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Thierry GEUMEZ

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Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ

  1. "(taille S avec 540 de longueur de tube sup, des bases courtes 402, des angles de 73° arrière) ..." Bonjour Michel, Le V2r en taille 50s a un angle de 74° pour une longueur de 539, ce qui suppose que tu doives reculer la selle d'environ 1 cm supplémentaire (si même selle et même déport de tige de selle que sur le Time) pour retrouver ton recul de selle actuel... et donc que la longueur "virtuelle" du V2r approche 55 cm. Sa douille de direction fait 145mm.
  2. "Ma selle est reculée quasi à fond, je pense que le top tube doit être un poil court (j'ai une potence de 100mm je crois)" Bonjour Denis, J'ai l'impression que tu prends le problème par le mauvais bout : pour autant que ton recul de selle soit correct, il serait plus judicieux de compenser un cadre trop court par une potence plus longue (dans des limites raisonnables, bien sûr). Tu commences donc par ton réglage de recul de selle, possible ou non selon l'angle de ton tube de selle et le déport de ta tige de selle, puis tu t'intéresses à ta longueur en position. Le choix du cadre viendra enfin. N'oublie pas de prendre en compte la hauteur de la douille de direction sous peine de ne pas pouvoir régler correctement la hauteur du cintre.
  3. "Ma selle est reculée quasi à fond, je pense que le top tube doit être un poil court (j'ai une potence de 100mm je crois)" Bonjour Denis, J'ai l'impression que tu prends le problème par le mauvais bout : pour autant que ton recul de selle soit correct, il serait plus judicieux de compenser un cadre trop court par une potence plus longue (dans des limites raisonnables, bien sûr). Tu commences donc par ton réglage de recul de selle, possible ou non selon l'angle de ton tube de selle et le déport de ta tige de selle, puis tu t'intéresses à ta longueur en position. Le choix du cadre viendra enfin. N'oublie pas de prendre en compte la hauteur de la douille de direction sous peine de ne pas pouvoir régler correctement la hauteur du cintre.
  4. Juste pour augmenter ta base de données : taille 167 cm, entrejambe 81.5, hauteur de selle 70.9, longueur cadre 53.5, douille de direction 13.0, potence 11.0, cintre compact (reach 70mm). J'aime une position plutôt allongée et basse pour l'aérodynamique, mais je suis limité par mon petit buste.
  5. "j'ai aussi du bruit sur mes deux grands pignons, mais c'est parce que je les utilise très peu" Michel, tu as choisi ce moment pour sortir de l'ombre, tu laisses entrevoir enfin l'étendue de tes possibilités physiques. Ca va saigner dans les Pyrénées... Je crains pour les autres ! Ou alors, c'est de la stratégie : tu essaies d'intimider tes adversaires, de leur saper le moral, comme les boxeurs avant une rencontre importante ? Je te soutiens moralement. "De tous les peuples de la Gaule... " (il faut toujours mettre une majuscule à Gaule ? 😳) Mes excuses pour ce hors sujet, solidarité nationale oblige.
  6. As-tu le même souci de bruit sur 52x21 ou 52x23 de manière à reproduire le même croisement de chaîne que sur 39x25 ? Et si tu nous en disais davantage sur ton pédalier dura ace ? Son passé, les kilomètres qu'il a dans les dents et les roulements... Etait-il monté sur un autre vélo avant que tu l'installes sur le Time ? Le plateau de 39 incriminé est-il d'origine, ses dents sont-elles usées ? Tu dis avoir testé avec plusieurs chaînes : même marque et même modèle ?
  7. Tout-à-fait d'accord. Avec mon pédalier 50-34, j'utilisais une cassette 12-25 ou 12-29 et actuellement, j'ai changé le 50 dents pour un 48 avec des cassettes débutant à 11. J'envisage de passer bientôt à 46 dents. Je pars du principe que je ne peux tenir 50-55 km/h que très peu de temps sur le plat, et encore, à l'aspiration ou vent dans le dos. Et dans les descentes où je dois vraiment pédaler pour dépasser 55 km/h, la dépense énergétique est trop élevée par rapport au gain de vitesse (en raison de l'importance de la résistance de l'air à cette vitesse). Au-dessus de 60 km/h, c'est-à-dire lorsque la pente dépasse 6 ou 7%, je me concentre plutôt sur le pilotage. Les coureurs de la catégorie juniors sont limités à 52x14 et réalisent des moyennes supérieures à 40 km/h et Eddy Merckx a battu le record de l'heure avec le même braquet !
  8. Celui que tu préfères, ça change rien (en 11 vitesses).
  9. Tu pourrais mesurer ta ligne de chaîne. Idéalement, le prolongement de ton 6ème pignon (si tu es en 11 vitesses) doit tomber exactement entre les 2 plateaux.
  10. Salut Michel, Je suis tout particulièrement intrigué par la fourche sans déport du RZ. La chasse est beaucoup plus importante que pour un vélo classique, ce qui induit une plus grande stabilité à grande vitesse. Mais qu'en est-il à très basse vitesse, à moins de 5 km/h ?
  11. Je suis aussi un peu sceptique concernant les évidements et autres canaux centraux. Je roule depuis quelques années avec une Specialized Romin, dont la forme se rapproche de mon ancienne Selle Italia Flite, mais qui comporte un évidement au milieu. Les bords de cet évidement provoquent parfois des irritations. Plus généralement, tout relief, couture, zone "gel", creux ou autre saillie est susceptible de créer des frottements.
  12. Bonjour Jean-Marc, Qu'on soit pour ou contre F. Kerautret, il faut reconnaître que l'homme est passionné et réussit à transmettre son enthousiasme. Certaines de ses solutions techniques sont originales et intéressantes, d'autres me paraissent peu réellement utiles. Pour l'exclusivité de sa production, c'est ça qui t'attire, il n'y a là rien à redire. Concernant l'assurance que tu serais idéalement positionné après plusieurs autres études posturales... je n'en sais rien, sinon que Kerautret est minutieux et ne bâclera pas le travail. Et ta crainte de ne pas avoir le niveau, c'est comme si tu avais flashé sur la BMW M5 sans être pilote... Combien de proprios de M5 ont tourné sur un circuit ? Peut-on vivre sans rêve ? Après, il faut aussi être prêt à suivre inconditionnellement le gourou...
  13. Dans ce cas... Étant trop nouveau sur le forum, je supporte tous les candidats 😉
  14. Où est-il question de voyance ? Je lis seulement une description des qualités qui font les champions. Mais ces qualités, on ne peut en parler "qu'après-coup", lorsque le coureur est déjà champion. Avant, on ne peut qu'espérer. D'où ma référence à la pub pour le Loto.
  15. Tout à fait Bernard ! 🆒 C'est mal ?
  16. Belle analyse ! "Une carrière.... c'est une loterie". Mais, comme dans une pub pour le loto (ou la loterie, je ne sais plus), 100% des gagnants ont tenté leur chance... 😉
  17. "Température supportable", "légère brise qui rafraîchit bien l'atmosphère"... c'est tout de même la canicule depuis quelques jours, ce qui fatigue l'organisme et empêche de bien dormir la nuit. Avant-hier en matinée, j'ai fait un entraînement en côte (allers-retours dans une côte d'environ 1 km) : mes pulsations étaient anormalement élevées.
  18. Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature 😄 J'ai à peu près la même position... lorsque je prends le cintre en haut !
  19. Christian a donné son impression concernant la hauteur de selle, j'y vais de la mienne pour le cintre, travail d'équipe 😉 Le guidon me semble très haut et peut-être un poil trop rapproché. A voir en fonction de ta souplesse. Vu que tu viens du VTT, une position "route" doit te paraître bizarre. Ca se travaille, ça vient avec l'habitude...
  20. Oui, c'est rigolo. Dans un premier temps, on dirait la scène dans laquelle Benoît Poelvoorde explique avec force détails comment il faut marcher, dans "Les Randonneurs". Comme tu dis, en temps normal, on le fait sans le savoir. C'est dans les cas d'urgence que ça devient plus utile : contrairement à la voiture où il suffit de tourner le volant pour prendre un virage, à vélo il faut à la fois virer et se maintenir en équilibre, ce qui signifie que si tu dois virer sans basculer le poids vers l'intérieur du virage, ça ne fonctionne pas et tu tires tout droit. En effectuant un contre-braquage, tu forces le basculement du poids vers l'intérieur, au prix il est vrai d'un léger écart préalable vers l'extérieur du virage.
  21. Bonjour Thibaut, En accordant une grande importance à la position, tu prends le problème par le bon bout. Et en plus, tu sais calculer, tu te perdras d'autant moins lorsqu'il s'agira de comparer les vélos. Ton plus gros souci, en fait, c'est que tu manques de point de repères. Donc, oui, si tu peux essayer différents cadres, fonce ! Et n'hésite pas à les mesurer et à prendre des notes... A moins que tu fasses une étude posturale comme proposé dans un précédent message.
  22. La question n'a pas été abordée, je ne sais si elle est pertinente vu que je ne suis pas adepte de cette pratique : te rases-tu les jambes ?
  23. Bonjour Arnaud, Mon message d'hier a été écrit "à chaud". Il ne t'a sans doute pas beaucoup aidé. Je revois ma copie... 😉 Suite à la description de ta chute, il y a eu beaucoup d'interventions pour te donner des conseils, pour t'aider à retrouver confiance en toi. Tout le monde l'a dit : la confiance est le mot-clé pour descendre sereinement. Et pour compliquer le problème, le manque de confiance entraîne automatiquement une attitude moins stable. On n'est pas loin du cercle vicieux. Comment sortir de la spirale infernale ? Tout, ou presque, a été dit, à commencer par la confiance dans son matériel. On a souligné l'avantage de pratiquer le VTT parce que cette discipline mobilise davantage de qualités que la route : vigilance de tous les instants pour ne pas se faire piéger par un obstacle, équilibre modifié sans cesse en raison de l'inégalité du terrain, etc. Des astuces de pilotage ont été abordées, comme le "contre-braquage", faire porter le poids du corps sur la pédale basse afin de gagner en stabilité, nécessité de tenir le guidon en bas dans les descentes, importance de l'anticipation, ... Je suis convaincu que tu tirerais beaucoup d'avantages à "faire des exercices", en commençant à petite vitesse sur la plat : par exemple, tu testes le contre-braquage en ligne droite à 20 km/h, juste pour apprivoiser la sensation; ou tu provoques des guidonnages, toujours à plat, en ligne droite, à faible allure, là où tu ne risques rien. Intéressant aussi, apprendre à faire sauter les 2 roues en même temps, ce qui m'a déjà été utile en arrivant au bas d'une descente devant un trou ou une petite bordure : au lieu de paniquer en freinant comme un malade, hop, un petit saut et c'est passé... A toi d'en inventer d'autres. L'idée est de gagner dans la maîtrise que tu as de toi-même et du vélo, en commençant à très petite vitesse, puis en augmentant la difficulté, sans te forcer, en ayant toujours l'impression qu'il s'agit d'un jeu. Le but ultime n'est pas d'aller très vite mais de te sentir à l'aise et même, tu ne peux pas le croire aujourd'hui, de prendre du plaisir dans les descentes. Et comme je le signale dans mon précédent message, il est normal que nous ayons peur lorsque la vitesse augmente vraiment, à moins de ne pas avoir d'instinct de survie, tout simplement parce que nous sentons que les vélos ne sont pas conçus pour ça (s'ils étaient stables à haute vitesse, ils se comporteraient comme des brouettes aux vitesses usuelles). Il n'y a donc pas de honte à freiner lorsqu'on a la sensation de ne pas maîtriser sa vitesse. Courage dans l'apprivoisement de ta peur !
  24. Je viens de lire les 5 pages de ce post... J'ai aussi une expérience de la moto, 20 ans, avec des incursions sur circuits. Concernant le "contre-braquage" en entrée de courbe, je suis assez d'accord avec Simon : on ne braque pas vraiment (comme on tourne le volant d'une voiture) dans le sens inverse de celui où on veut aller, il s'agit tout au plus d'un micro-braquage. Le but est de créer un déséquilibre que vous pouvez tester à plat, à basse vitesse : pendant que vous roulez en ligne droite, essayez de pousser le guidon à droite, donc de le faire tourner vers la gauche; le vélo tombe instantanément à droite. Si vous tournez vers la gauche, la force centrifuge vous attire vers la droite. Il ne s'agit que d'un moment transitoire, le temps d'aider à s'inscrire dans le virage; le réflexe qui vous fait tenir en équilibre sur le vélo reprendra ses droits immédiatement et vous tournerez ensuite le guidon vers la droite pour ne pas tomber... à droite. Pour en revenir au sujet initial, la peur dans les descentes, je l'ai connue par 2 fois, lorsque le vélo s'est mis à guidonner violemment vers 60 km/h. J'ai pu éviter la chute et j'en ai été quitte d'une belle frousse. Le réflexe dans les 2 cas, soupçonner un problème matériel : pneu avant dégonflé, jeu dans la direction ou l'axe de la roue avant. Mais rien de tout cela. J'ai alors expérimenté le guidonnage à basse vitesse, à plat, pour comprendre : en roulant à environ 30 km/h, j'ai provoqué des oscillations rapides de la direction. Je sentais nettement que le cadre (ou l'ensemble du vélo ?) se déforme à la manière d'un ressort. A une vitesse critique, les oscillations peuvent s'entretenir sans intervention extérieure, on parle de fréquence de résonnance (vous avez tous entendu parler de l'interdiction des colonnes de soldats de marcher au pas sur les ponts sous risque de les faire s'effondrer). Dans les 2 cas, j'étais crispé dans la descente, c'était donc moi qui amorçait le guidonnage et ma crispation m'empêchait d'amortir les oscillations. La leçon que j'ai retenue de tout ceci : dès que je sens une instabilité en descente, j'essaie immédiatement de prendre conscience de ma crispation et de me relâcher pour amortir les mouvements parasites du vélo. La nécessité d'anticiper, beaucoup y ont fait allusion, c'est elle qui fait que vous avez une longueur d'avance par rapport aux événements, et donc que vous ne les subissez pas. Pour Arnaud, l'initiateur de ce post, c'est pas de bol, la voiture venait de l'arrière... On ne maîtrisera jamais tout ! Je terminerai en revenant sur la moto à laquelle on compare souvent le vélo, sans doute parce qu'elles ont en commun d'avoir 2 roues. Les 2 engins différent tout de même par leurs géométries (longueurs et chasses notamment). Les motos sont conçues pour offrir un bon compromis maniabilité/stabilité aux vitesses auxquelles elles évoluent. Et pour les vélos... c'est pareil ! Ne soyez donc pas étonnés que les vélos ne soient plus très stables à 80 km/h et que les motos ne soient plus très maniables à 20 km/h.
  25. Oui, c'est tout à fait ça, c'est cette idée qui germe dans ma tête. Lorsque j'étais plus jeune, j'étais beaucoup plus attentif à mes performances. Peut-être parce que je regrettais de ne pas avoir pu faire de compétition pendant l'adolescence. Mais à vouloir être "performant", quel que soit son niveau, on n'est jamais satisfait, on imagine qu'on aurait pu faire mieux, que ce n'est jamais assez. A présent, il est trop tard pour moi d'être performant. Pourtant, j'aime toujours le vélo, c'est un jouet fantastique. Dans un avenir très proche, je vais me préparer un petit itinéraire d'environ 200 km et lorsque je me mettrai en route, je m'enlèverai de la tête l'obligation de tenir une moyenne, ce qui me laissera plus de temps pour regarder autour de moi. Une manière de me sentir plus libre...
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