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Thierry GEUMEZ

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Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ

  1. J'ai l'impression qu'il espérait encore plus. Perso, je trouve que ça vaut la peine d'essayer. Même si ça n'atteint pas la performance des disques sous la pluie, ça n'impose aucun autre changement. A condition que ça ne bouffe pas les jantes...
  2. Pour compléter, voici l'avis d'un acheteur sur XXcycle : "Sous la pluie le freinage est une grosse amélioration mais pas celui que j’espérai"
  3. Ha ha ha ! Et qui vois-tu dans le rôle du lapin ???
  4. En résumé : c'est le coureur qui demande à quelle pression il souhaite que le mécano gonfle ses boyaux. On apprend que cette pression varie avec l'état de la route (moins de pression quand la route est en mauvais état), et quand il pleut (moins 1 bar). Je suis terriblement frustré de ne pas en apprendre plus ! 😉
  5. Et finalement, Simon, as-tu eu une réponse à ta question ? 😆
  6. Ca reste quand même beaucoup moins cher et contraignant que d'investir dans un système à disques 😉
  7. Globalement, je suis d'accord avec toi concernant "l'immoralité" du capitalisme. D'ailleurs, quand on en discute entre potes, on est tous d'accord pour reconnaître que la croissance obligatoire et infinie nous conduit à notre perte. Là où je refuse de te suivre par contre, c'est quand tu dis que le système dirige nos vies. Si nous restons honnêtes avec nous-mêmes, si nous admettons que nous sommes responsables de notre vie et pas de malheureuses victimes, reconnaissons plutôt que nous sommes complices du système. Du coup, ça devient tout de suite moins simple...
  8. Voilà qu'on s'appuie sur un problème de partage de la route pour en venir à se disputer sur un forum, autre espace de partage... La vie n'est jamais simple 😆
  9. Je comprends bien que essaies d'éviter de faire une erreur. Tu peux dans un premier temps te laisser guider et trier ensuite les informations récoltées. Allons-y pas à pas : Te sens-tu bien installé sur ton vélo actuel ? Connais-tu l'angle du tube de selle de ton vélo actuel ?
  10. Bonjour Stéphane, Il est bien sûr utile que tu donnes tes mensurations, mais à part ta hauteur de selle, qu'en est-il de tes cotes de position ? As-tu un vélo actuellement ? Es-tu bien posé dessus ? Dimensions de ton cadre actuel ? Réglages actuels (recul selle, longueur potence, distance bec de selle/cintre, différence de hauteur selle/cintre) ?
  11. Une blessure qui ne guérit pas en 13 ans ? J'ai envie de répondre comme à Vincent : n'y a-t-il pas à la base une faiblesse qui provoque les rechutes à répétition ? Le problème peut être "postural", j'en ai parlé plus haut, mais pas uniquement dans le sens cycliste du terme, également du point de vue de la posture générale de l'individu, de son attitude. Une dissymétrie éventuelle du corps est à vérifier dans un premier temps pour éviter de s'égarer. Mais l'évolution de la personne à travers les années peut aussi jouer un rôle. Pourquoi certains se tiennent-ils voûtés, par exemple ? Ce n'est pas toujours explicable d'un point de vue morphologique, c'est parfois le reflet de l'attitude de la personne face à la vie. Pour revenir à la blessure de Vincent : pourquoi vouloir revenir trop vite à la compétition ? Pourquoi se mettre tant de pression, au point de négliger son corps ? Quel est l'enjeu final ? Les courses sont-elles amusantes ou stressantes ? Etc, toutes les questions sont intéressantes et méritent qu'on s'y attarde. J'encouragerais donc une approche globale de cette blessure plutôt que strictement physiologique ou fonctionnelle.
  12. Thierry GEUMEZ

    Colnago

    Tu m'apprends que je devrais être heureux du climat ultra sec de la Belgique ? 😉
  13. Je ne répondrai que sur la partie technique de ton intervention. Lors d'un freinage, l'inertie provoque un transfert du poids vers l'avant, donc un délestage de la roue arrière qui devient de ce fait moins adhérente. Ne pas freiner de l'avant réduit nettement l'efficacité de la manœuvre et allonge les distances de freinage. Si tu en doutes, pourquoi les constructeurs de voitures et de motos prévoient-ils toujours de plus gros disques de freins à l'avant ?
  14. Thierry GEUMEZ

    Colnago

    Je dois avoir beaucoup de chance avec mes eurus, je n'ai regraissé les roulements que 2 fois en 5 ans. Pas de voile, réglage du jeu 1 fois par an, juste les pistes de freinage qui commencent à s'user. Je ne suis pas un bourrin surpuissant, ça doit aider.
  15. Franchement, je ne vois pas pourquoi on gagnerait en adhérence en gonflant plus, ce serait même le contraire, sauf si la pression est vraiment très basse. Ce qui diminue avec l'augmentation de la pression, c'est la dérive due à la déformation des flancs et qu'on sent quand on se met en danseuse. Si la pression est vraiment très basse, la déformation du pneu en virage te donne l'impression très nette que tu ne vires pas sur des rails, que le vélo a tendance à élargir la trajectoire. Lors de ton freinage par à-coups, un "pic" de ralentissement t'a fait dépasser la limite de l'adhérence du pneu, chose qui ne se serait pas produite avec un freinage plus constant et modéré à la fois. D'où te vient cette idée de freiner par à-coups ?
  16. Effectivement, augmenter la pression réduit l'adhérence, mais 8 bars pour 80 kg n'est pas non plus excessif. Dans le cas que tu décris, il y a accumulation de facteurs défavorables : descente et fesses décollées de la selle ont réduit le poids sur la roue arrière, et donc son adhérence, et le freinage par à-coups qui rend l'adhérence fluctuante.
  17. Excellent sujet de thèse !!! 😳 Voilà, une page va se tourner ! Une nouvelle vie s'ouvre à toi ! Je ne sais si la présentation de ta thèse devant le jury t'angoisse ou t'amuse, ou les deux. Je te souhaite dans tous les cas un plein succès. Bonne chance pour le 25... et essaie de trouver un bureau avec fenêtre pour continuer la conversation 😉
  18. Se pourrait-il que cette blessure insistante soit liée à ta position ? Je pense en particulier à la hauteur de la selle : il suffit qu'elle soit légèrement trop haute pour que toute la chaîne musculaire postérieure soit davantage sollicitée. Autre question : la jambe concernée est-elle plus courte que l'autre ?
  19. Je préfère ta dernière argumentation. C'est ton choix et je le respecte 💋
  20. "Un vélociste m'a dit clairement "le disque pas besoin..." Depuis que tu roules, tu n'es pas encore parvenu à te faire ta propre opinion ? 😉
  21. Lors d'un freinage sur jantes, il y a deux forces de même direction (+ou-, pour la roue avant) et situées pratiquement sur un diamètre (adhérence du pneu sur le sol et frottement des patins sur la jante) et une force (dûe à l'inertie) opposée aux deux premières et appliquée au niveau de l'axe de la roue. La force de pesanteur est à combiner avec les trois forces précitées. Globalement, les rayons situés vers "l'arrière haut" (vers 10-11 heures si l'on regarde le vélo du côté droit) travaillent en traction, les autres rayons ne travaillant pratiquement pas. Avec un freinage à disque, il n'y a plus équilibre entre la force due à l'adhérence du pneu et celle résultant du frottement des patins. La résistance à la rotation provenant du frottement des plaquettes sur le disque est obligée de transiter par le moyeu, puis les rayons avant d'atteindre la jante et le pneu. En simplifiant à l'extrême, on peut imaginer une roue qu'on voudrait faire tourner en prenant la jante avec les mains mais dont le moyen serait bloqué. Tous les rayons sont donc sollicités, mais plus de la même manière, puisque l'effort appliqué sur la jante est tangentiel alors que les rayons sont perpendiculaires. Un rayonnage droit (perpendiculaire à la jante) augmenterait la traction dans les rayons et à leurs extrémités d'une manière considérable. Pour réduire cette traction, il faut que les rayons aient un angle qui se rapproche le plus possible d'une tangente à la jante, ou du moins le moins perpendiculaire possible par rapport à la jante, donc en utilisant un rayonnage croisé. Pour illustrer la contrainte que ferait subir un frein à disque sur un rayonnage droit, imaginez la force de traction dans un câble plié en V supportant une charge située au milieu. Si les extrémités du câble sont proches au point de se toucher, chaque brin supporte la moitié de la charge. Ecartons maintenant horizontalement les deux attaches le plus possible de manière à obtenir un câble presque rectiligne : on a alors la force de pesanteur de la charge dirigée vers le bas et les forces de traction dans le câble dirigées horizontalement et dépassant largement la masse supportée. Pour obtenir un câble rigoureusement rectiligne, la force de traction dans le câble doit être infinie. C'est ce qui se passe dans le cas d'un rayonnage droit + frein à disque.
  22. Je ne voulais pas dire que Campa avait un retard technologique, mais qu'il était le dernier arrivé sur le marché. Selon les dires des responsables de chez Campa, ils voulaient présenter un produit abouti pour ne pas faire supporter aux premiers acheteurs les problèmes de mises au point. Peut-être aussi une manière d'attendre prudemment la réaction du marché... Puisque tu as l'expérience du Potenza disques, peux-tu confirmer que les plaquettes ne frottent pas sur le disque après un freinage. Campa prétend avoir beaucoup travaillé sur ce point.
  23. "Pour le freinage à disque je ne prends que du Shimano" J'aime bien Campa, mais on ne peut pas dire qu'ils soient aux avant-postes en matière de disques. Je suis curieux de voir comment ils vont négocier cette évolution
  24. "le jour où j'ai mis des pneus de 25 j'ai du faire un freinage d'urgence en bas d'une descente à 60 km/h, j'ai fait un magnifique 180 degrés !" Tu voulais peut-être sous-entendre qu'on devrait réserver les disques aux meilleurs pilotes ? (en réponse à l'attaque habituelle des anti-disques qui affirment que bien descendre et bien freiner, cela s'apprend...) Un 180 degrés, c'est quand on bloque la roue avant et qu'on passe par-dessus le vélo ou quand on fait un "tête-à-queue" ? Dans les deux cas, l'adhérence du pneu avant ne peut être mise en cause. Sur le sec et pour autant qu'on ait des freins normalement performants, les limites du freinage à vélo viennent avant tout de l'empattement réduit et de la hauteur du centre de gravité : on risque dans ces conditions le basculement du vélo, la roue arrière se soulevant jusqu'à faire passer le cycliste par-dessus le vélo. Pour une voiture, ce risque n'existe pas et dans le cas des freinages trop appuyés, c'est le blocage des roues qui interviendra avant toute autre chose. Sur le mouillé, le manque d'adhérence des pneus limite la puissance de freinage pour tout le monde. Rappel (bis) : savoir bien freiner, cela s'apprend !
  25. Mon sentiment par rapport aux freins à disques sur les vélos, c'est que l'idée est excellente du point de vue de la sécurité, mais qu'ils ne sont pas encore tout à fait arrivés à maturité, techniquement et commercialement. Reste la question du poids, essentielle pour le compétiteur, moins importante pour le cyclo de base.
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