Thierry GEUMEZ

Les photos montrent, si c'était encore nécessaire, pourquoi cette région donne envie de déménager 😉

La résonance est d'ailleurs un phénomène physique qui peut affecter n'importe quel objet dans certaines conditions. A vélo, les oscillations s'amortissent naturellement en dehors de conditions favorables (vitesse, position, ...) et si le cycliste ne les entretient pas, ou même ne les provoque pas, par ses crispations ou ses tremblements. D'ordinaire, nous amortissons les oscillations sans nous en rendre compte.

Pierre, on en est à la 29ème page, j'ai donné des chiffres réalistes exprimés en watts du gain qu'on peut attendre des chambres TPU et Marquez s'ingénie à prétendre que ses sensations valent mieux que tous les calculs et toutes les mesures. Il botte en touche dans sa dernière intervention parce qu'il est incapable d'argumenter. Et toi tu viens me parler des pédales automatiques et des vitesses intégrées... J'abandonne la partie 😉

C'est l'ensemble, les Zonda ne sont pas très hautes. Je baisse le buste le plus possible lorsque ça se produit pour atténuer l'effet déstabilisant

Pourquoi t'en prends-tu toujours aux théories ? Nicolas, lui, a l'honnêteté de reconnaître qu'il est plus enclin que moi à la poésie, ça laisse de la place pour un échange. Si tes sensations et "la théorie" ne concordent pas, il faut se demander pourquoi. Plusieurs raisons possibles : soit la théorie invoquée n'est pas applicable au problème posé, soit la théorie est mal maîtrisée par celui qui l'invoque, soit le phénomène observé n'est pas réductible à une théorie trop simple. Mais pour qu'on sache de quoi on parle concrètement, à quelle théorie fais-tu allusion ?

Le vent de travers et en rafales, je m'en méfie. J'ai modifié mon itinéraire pour ce motif ce matin, après avoir fait quelques écarts dans une descente à 50 km/h. J'ai préféré l'avoir de face pendant 10-12 km, ça forge les muscles et le caractère

On entre dans la mauvaise période de l'année. Faudra nettoyer le vélo plus souvent Je n'ai roulé que 35 km aujourd’hui, exceptionnellement l'avant midi malgré la fraîcheur, mais je n'avais pas trop le choix si je ne voulais pas me faire arroser...

Mon esprit cartésien tempère les belles promesses des discours marketing (qui ne diffèrent pas des promesses pré-électorales). Et pourtant... j'aimerais tant y croire. J'attends les dernières pièces pour pouvoir monter mon nouveau vélo et je ne peux m'empêcher de rêver. L'enfant et l'adulte n'arrêtent pas de se chamailler en moi

Certains coureurs marchent à l'eau claire. Indurain turbinait à l'air pur...

Oui

Comme annoncé précédemment dans un autre post (je ne sais plus lequel... Aloïs, déjà toi ? 🙄), j'ai fini par céder à la pression insoutenable d'un gourou du forum et, je l'avoue, je ne voulais pas mourir idiot : j'ai installé des CAA Ridenow 36 gr (dans des Conti GP 5000 montés sur des Zonda). Au bout de 2 sorties de 50 km, mon impression est que j'ai perdu un chouia en confort, les rebonds sur les aspérités de la route se ressentent plus sèchement. En danseuse, l'avant semble un peu plus vif. Je n'ai aucun avis sur les relances, non que je n'en fasse pas mais parce que je manque de sensibilité pour apprécier la suppression de l'équivalent d'un demi bidon lors des accélérations.

Parce qu'on a un vendeur attitré ? J'ai commandé les miennes en allant sur le site officiel, j'ai ajouté au panier et j'ai payé. Il est spécifié "Les informations de suivi ne sont disponibles qu'après le dédouanement de l'UE".

J'attends les roues (commandées le 6 octobre, délai "normal" de 20-30 jours) alors que le cadre est chez moi depuis une semaine. Je ne me suis pas décidé assez vite pour les roues...

Sois assuré que je ne cherche pas à t'embêter, Nicolas, nous n'avons tout simplement pas la même façon d'aborder les questions, pas le même esprit, pas la même expérience. Tout ceci montre qu'il ne suffit pas de parler la même langue pour se comprendre sans effort. En réfléchissant à notre discussion pendant ma sortie à vélo de cette fin d'après-midi, je me disais que notre parole est bien fragile, elle ne prouve rien, elle est parfois impuissante. Et c'est terrible de ne pas se sentir entendu.

On est plus dans le même débat, là. Je te parle de technique scientifique, que tu valides puisque ton ECG prouvait que tes sensations reflétaient un réel malaise , et tu me rétorques qu'un scientifique (le cardiologue) ne t'a pas cru tant qu'il n'avait pas personnellement mesuré ce malaise. Qu'aurais-tu dit à ton cardiologue si ton ECG portable n'avait rien enregistré d'anormal ?

Ca ne dépend pas seulement de toi, les pneus des motos de compète collent à la route comme de la glu.

Nicolas, tu ne lis que ce que tu veux bien. J'ai écrit vers 10h00 : "La fatigue produit quand même des effets concrets : diminution de la vitesse et/ou augmentation de la FC". Par ailleurs, tu prouves avec ton exemple de l'ECG portable que les anomalies laissent des traces observables ou mesurables et pas seulement des sensations. Les sensations plus ou moins agréables qu'on peut éprouver en roulant sur tel ou tel matériel, je ne les conteste pas. Mais quand on parle de performances et même si on ne peut les expliquer scientifiquement, il faut les prouver avec des mesures. Si un flic te verbalise pour excès de vitesse en invoquant qu'il avait la sensation que tu roulais trop vite, tu ne manqueras pas de demander la mesure d'un radar.

Oui, bon, y'a encore des progrès possibles 🤪

Pas facile de s'y retrouver dans tous ces profils. Les "V" sont meilleurs si le vent est de face, les "U" par vent de travers, sous quel angle ? Les "UV" tentent le compromis passe-partout. On en oublie que l'augmentation de la largeur pénalise quand même l'aéro.

Tu as aussi un autre problème presqu'aussi principal que le premier : ton poids. Tu n'as pas le gabarit d'un coureur de fond, tu n'es pas né pour faire ça. Tu ne préfères pas le sprint ? 😇

La fatigue produit quand même des effets concrets : diminution de la vitesse et/ou augmentation de la FC. Si tes pneus ou tes chambres à air ou tes roues sont moins énergivores, soit ta vitesse moyenne augmente pour une même sensation de fatigue, soit ta sensation de fatigue en fin de parcours diminue si ta vitesse est restée identique. La difficulté de la comparaison tient à l'impossibilité d'évaluer les deux situations simultanément pour éliminer les variables telles que l'influence du vent, les conditions de circulation, l'inconstance de la vitesse, le relief, l'allure du groupe si on roule en groupe. Dans tous les cas, on se trompe moins quand on mesure au moyen d'instruments que lorsqu'on se réfère à ses seules sensations.

La diminution de la masse est favorable aux accélérations mais les tests de résistance au roulement montrent que les TPU n'ont pas atteint le niveau des chambres latex. Si le bilan est selon toi positif, pourquoi les chambres TPU n'ont-elles pas envahi le peloton professionnel qui est, faut-il le rappeler, la vitrine des constructeurs ?

Un effet papillon ? Je n'en sais rien, je dresse plutôt un bilan comptable (un watt reste 1 watt), parce que c'est dans mon tempérament, Si le vélo oppose moins de résistance au roulement, soit tu roules plus vite pour le même effort, soit tu conserves ta vitesse et tu finis moins fatigué. Mais je refuse cependant d'évacuer trop rapidement ce qu'on appelle ici l'effet placebo parce que notre psychologie a aussi une influence. On roule tout simplement mieux quand on est heureux et si des chambres TPU rendent heureux et confiant on aurait tort de s'en priver. Mais la performance n'est alors pas principalement imputable à l'économie d'énergie qu'elles permettent mais plutôt au surplus de motivation qu'elles suscitent.

Mais si, tu peux dire des conneries... parce que tu n'en dis pas trop et tu n'as pas épuisé ton crédit 🤣 Ma remarque ne te visait pas personnellement, elle s'adressait à ceux qui confondent sensations et performance : les premières sont personnelles et n'appellent pas de critiques, la seconde n'est pertinente que si elle est mesurable, même si cette mesure n'est pas toujours évidente.

Oui, forcément, mais cette amélioration du vélo n'améliore pas le rendement du cycliste qui le monte