Thierry GEUMEZ

C'est déconseillé mais possible sur le plan mécanique si on respecte les préconisations du fabricant. D'ailleurs, certains pros le font, j'en ai vu lors des ascensions sur le Tour de France. Entre ce qu'on peut faire et ce qu'on fait PS : pour être complet, un dérailleur arrière est limité par le plus grand pignon admissible (limite que le prolongateur permet de repousser) et dans sa capacité à absorber les braquets extrêmes (ça dépend de la longueur de la chape). Si ces limites sont respectées, la combinaison grand plateau/grand pignon est possible mécaniquement. Exemple, dérailleur campa super record 12 V : capacité 39 dents, plus grand pignon 34 dents. Avec 16 dents d'écart entre les plateaux, la différence maxi admissible entre les pignons est de 39 - 16 = 23. La cassette 11- 34 convient donc, même pour la combinaison extrême 52x34 (ouf, ils savent compter chez campa ). Mais une cassette 11-40, si elle existait, ne permettrait pas 52x40, même avec un prolongateur.

Il ne manque que le béret. C'est un retour aux sources, une pratique cycliste spontanée et décomplexée, sans chichis. Rien à voir avec les cyclos qui se déguisent pour ressembler aux coureurs.

70 km à 16 à l'heure ? Tu n'es pas un peu sadique d'infliger ça à ta copine pas du tout entraînée ? 😉

Les transmissions Campa Record et Chorus étaient limitées à 29 dents (avec moyenne chape) jusqu'en 2015. A partir de cette date, les nouveaux groupes (pour les distinguer, les composants sont estampillés "A", lettre noire sur fond blanc) acceptent jusqu'à 32 dents avec les dérailleurs à moyenne chape. Les nouveaux dérailleurs arrières ne sont pas compatibles avec les anciens leviers ergopower. Seuls des derniers groupes 12V à disques acceptent jusqu'à 34 dents (du moins les Chorus). Le prolongateur proposé ci-dessus par Michel permet d'écarter le galet supérieur du plus grand pignon de la cassette mais n'augmente pas la capacité du dérailleur à gérer les braquets extrêmes. Il permet donc d'utiliser un 32 à la condition de le réserver au petit plateau. Le 50x32 risque de ne pas passer et de tout faire exploser

Nous avons l'habitude des pneus pliables, munis de tringles souples et plus pratiques à emporter avec soi en balade, mais ils étaient tous équipés de tringles rigides en acier autrefois. Et pourtant on parvenait à les monter 😎. Souple ne veut pas dire extensible, sinon on déjanterait systématiquement au bout de quelques coups de pompe, et le diamètre des tringles, qu'elles soient rigides ou souples, sera toujours inférieur à celui du bord de la jante, .... sinon on déjanterait au bout de quelques coups de pompe. Lors du montage, il faut s'assurer que les tringles descendent le plus bas possible dans le creux situé au milieu de la jante. Ce point en particulier est à vérifier, plusieurs fois au besoin, lorsqu'il ne reste plus que quelques centimètres à faire passer. Mettre un peu d'eau savonneuse sur les tringles aide également à les faire glisser sur le bord de la jante.

Dommage que tu n'aies pas le mental pour t'entraîner sérieusement et nous accompagner sur LBL 😊

Remarque pleine de bon sens. Ne pas oublier non plus que le commerçant essaie de vendre en premier lieu ce qu'il a dans son stock. Lorsque j'ai recommencé à rouler, je me suis rapproché d'un petit magasin tenu par un ancien coureur. Il faisait tout dans sa boutique, la vente, les commandes, la mécanique, et n'hésitait à prodiguer ses conseils à tous les cyclos et petits coureurs du coin. Le lundi, le magasin était fermé parce qu'il allait s'approvisionner chez des grossistes et leur achetait des lots d'articles en promotion. S'il avait mis la main sur 200 pneus Michelin, par exemple, et que tu lui faisais part de ton souhait de mettre de bons pneus, il répondait : actuellement, tous les coureurs du coin veulent du Michelin 😉

Effectivement, ce n'est pas trop cher pour un vélo en bon état. Mais tu es confronté maintenant à la difficulté de trouver des pièces. Ta démarche ne cadre pas avec une gestion de son budget "en bon père de famille", elle s'apparente à celle du collectionneur.

Sans indiscrétion, combien as-tu payé ton Cobra 700 ?

Ne m'associe pas au Schtroumpf plaintif, Franck, j'ai fait 114 km hier 😛

Et hier, t'as pas profité du soleil ? 😉

Je ne suis pas compliqué, ce sont les autres qui ne me comprennent pas 😜

Tu déploies beaucoup d'énergie pour expliquer, Franck ! Globalement, les êtres vivants ne comprennent ou ne croient que ce qu'ils ont déjà expérimenté. Tu auras toujours la même difficulté de convaincre un certain public de l'état de tes terrains de jeu habituels. C'était autrefois l'usure de tes jantes, aujourd'hui ce sont les crevaisons par sous-gonflages... Je sais que tu n'exagères nullement. Sois assuré de mon soutien 😊

Pffff ! Toujours occupé à compter les centimètres ? 😉

🤣🤣🤣

Je suis partagé, Michel. Jean-Pierre rappelle plus haut qu'on s'interdit parfois (souvent ?) d'accomplir des défis parce qu'on s'en sent incapable. Dans le même esprit, Mark Twain aurait dit : "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait". Mais la tête n'est pas seule à commander dans cette affaire. Lorsque les crampes surviennent, par exemple, la volonté ne suffit pas à les faire disparaître. Par ailleurs, je fais du vélo depuis plus de 25 ans et il m'étonnerait que je sois passé complètement à côté d'un potentiel insoupçonné 😅. Le grand parcours de Liège-Bastogne-LIège est plus difficile que tout ce que j'ai connu. Il y a environ 20 ans, j'ai participé à la Marmotte (170 ou 175 km et 5.000 m D+) et Mons-Chimay-Mons en guise de préparation le 1er mai (environ 235 km au départ de la maison mais moins de 3.000 m D+). Cette fois, ce serait 257 km et environ 4.200 m D+ ... avec moins de chevaux sous le capot ! Il n'est pas question que je me lance naïvement dans l'aventure. La seule façon de me donner la chance de réussir passe par une préparation adéquate : augmenter progressivement les distances à l'entraînement, faire beaucoup de dénivelé... et être attentif aux signes de fatigue qui me conseilleraient de lever le pied... ou de renoncer au projet. Ceci réclame dans tous les cas une forte implication qui suppose d'y croire au moins un peu. L'homme sage est celui qui connaît ses limites. Qui connaît ses limites ?

Ton étonnement me laisse penser que tu n'as jamais pris part à de telles épreuves. N'en sous-estime pas la difficulté !

Précisions : j'ai dit "au moins" 12 heures, et j'aurais dû ajouter "de roulage". Donc plutôt 13... mais je ne voudrais pas que le chiffre me porte malheur 🤣 Bon, je ne suis pas encore décidé mais en parler risque de faire son chemin...

Roue alu ou carbone ? Tu roules souvent avec cette roue ou seulement de manière occasionnelle ? Est-ce la première fois que tu connais un tel broutage avec cette roue ? As-tu touché au réglage des porte-patins dernièrement (patins parallèles à la jante ou un peu d'angle) ? As-tu pris un trou ou une pierre qui aurait provoqué une légère déformation du bord de la jante ? Y a-t-il des zones maculées de graisse sur la jante ?

Ah, les pensées limitantes... Oui, tu as raison, je me mets des barrières en m'attachant peut-être trop au fait que mes performances et mes capacités de récupération déclinent avec l'âge (j'ai 65 ans). A la vitesse dont je suis capable, il me faudrait quand même au moins 12 heures pour boucler le grand parcours. 12 heures et beaucoup de dénivelé... 🤪

Je n'ose pas me frotter au grand parcours. Il n'y a pas que le kilométrage et le dénivelé, déjà très copieux, les pourcentages de certaines côtes ajoutent à la difficulté. Ce serait tout de même un très beau défi... Je devrais me le mettre dans la tête 😎

C'est mon premier objectif de l'année, distance intermédiaire. Sous réserve de météo "acceptable" (il faut que ça reste un plaisir).

Si tu penses au léger surcroît de rigidité, la section des pneus et leur pression doit plus que compenser

Tu parles de la géométrie du vélo ou des cotes de position ? Les géométries "gravel" sont plus allongées. Bases, top tube, inclinaison du tube de direction, tout concourt à donner plus de stabilité au vélo. La potence est généralement plus courte que sur un vélo de route (pour compenser l'allongement du top tube). Concernant la position, le poste de pilotage est souvent un peu moins bas, ce qui se justifie par une approche plus ludique de cette pratique ainsi que par la moindre importance de l'aspect aérodynamique en raison des vitesses plus réduites.

Merci Jean. Tu as doublement raison : pour le déplacement vers la rubrique "Matos" et pour l'explication. La fonction "auto lap" était activée. Il est possible de la désactiver sur le 830. C'était bien en kilomètres, c'est moi qui ai évoqué 5 miles pour donner un sens aux 8,05 km, distance que je trouvais bizarre.