Ton témoignage rejoint tout-à-fait la réalité des lois de la physique et des mesures effectuées par les laboratoires (indépendants) :
- la réactivité conférée par des roues légères (surtout en périphérie) est perceptible par le cycliste. Il y a moins d'effet gyroscopique et la direction est plus vive. A noter que la réactivité dépend aussi de la rigidité des roues. Une roue légère mais "molle" sera moins "nerveuse" qu'une un peu plus lourde mais plus rigide.
- l'avantage aérodynamique des jantes de 50 mm sur celles de 25 mm n'est que de quelques watts (4-5 watts au mieux) et c'est peu sensible par rapport à la puissance développée pour avancer à une vitesse "moyenne" ou "rapide" sur le plat (environ 220 W à 35 km/h, 300 W à 40 km/h, près de 550 W à 50 km/h en roulant seul, sans l'aspiration d'un peloton). Exprimé en km/h, l'avantage des roues hautes n'est que de quelques dixièmes. On ne parle pas des profils de 88 mm ou autres roues lenticulaires.
Si tu veux être rapide sur le plat, soigne en premier lieu ta position.