Franck PASTOR

Il y avait les deux, en fait. J'ai roulé avec des cassettes Shimano 7 vitesses, qui n'étaient pas à visser. Certes, ça fait déjà plus de vingt ans, mon vélo de l'époque était assez bas de gamme et avait déjà une dizaine d'années, mais ça existe toujours : le VTT de ma fille de 12 ans, acheté neuf il y a deux ans, a une cassette 7 vitesses… Pour répondre à la question posée au départ : il y a moyen de passer au triple plateau, mais cela nécessite de changer de levier gauche, de dérailleur avant, et probablement aussi de pédalier. Sauf peut-être si les manivelles sont indépendantes du boîtier. Il y a alors peut-être moyen de monter un « plateau porteur » : un petit plateau de double sur lequel on peut monter un troisième plateau. À condition de pouvoir changer la longueur de l'axe. On trouve chez Spécialités TA des plateaux porteurs (et les axes des boîtiers de cette marque peuvent être changés à volonté). https://specialites-ta.com/triple/200-736-triple-plateau-specialites-ta-porteur-triple-alize-k-intermediaire-130-74mm-9-10v-argent-specialites-ta-pl52130202.html#/19,denture,38-dts Se renseigner chez son vélociste sur la faisabilité de la chose, puisque cela dépend énormément du modèle de pédalier déjà monté…

2 h de sortie ce matin, toujours à la sauvette, toujours dans le massif de Belledonne, avec comme point d'orgue la montée vers le petit lac de Freydières (environ 1100 m d'altitude) à partir de Domène et passant par Saint-Jean-le-Vieux. Montée que j'ai prolongée jusqu'au cul-de-sac appelé le « carrefour des quatre chemins » à 1283 m d'altitude selon Altigraph, juste pour le plaisir de grimper un bon raidard pour finir. https://www.isere-tourisme.com/patrimoine-naturel/lac-de-freydieres Montée de 1100 m de dénivellation au total effectuée en 80 minutes, cadence moyenne de 86 tours/minutes: la forme n'est pas olympique, mais étant donné les problèmes privés que je traverse actuellement, c'est assez logique. Ça ira mieux physiquement et surtout moralement le mois prochain…

C'est en assez bon état pour faire une route belge. 🆒 Ou plutôt, une piste cyclable belge. Bon, j'exagère, mais pas tellement. Tu n'imagines peut-être pas la quantité de crasse que peut contenir une piste cyclable de chez moi (pour rappel, les pistes cyclables sont systématiquement obligatoires ici, donc elles sont bien plus difficilement contournables). Tu n'imagines peut-être pas non plus l'état global de beaucoup de routes. Tout cela pour dire qu'il est parfaitement suicidaire de rouler sur des pneus usés comme cela dans notre contrée, à Michel et moi. Ça fait très longtemps que j'ai remarqué que mes crevaisons devenaient plus fréquentes dès que la chape présentait un certain nombre de coupures ou que la bande de roulement était visiblement aplatie. Dès que l'un de ces signaux-là apparaît (autour de 3000 km de roulage, généralement), je change. Donc bien avant qu'on aperçoivent la carcasse ! Et ceci sur des pneus franchement résistants, comme les Conti 4 Seasons, Schwalbe Durano Plus, Specialized All Conditions Armadillo… Ma procédure pour changer en cas d'usure: le pneu neuf va à l'avant, systématiquement, et l'ancien pneu avant prend la place du pneu arrière. Pour la simple raison qu'il est toujours préférable que ce soit le pneu arrière qui ait le plus de chances de crever… Quant à prendre des tubeless, je compte bien en faire l'essai un jour, mais pour l'instant j'ai encore un stock de trois pneus classiques en réserve à utiliser.

Incroyable, on en voit la tresse, même au deuxième changement ! 😲😲 Mais si je roulais avec ces machins sur mes routes, je serais à plat au bout de 100 mètres ! Tes routes à toi doivent être nickel chrome pour que tu puisses te permettre de rouler avec une épave pareille en guise de pneu !

Voilà que tu te mets à nous la jouer façon "Franck Pastor" C'est grave, docteur ? 😇

A ce sujet, il y a un jeune phenomène , flamand, d'environ 17 ans, qui gagne tout avec une facilité deconcertante...!!! Il s'agit de Cian Uijtdebroeks qui est en fait aussi bien Wallon que Flamand : résident en Wallonie, club cycliste wallon, parents flamands et scolarité en Flandre. Il y a pas mal de Belges comme cela qui peuvent difficilement être rattachés à l'une ou l'autre communauté linguistiques, mais plutôt aux deux. À commencer par Merckx lui-même.

Toujours à Grenoble. Hier matin, à la sauvette, sortie d'une trentaine de km, dont la grimpée de Domène, dans la vallée du Grévivaudan, jusqu'à Revel, dans la chaîne de Belledonne: https://climbfinder.com/fr/montees/cote-de-revel-domene Montée que j'ai prolongée jusqu'aux Roussets (± 900 m d'altitude) sur la route du Balcon de Belledonne (D280), route que j'ai continué à suivre ensuite jusqu'au Mas Julien avant de redescendre. Pas eu le temps de faire plus.

Si elle est trop large, l’insérer pourrait abîmer la garniture des plaquettes.

Ceci dit, les deux premiers et le quatrième, au moins, du contre-la-montre étaient en disques. Je n'en sais rien pour le troisième. Mais en fait, je m'en f… un peu. Si je me permets de le remarquer, c'est en référence aux nombreuses remarques du genre «Tiens, machin a gagné la course Truc et il était en patins». Mais quand c'est quelqu'un en freins à disque qui gagne, ces mêmes personnes s'abstiennent tout à coup de faire la moindre remarque. 😃

Comme l'a dit Olivier, on peut insérer à ce moment-là entre les plaquettes une petite cale conçue pour cela. https://www.bike-components.de/fr/Shimano/Verrou-de-Transport-pour-Freins-a-Disque-BR-M9000-M8100-M7100-p39047/?o=100001-universal-universal&delivery_country=FR&gclid=EAIaIQobChMIxJrv-JPq8QIV05rVCh1hDw63EAQYBSABEgJ_K_D_BwE Ça ne coûte pas cher et c'est ridiculement léger et peu encombrant. Ou au pire, si on a accidentellement serré le levier de frein alors que la roue était démontée, on peut utiliser la tête d'un tournevis plat pour écarter les plaquettes, pour ceux qui ont un outil multi-fonctions dans leur sacoche. (Mais il semble que je sois un des rares ici à ne jamais sortir à vélo sans un outil multi-fonctions. Et pourtant qu'est-ce qu'il a pu me servir… surtout pour dépanner des camarades de sortie ou d'autres cyclistes rencontrés en galère sur le bord de la route. 🆒)

Je pense très sincèrement que je pourrais arriver comme eux à grimper là-haut sans jamais m'essoufler: il suffirait que je grimpe suffisamment lentement (deux fois moins vite qu'eux peut-être) en moulinant de tout petits braquets. Mon plus petit braquet étant 24/34, j'ai donc beaucoup de marge.

Jérémie Laplac, qui n’intervient plus ici, se fournit chez Ortlieb pour ce type de sacoche. Apparemment il en est satisfait. J’ai également une sacoche de selle de cette marque mais de volume ordinaire. Elle fait bien son job, comme on dit.

À Tignes et au Grand-Bornand, il utilisait des freins à disques, pour rappel. Ce qui n'a pas eu l'air de le handicaper beaucoup, par rapport aux Ineos, toujours en patins. Alors qu'il est bien connu qu'en montagne les performances des freins à patins sont bien meilleures puisque les vélos sont tellement plus légers…mais c'est vrai qu'il n'y connaît rien, ce garçon ! 😆 Plus sérieusement, en montagne, il (ou son équipe) réservait visiblement les vélos à freins à disque aux jours de mauvais temps. Mais non, c'était sûrement pour le business, il est bien connu selon Saugrain que les freins à disque ne se justifient pas, même par mauvais temps. Tirer sur les disques restera sans doute un sport à la mode ces prochaines années. Peut-être à cause de leur forme circulaire qui peut évoquer une cible de tir ?

Truc sans doute sympa à faire une fois que tu es rentré chez toi, mais pas évident pendant la sortie même, notamment lorsque que tu roules par mauvais temps et que les patins sont en train d'appliquer sur la jante la boue sablonneuse des bords de route ! Même topo pour la chaîne qui ne dépassait guère les 1000 km cet hiver avant d'être déclarée allongée par l'outil. Pourtant je la nettoie quasiment après chaque sortie. Je me répète, mais je lorgne de plus en plus vers ce type de vélo pour la prochaine mauvaise saison en Brabant: https://www.bike4travel.nl/vakantiefietsen/4813-santos-cross-lite.html Pas de chaîne mais une courroie, pas de dérailleur qui s'encrasse mais un moyeu Rohloff, pas de freins à patins qui usent les jantes mais des freins à disque… La perfection, quoi. 🆒

Je renonce à te faire comprendre.

385 g le pneu exactement, selon sa fiche sur le site de Schwalbe. Je me fiche un peu du poids, tant que je peux rouler sur mes routes habituelles sans crever à chaque sortie. Je pensais que tu avais intégré le fait que ces routes ne sont pas tout-à-fait dans le même état que les tiennes.

Ici il va falloir refaire tous les trajets habituels sur d'autres routes, les champs ayant déversé de la boue à la tonne un peu partout, je n'ai jamais vu ça, au secours! Si tu sortais comme moi quel que soit le temps, les routes envahies de boue seraient un phénomène qui ferait partie de ton ordinaire, de novembre à avril compris. Certes pas de boue « à la tonne » généralement, mais suffisamment pour recouvrir les côtés de la route, là où les cyclistes doivent rouler, voire toute la route si elle est étroite et sillonne au milieu des champs. J'espère que ceux qui nous lisent ici et qui mettaient en doute le fait que mes jantes s'usaient très vite à ce régime avec des freins à patins, vont finir par me croire…

Ils équipent toujours mon vieux vélo Gir's bleu sur lequel je roule (quand je peux) à Grenoble en ce moment. Toujours content d'eux, oui. Ils sont solides, robustes, fiables… et certes, lourds (dans les 400 g l'unité). Pas faciles à monter par contre, mais c'est peut-être en rapport avec les jantes. Mais sur mon vélo actuel, resté à Bruxelles, j'ai monté des Specialized All Conditions Armadillo Elite. Pour la bonne raison qu'à l'époque de son acquisition je voulais mettre des pneus de 28, et que je n'avais pas trouvé de Durano Plus de cette section. Et depuis je suis même passé au 30 de section, toujours avec ses pneux Specialized. Forcément plus confortables que mes Durano Plus en 25 de l'autre vélo, et apparemment tout aussi solides.

C'est vrai que Carapaz n'a pas pris un seul relais, mais ceci dit les coureurs roulaient entre 15 km/h et 20 km/h sur la montée finale. Il est si important que ça le gain à rester dans les roues, à ces vitesses ? D'autant que d'après les commentaires télé, le vent était sensible mais favorable.

C'est le vélo avec le Rohloff ?

Moi j'expérimente ça à chaque sortie ou presque… Mais pendant la mauvaise saison, pas en été a priori. Ceci dit, le temps n'est guère meilleur ici à Grenoble et ça va durer également plusieurs jours encore. Au cas improbable où je pourra quand même sortir dans mon Allobrogie natale, ce sera donc sous la flotte, comme souvent dans le pays des Ménapiens, Nerviens et autres Éburons… Mais on est des warriors par ici, hein ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Allobroges

Pour lutter contre les pincements, il faut justement augmenter la pression des pneus et non la baisser. Par ailleurs, les chambres à air ne sont-elles pas trop volumineuses pour la taille de tes pneus ? Autrement, s'il y a des entailles sur les flancs des pneus, il faut les changer le plus vite possible, il sont bons pour la poubelle.

Ce qu’il appelle un cintre plat est un cintre à une position des mains, type VTT par exemple. Ou à deux positions, genre cintre en forme de cornes de vaches. Dans les deux cas, il n'y a pas de position basse pour les mains, le creux du cintre des vélos de course sur route.

Cinq kilomètres hier seulement, en plaine qui plus est. Je devais chercher ma voiture à un garage. J'ai pris mon vieux vélo pour y aller, avec les chaussures citadines dans un sac à dos, et une fois arrivé j'ai chargé mon destrier dans la bagnole pour revenir. Probablement ma seule occasion de sortie de toute la semaine qui vient.

Suis actuellement coincé à Grenoble avec mon ancien vélo, à patins. Qu’est-ce que mon nouveau vélo me manque avec ses freins avec disques…