Franck PASTOR

Non seulement tu insistes un peu trop lourdement, mais en plus on avait déjà parlé et discuté de cette histoire bien avant 😇 /voirsujet/freins-patins-ou-disques-,--46863/page:32

Je ne comprends pas ta remarque. Pourquoi dépenserait-on plus d'énergie à la relance après un virage si notre vitesse à la sortie de ce virage est la même qu'avec d'autres freins ? La différence entre deux vélos munis de deux freinages de puissance différente, c'est que sur le vélo aux freins plus performants, le temps de freinage à l'entrée du virage est plus court (puisqu'on peut se permettre de freiner plus tard), d'où un prise d'avance sur l'autre vélo, aussi mince soit-elle. Dit autrement: pendant que le vélo à freinage moins performant commence à freiner, le premier vélo, celui à freins plus performants, ne freine pas encore et donc prend un poil d'avance. Mais le virage lui-même se prend a priori à la même vitesse avec l'un ou l'autre vélo, nonobstant d'autres paramètres (technique de virage, prise d'angle, choix de trajectoire, vélo bien équilibré ou non, etc.).

Ma prochaine plage de sortie possible est demain matin. C'est bien ma veine: demain matin, il devrait pleuvoir sur Bruxelles… et faire sec l'après-midi, c'est-à-dire quand je ne pourrai plus sortir. Bon, ce sera l'occasion de ressortir la veste de pluie, elle était au chômage technique depuis plusieurs mois, la pauvre ! 😃

À propos de sections de pneus, la plupart des vélos sur le Tour était équipés de pneus/boyaux de section de 25 (26 chez Deceuninck), quel que soit le type de freins, à en croire les vidéos de Vélo101. En supposant bien sûr qu'elles sont représentatives, puisqu'elles ne montraient que les vélos des «favoris du jour». Ce n'est donc pas la section du pneumatique qui aura joué dans leurs freinages.

Pourquoi pas… si seulement on pouvait trouver un triple à plateaux ovales. 😕

Je ne sais pas s'il est vraiment représentatif, mais l'utilisateur de plateaux ovales le plus célèbre reste quand même Chris Froome, c'est-à-dire un adepte des hautes cadences de pédalage. Et peut-être les utilise-t-il aussi pour amoindrir le côté «heurté» de son style, pour le moins saccadé…

Certainement pas moi, je descends toujours mains au creux du cintre. Mais oui, même des pros descendent mains aux cocottes, quel que soit leur type de freins: Zakarin, Nieve, Reichenbach, Meintjes… Généralement à la traîne en descente par rapport aux autres, on se demande pourquoi !

Le fait est là, pourtant. En descente faite en groupe, les cyclistes à freins à disques «gênent» (même par temps sec) ceux qui sont munis de freins à patins, car leur décélération est tellement forte que ceux qui suivent en freins à patins manquent souvent de leur rentrer dedans.

TRP Hylex pour moi, donc entièrement hydraulique. Une merveille de douceur, puissance et progressivité au freinage. Des problèmes de bruits intempestifs hors freinage au début, maintenant résolus.

Par curiosité, qu'est-ce qu'un passage éventuel aux disques de ta part ferait perdre à ta pratique cycliste ?

Jeu de mot pour le moins merdique, Maillet. 😉 Tim Merlier (prononcer «Merlir») est un crossman top niveau, terminant souvent juste derrière Van der Poel et Van Aert dans les cyclo-cross auxquels il participe. Sur route c'est un excellent sprinter, champion de Belgique actuel, titre acquis au sprint d'ailleurs devant…Timothy Dupont (ah tiens ?) et… Wout Van Aert (qui a, il me semble, gagné ses galons de top sprinter sur le Tour, non?). J'espère que cela te suffit pour situer le bonhomme, qui commence seulement vraiment à percer sur la route. Et le voilà champion de Belgique et vainqueur de Paris-Bruxelles, aujourd'hui Brussels Cycling Classic. Et à mon avis, ce n'est que le début… Pour les amateurs de romances, il est actuellement en couple avec Cameron Vandenbroucke, fille de Frank.

Pour un compétiteur, l'avantage d'avoir à freiner plus tard pour le même résultat final, avant un virage par exemple, donc un gain de temps, aussi léger soit-il. Pour un cycliste lambda, une distance d'arrêt plus courte avant un obstacle, pour une même vitesse au début du freinage. Pratique en cas de freinage d'urgence, genre une voiture qui te double et qui pile juste après…

Qu'est ce que Piolle (le maire de Grenoble, qu'on peut voir d'ailleurs à sa droite sur la vidéo) avait dit auparavant de si scandaleux à ce sujet ? Ça me paraît surtout une réponse indirecte aux propos excessifs du maire de Lyon.

Désolé, j'ignorais.

Impressionnant ce Trek Madone 9, mais il y a encore des trucs qui sortent apparemment: les gaines au niveau de la potence. Et je n'ai pas pu voir s'il y avait encore des leviers de blocage rapide. https://www.trekbicyclesuperstore.com/product/trek-madone-9.0-307746-1.htm On ne voit même pas cela dépasser sur une version disques. Strictement aucune gaine ni durite ni serrage ne dépasse, nulle part. https://www.trekbikes.com/be/fr_BE/vélos/vélos-de-route/performance-route/madone/madone-slr/madone-slr-9-disc/p/24247/ Oui je sais, ce genre de différence n'est important que pour les perfectionnistes genre en… de mouches, soit pour les cyclistes vraiment ultra top niveau. Pas pour de simples mortels comme nous. D'ailleurs, comme je l'ai dit, ça ne m'intéresse absolument pas de disposer d'une intégration pareille, au contraire !

Dans ce cas, ce n'est pas moi qui me fourvoie, mais Guillaume Judas, puisque j'ai repris ce qu'il écrit. Lis en détail l'article que j'ai pointé plus haut. Ce qui a équilibré la balance entre patins et disques, question aérodynamisme, c'est selon lui la totale intégration de la transmission, particulièrement celle du freinage, rendue possible par la souplesse des durites, et la possible absence de leviers de blocage rapide des roues (en cas d'axes traversants). D'ailleurs, pour ma part, je ne veux surtout pas une telle intégration, préférant garder mes gaines et durites à l'extérieur du cadre et du guidon pour une maintenant plus facile. L'aérodynamisme n'est pas un facteur suffisamment important à mon niveau et mon type de pratique pour que je me soucie de ce genre de détails.

Ça démontre surtout l'incroyable irrationnalité de certains opposants aux disques. Selon eux, les disques auraient été censés permettre de pédaler sur une patinoire (étape de Nice), de faire aller plus vite en montée (pour rappel, les poids sont équivalents, en raison de la limite inférieure de 6,8 kg) et de transformer les quiches de la descente en experts. Et maintenant, leur nouveau pouvoir magique aurait été de fournir les paires de jambes nécessaires pour remporter le Tour ? 🙄 Stephen Roche gagnait le Tour en 87 avec des cale-pieds alors que pratiquement tous ses concurrents étaient passés aux pédales automatiques… Ces dernières étaient donc si nulles que ça ? Mais bien sûr, quand quelqu'un gagnera le Tour sur un vélo à disques, ce sera selon eux malgré ses disques. Qui permettent d'abord et avant tout de… mieux freiner, ainsi que le constatent tous ceux de bonne foi les ayant essayés. Au passage, pour ceux qui parlent d'aérodynamisme, les vélos les plus récents ont des performances équivalentes à ceux à patins. Encore une fois, je pointe l'article de quelqu'un qui préfère les freins à patins, Guillaume Judas, mais lui, au moins est rationnel dans ses jugements: https://www.3bikes.fr/2019/04/15/freinage-a-disque-pour-velos-de-route-le-point-en-2019/

Ça confirme que le cyclo-cross est aussi une bonne école du sprint !

Dans mon cas, non. J'ai une Bontrager Evoke bien rembourrée, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien sur une selle, sur toutes distances. Et je pèse 61-62 kg… Quand j'y repense, les meilleures selles que j'ai eues, de la Turbo Gel à cette Bontrager Evoke en passant par la Selle Italia Expedia, c'était toutes des selles rembourrées. Le propre des selles de vélo, c'est qu'on ne peut pas dégager de généralités valables pour absolument tous les cyclistes : il faudra toujours essayer avant d'adopter. 🆒

Que quelqu'un qui a des problèmes techniques en descente ne les résoudra pas avec des freins à disques, c'est une évidence tellement criante qu'elle ne devrait même pas être évoquée. Si je suis nul en dessin, ce n'est pas avec de meilleurs crayons que je vais m'améliorer… 🙄 Et puisque tu parles d'italiens, comme je l'ai fait remarquer quelques messages plus haut c'est Colnago qui a lancé le premier vélo de route à disques de série sur le marché. 😃 Pour être tout à fait complet, tu pouvais aussi faire remarquer que ce que les moyeux et la fourche supportent de contraintes supplémentaires, la jante (et par ricochet, les pneumatiques) en est par contre complètement libérée. Finis les problèmes de surchauffe de jantes carbone, le décollage des boyaux, les jantes qui se creusent, etc.

C'était assez clair, mais c'est bien de le reconnaître. 😄 Qu'il y ait eu une différence de poids entre ces deux vélos, le jour même de l'étape, c'est fort peu probable, dans un sens comme dans l'autre. Si besoin, les équipes n'hésitent pas à lester leur vélo pour satisfaire à cette fameuse limite de poids, et les contrôles semblent sévères. Mais peut-être que cette différence existe par contre hors compétition UCI… Je crois qu'il faudrait laisser tomber enfin ce débat stérile disques vs patins, et admirer tout simplement la classe qu'on montré les principaux protagonistes du Tour…

Ça m'a peut-être échappé, mais qui s'est montré, du moins sur ce forum, «intolérant» envers les freins à patins ? C'est plutôt l'intolérance, et même l'allergie, aux freins à disques qui est frappante ici chez certains. Que de bile déversée sur ce type de freins… 😲 J'espère que tous ces débats sans fin seront bien conservés au chaud quelque part, pour qu'on puisse les relire dans 10 ou 20 ans, et se dire « mais que de bruit pour rien »…

Bien essayé. Pour rappel, pour ceux de bonne foi qui l'ignoreraient encore, en raison de la limite inférieure à 6,8 k les vélos des leaders devaient faire tous à peu près le même poids sur le Tour. Mais il est vrai que ce serait plutôt la mauvaise foi qui caractériserait certaines interventions ici. Tout, absolument tout, est prétexte pour se défouler sur les freins à disques. On se demande d'où vient cette haine… Au juste, qui était arrivé le premier au sommet du col de la Loze, et avec quel type de freins ? 😇 Puisqu'il faut croire selon certains que c'est le type de freins qui ferait la différence en montée entre deux cyclistes juchés sur des vélos de poids équivalent ?

Non, mais j'ai croisé pas mal de groupes conséquents de cyclistes grimpant comme moi les côtes des environs de Bruxelles. Ils s'attendaient les uns les autres au sommet de murs comme la Moskesstraat ou le Smeysberg (ce qui me donnait l'occasion d'échanger avec eux un mot ou deux, vaak in het Nederlands), et ils continuaient leur périple groupés et à un bon rythme. Sans doute jusqu'à la prochaine bosse, s'il y en avait une. C'est le genre de philosophie de sortie en groupe qui me convient. 🆒 Seulement, c'était peut-être des «niveaux 1» de leur club, comme le dit Michel, auquel cas je risque de galérer à suivre sur le plat. Leur niveau 2, s'ils en ont un, serait alors plus adapté, au moins au début. Bon, je vais arrêter de tergiverser et me mettre à la recherche d'un de ces clubs. Il faut bien que je fasse un premier pas, on verra ensuite.

Faut savoir ce qu’on veut: un look d’enfer ou des plateaux adaptés à son niveau et à sa pratique?