Thierry GEUMEZ

Il ne changera plus, il est trop vieux Sinon, toujours satisfait de tes zonda ? Je finirai par en acheter. Lorsque mes eurus seront usées...

Qui te dit que je ne suis pas très riche ? 😛 Plus sérieusement, oui, je le confesse, je me suis laissé influencer par les nombreux avis dithyrambiques lus ici ou ailleurs. Devais-je entretenir le mythe pour éviter de paraître pimpin à tes yeux ? Je serai moins affirmatif que toi concernant un usage en course. On est bien d'accord que l'avantage chiffré en secondes octroyé par les roues carbone est maigre, mais si l'on garde à l'esprit qu'une victoire se joue parfois à presque rien… Tout dépend du niveau où on évolue, je ne parle pas de celui qui peine à accrocher le peloton.

Il y a une question qui a été posé, mais, qui attend toujours sa réponse !! Sans compter que nous vieillissons au fur et à mesure que les réponses arrivent…

Et quelles sont tes premières impressions en comparant les bora face aux fulcrum? Réelle différence ou non? Je suis passé des Eurus aux Bora One 35 au printemps dernier. Les poids sont identiques, je n'ai pas modifié ma pratique (cyclosportif vieillissant, pas de compétition)… impossible de dire si mes moyennes ont changé. Le profil légèrement plus haut des Bora 35 devrait leur donner un avantage de 2 ou 3 dixièmes de km/h sur le plat, c'est insignifiant pour un non compétiteur. Concernant les sensations, les Bora sont légèrement plus vives lors des relances et dans les côtes, et un peu moins sensibles au vent latéral (rayons alu de plus forte section sur les Eurus). Pour sentir une "vraie" différence, il faut des roues plus légères en côte, ou plus aérodynamiques, donc plus hautes sur les portions plates et roulantes; dans les 2 cas au détriment de la polyvalence. Les Bora 50mm me semblent plus recommandables si ton terrain de jeu habituel n'est pas la haute montagne. Pour dire entièrement mon sentiment, le rapport efficacité/prix des roues en carbone les situe dans les produits de luxe : les riches auraient tort de s'en priver et les pauvres ne perdent rien à ne pas en posséder !

Tu l'as déjà dit plus haut, Jo, ta mémoire te joue des tours. A ce propos, te souviens-tu du prénom d'Alzheimer ?

Comment fais-tu pour ralentir sans frein avec une roue libre ? Une main sur la roue avant ? Ca va finir mal cette histoire ! 🙄😬😃

Vérifie aussi le serrage de la patte de fixation du dérailleur (si c'est une patte vissée). Il m'est arrivé d'avoir un jeu nettement perceptible au niveau de la roue mais je n'arrivais pas à le supprimer malgré mes tentatives de réglage… jusqu'à ce que je constate que les vis de la patte étaient légèrement desserrées.

Le physique "atypique" du schroumpf te fait fantasmer Raphael ? 😃

j'avais peut être aussi un trop grand recul de selle faisant travailler d'avantage les quadriceps Tu ne voulais pas plutôt dire "les ischio-jambiers" ?

On ne peut écarter d'emblée un souci d'ordre "physiologique" éventuellement lié à la fatigue de fin de saison ou en raison d'une carence, mais la coïncidence fait quand même penser à une modification qui dépend des fameuses C24 dont tu viens de faire l'acquisition. Serais-tu tellement content de tes nouvelles roues que tu essaies de les faire tourner très (trop) vite ? Ou as-tu essayé de te persuader que tu avais fait un achat "utile" en réalisant de meilleures moyennes, donc en poussant plus fort sur les pédales ? Ou encore, as-tu les mêmes pneus et les mêmes pressions de gonflage ?

il n’aura d’ailleurs échappé à personne que très peu de coureurs ont utilisé des freins à disque lors des étapes de montagne – à contrario de celles en plaine Surtout pour une question de poids, un paramètre essentiel dans les côtes mais peu important sur le plat.

Disons les choses platement : le pilotage intervient beaucoup moins dans la performance globale d'un cycliste sur route que dans celle d'un pilote de moto GP.

On est bien obligé de laisser le bénéfice du doute à Campy : son système est tellement confidentiel que nous n'avons des retours que des seuls journalistes de la presse cycliste. Aucun des quelques vélocistes que je fréquente n'en a vu un seul...

au départ la discussion est partie sur la FFC, donc l'usage en compét, donc EN PELOTON. L'info vient de tomber à l'instant ! Selon des sources officieuses, la FIM (fédération internationale de motocyclisme) serait sur le point de prendre une décision qui fera couler beaucoup d'encre : l'usage des disques, jugés trop performants et donc contraires à la recherche de davantage de sécurité par les différents organisateurs, sera interdit dans toutes les compétitions à partir de 2020. Sont concernés en priorité : Moto GP, Superbike, Endurance, Motocross. Entre la vitesse et la sécurité, il fallait choisir. Nous attendons le même courage de la part des hautes instances du cyclisme de compétition face à la pression des fabricants de nos bicyclettes !!! 😃😛

Dans l'attente de ta réponse, Mathieu a préféré renoncer au cyclisme 😢 C'est long cinq ans, très long... 😆

J'hésite à intervenir, certains ici ayant tendance à me cataloguer dans les partisans inconditionnels du disque... Je suis d'accord avec toutes tes dernières interventions concernant les comportements des cyclistes à l'origine des chutes. Tu démontes avec bon sens les a priori de ceux qui diabolisent le disque au moyen d'arguments… qui ne tiennent pas la route ! Sur le plan technique proprement dit, ce sont les témoignages de Jean Guy qui m'interpellent le plus. Des circuits hydrauliques peu étanches (nécessité de purger fréquemment) et des disques qui se voilent en utilisation intensive seraient pour moi les signes d'une mise au point non finalisée du produit. En visite hier chez un vélociste importantde ma région (bien placé pour entendre les plaintes éventuelles des clients), je l'ai questionné sur la fiabilité des freins à disques en lui faisant part des témoignages "à charge" lus sur les forums. Il m'a répondu qu'il serait très ennuyé que les disques posent des problèmes parce qu'il a commandé pour son usage personnel le tout dernier Focus Izalco équipé de ce système de freinage… un argument qui ne manque pas de me laisser perplexe ! D'après mon expérience personnelle, le disque m'apporterait un avantage indiscutable 2 ou 3 jours maximum par an, dans les descentes mouillées. Dans ces situations exceptionnelles, je me suis déjà senti en danger parce que mes freins à patins étaient presque inopérants, on est loin de la description du kamikaze qui fonce à travers tout sans réfléchir… Mon équation (non résolue définitivement) revient donc à cela : 2 jours de sécurité par an en échange d'un système plus coûteux, à la maintenance plus lourde et peut-être pas encore tout à fait au point. J'attends… 😉

C'est plus subtil sans accent 😉 L'occasion de souligner les différences d'humour selon les pays. Les Français aiment jouer avec la langue, les Belges affectionnent l'absurde, un peu dans la veine des Britanniques. Comment decrirais-tu l'humour suisse ?

Pfffff ! Si on ne peut même plus rire… T'es trop sérieux Nicolas 😛

on fait une pause ravito avec de l'Orval puis on urine dessus… Faut peut-être adopter cette pratique ardennaise… 😛 Pisser sur son Orval ? Quelle horreur ! 📢

Si j'ai tout compris, les patins en liège moins mordants évitent de flinguer les jantes en carbone de ceux qui sont sur les freins parce qu'ils se sentent peu sûrs en descente ? 🙄

Personne ne te demande d'être dépressif, Jo ! En contrepartie, accepte que tout le monde n'ait pas ta force de caractère 🆒

Ce qui a fini par achever VDB et Pantani c'est de continuer à courir en étant le fantôme d'eux même. Les deux étaient mentalement fragiles. Ca rend un métier "public" encore plus difficile à gérer. Le jugement positif ou négatif des autres peut faire tout basculer à tout moment.

Merci pour cette réponse détaillée. Il m'est venu à l'esprit une pensée sournoise lors de ma sortie d'aujourd'hui : vu que j'ai l'intention de rester en Campa, certainement le groupe Chorus qui reste d'un rapport qualité/prix encore abordable, il serait logique que je passe en 12 vitesses pour pouvoir monter la cassette 11-32 lors des sorties à fort dénivelé; la chaîne 12 vitesses sera-t-elle compatible avec mon pédalier sub-compact Sugino (chaîne trop étroite, risque de coincement de la chaîne entre les plateaux, …) ? Encore un point à éclaircir.

Ce qui fait vraiment varier les performances en montée : - la position - les développements adaptés Cette discussion sur l'importance du poids du vélo m'aide à recentrer mes priorités. Je n'ai pas fait allusion par hasard au Père Noël dans le titre, c'était une manière de dire que j'exprimais un rêve. Mais je suis bien conscient que le vélo "absolu", "ultime", "parfait" n'existe pas, même s'il répond entièrement à mon cahier des charges. Sans compter les risques d'erreur d'appréciation et l'évolution des critères de choix avec l'âge ou les circonstances de la vie. Sans aborder la question de la géométrie, l'examen des cadres de série met en évidence un problème : aucun à ma connaissance ne propose la fixation du dérailleur avant à collier, une condition quasi indispensable à l'utilisation d'un "petit" grand plateau de 46 dents. Même sur le Cipollini MCM, disponible sur mesure, je ne suis pas certain que ce soit possible : la patte de fixation est vissée sur un bossage du cadre qu'il faudrait modifier. Je n'ai pas encore étudié la question pour le Cyfac carbone sur mesure. L'acier sur mesure risque donc de revenir sur les devants de ma scène pour avoir la possibilité d'utiliser mes braquets, une condition de loin plus importante qu'un surpoids d'un demi kilo. Il faut toujours choisir, le Père Noël est-il vraiment le Père Noël ? Tu dis que la position influence particulièrement les performances en montée. Il est évident que la position est importante dans tous les cas. Peux-tu expliquer quels sont selon toi les critères d'une bonne position en montée et en quoi elle diffère de la position générale ?

Tu peux commencer par te fier à tes sensations et ne recourir à l'étude posturale que si les problèmes persistent. Tu dis que tu as l'impression que le poste de pilotage est trop rapproché et trop bas, commence par allonger (cadre ou potence plus longs), tout en te garder une possibilité de monter ou descendre (en choisissant bien la hauteur de douille et en jouant sur le nombre d'entretoises).