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Thierry GEUMEZ

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Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ

  1. Les roues ignorent complètement si le cycliste s'emploie ou non à fond, de même qu'elles ignorent la notion de mérite et qu'elles ne "s'offrent" pas exclusivement aux cyclistes performants. Elles permettent une économie de 2 W à 30 km/h et 4 W à 40 km/h, par exemple, quel que soit le cycliste et c'est à ce dernier d'estimer si ces 2 ou 4 W ont de l'importance pour lui. "Les roues hautes qui ne seraient pas "utiles" aux cyclistes pas assez performants, c'est de l'élitisme, du snobisme.
  2. Je me méfie toujours un peu des sensations, j'en eu parfois de très bonnes confirmées par le chrono et d'autres très bonnes non confirmées par le chrono. La forme et la motivation du jour sont déterminantes et un temps effectué sur un circuit de référence n'a pas de valeur pour comparer des matériels différents si on ne peut le corréler à la puissance développée pour le réaliser. Sans parler du vent et autres circonstances qui peuvent avoir une influence. Pour en revenir aux Bora One 35, pourquoi les trouves-tu supérieures aux Zonda alors que leurs poids sont très proches et les aéros pas très différentes ? Réactivité ? Rigidité ? Concernant la rigidité, justement, mes Bora touchent les patins (écartés au maximum) lorsque je relance en danseuse. Elles ne voilent pas et la tension des rayons me semble régulière (ne disposant pas de l'appareil ad hoc, test effectué à l'oreille). Les Zonda ne touchent pas dans les mêmes circonstances, mais il est vrai que leur largeur extérieure est inférieure à celle des Bora, ce qui laisse plus de marge. En ce qui me concerne, donc, ces roues n'offrent pas les mêmes sensations mais le gain de vitesse, s'il y en a un, n'est pas mesurable avec les moyens dont je dispose et il ne me reste finalement qu'un avantage esthétique... et l'illusion d'appartenir à la classe des "vrais" cyclistes. Mon peu d'enthousiasme ne rend pas justice à la qualité de fabrication, mais c'est tellement habituel chez Campa qu'on finit par l'oublier (c'est un avis partisan, donc pas vrai à 100%, seulement à 99 😇).
  3. On se comprend, je suis rassuré 😊
  4. 12 minutes (pour une sortie de plus de 4 heures) de plus qu'il y a 10 ans... tu peux t'estimer heureux, d'autant plus qu'il y avait du dénivelé et que ta FC moyenne était modérée. Beaucoup de cyclistes de ton âge peuvent t'envier, Jean-Pierre 😎
  5. Toi je t'ai compris, c'est avec Nicolas que j'ai un doute. J'ai une formation technique et Nicolas me semble plus littéraire donc nous n'avons pas la même approche. Je me trompe peut-être sur Nicolas 😁
  6. Les tests auxquels je fais allusion mesurent l'aéro. La facilité des relances est une autre question.
  7. Ben oui, mais tu as le choix : soit tu finis moins fatigué pour une même vitesse, soit tu roules plus vite pour une même fatigue. Je ne suis pas certain qu'on se comprend
  8. Les labos indépendants qui testent le matériel ne pondent pas que des articles neuneus. En disant cela tu montres surtout ton mépris
  9. En ce qui me concerne, j'ai donné les explications de ma déception. Les poids étant très proches entre les zonda et les bora one 35, et la différence d'aéro n'étant pas très marquée, il était logique que je constate peu (voir pas) de progrès. Et je continue de me demander pourquoi on me conseillais d'acheter les bora one lorsque je cherchais des infos à leur sujet. Je serai plus attentif au poids si je reprends des roues carbone sur mon prochain vélo.
  10. Si chambre trop petite : Dépassement des limites de l'élasticité du matériau ? Augmentation de la porosité => perte de pression plus rapide ? Moins bonne résistance aux crevaisons ? Si chambre trop grande : Difficulté lors du montage du pneu ?
  11. Essayons de rester logique : si le matos fatigue moins sur la distance (quelle que soit la distance, sinon je ne comprends pas pourquoi ce serait vrai uniquement sur les longues) "toutes choses égales par ailleurs, ça signifie que tu aurais pu aller plus vite en ne te fatigant pas moins.
  12. OK, c'est plus clair comme ça.
  13. Je ne peux pas être d'accord avec cette argumentation. Les roues qui ne se révèlent qu'en fin de sortie, ce n'est pas factuel, cela relève des sensations du cycliste. Si une roue est plus "performante" en fin de sortie, elle doit l'être également au début de la sortie, les watts ne se cachent pas pendant 3 heures pour sortir de leur boîte au moment du sprint final.
  14. Je ne sais pas pourquoi mais les freins à disques me viennent à l'esprit 🤣
  15. J'ai ce modèle de 24° avec possibilités de régler de +/- 20° à 28° par pas de 2°. Je suis actuellement à - 26° : https://www.specialized.com/be/fr/comp-multi-stem/p/156570?color=228546-156570 Je ne suis pas certain que toutes les potences permettent pas de mettre l'entretoise enlevée par-dessus. Par exemple : https://www.tradeinn.com/bikeinn/fr/cannondale-potence-de-velo-c1-conceal/139962116/p?id_producte=139865085&country=be&msclkid=cf44061541b51aed68736e5f98e70f16&utm_source=bing&utm_medium=cpc&utm_campaign=Bikeinn BE SHOPPING_BING&utm_term=4581939851000492&utm_content=Bikeinn BE Marcas_BING
  16. A part les perfs et le salaire, qu'est-ce qui nous distingue des coureurs ? L'âge, peut-être... mais c'est un détail
  17. Nous, la majorité des cyclos, nous rêvons d'être des coureurs... et les fabricants nous vendent du matos de coureur. C'est pas plus compliqué. Faire pipi le plus loin possible, c'est notre rêve ultime, nous ne sommes que de grands enfants
  18. Oui, 0,4 ! Ça te concerne ? Moi... dans les descentes
  19. C'est certain que 0,3 km/h quand on roule à 40 et plus, c'est important pour un coureur, ça peut faire plusieurs places au classement. Pour nous, les roues de 50 mm sont plutôt pénalisantes, très rigides, sensibles au vent latéral, plus délicates pour le pilotage en descentes. Mais c'est joli sur le vélo
  20. Je reproduis ici ce que j'écrivais le 11 mai en introduction du sujet "roue haute carbone vs roue entrée de gamme en alu" : Beaucoup fantasment sur les roues hautes en carbone. Quelques chiffres issus de "Cycles et forme" d'Alban Lorenzini (https://www.cyclesetforme.fr/actu-aero-2025-part-1/) : "Dernier point, il faut relativiser…comme souvent écrit dans mes articles, les watts gagnés au prix de millier d’euros sont ils justifiés? Qui va se rendre compte de 2 w à 40 kmh entre le top classement et les derniers modèles. Si vous passez d’une Fulcrum 5 à une roue de 50 là oui vous gagnerez 8 watts à 40 kmh ou roulerez à 40.3 kmh pour la même puissance en rencontrant sur votre trajet les conditions simulés du test. Sans vent ou faible vent, vous n’aurez que 2 watts entre la Fulcrum 5 et une roue de 50 mm, pas de magie pour un effet voile il faut du vent !" 0,3 km/h gagné à 40 km/h en passant de la Fulcrum 5 à une roue de 50 mm dans le cas le plus favorable (vent bien orienté).
  21. C'est le point que je redoute le plus sur le tout intégré. Je supporterais mal de ne pas pouvoir modifier quoique ce soit.
  22. Pour les tpu, c'est comme Marquez l'a expliqué, le gain n'est sensible que si on relance fréquemment. Pour la position, j'ai atteint mes limites, au-delà je glisse sur la selle. Demande à Gégé (qui voit mes sorties sur Garmin Connect, je suis à 20 W de moins que lui si vitesse égale). J'ai travaillé cet aspect cette année : depuis ma sortie avec Franck et Michel au printemps, j'ai avancé ma selle, mis une potence légèrement plus longue et avec une inclinaison à -24°. Les roues carbone viennent toujours largement après la position pour les gains aéros. Mon souci actuel, c'est que l'aéro ne compte pas dans les côtes... parce que je suis trop lent ! 😪
  23. Pour avoir fait d'innombrables essais, je dirais qu'il faut essayer pour savoir. Le corps a des facultés d'adaptation... et aussi ses limites. Si tes gaines ne passent pas dans la potence, retirer une entretoise prend 5 minutes.
  24. Pour apporter encore plus de nuances, les acheteurs qui se sont laissés convaincre sont rarement totalement objectifs, tout simplement parce que chacun a besoin de trouver une justification rationnelle de ses choix pour rester cohérent à ses propres yeux. J'ai hésité pendant plusieurs années avant d'acheter des roues en carbone, j'étais partagé entre mes interrogations techniques (poids, aéro) et la tentation de ne pas passer à côté d'un équipement décrit à la fois par les vendeurs ET les utilisateurs comme un avantage indiscutable, voire essentiel, la ligne de démarcation entre les "connaisseurs" et le "vulgus pecum". Passé les premières utilisations au cours desquelles je découvrais de nouvelles sensations (bruit, rigidité verticale qui impacte le confort, réactions des patins lors des freinages), j'ai essayé de faire abstraction de "l'émotionnel" pour me recentrer sur les performances promises... et je n'ai rien remarqué de vraiment différent, ce qui m'a renvoyé à mes interrogations initiales sur le poids (presque identique à celui de mes roues alu, des campa eurus) et sur l'aéro (les tests indépendants parlent de quelques rares watts, soit tout au plus 0,2 km/h aux allures d'un cyclo, peut-être 0,3 km/h à plus vive allure). On pourrait aussi parler des roulements "céramique" (utilisés dans l'industrie pour les très hautes vitesses de rotation, à combien de tr/min tournent les roues et les pédaliers...), des cintres "aéros", etc, qui procurent objectivement de très légers gains mais non mesurables en dehors de protocoles rigoureux de tests). Que retenir de tout ceci ? La question ne se pose pas pour celui qui recherche la performance ultime, le coureur pro dans une équipe disposant d'un gros budget, 1 W est toujours bon à prendre. La démarche est-elle "justifiée" pour le cyclo, fût-il sportif ? Il reste le plaisir d'être curieux, d'explorer de nouveaux chemins, d'avoir un beau vélo, toutes choses ́non vitales mais pourtant importantes dans nos vies. Mais arrêtons de nous leurrer sur les performances incroyables générées par nos gadgets, un vélo c'est toujours un cadre et des roues et il faut appuyer sur les pédales pour avancer.
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