Franck PASTOR

Heu, non… Rien ressenti de particulier en rapport avec le pollen. Par contre, sentir le vent sur le visage, oui. Il soufflait fort, le bougre, aujourd'hui. Et l'entendre siffler dans mes oreilles me f… toujours un coup au moral. 😕 Bref, 84 km aujourd'hui à tournicoter dans le triangle Bruxelles-Louvain-Overijse, sur un terrain d'abord tout plat (autoroute cycliste Bruxelles-Louvain — d'ailleurs en travaux sur une longue portion…) puis les collines du Dijleland. Temps splendide, presque chaud en fin de sortie (17°… à l'ombre !), mais avec ce vent du sud carrément ch… Par ailleurs, c'est la première sortie de l'année que je fais entièrement en cuissard court (thermique, quand même), sans jambières s'entend. J'ai eu froid aux jambes au début (10-11° au moment du départ), mais c'est passé très vite. Au bord des crampes vers la fin de la sortie, à mon avis pour manque d'hydratation. Il faut boire nettement plus que ce à quoi on est habitué en cette saison, à cause des températures actuelles hors-normes. Et ce n'est pas évident de changer ses habitudes !

Je roule en disques et j’ai déjà souvent indiqué ici les avantages et inconvénients que j’en retire. D’autres l’ont fait aussi. Pas notre faute si les gens ont la flemme de se plonger dans 81 pages de discussion pour retrouver nos avis...

Manque d'entraînement aussi, car dans un mois ou deux ce ne sera plus pareil, mais en début de saison ils évitent les belles montées où je peux exprimer toute ma créativité. Michel Dury, dit « le Schtroumpf », l'artiste maudit du 40/25. 😃

65 km aussi (à croire qu'on s'est donné le mot), mais tout seul comme un grand et à mon rythme, du côté de Rhode-Saint-Genèse, Hal et Beersel, avec au milieu les 40 km de la Herman Teirlinckroute : https://fietsknooppunten.blogspot.com/2007/03/herman-teirlinckroute.html (en néerlandais, mais belles photos) J'adore ce circuit balisé (qui bientôt ne le sera plus 😢) à cause de toutes les belles choses qu'il permet de voir, mais bon, à chaque fois que je le parcours, je me dis qu'il devrait être réservé au VTT : il y a plusieurs passages non revêtus en dur et j'ai été contraint régulièrement de mettre pied à terre dans des endroits gadoueux où mes roues (de 30, pourtant) patinaient joyeusement. Pour le reste, même temps que pour Olivier (quelle surprise) et bonnes sensations malgré ce vent, de sud-est apparemment, effectivement bien ch…

Tellement peu fréquent que je n'ai aucun souvenir de vent vraiment gênant pour le cycliste dans le Grésivaudan. En tout cas, jamais gênant au point de me faire renoncer à une sortie. De fait, les vents ont bien plus tendance à souffler fort de Voreppe à Grenoble plutôt que de Pontcharra à Grenoble…

Plateau(x) usé(s) ?

C'était en fait l'avant-dernier. Il y en a encore un à Oostmalle demain, justement appelé « prix de clôture » (sluitingsprijs). http://www.cyclocross-oostmalle.be/index.php/dagprogramma À Saint-Nicolas, vainqueur donc Iserbyt chez les messieurs devant Aerts, Betsema devant Worst chez les dames. Chez les messieurs, une énorme chute a marqué le départ, mais apparemment sans conséquences graves. David van der Poel est quand même resté sonné un bon moment… mais il dit avoir l'intention de participer au cross d'Oostmalle. https://sporza.be/nl/2021/02/20/valpartij-ontsiert-start-waaslandcross-zwaarste-val-van-het-seizoen~1613830294729/

Tu n'es jamais seul : tu as toujours le vent pour te tenir compagnie, et c'est ton ami. 😇

Même avec des axes classiques à blocages rapides, comme sur mon vélo, pas de quoi se faire du souci : comme je l'ai déjà dit plusieurs fois, le démontage est strictement aussi facile qu'avec des freins sur jantes, le remontage nécessite juste un peu plus de précision, et ça n'a rien d'insurmontable. Par contre, un recentrage de l'étrier est assez souvent nécessaire après le remontage, mais c'est vite fait. Et on n'a justement plus ce problème avec les axes traversants. Au moins, il n'y a plus besoin de dégonfler les pneus, comme c'était parfois nécessaire avec des pneus de section trop importante pour glisser entre les patins de certains étriers, même avec le câble détendu. 🆒

Assimiler les montées ardennaises à des «coups de cul» est un peu exagéré. Dans certaines d'entre elles, un cycliste peut passer de dix à vingt minutes, voire plus, selon son niveau. D'expérience, on y est plus proche de l'intensité d'effort produit dans un col que de celui, explosif, produit dans le Koppenberg ou le Mur de Grammont. Alors quand une épreuve n'est qu'une succession de montées de ce type, comme dans la Vélomédiane (3300 m de dénivellation pour 160 km), je ne vois pas l'intérêt de jantes hautes non plus. Ce n'est peut-être pas le cas d'une course comme Liège-Bastogne-Liège qui comporte pas mal de portions assez roulantes, en plus de ses fameux raidards.

Depuis mercredi, je suis de retour de Grenoble, où j'ai passé deux jours. Non, ce n'était pas des vacances, malheureusement, mais je préfère ne pas entrer dans les détails, c'est trop personnel. Toujours est-il que je m'attendais à devoir me mettre en quarantaine à mon retour ici à Bruxelles, mais non. Il faut pour cela recevoir un mail des autorités, faisant suite à l'envoi d'un formulaire qui doit leur être transmis au moment du retour. Ce que j'ai fait, mais je n'ai pas reçu de mail en réponse. Et si on ne le reçoit pas, on n'a pas à se mettre en quarantaine. Je suppose que les conditions de mon séjour (je n'ai vraiment pas vu grand'monde) et sa brièveté me valent d'en être exempté. Mais bon, ma vie actuelle ressemble assez à une quarantaine : tout seul chez moi, pas de sortie… sauf pour ce qui est du vélo. J'ai repris la bécane aujourd'hui pour 60 km tout rond au sud-est de Bruxelles, avec les bosses habituelles. Températures étonnamment douces (dire qu'il y avait de la neige quand je suis parti lundi pour Grenoble…), routes encore détrempées des draches de la veille, mais vélo pas trop crade au retour. Vent fort de direction indéterminée ou changeante (sud ou ouest). À en juger par mes sensations, la condition physique semble quand même ne pas avoir trop souffert de la période de deux semaines que j'ai passée sans vélo, à cause de pépins mécaniques puis de la neige et enfin de ce voyage imprévu.

J'ai donc vu ça sur mon ordi alors que ça se passait à moins d'un kilomètre à vol d'oiseau de chez moi. Le niveau technique requis par le circuit était impressionnant, et la neige n'arrangeait rien. Pas étonnant qu'un virtuose comme Niels Vandeputte finisse troisième. Pour le plaisir des yeux, voici un film sur un concours de technique pour les crosseurs (pour le fun) l'année dernière. C'est justement Vandeputte qui avait gagné. https://sporza.be/nl/2020/03/01/trapje-op-trapje-af-veldrijders-tonen-hun-techniek-in-een-trialwedstrijd/

Je suis encore à Bruxelles, c'est demain que je viens à Grenoble. Et vu les circonstances de ma venue pas question d'y faire du vélo, même si c'est possible. Pas question même de sortir, en fait.

Bon… comme prévu, trop de verglas résiduel sur mes routes pour que j'ose me lancer dans une sortie cet après-midi. Donc, du fait de mes problèmes personnels et de la quarantaine qui s'ensuivra, évoqués plus haut, puis de la reprise du boulot, je ne pourrai pas un mètre de vélo avant le 27 février. Au mieux. Au cas où je me coupe du forum pendant cette période, ce qui est fort probable, ne soyez donc pas surpris: ce sera juste pour ne pas augmenter ma frustration en lisant les compte-rendus de sortie et les kilométrages effectués par ceux qui auront la chance de pouvoir sortir, eux.

Vers le Chalet Reynard, c'est nettement moins pentu.

J'ai honte, mais toujours 0 km pour février... T'es pas le seul. D'abord, au début du mois ma tige de selle se coince dans le réducteur de tube de selle : je voulais monter ma tige de selle, et le réducteur est monté avec ! 😲 Et puis, une fois l'une décollée de l'autre (merci à Jérémie pour ses conseils à distance), la neige est arrivée. Aujourd'hui retour des températures positives, et fonte partielle de la neige, mais cette nuit il fera -4°C et donc ça va verglacer de partout. Pas sûr que ça fondra entièrement demain (+4° maxi attendus) et donc reprise du vélo improbable. Après-demain je pars à Grenoble pour trois jours pour une affaire familiale urgente. À mon retour, quarantaine obligatoire. Sept jours à ne pas pouvoir mettre le nez dehors, alors que les températures seront enfin redevenues positives. Pour la première fois depuis au moins quinze ans, mon compteur risque de se maintenir à 0 km pour tous le mois de février.

La bonne question à se poser : 25 de moyenne sur nos si belles routes belges, ça correspond à combien de moyenne sur des routes normales ? D'autre part, comme tu es bien placé pour le savoir, les gens confondent souvent vitesse moyenne et vitesse de croisière… 😉

J'avais déjà vu cette vidéo, c'est d'ailleurs peut-être toi qui me l'avait indiquée à l'époque. Elle semble d'ailleurs confirmer (d'après sa deuxième partie) qu'au-delà d'approximativement 25% on ne va pas plus vite qu'à pied, pour le même type d'effort fourni. 😃 Indépendamment de l'avancée de la position, n'y a-t-il pas un seuil de pente au-delà duquel le vélo basculerait obligatoirement en arrière ? Le 40% dont tu parles peut-être ?

Qui sait, s'il avait vécu à notre époque, il aurait peut-être sorti un truc de ce genre. 😛 Mais ce n'est pas de moi en tout cas : j'ai lu plusieurs fois des maximes comme celle-ci dans différents articles et bouquins sur le vélo. Quant à me rappeler lesquels… Le plus inattendu d'entre eux doit dater des années 30, c'était un article du journal l'Équipe d'alors (quand il s'appelait encore l'Auto, je crois) relatant une étape de montagne d'un Tour de l'époque. Lu dans un recueil d'articles remarquables de l'Équipe, recueil qui doit encore traîner dans ma chambre de la maison familiale à Grenoble…

C'est presque littéralement la porte à côté de chez moi. C'est vraiment frustrant de ne pas pouvoir y assister en vrai (pas de public autorisé sur place en raison de la pandémie). 😢

Je ne suis pas d'accord. Originaire de Grenoble, j'ai grimpé souvent, et parfois sans aucun entrainement, des côtes de pente semblables mais bien plus longues que le Fond des Cris, et j'y éprouvais à chaque fois du plaisir, le plaisir de l'effort modéré et maîtrisé, tout à fait semblable à celui éprouvé lors de la marche en montagne. Mais alors, comme le disait joliment Olivier Milliès-Lacroix plus haut, je cherchais, grâce à des braquets vraiment adaptés, à battre des records de lenteur plutôt que de rapidité. C'est ça, se faire « mentalement piéton ». Pour la Voie des Chars, c'est un «morceau» certes, que je sens passer quand je le grimpe, mais qui n'a pas de quoi m'effrayer vraiment. Près de chez mes parents, il y a une côte de pente semblable et plus longue encore, la côte de Rocharey, qui se dompte sans effort énorme de ma part avec le 24/34. Ceci dit, pour que j'y sois vraiment à l'aise, c'est je pense le 24/36 ou le 24/38 qu'il faudrait. Si je voulais la grimper tous les jours, ce serait le genre de braquets que je monterais sur ma bécane. Il n'y a pas de côte trop difficile, il n'y a que des braquets inadaptés.

Déjà traité un poil plus bas dans le sujet « Des nouvelles de Remco Evenepoel »… 😉

Entre « pas convaincu du tout » et « pas entièrement convaincu » (c'est ce qu'il dit vraiment), il y a une marge. Il ne tarit pas d'éloges sur la qualité du freinage même. Les défauts, on les a déjà relevés ici aussi (pas assez d'espace entre les plaquettes et le disques, frottements assez fréquents, risque de surchauffe et de voile… Et qu'est-ce que ça veut dire « potentiel de mécanique », parmi les défauts ? On sent le traducteur automatique pas encore au point…

Et un vélo ça ne grimpe pas aux arbres mais ça avance bien plus vite qu'un piéton, même plus du double :-) Et ça dépend aussi du niveau du «piéton» en question. S'il a le même niveau physique que soi-même et qu'il produit la même dépense d'énergie, d'accord, et c'était mon propos. Mais si c'est un coureur à pied de haut niveau qui y va à fond, on risque carrément de se faire humilier à ne pas pouvoir le suivre dans une pente de col alpin à 8 %-10 % ! Ça ne m'est pas encore arrivé, mais j'ai connu à mon service militaire un coureur à pied qui grimpait l'Alpe d'Huez plus vite que moi à vélo (1h10)…

Ce n'est pas ta philosophie, et la plupart du temps ce n'est pas la mienne non plus puisque j'aime bien grimper une côte le plus vite possible, mais il y a plein de gens qui se contenteraient de la grimper, cette côte, et peu importe la vitesse, du moment qu'on arrive en haut, de préférence par ses seuls moyens et sans mettre pied à terre. Ceux-là ne sont généralement pas disposés à se mettre dans le rouge pour y arriver. À ceux-là, le dérailleur et les braquets qui leur sont vraiment adaptés sont leurs amis. 😉 Comme ils y ont pris du plaisir, ils ont envie d'y revenir, et plus ils y reviennent, et plus leur condition physique s'améliore… et plus leurs braquets augmentent sur la même côte. Soit dit en passant, je me pose la même question que Claude plus haut : voit-on souvent des cyclistes adeptes systématiques du VAE se (re)mettre au vélo «musculaire» par la suite ? Sans pouvoir le prouver indiscutablement, ce n'est pas mon impression, ce serait carrément le contraire, même.