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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. À côté de la vie de certains Schtroumpfs grognons toujours à se plaindre du climat, des routes, de leur pays et tutti quanti, elle paraît pourtant simple. 😛 Plus sérieusement, j'ai un moral friable ces derniers temps, suite à de mauvaises nouvelles familiales et la perspective de la rentrée qui s'annonce agitée. Le moindre contretemps suffit donc pour me plomber le moral, et j'en ai eu quelques-uns hier, même si finalement rien de vraiment grave ne s'est passé. Ça ira mieux dans quelques semaines, comme chaque année ou presque à cette période.
  2. Bon, la Vélomédiane est derrière moi maintenant, et ça n'aura pas été mon édition préférée ! Les 169 km du parcours et 3400 m de dénivellationeffectués… en 8 h 36 min. C'est une demi-heure de plus que mon plus mauvais temps précédent. Mais en fait il faut en retrancher 15 ou 20 minutes, vu mes petites péripéties en cours de route. Ça reste quand même ma plus mauvaise performance. Départ de chez moi à Bruxelles aux aurores, arrivée tôt à La Roche-en-Ardenne, site de départ et d'arrivée. J'ai largement le choix de la place de parking, même à 100 m du lieu de départ si je le souhaite. Mais je préfère aller au parking recommandé par l'organisation, un vaste champ herbeux en dehors du centre, 1,5 km plus loin environ. J'aurai l'occasion de m'en mordre les doigts plus tard dans la journée, vous saurez vite pourquoi. Du parking, tout d'abord prendre mon vélo pour aller sur le site d'inscription, non loin du lieu de départ, puisque comme Thierry je n'ai pas su me préinscrire à temps. Puis retour au parking pour m'équiper complètement et attendre un peu dans la voiture puisqu'il reste encore pas mal de temps. De retour au lieu de départ, 30 min environ avant l'heure H, dans l'artère commerçante principale de La Roche, c'est déjà complètement bondé de participants sur la chaussée et de passants sur les trottoirs. Une fois arrivé, très vite je n'ai presque plus la place de bouger, tant il y a de monde et tant l'artère est étroite. Thierry me téléphone au moment où il arrive, mais je dois renoncer à le rejoindre : il est peut-être 100 ou 200 m plus loin à l'arrière de la cohue. Apparemment, l'immense majorité des participants (dont nous deux) a choisi de prendre le départ le plus tôt possible, alors qu'il est possible désormais de le prendre entre 9 h 15 et 10 h 30. À 9 h 15, le peloton se met en branle. Le premier obstacle qui se présente presque immédiatement, la route de Beausaint, montée longue et relativement peu pentue. Premier contretemps, j'ai oublié de réinitialiser mon compteur au départ, et je m'en aperçois trop tard, vers la fin de la montée. Puis passage plat et descente avant la courte côte de Mierchamps. Comme souvent chez moi, emporté par le mouvement collectif j'ai pris le départ en sur-régime, j'ai déjà mal aux jambes et je dois reprendre mon souffle. Ce que je fais dans la descente de la « Vallée des Tombes », un endroit absolument splendide, qui ramène une première fois à La Roche. Malheureusement je me suis aperçu entre-temps que j'ai oublié ma pompe… et vu l'état des routes qui est au programme, et que je connais bien, ce n'est pas quelque chose que je supporte de manquer. Je décide donc, une fois de retour à La Roche, de faire le détour de 3 km environ au total jusqu'au parking pour la récupérer. Ce qui au bas mot me fait perdre 10-15 min (dégoûté de moi-même, je n'ai pas eu le cœur de chronométrer le temps perdu), puisque j'aurai du mal à retrouver le parcours en revenant… Mais le nombre de cyclistes que je verrai sur les bas-côtés me confortera dans le choix de la sécurité (même si comme de juste, je ne crèverai pas moi-même). Quand je rejoins enfin le parcours là où je l'ai quitté, au pied de la côte d'Hives, je suis surpris d'être absolument seul. L'énorme majorité des participants est déjà passée (donc très probablement Thierry aussi, d'ailleurs). Cela confirme donc qu'au moins 90% des participants sont partis le plus tôt possible. Au cours de cette longue et agréable montée, une de mes préférées d'Ardenne (elle a un profil alpin assez marqué), je rattrape et dépasse quand même quelques autres participants, et d'autres me rejoindront et me dépasseront, mais globalement ça restera très clairsemé jusqu'au premier ravitaillement. Entretemps, je passe d'autre côtes, quasiment toutes longues et peu pentues : Ortho, Warempage-Herlinval, Fily, et une nouveauté, dont on a parlé plus haut, la côte de Chabrehez (8,5 km). Comme prévue très longue, irrégulière et globalement peu pentue. Au sommet, tout proche de la Baraque de Fraiture (650 m d'altitude), je prends la roue d'un costaud que j'ai rejoint juste avant. On se relaie pendant le long passage plat qui suit, et pendant lequel un chauffeur de camion irascible nous frôle en nous klaxonnant, alors qu'on tenait scrupuleusement notre droite !!! 😕. On continue ainsi jusqu'à Samrée, pour descendre ensuite vers Bérisménil et dégringoler ensuite vers Maboge… Belle descente, malheureusement je dois rester derrière une bagnole, bloquée par un groupe d'autres cyclistes prenant toute leur moitié de la chaussée (le premier vrai groupe de cyclistes que je rencontre depuis ma mésaventure). Le conducteur de la bagnole ne klaxonne pas, lui. Peut-être qu'à sa place j'aurai quand même klaxonné. En tout cas ce n'est pas l'envie qui me manquait de les dépasser tous, voiture et cyclistes, allant nettement plus vite qu'eux, mais c'était bien trop dangereux. Je prends mon mal en patience, d'autant que vient le premier gros morceau de la journée : le Pied Monti, ou mur de la Vélomédiane: https://climbfinder.com/fr/montees/pied-monti Pas mal de cyclistes s'y retrouvent à pied, comme de juste, pas moi avec mon 24/34. Les bonnes sensations semblent revenir, malheureusement coupées par le premier ravitaillement juste après. C'est qu'à ce ravitaillement, il n'y a plus rien de solide, à part des quartiers d'orange. Tout le reste a été raflé par les participants précédents ! Ce qui me pose un sérieux problème : le ravitaillement suivant est quelques 70 km plus loin (et du reste, y aura-t-il du ravitaillement solide là-bas ?), et mes boissons énergétiques risquent de ne pas être suffisantes pour éviter la fringale. La seule solution que je vois : puisque juste après le parcours nous ramène une deuxième fois à La Roche, profiter de l'occasion pour retourner une deuxième fois à ma voiture et y prendre des barres de céréales que je destinais a priori à la ration de récupération et au retour en voiture… Ce que je fais. Et 5-10 de minutes de plus de perdues ! Si seulement je m'étais garé plus près du centre… 😢 Enfin bon, ça ne sert à rien de râler, il faut penser au reste du menu, même si le moral est maintenant vraiment en berne. Et justement, c'est un nouveau plat consistant qui s'annonce : la côte de Haussire. https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-haussire-sud-ouest Cette très belle côte fait à nouveau son lot de victimes. Pour ma part, je m'y trouve encore relativement bien, même si la fatigue commence à se faire sentir. Le temps, sec mais frisquet jusque là, avec un vent du nord assez sensible, commence à se réchauffer un peu, ce qui n'est pas plus mal. Après une courte et rapide descente sur une route en mauvais état, s'ensuit une longue remontée sur route large vers Samrée, puis une succession de montagnes russes dans un des plus beaux cadres d'Ardenne, très photogénique : Dochamps, Lamormesnil, Freyneux, Odeigne. J'espère en mettre quelques photos plus tard (pas prises par moi, pas eu le temps, désolé ;-)). À Odeigne, on entame une longue, très longue descente peu pentue vers Harre et le pied de la prochaine difficulté (Roche-à-Frêne). Si le début de cette descente, jusqu'à Manhay, se fait sur un billard, ce n'est pas le cas du reste. Un condensé des pires atrocités qu'on peut voir en Ardenne. Nids-de-poules, fissures, rustines grossières, on est obligé de pédaler, quand la circulation le permet (et heureusement elle est clairsemée) en plein milieu de la chaussée, les bandes où passent les roues des véhicules sont bien trop endommagées. Après ce qui me paraît une éternité, on retrouve enfin de quoi grimper, et pas n'importe quoi : la côte de Roche-à-Frêne: https://climbfinder.com/fr/montees/roche-a-frene Plus régulière qu'Haussire, mais presque aussi difficile, elle présente un cadre très agréable, mais le cycliste courbé sur sa machine ne peut guère en profiter, généralement. Mon nouveau contretemps a fait que les cyclistes autour de moi sont redevenus rares, mais j'en croise encore devenus piétons. Puis quelques oscillations de terrains et passage à Villers-Sainte-Gertrude, aux portes de la province de Liège, avant le gros morceau suivant : le col du Rideux, versant nord. https://climbfinder.com/fr/montees/rideux C'est le seul véritable col routier de Belgique, selon l'IGN belge, et de fait, quand on regarde depuis la descente précédant le pied de la côte, on voit bien la dépression correspondante sur la ligne de crête. Et pour y aller, c'est pentu ! Malgré le soleil, voilé jusque là, qui apparaît enfin vraiment, et mes petits braquets, la fatigue se fait grandement sentir. C'est que ça fait déjà 140 km à mon compteur environ… Mais le deuxième ravitaillement est à quelques kilomètres du bas de la descente, à Fisenne. Et là, à mon grand soulagement, on y trouve du ravitaillement solide. L'arrivée n'est alors plus qu'à une trentaine de kilomètres. On s'en doute, ils ne sont pas pour autant plats ! Néanmoins ils sont moins difficiles que je m'y attendais : la côte de Beffe, dernière grosse difficulté du parcours traditionnel, est passée à la trappe cette année, pour une raison que j'ignore, ainsi que la côte de Dochamps versant sud qui suit normalement juste après (pour raisons de travaux celle-ci). En échange, on va à Beffe sans être redescendu auparavant dans la vallée de l'Ourthe, mais en suivant globalement une ligne de crête, tourmentée mais bien moins difficile. Par contre le cadre est somptueux ! Le soleil brillant maintenant de tous ses feux permet d'autant mieux en profiter, malgré la fatigue. De Beffe, on redescend vers un hameau au nom curieux de Magoster, pour remonter un sérieux casse-pattes non répertorié, pas très long mais où le tout-à-gauche est de mise vers le début, et de redescendre sur Amonines et de remonter, via une très longue côte (8,5 km peu pentus) jusqu'à Dochamps puis Samrée. À partir de là, c'est la longue descente libératrice vers La Roche, où se trouve l'arrivée… Au bilan : 187 km au total à environ 20,5 km/h de moyenne, arrêts décomptés. 86 tours/minutes de fréquence moyenne de pédalage (dans d'autres éditions, j'étais monté jusqu'à 93 tours/minutes, en faisant une heure de moins environ). Pas de quoi me vanter donc, mais au moins j'aurai bouclé la distance, malgré ces désagréments qui m'ont bien plombé le moral pendant les 9/10 du parcours.
  3. 187 km aujourd'hui, dont les 170 km et les 3400 m de dénivellation de la Vélomédiane-Claude-Criquielion : https://www.velomediane.com/ D'où vient la différence de 17 km ? En partie, très probablement à une différence de mesure du parcours entre l'organisation et mon compteur… mais surtout parce que j'ai dû faire quatre allers-retours entre l'endroit où j'avais garé ma voiture et le centre de la Roche-en-Ardenne (où le parcours repasse deux fois en plus du départ et de l'arrivée) alors que normalement, évidemment, un seul aller-retour devrait suffire… Pourquoi tous ces allers-retours supplémentaires ? Patience, je vous renvoie au sujet dédié dans le forum « les événements route ». Vous aurez les détails de mes péripéties dès demain, promis. https://www.velo101.com/forum/topic/35546-vélomédiane-claudy-criquielion-2022/#comments
  4. Quelqu'un connait le braquet qu'il a utilisé ? Je n'ai vu l'information nulle part.
  5. Ça paraît déjà bien plus «casher»… quoique même avec ce débattement nettement amélioré, la roue passe encore bien près du cadre. J'éviterais donc de rouler sur route gravillonnée de frais ou parsemée de branchages et feuillages, qui pourraient coller à la roue avant, frotter contre le cadre et l'abîmer ou pire, faire bloquer la roue. À moins que le dessous du tube diagonal soit de forme creuse, bien sûr, ce qui augmenterait le débattement.
  6. En tout cas les raccourcis pris par le 133 km rendent la fin de ce parcours plutôt roulante (tout est relatif!). Comme Roche-à-Frêne, Rideux et Beffe passent à la trappe, ça signifie qu'en fait une fois la côte de Haussire passée, donc vers mi-parcours, tu ne devrais plus avoir de côte suffisamment raide pour mettre «tout à gauche». Si je me trompe, tu me le diras a posteriori. 😇 Pour info, je compte prendre le départ le plus tôt possible, donc à 9 h 15 idéalement. Évidemment, cela suppose que tout se sera bien passé pour le déplacement et l'inscription. Je te tiendrai au courant par message, j'espère qu'on pourra se retrouver au moins à l'arrivée. Mes temps de parcours sur les éditions précédentes variaient, de mémoire, entre 7h30 et 8h.
  7. Non, je connais la Gripelotte, pas loin, mais pas celle-là. Ça fait d'ailleurs un bail depuis la dernière fois que j'ai mis les roues à Chaumont-Gistoux. Je me rattraperai un de ces jours.
  8. Quelle vacherie ? Si c'est une que j'ai pas faite, je veux combler cette lacune !
  9. Je n'ai besoin de personne pour me motiver à rouler, mais j'apprécie parfois le petit aiguillon compétitif qui incite à approcher ses limites 😎 Et toi, avec tous les kilomètres que tu as accumulés depuis le début de l'année, tu n'es vraiment pas tenté par le grand parcours ?
  10. Ça s'approche… c'est dans deux jours, la pression monte ! La météo prévoit des températures assez douces (selon l'altitude, minima autour de 12° et 15° — maxima entre 21° et 24°) , un ciel très nuageux avec un risque d'averses résiduelles le matin et ensuite une alternance d'éclaircies et de passages nuageux. Ne pas oublier l'imper, au cas où… Le départ, comme annoncé, est donc libre cette année, de 9 h 15 à 10 h 30, Grand'Rue Piétonnière, mais le parcours sera quand même chronométré. Comme je n'ai pas pu m'inscrire à l'avance, je vais devoir le faire sur place (possible à partir de 7 h) . Prévoir 33 et 35 euros respectivement pour les parcours de 133 et 170 km. S'agissant des parcours : les 133 km et 170 km ont un tracé commun et assez traditionnel jusqu'aux abords de Mormont, près de Roche-à-Frêne. Là les participants du 133 km obliqueront directement vers Fanzel puis le 2e ravito (commun) de Fisenne, et court-circuitent ainsi la côte de Roche-à-Frêne et le col du Rideux. À partir de Fisenne, les participants du 133 km remontent directement vers Dochamps et Samrée, et s'épargnent donc le détour vers Rendeux puis la montée de la côte de Beffe que doivent se farcir les participants du grand parcours. Parmi les nouveautés du grand tracé: pour aller à Dochamps à partir du sommet de la côte de Beffe, on ne continue plus à grimper en allant vers Devantave puis Laidprangeleux, mais on descend sur Amonines pour y rejoindre le tracé du 133 km et monter directement vers Dochamps (longue montée roulante). Ce qui doit rajouter un peu de dénivelé par rapport aux anciennes formules. Considérant mon état de forme, je pense pouvoir tenir la distance (quoique, on ne sait jamais), mais certainement pas à battre mes records. Le mot d'ordre sera : gérer ! Le passage à la formule « randonnée », même chronométrée, risque d'ailleurs de diminuer l'émulation et donc les performances globales.
  11. Je me demandais bien pourquoi tu disais ça. Et puis un article sur le web m'a fait comprendre que c'était en fait le bidon qu'il fallait regarder… Je crois qu'on est nombreux à ne pas avoir saisi du premier coup !
  12. Un Schtroumpf sans son chapeau ? 😱 Pas étonnant qu'on t'ait regardé d'un drôle d'air !
  13. 65 km aujourd'hui. Circuit roulant, Bruxelles-Hoeilaart-Overijse-Louvain-Bruxelles, vallonné mais sans gros obstacle, et sans forcer la machine avec l'idée de récupérer de la sortie précédente et de ne pas me flinguer pour la Vélomédiane de samedi. En passant à Overijse, j'ai vu les derniers préparatifs de la Druivenkoers, la Course des Raisins, qui avait lieu aujourd'hui à cet endroit (vainqueur Matis Louvel, cocorico!). Entre autres, j'ai aperçu Biniam Grmay donnant une interview et Mathieu van der Poel signant des autographes. Ça fait toujours un peu spécial de voir en chair et en os des personnes que tu vois d'habitude à la télé. 😎
  14. Ça me semble plus indiqué dans les virages pris à haute vitesse. Où d'ailleurs j'applique depuis longtemps une technique qui visiblement s'en inspire, celle recommandée par B. Hinault et C. Genzling dans leur livre « Cyclisme sur route » : pour prendre un virage rapidement, prendre appui sur le bras intérieur et plier légèrement l'autre bras (et ne pas sortir le genou intérieur, ce qui augmente la traînée aérodynamique).
  15. Tu devrais participer au Rad am Ring que j'ai mentionné plus haut. Ce n'est pas très loin, environ 3 h de route depuis Bruxelles, et parmi toutes les épreuves cyclistes proposées ce week-end-là, il y en a forcément une qui te convient. Tu auras alors de quoi te faire plaisir en descente (pas seulement sur le secteur du Fuchsröhre d'ailleurs) sur une route en parfait état sans avoir à te soucier du trafic. Les seules gênes possibles sont celles qui peuvent être causées par d'autres cyclistes imprudents ou mal à l'aise à haute vitesse.
  16. Il ne figure pas a priori sur la liste de départ (qui figure sur un PDF à télécharger sur la page pointée ci-dessous). Lotto-Soudal mise apparemment sur Campenaerts, Wellens ou Vermeersch (Florian). https://www.desportvriendenoverijse.be/druivenkoers-2022/wedstrijdinfo/
  17. Ce fichu Covid peut laisser des séquelles totalement différentes selon les personnes atteintes. Certains en souffrent pendant des mois, voire des années après leur contamination. Bon, ceci dit, ça semble définitivement du passé pour Alaphilippe
  18. https://climbfinder.com/fr/montees/scanuppia-malga-palazzo Avec des pourcentages pareils sur une longueur aussi conséquente, pour avoir une chance de réussir il faudrait un braquet vraiment lilliputien (même pour moi) à la montée (genre 24/40 ?), et des freins à disques à quatre pistons plutôt que deux pour la descente. Dans un sens comme dans l'autre le passage indiqué à 45% condamnera à la marche à pied, je pense. À ce niveau de pente-là, un vélo ne peut que cabrer/ruer, il me semble. Pour l'instant la descente la plus pentue que j'ai faite est celle de la Bastille de Grenoble, Mais même elle présente des pourcentages nettement moins importants et surtout elle est beaucoup plus courte (2 km). En fait ce n'est même pas comparable.
  19. J'ai suivi la fin de l'étape sur la télé publique flamande. C'est marrant de constater que même leurs commentateurs confondent régulièrement Van Wilder et Evenepoel. Moi j'ai un truc pour y arriver : Evenepoel ne met pas de gants, Van Wilder si. 😎
  20. Tsss, mauvaise langue, n'empêche que c'est avec mon vélo actuel que j'ai battu mon record de vitesse sur le Ring ! Sinon, question «truc», tu est déjà au point techniquement, donc il ne te reste plus qu'à pratiquer le plus possible. Donc va plus souvent en montagne et descends des cols autant que possible ! (Évidemment, ça implique de les monter avant, mais pour certains un 34/30 peut s'avérer insuffisant… oups, je m'égare ! :-)))
  21. Pas forcément, s'ils ont l'imprudence de garder la bouche ouverte… 😱
  22. Je n'ai pas à proprement parler de limite de vitesse, ce sont les circonstances (état de la route, trafic, pente, etc) qui décident. Ce n'est quand même pas un hasard si mes records de vitesse sont tous sur sur le circuit automobile du Nürburgring, en Allemagne, lors du Rad am Ring, un week-end où le circuit est réservé aux vélos pour diverses épreuves. Sur ce circuit se trouve une descente d'un km environ à 11%, le secteur du Fuchsröhre, où les compteurs s'affolent d'autant plus que c'est en ligne droite, que le revêtement est parfait, qu'on n'a pas à se soucier du trafic (seulement des cyclistes autour de soi… s'il y en a) et qu'au bas de la descente la route remonte en obliquant légèrement vers la gauche, sans virage serré. On n'a donc même pas à toucher aux freins au bas de la descente. C'est dans ce secteur que j'ai atteint 91,4 km/h cette année. Le gars de cette vidéo fait mieux encore, au même endroit: https://www.youtube.com/watch?v=47VNX0Qs2Y0 Mais il y a une grosse vingtaine d'années, à une époque où je n'avais même pas de compteur, je venais de descendre le col du Coq en Chartreuse, versant Saint-Nazaire-les-Eymes. Une fois arrêté au bas de la descente, une voiture est venue à ma hauteur, et le conducteur m'a dit qu'en me suivant il avait dépassé les 80 km/h. Alors que je n'avais pas particulièrement cherché à aller vite. Aujourd'hui, quand je regarde le compteur dans cette descente, je ne dépasse pourtant pas les 70 km/h.
  23. Il ne te reste plus qu'à avoir deux vélos gravel… 😇
  24. Autre chose : dans les longues descentes, il est bon de pédaler de temps à autre. Ça maintient les muscles du pédalage relativement «chauds». On appréciera au moment du retour sur le plat, encore plus si en fait de plat c'est une nouvelle montée qui survient. En montagne, c'est ici que les grands braquets du genre 50/11 trouvent leur utilité (je vais faire hurler le Schtroumpf, je sais, mais j'assume). 😎
  25. D'abord et avant tout, être prudent et vigilant ! On n'a qu'une vie, ce n'est pas la peine de la risquer pour une recherche gratuite de vitesse ou de sensations. Et être attentif à absolument tout ce qui passe et se passe autour de soi, en particulier le profil et l'état de la route, et bien évidemment le trafic. Être prudent, donc, mais surtout pas au point d'avoir peur et de se crisper. Au contraire, il faut être détendu. Pour cela, avoir de bons freins, disques ou patins, envers lesquels on a confiance est primordial. Ensuite, descendre bras fléchis et souples, pour bien jouer un rôle d'amortisseur, et bien sûr mains en bas du guidon. C'est important pour bien rentrer dans le vent mais c'est surtout primordial pour un meilleur contrôle de la machine, en particulier pour éviter que les mains s'envolent du guidon si on passe sur une inégalité du revêtement. C'est du vécu pour ma part, un jour d'inattention, et Valverde lui-même en a fait l'expérience lors de la Vuelta de l'année dernière. Ne pas être en permanence sur les freins. Ça fait chauffer gratuitement les jantes ou les disques, avec un risque de perte totale de puissance de freinage à terme, et pour ceux qui sont à boyaux en freins sur jantes, de faire fondre la colle… Certains recommandent de s'asseoir sur le croissant de la selle pendant les descentes, mais ce n'est pas forcément nécessaire si votre position est déjà reculée. En cas de freinage d'urgence, cela peut être utile pour contrebalancer le risque de ruade. En ligne droite, garder les pédales horizontales en appuyant sur les deux pédales, et lorsqu'on freine, freiner des deux freins, le frein avant fournissant la principale force de freinage et le frein arrière en appoint. Freiner avant les virages et pas pendant, sauf urgence absolue et dans ce cas uniquement avec le frein avant (si freinage à l'arrière dans ces conditions, dérapage quasi assuré). Dans les virages, relever la pédale du côté intérieur, appuyer sur la pédale côté extérieur. Et, à nouveau : prudence…
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