Aller au contenu

Franck PASTOR

Membre
  • Compteur de contenus

    16 048
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    83

Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Je suis encore sous antibiotiques mais je n’ai plus mal depuis hier et j’avais pris la précaution de mettre un bonnet sous-casque qui recouvrait bien mes oreilles. Ça a été efficace, aucune douleur ressentie ni pendant la sortie ni après.
  2. Je crois qu'il n'y avait qu'un type avec un tronçonneuse, non ? Aucune certitude sur les motivations du gaillard. Peut-être s'amusait-il à faire semblant de couper les jambes des coureurs ? C'est que d'ailleurs Lawrence Naesen semblait penser, d'après l'article, puisqu'il a taquiné le bonhomme dans ce sens.
  3. 51 km ce matin, par un temps frais, assez venteux, alternant nuages menaçants et éclaircies. Coup de chance: pas de pluie pendant ma sortie. Mais comme elle était tombée les jours précédents et tôt ce matin, il a fallu composer avec la boue tapissant les routes et, par endroits, de grosses flaques impossibles à contourner. J'ai fait plus ou moins mon parcours habituel du côté d'Huldenberg et d'Overijse, avec mes bosses traditionnelles, la plupart reprises par la Flèche brabançonne : Smeysberg, Holstheide, IJskelderlaan, Moerenhoutstraat, Hertstraat, Schavei… Manquaient juste à l'appel les deux plus grosses terreurs locales, la Moskesstraat et le Kardaan. Mais avec l'otite que je me trimbale actuellement et le traitement antibiotique qui va avec, il valait mieux ne pas trop forcer sur la machine, même si ça va nettement mieux qu'il y a deux-trois jours. D'ailleurs, les sensations étaient moyennes, sans plus. J'ai quand même pu grimper la plupart des bosses sur un bon tempo, en les terminant par un petit sprint en danseuse.
  4. Bon, ça enlève un peu de mordant à la scène 😃 mais d'après un coureur (Lawrence Naesen) qui a croisé le même spectateur plus tard, il n'y avait pas de chaîne sur la tronçonneuse, donc pas de risque. https://sporza.be/nl/2021/05/25/fan-met-kettingzaag-jaagt-bernal-en-co-op-zaag-mijn-benen-af-vroeg-ik~1621971421819/ (néerlandais)
  5. Si Franck ne roulait plus, c'est qu'il était coincé chez lui par une mauvaise otite. 🙁 Qui semble aller mieux aujourd'hui, donc peut-être que demain une sortie sera possible. Décidément, c'est pas mon année...
  6. Moi je trouve que celui de Priola est encore plus intéressant. On fait une pétition pour que ce soit le prochain versant emprunté ? 🆒
  7. Doublon ! Ma connexion a tendance à me faire bégayer en ce moment… 😳
  8. J'utilise aussi des Assos en général (taille S pour mes 61 kg et malgré mes 178 cm), mais le problème dans le cas de François qui a posé la question, c'est qu'en taille M les bretelles lui tirent également sur les épaules en roulant, au point d'être inconfortables (relisez son message). Ce qui exclut selon moi cette taille pour lui. La taille L lui semble vraiment la plus confortable, il ne lui a trouvé aucun inconvénient, il n'a pas parlé de frottement à l'aine ou nulle part. À sa place, je choisirais donc cette taille.
  9. J'allais le dire. Ça doit être difficile pour lui de ne pas penser à cette chute, surtout dans une descente aussi technique. Sinon, je suis le Giro sur Eurosport avec les commentaires néerlandais. Ils prennent clairement parti pour Evenepoel, qui n'est pourtant pas un compatriote. Un peu surprenant, même s'ils parlent la même langue.
  10. Ici aussi, bien sûr. 🙁
  11. C'est pas lui qui avait sorti que la capitale de la Moldavie était Oulan-Bator ? On pourrait pas faire un bêtisier de ce genre de perles et le publier sur YouTube, pour lui faire les pieds ? 🙄
  12. Je ne les critique pas sous cet angle-là. Tu dois confondre avec d'autres détracteurs du VAE qui pensent que la souffrance doit faire partie du vrai vélo. Pour ma part, je tiens juste à leur rappeler qu'il n'est pas indispensable, dans bien des cas (les cas non pathologiques), de passer par l'adjonction d'un moteur, justement, pour grimper des pentes sans trop d'effort : des braquets plus petits suffisent. Pour beaucoup d'entre eux, ils n'en ont simplement pas conscience. Pour d'autres, quand on descend en-deça d'une certaine vitesse, cela leur est insupportable. Et ils n'ont pas ou plus les capacité d'aller suffisamment vite pour eux dans les fortes pentes. Donc, ils prennent ce moteur pour compenser. Libre à eux, ils prennent leur plaisir où ils le trouvent. Mais si on se limite à l'angle de l'effort nécessaire à fournir, non, ils ne sont pas obligés de passer par un moteur, contrairement à ce que beaucoup disent et pensent. Et je ne me lasserai pas de le répéter, puisque c'est vrai.
  13. Pourquoi s'embêter avec un vélo ? Tout simplement parce que justement les passages à 20% ne durent pas une éternité. 😉 Et donc, partout ailleurs, le vélo ira bien plus vite et tu retrouveras bien plus de ce plaisir spécifique au vélo proprement dit.
  14. Sur quels braquets ? Il y a eu une étude semblable dans le magazine belge Sport et Vie, il n'y a pas si longtemps. Ce sont ses résultats que j'ai en tête : de mémoire, vitesses de marche et de vélo et sensations de fatigue équivalentes quand les pentes dépassent les 20%.
  15. Selon mon expérience, pas plus d'effort que si, justement, on grimpait cette même pente à pied, ce qui représente certes toujours un certain effort physique. Mais un effort devenu «humain». Ou alors c'est que même ces braquets de VTT sont encore trop gros. Il n'y pas si longtemps, des braquets du genre 28/28 était considérés comme des braquets de VTT. Or, dans ce genre de pentes, c'est plutôt des braquets du genre 28/40 qui serait adapté, pour un organisme, disons, «normal». Autre remarque : même si vous avez monté des braquets qui vous permettent de monter facilement, vous pouvez toujours descendre les pignons si vous avez décidé d'en ch… Au moins, vous aurez le choix. Dans le cas contraire, en revanche…
  16. Je ne calque pas ma vision du vélo sur celle des autres, au contraire il me semble qu'elle est radicalement différente sous bien des aspects. Je la compare à celle des autres, ça oui… Ta philosophie du vélo est certes parfaitement respectable, mais alors qu'on ne dise plus que telle ou telle montée est dans l'absolu infernale, infaisable sans mettre pied à terre, qu'on est obligé d'en chier pour la monter. Parce que c'est alors juste une affaire de choix, de philosophie du vélo, comme tu dis. Et on n'est pas obligé de la partager.
  17. Ça m'est arrivé dans le mur de la Vélomédiane, dans les Ardennes. Un cycliste devant moi m'avait carrément coupé la route en zigzaguant dans la partie la plus raide, autour de 20%. J'avais dû donc mettre pied à terre (en râlant très fort contre le type de devant qui avait bien sûr un braquet du genre 39/25…). J'avais quand même pu repartir sur mon 24/34: j'ai enfourché mon vélo, enclenché une pédale, appuyé à fond dessus pour reprendre de la vitesse (c'est nettement plus facile sur 24/34 que sur 39/25) et j'ai pu enclencher la deuxième pédale l'instant d'après.
  18. Mais ton discours sur les braquets et les vitesses d'ascension me semble souvent assez éloigné des préoccupations des cyclos d'où certaines incompréhensions . En effet, et c'est justement là tout le problème : il faut que le cyclo change ses préoccupations, sa façon d'envisager la pente plus précisément, s'il ne veut pas vivre l'enfer dans ce genre d'ascension. Plus facile à dire qu'à faire, j'en ai conscience. Changer de «philosophie» du vélo, même provisoirement, est tout sauf une évidence.
  19. Je crois me rappeler que les messieurs avaient également grimpé ce versant lors de leur première ascension du Zoncolan sur le Giro. En 2003 ou 2004, je ne sais plus. À noter qu'il y a un troisième versant, par Priola. Question difficulté, il semble ne rien avoir à envier à celui d'Ovaro, au contraire… https://climbfinder.com/fr/montees/monte-zoncolan-priola
  20. Ça m'est arrivé, oui, une ou deux fois, et sans zigzaguer. Mais c'était sur du 24/34. Je peux comprendre que c'est nettement moins évident sur un braquet beaucoup plus gros : le passage des points morts dure alors beaucoup plus longtemps, ce qui accentue la possibilité d'un déséquilibre.
  21. Sur le plan "philosophique" par contre, je n'éprouve aucun plaisir à continuer d'avancer sur un vélo à des vitesses proches de celles d'un marcheur. Déjà, les apparences sont trompeuses. Si tu grimpes une pente à 5-6 km/h, à quelle vitesse va grimper un piéton dans cette même pente ? Certainement pas à 5-6 km/h, vitesse ordinaire d'un piéton sur le plat. À moins de courir dans cette pente. Et il faut avoir déjà une sacrée condition physique (sans même parler d'une certaine solidité des tendons d'Achille…) pour se permettre de courir dans des pentes pareilles. Les vitesses d'un piéton sans vélo à son côté et d'un cycliste doivent devenir équivalentes, pour le même type d'effort, dans des pentes à plus de 20%. Et les passages à plus de 20% durent très rarement une éternité (lisez : toute une ascension de col). Le cycliste aura donc tôt fait de reprendre largement l'avantage dans le «reste» de l'ascension. Tout particulièrement s'il n'aura pas mis pied à terre. 🆒
  22. Merci pour l'authentique cyclo que je ne serais donc pas, selon toi. Mais je vous renvoie à ma réflexion précédente : si pour vous grimper à des vitesses proches d'un piéton n'a rien de plaisant, dites-vous qu'il n'y a aucune pente routière au monde qui dure vraiment longtemps à 20% et que vous reprendrez l'avantage dès que la pente redeviendra « normale ». Sans même parler de la descente qui va suivre. 😃
  23. Question de poids, je suppose. Ceci dit, pour l'anecdote, je me demande si ces cyclistes à patins vont redescendre le Zoncolan à vélo, après l'étape… parce que s'il y a un endroit où l'avantage des freins à disques est vraiment sensible, c'est quand on descend ce genre de pentes !
  24. Fais donc l'essai un jour en comparant les états de fatigue. Ça doit être strictement le même, d'après mes expériences en montagne. (Seule impératif : mettre sur le vélo un braquet VRAIMENT adapté, ce que quasiment personne ne fait, certes. Un braquet adapté, en ce qui me concerne, sur les longues portions à 20% et plus, est du genre 24/36 ou 24/38.) Par ailleurs, si on est pressé : même le Zoncolan n'est «que»12-13 % de moyenne sur sa longueur totale. Si les vitesses sur les portions autour de 20% sont équivalentes entre cycliste et piéton sans vélo (et encore), le cycliste reprendra donc nettement l'avantage dans les portions moins pentues. Il sera donc arrivé en haut bien plus tôt que le piéton de forme physique équivalente.
  25. La patience, c’est la seule clé, si on a le bon braquet. Mais ce n’est malheureusement pas la caractéristique la mieux partagée du cycliste... déjà que l’immense majorité n’a PAS le bon braquet pour ces types de montées, contrairement à ce dont ils sont souvent persuadés ! Quand je pense au nombre de fois que j’ai pu lire ici qu’avec un 34/30 ou 32 ou 34, “on” grimpe aux arbres... C’est dire s’ils sont déconnectés de la réalité des vrais raidards. Ces braquets sont ceux utilisés par les pros pour grimper ce Zoncolan, bon sang! Un cycliste ordinaire doit mettre beaucoup plus petit là-dedans, s’il ne veut pas vivre la pire des galères, c’est la logique même!
×
×
  • Créer...