Franck PASTOR

Je connais bien le Triple mur, mais pas le Stampia, juste la rue de Besinne qui en est une variante, moins ardue. Parmi les raidards locaux, si tu n'as pas grimpé la montagne de la Croix à Dinant, tu as raté ta vie. 😛 https://climbfinder.com/fr/montees/montagne-de-la-croix-dinant

Exact. J'ai investi dans ces deux modèles-là pour cette raison : https://fr.ortlieb.com/products/saddle-bag https://fr.ortlieb.com/products/saddle-bag-high-vis L'un de 1,6 l, l'autre de 4,1 l. Les deux sont à soufflet, ce qui est justement très pratique pour accueillir des vêtements en plus. Et tant pis pour ceux qui trouvent ça beaucoup trop lourd. Comme un habitant de la Hesbaye brabançonne, notamment, qui ne partage donc clairement pas la même philosophie 😛 En règle générale j'utilise la première, la moins imposante, durant l'été, quand on a a priori moins de choses à transporter. En plus du matos d'urgence, j'y avais glissé les gants longs et un bonnet samedi. L'autre sacoche sert pour le reste de l'année… et elle va reprendre du service plus tôt que prévu, si les prévisions météo actuelles se confirment

Dieu merci, j'avais pris un imper bien épais, Je l'avais sur moi au début de la cyclo pour ne pas avoir froid, je l'ai retiré vers Nadrin une fois bien échauffé… pour le remettre au sommet de la côte de Chabrehez, une quinzaine de km plus loin, quand il est devenu clair que la pluie qui avait commencé quatre ou cinq km plus tôt était partie pour durer. C'est là où notre ami Schtroumpf a raison, je pense : en Ardenne, mieux vaut toujours prévoir le pire. S'il y a le moindre risque de précipitation prévu, il faut donc avoir une protection conséquente. J'avais regretté de ne pas avoir pris d'imper épais lors de la Chouffe Classic de cette année (j'avais bien un imper mais particulièrement fin, pour limiter l'encombrement), erreur que je n'ai pas voulu commettre à nouveau hier. Qu'est-ce qui t'a manqué dans l'ambiance de la Vélomédiane cette année ? Pour ma part je l'ai trouvée fidèle à elle-même.

C'est vraiment dur en effet, mais d'expérience (sur moi-même), sans gants, même humides, c'est pire ! 🥶 J'étais parti avec des gants courts, ma seule concession à la tenue d'été. Mais j'avais pensé à prendre une paire de rechange dans ma sacoche de selle, des gants longs (de mi-saison), ce qui m'aurait permis de remédier à ce froid aux mains pour quelques dizaines de km encore. Mais au moment où je pensais m'arrêter pour les mettre, la pluie a cessé. Les gants et le reste de la tenue ont séché (très) progressivement ensuite. Des vêtements de rechange (imper compris), c'est le seul véritable remède pour rouler sous la pluie pendant longtemps, mais c'est un remède provisoire… et limité puisqu'on ne peut pas prendre toute une garde-robe sur soi, à moins d'avoir une voiture suiveuse, luxe réservé aux compétiteurs sur parcours fermés, ou d'avoir placé des personnes de confiance à des endroits-clés du parcours avec lesdits vêtements.

D'un autre côté, le meilleur moyen de mieux supporter ce genre de conditions climatiques, c'est de s'entraîner à rouler dans ces conditions, et de ne pas reproduire les erreurs qu'on fait, surtout vestimentaires. Autrement dit, plus tu fuis ces conditions climatiques, moins tu les supportes, et vice versa. C'est un cercle vicieux/vertueux, selon le point de vue. Et on est tous différents… La majorité des participants étaient en en tenue d'été. Pas d'imper ou coupe-vent, même pas de manchettes pour certains, même au départ (12°…). Certains grelottaient sous la pluie, d'autres par contre semblaient parfaitement à l'aise. Des nordiques pur jus, quoi. Ceux-là, je les envierai toujours !

Rectification partielle : mon numéro de dossard (1932) figure bien dans les entrées du classement, mais pas mon nom. Pourtant je m'étais inscrit avec mon patronyme en bonne et due forme. 🤔 J'ai dû donc entrer mon numéro de dossard pour voir mes résultats. Mon temps exact serait de 8 h 27 min 56 secondes sur les 165 km officiels et je serais classé en 661e position (sur 895). J'ai donc fait un meilleur temps que lors de mes deux dernières participations (2022: 8 h 36, 2023: 8 h 39). Ça reste bien plus que mon meilleur résultat, environ 7 h 35 en 2016, de mémoire. Mais ça fait 9 ans et j'ai 53 ans, donc il y a peu de chances que j'améliore ce résultat-là ! 😎

La Vélomédiane, sans hésitation. L'ambiance est conviviale (plusieurs mini-orchestres sur le parcours, les gens vous encouragent sans cesse), les routes sont moins fréquentées, les paysages sont plus jolis (avis subjectif bien sûr). Question difficulté, la Vélomédiane est un peu plus difficile que le parcours médian de LBL Challenge, qui a à peu près la même distance. Mais évidemment, elle l'est nettemennt moins que le grand parcours de LBL. Points faibles de la Vélomédiane : il n'y a que deux ravitaillements (contre trois sur le parcours médian de LB), et l'état des routes, déjà pas toujours reluisant sur LBL Challenge, l'est encore moins sur la Vélomédiane.

Oui, j'ai continué, et j'ai terminé, en 8 h 30 environ tout compris. J'ai eu la pluie de la moitié de la montée de Chabrehez jusqu'à Bérimesnil, plus ou moins. Heureusement j'étais habillé en tenue de mi-saison (cuissard court thermique, maillot de corps épais, manchettes) et j'avais l'imper. Mais j'ai eu bien froid jusqu'à Maboge… et les muscles bien raides dans le mur de la Vélomédiane. Heureusement le temps est resté sec ensuite, ce qui m'a permis de retrouver mes jambes progressivement. Gros point négatif : je ne figure pas dans la liste des participants ayant terminé, du moins celle qui se trouve ce soir sur le site de la Vélomédiane. Ma plaque de cadre, qui servait au contrôle de certains passages, devait avoir un problème.… Je devrai donc me passer de la preuve formelle d'avoir bouclé cette édition 😞

Le tubeless et la transmission électronique ne se sont pas (encore) généralisés sur les vélos de route actuels, au contreaire des axes traversants et les freins à disques. Tu peux donc encore bénéficier d'une certaine gradation dans ta mise à jour. 😁

Toujours sarcastique, Bru…, pardon, Marquez. Non, mais on en a d'autres (principe de conservation des emm…) : comme devoir fouiner à quatre pattes dans la pièce où on bricole, pour retrouver ce fichu ressort qui est tombé quelque part après démontage du blocage rapide. 😡

C'est ce que je suggérais plus haut. Peut-être que pour optimiser leurs frais, les fabricants de roues proposent le même type d'axes pour toutes leurs roues, quitte à les munir d'adaptateurs s'il s'agit de les utiliser avec des blocages rapides. Mais bon, je n'y connais pas grand'chose…

Oui, tenue de mi-saison probablement pour moi. 😕 Et peut-être même un coupe-vent par-dessus, en tout cas au début.

C'est un adaptateur pour montage de blocage rapide sur un moyeu prévu à l'origine pour axe traversant, non ? J'ai un truc semblable sur mes roues. Je ne me suis pas encore risqué à démonter ces adaptateurs, les roulements de moyeu sont encore Terra Incognita pour moi.

Oui, c'est certainement cet outil-là, que je ne connaissais pas (le bricolage et moi, c'est encore loin d'être le grand amour). https://www.espace-bricolage.fr/blog/qu-est-ce-qu-une-cle-a-choc-n176 Mon boîtier n'avait pas été démonté pendant un an et demi de vélo par temps de belge, et voilà le résultat… Je n'attendrai pas aussi longtemps la prochaine fois, et j'essaierai à nouveau de le faire par moi-même d'abord, j'espère avec succès cette fois. Probablement cet hiver. À défaut de « clé à choc » j'ai acheté un démonte-boîtier avec levier plus long, à tout hasard… https://www.alltricks.fr/F-11929-outillage/P-752575-cle_pour_boitier_bbb_pullstar_extra_longue_noir?utm_source=google&utm_medium=cpc&utm_campaign=BE-SHP-All-Zombies&gad_source=1&gad_campaignid=20765777409&gclid=Cj0KCQjwh5vFBhCyARIsAHBx2wzTwpuP5jRn_YQfFyAILCa9SHOraad5zJtHatByQWbNlRkNlLpV2GEaAtNPEALw_wcB

Ou alors choisir des axes avec levier, comme suggéré par OnTheRoadToNowhere plus haut ? Je dis ça, mais je n'ai encore jamais eu d'axe traversant, mes roues à disques sont à blocages rapides parce que l'ensemble cadre-fourche de mon vélo (2015) est prévu pour les disques mais pas pour les axes traversants, qui ne s'étaient pas encore généralisés à l'époque. En bref, les blocages rapides sont pratiques et familiers pour le démontage et le remontage de la roue, par contre il n'est pas rare que le disque frotte contre les plaquettes pendant quand je me mets en danseuse ou pendant quelques secondes après un gros freinage. Quelque chose qui arrive beaucoup moins souvent, paraît-il, si on a des axes traversants.

Du nouveau : la semaine dernière j'avais amené le vélo chez mon vélociste pour débloquer le boîtier de pédalier. Il s'est avéré qu'il était bien grippé, toute la graisse sur les filetages était partie (l'inconvénient de rouler par tous les temps…). Le mécano m'a montré l'outil qu'il avait utilisé pour débloquer le collier de serrage du boîtier : une sorte de visseuse électrique ! Avec ça, me disait-il on n'a généralement pas de problème pour retirer un boîtier grippé… à condition d'être sûr du sens de dévissage. Dans ce cas, sens anti-horaire sur la gauche du boîtier, sens horaire sur la droite (quand on regarde le vélo de l'extérieur). Le boîtier en lui-même n'étant pas encore usé, il l'a remonté ensuite… avec force graisse sur les filetages. Et il m'a rappelé que ce genre de boîtier à cartouche, nécessitait d'être démonté pour inspection au minimum une fois par an, surtout si comme moi on roule par tous les temps !

Courte sortie d'entretien de 53 km dans le nord de Bruxelles aujourd'hui : Laeken (passage près de l'Atomium), Neder-Over-Hembeek, Schaerbeek, et quelques côtes des environs. Fin de la chaleur également en Belgique, 22° maxi aujourd'hui, beau et sec mais avec un vent de secteur nord-est franchement gênant et réfrigérant. Au point d'en garder le coupe-vent toute la sortie. Découverte d'un coin agréable de Neder-Over-Heembeek, le quartier Saint-Nicolas avec sa jolie petite église devenue centre culturel. En faisant un petit effort d'abstraction des environs méga-urbanisés, on pourrait presque se croire au cœur d'un village de campagne brabançonne…

Idéalement, tu te pèses juste avant d'enfourcher ton vélo, et juste après en être descendu. Ce que tu peux ingurgiter avant la première pesée ou après la seconde n'entre pas en compte dans l'expérience. Entre les deux pesées, donc sur le vélo, tu manges et bois ce que tu as l'habitude de manger et boire sur le vélo (et tu fais pipi si tu en as envie), ça fait partie intégrante de l'expérience. Par contre tout ce que tu vas ingurgiter avec tes potes après la fin de la sortie proprement dite, juste après être descendu de vélo, va fausser l'expérience, puisque ce sera fatalement avant la deuxième pesée. Or l'expérience est censé vérifier que ce que tu apportes sur toi et sur ton vélo pour la sortie est suffisant pour maintenir un poids constant… donc forcément entre les deux pesées il ne faut ingurgiter que ce qui vient de tes bidons (ou ce qui vient des poches de ton maillot, du moment que tu t'es pesé au départ avec). Donc tu devrais faire l'expérience lors d'une sortie en solitaire… mais si j'ai bonne mémoire, tu ne sors jamais seul, donc c'est mal barré. 😛

Sans rien changer à tes habitudes au début, pèse-toi avant et après ta sortie de trois à quatre heures, comme l'a suggéré Thierry. S'il y a une différence notable, alors il vaudra mieux changer tes habitudes d'hydratation, sinon c'est inutile.

Ça m'est arrivé quelques fois d'être aspergé d'eau, la plupart du temps en passant le long de champs cultivés en train d'être arrosés, les autres fois par des gens pensant bien faire, lors de cyclos par forte chaleur… mais jamais volontairement. En fait, j'ai horreur d'être aspergé d'eau sur le vélo, même par temps de canicule !

Tu imagines bien 🙂 Merci pour l'encouragement !

Pour ceux que ça intéresse, j'ai reporté le profil du grand parcours sur Climbfinder, cf. le lien ci-dessous, en me basant sur le profil « RouteYou » trouvé sur le site (en supposant que ce profil corresponde à ce qui nous sera proposé samedi. Parfois, le jour J, on a des surprises…). L'avantage de cette version Climbfinder est la meilleure visibilité des côtes : Il suffit de cliquer sur leur tracé sur la carte pour en avoir le profil détaillé, et on a une liste (à peu près) exhaustive de ces difficultés. https://climbfinder.com/fr/mes-itineraires/142860 Pour Thierry ; les différences du parcours médian avec celui-ci sont en fait très simples. Vous n'aurez pas à faire la côte de Beausaint et celle de Mierchamps au tout début et commencerez directement par la côte d'Hives (qui est la 3e côte officielle du grand parcours, au km 17-18) et surtout vous « shuntez » la côte de Roche-à-Frêne et le col du Rideux, en allant après environ 100 km de votre parcours (118 km dans le grand) au petit village perché de Mormont — belle petite grimpette — puis en redescendant sur Fanzel, où les deux parcours se rejoignent définitivement. À noter que vers la fin du parcours (grand comme moyen) on ne monte pas au village de Beffe par le versant sud comme de tradition, mais par le nord, via Magoster. Ça raccourcit sensiblement le final.

58 km cet après-midi, entre Bruxelles et Louvain sur un terrain gentiment vallonné par un temps chaud et ensoleillé (28° au départ à Bruxelles, 30° à Louvain). Aller par la N3, retour par l'autoroute cycliste F29 (ce qui en existe déjà). Pas d'effort particulier, juste tourner les jambes pour récupérer de la rude sortie de dimanche.

Rectification : le départ groupé du grand parcours a lieu à 9 h, pas 9 h 30. C'est le parcurs médian qui a son départ groupé à 9 h 30.

Son genre de parcours à lui, si j'ai bien compris, c'est avec des bosses qui ne pullulent pas mais qui sont bien réparties de ci-de là, et où on peut emmener du braquet. Donc espacées, régulières, pentues mais pas trop, et avec de l'asphalte lisse comme du billard. Pas de braquasse sur le plat, seulement dans les côtes. C'est sa devise. Le vélo à l'ancienne, quoi. D'une grande cohérence, le schtroumpf ! 😛 Je lui ai recommandé la Petite Crique, à tout hasard. Ça lui conviendrait parfaitement comme parcours.