce qui était disponible pour les pros… Pour lui, c'est le bras de levier qui compte : plus grand on peut le prendre, mieux c'est. On notera sur la photo (la même que celle que tu pointes) la position extrêmement reculée de la cale de la chaussure, autrement dit qu'il a le pied très avancé sur la pédale. Il explique cela comme la conséquence du fait qu'il voulait (encore) avoir le plus de bras de levier possible lorsque le genou est à l'aplomb de ses métatarses (et non l'axe de la pédale), manivelle à l'horizontale. C'est cela qui l'aurait conduit à reculer ses cales et avancer sa selle. D'ailleurs, il fabrique lui-même ses chaussures : marque Hanseeno. 🆒 Le guidon extrêmement bas (et très étroit : 38 cm) est dû à son souci d'aérodynamisme. Comme il le résume: “It's all about being aero and getting those free watts.” C'est un bel exemple pour montrer que chaque détail de la position cycliste est lié l'un à l'autre. Et pas un mot n'est dit ici de la longueur du fémur… 😉 à Fabian.

Et pourtant… déjà, est-ce la longueur du fémur seule qui importe, ou plus précisément le rapport fémur/tibia ? Et quelle serait cette règle miraculeuse qu'on appliquerait pour déterminer le recul de selle en fonction de la seule longueur de son fémur ? La fameuse règle du fil à plomb ? Certains prennent pourtant pas mal de liberté avec cette règle… à commencer par les pros, qu'on voit de plus en plus super-avancés sur leur vélo actuellement, particulièrement en contre-la-montre. https://www.materiel-velo.com/a150-comment-regler-selle-velo-route.html Et quid des autres paramètres qui pourraient influencer le recul, comme la longueur des manivelles ou la position du pied sur la pédale ? Ou tout simplement la souplesse lombaire du cycliste ? Alors, parler de recul de selle «fixe» selon la seule longueur du fémur me fait bien sourire en coin. La position du cycliste sur le vélo est un problème qui dépend d'une foule de paramètres. Mieux vaut laisser la parole à un ergonome compétent si on souhaite déterminer le recul de selle, comme pour le reste de la position du cycliste sur le vélo… et ensuite, faire confiance à nos propres sensations. Ce sont elles qui décident au final.

En partant du principe que le recul de selle est "fixe" dans la recherche de position car déterminé par la longueur fémur. Principe par ailleurs bien discutable…

de même que le Mont Chaberon Le Chaberton ? Edit : si c'est cela, ce qui est probable vu que c'est un haut lieu du Briançonnais, alors prépare-toi à du très lourd, à en croire cet article de 2008: https://www.centcols.org/libre_service/chaberton/chaberton.htm

De mémoire — j'ai habité Annecy pendant quelques mois mais c'était il y a 22 ans — si on veut faire du plat dans le coin sans faire le tour du lac, il n'y a pas le choix, il faut aller direction Ugine (en Savoie), ce qui veut dire longer la D1508 donc le long du lac mais seulement quelques temps avant de quitter le lac pour Ugine. Ensuite, on peut revenir sur ses pas, ou bien faire le tour du massif des Bauges : après Ugine, on va à Albertville puis Montmélian, Chambéry, Aix-les-Bains et retour à Annecy. Toujours de mémoire, c'est quand même pas top question trafic, et la partie finale qui va d'Aix-les-Bains à Annecy est assez vallonnée.

Total du D+, stp ? Ce paramètre est essentiel ... N'ayant pas de GPS et ne traçant pas mes sorties sur Strava ou autre, je ne sais pas exactement. Si je fais le total des dénivelées des côtes que j'ai empruntées et décrites plus haut, dénivelées mentionnées dans l'encyclopédie Cotacol, j'arrive à 1400 m environ. En ajoutant les côtes «anonymes», puisqu'à part la portion plate de 12 km avant Remouchamps ça ne faisait que monter et descendre, la dénivellation totale doit approcher les 2000 m. Tes "promeneurs à pied" devaient avancer à environ 3 km/h. Oui. Mais on me dit souvent, quand j'évoque mon braquet de 24/34 : « avec un braquet pareil, autant marcher » ! Sauf qu'à chaque fois je vais bien plus vite que les gens à pied, que ce soient de vrais piétons ou des cyclistes ayant mis pied à terre. 🆒

Grimper les côtes à plus de 80 tr/min me paraissait difficile jusqu'à cette année mais en fait, le principal obstacle est dans la tête. Si on s'oblige à réduire le braquet dès que la cadence diminue, ça se passe très bien (je dis ça pour les autres lecteurs, pas pour toi bien sûr ). On est donc au moins deux à avoir tout compris. 🆒

Je te comprends bien. D'ailleurs je pense venir en train la prochaine fois que je base ma sortie à Aywaille. Il semble y avoir des trains régulièrement entre Liège et Aywaille et il y a au moins un train par heure de Bruxelles à Liège et vice versa. Le trajet complet Bruxelles-Aywaille représenterait environ 1 h 30 de déplacement, ce qui est gérable. Le seul problème est de pouvoir mettre son vélo dans le train… c'est autorisé de monter avec, mais il faut avertir le contrôleur d'abord parce que les places «vélo» sont peut-être toutes déjà prises, et alors on est pigeon ! Question sortie commune, il y a ceci qui pourrait t'intéresser : /voirsujet/velomediane-concept-2020--46955

Le temps de Gilbert a même fait l'objet d'un article sur le site de Sporza (la partie «sport» de la chaîne publique flamande): https://sporza.be/nl/2020/06/19/philippe-gilbert-pakt-toptijd-op-la-redoute/ Et ils suivent le film attentivement : un article pour chaque coureur qui fait mieux ! https://sporza.be/nl/2020/06/20/talentvolle-nederlander-snoept-record-van-philippe-gilbert-af-op-la-redoute~1592638039960/ https://sporza.be/nl/2020/06/21/sterk-20-jarige-knalt-la-redoute-10-seconden-sneller-op-dan-philippe-gilbert~1592744520496/ C'est dire si la Redoute, cette « petite bosse », représente beaucoup ici. Soit dit en passant, ça a beau être une «petite bosse» à côté des ascensions alpines, arriver à son sommet sans mettre pied à terre n'est pas donné à tout le monde. Tout particulièrement si on a méjugé ses braquets. 😇 https://www.cols-cyclisme.com/region-wallonne/belgique/cote-de-la-redoute-depuis-remouchamps-c433.htm

Pour l'anecdote, aujourd'hui j'ai dépassé les 4000 bornes depuis le 1er janvier. Et j'ai rarement roulé autant que cette année, pourtant… C'est dire si un véritable objectif-10000 serait illusoire pour moi. Peut-être à la retraite, mais c'est encore assez loin quand on a 48 ans !

Cette politique de ravitaillement, outre qu'elle me paraît un peu trop désavantageuse pour moi 😠, ne me semble pas très adaptée : du plat, il n'y en a pas des masses sur le parcours de la Vélomédiane. C'est justement pour ça que j'aime tant cette cyclo ! 🆒

Finalement je suis allé du côté d'Aywaille, Trois-Ponts et Stavelot (voir topic « Votre sortie du jour »). La reconnaissance de la Vélomédiane sera pour une prochaine fois ! 🆒

Belle sortie aujourd'hui de 102 km dans les Ardennes belges, par un temps nuageux et doux… et malheureusement assez venteux, mais bon on ne peut pas tout avoir. C'était la première fois que j'allais dans cette région cette année. Après avoir hésité entre poser ma voiture à Aywaille (province de Liège) et Houffalize (province du Luxembourg), j'ai finalement choisi Aywaille. Quand je vais en Ardenne, c'est pour faire des côtes bien sûr, un maximum, et pas mal de raidards dans le lot. Parti d'Aywaille, donc j'ai commencé par la côte de Hautregard, longue et roulante, en guise d'échauffement: https://www.climbbybike.com/nl/beklimming/Hautregard/680 (profil) pour aboutir à Spa, et enchaîner avec la côte de Malchamps, encore plus longue et plus pentue. https://climbfinder.com/nl/beklimmingen/malchamps (en néerlandais, comme tous les liens suivants, mais avec le profil — on peut faire confiance au Néerlandais pour connaître les Ardennes à vélo !) Pas très inspirante cette côte, que je découvrais d'ailleurs : un très long boulevard constitué de deux lignes parfaitement droites séparées par un court «S». Mais elle aboutit à un endroit célèbre : Francorchamps. Ensuite, direction Stavelot via la descente de la Haute-Levée, et grimpée du fameux Stockeu, une des côtes les plus difficiles de Belgique : https://climbfinder.com/nl/beklimmingen/stockeu (profil et vidéo) C'est le seul endroit où je me suis fait dépasser par des cyclistes (je n'en ai pas rattrapé non plus d'ailleurs, les ascensions à mon programme n'étaient visiblement pas très courues par les cyclistes pourtant nombreux aujourd'hui) : deux dames germanophones sur leurs VAE… Point positif : elles n'allaient pas beaucoup plus vite que moi et en plus elle se sont arrêtées à la stèle Eddy Merckx, à mi-chemin, les feignasses ! 😃 https://mapio.net/pic/p-50536542/ Du sommet, descente (entrecoupée de remontées) sur Wanne puis Aisomont et Trois-Ponts, et là, un autre gros morceau : les Hézalles, une deuxième découverte. Question raidard, elle se pose là ! https://climbfinder.com/nl/beklimmingen/hezalles (profil et vidéo) Ensuite, passage par les villages typiquement ardennais de Fosse et Reharmont pour aboutir à Basse-Bodeux et au pied d'une troisième côte inédite pour moi : Haute-Bodeux, plutôt longue et surtout très irrégulière. Les amateurs des changements incessants de braquet (pas comme moi!) sont à la fête : https://climbfinder.com/nl/beklimmingen/haute-bodeux (profil) Elle aboutit au lieu-dit «Ancienne Barrière», qui permet de redescendre (vent en plein dans le pif, pédalage obligatoire) dans la vallée de la Lienne. De là, encore une côte inédite pour moi, celle d'Oufny (recensée par Cotacol, mais je n'ai pas trouvé de profil sur le web : en résumé, 2600 m à 5,6 % de moyenne, très irrégulière elle aussi avec un passage à 14%), mais en fait je voulais faire la côte des Forges-Chevrons, juste à côté, et je me suis tout bêtement trompé de route… 😳 mais comme elles aboutissent au même endroit, ça n'a pas eu de conséquences. Descente par Chession sur la vallée de l'Amblève, et là 12 km de plat jusqu'à Remouchamps : croyez-le ou non, c'était pour moi le passage le plus pénible de la sortie. J'ai horreur de ce type de route, plate avec beaucoup de circulation et un vent défavorable… mais il paraît que je dois travailler mes points faibles pour progresser, donc j'y suis allé à fond, grand plateau et toujours plus de 30 km/h, sauf dans les «coups de cul». Mais voilà, aller contre sa nature a un prix : en arrivant à Remouchamps, je me chope une crampe à la cuisse droite ! Carrément malvenue car juste avant le dernier obstacle de la journée, qui est encore une nouveauté pour moi : le Thier de Nonceveux, aussi appelé « Sur le Thier ». https://climbfinder.com/nl/beklimmingen/sur-le-thier (profil et vidéo) Heureusement, malgré la pente, la crampe disparaît petit à petit et j'arrive au sommet sans trop d'encombre. Dans le passage le plus raide (les 50 m à 21 % de moyenne mentionnés sur le profil), je dépasse une famille de promeneurs à pied. La preuve que même en roulant à 6-7 km/h, on va plus vite que des piétons sur ce genre de pente ! 😇 Après cette «apothéose», c'est la fin de la sortie, retour à Aywaille par 2 km plats. Quelques stats : 102,4 km à 20,2 km/h de moyenne et un peu plus de 5 h de vélo en décomptant les pauses (un peu moins de 6 h de sortie au total). Vu le profil de la sortie, je trouve ça assez honorable à mon niveau. 88 tours/minutes de cadence de pédalage moyenne (merci à mon 24/34 dans les murs !). Une bonne journée !

Elle ne le fera pas, puisqu'elle vendrait alors moins de ces vélos. Les clients qui achètent ces vélos-là le font souvent pour avoir le même type de matériel que les coureurs, type de géométrie comprise. Ils seraient bien moins intéressés par une géométrie qui soit visiblement moins typée «compétition». Une des conséquences indirectes de ce fait, c'est le succès des cintres dits «compacts», pour rattraper une position initialement trop basse pour permettre aux cyclistes de mettre les mains en bas du guidon relativement confortablement. Et quand je vois certains coureurs pros dévaler des descentes de cols mains aux cocottes, je me dis que même pour ceux-là leurs guidons sont trop bas ! 😃

5000 km, ç'a été à peu près la durée de vie de mes plaquettes avant, cette année. Avec toutes les intempéries que j'ai traversées avec mon vélo, en fin d'année dernière et en début d'année notamment, ça ne m'a pas trop surpris. Avec mon ancien vélo à freins sur jantes, j'aurais changé de patins bien avant ! 😬 Je n'ai pas encore eu à changer les plaquettes arrières, elles ont encore pour 500-1000 km, à priori. À noter que ce sont des plaquettes «organiques», faites de résine, peu bruyantes au freinage mais qui s'usent relativement vite. Les plaquettes «métalliques» s'usent bien moins vite, mais sont en échange plus bruyantes. https://www.culturevelo.com/shop/plaquettes-frein-velo

Ça peut arriver, oui, si le disque s'était voilé ou les pistons grippés par exemple, et alors il faut intervenir en conséquence. Mais autrement ça n'a rien de systématique, si on procède dans les règles de l'art. Notamment, avant de démonter les anciennes plaquettes et d'en changer, penser à bien repousser les pistons dans leur logement à l'aide d'un gros tournevis ou d'un outil dédié de ce genre-là: https://amzn.to/2Cp2jtr

je pense que certains d'entre vous ne doivent pas savoir descendre correctement... Ça, ça n'engage que toi. 🆒