Thierry GEUMEZ

Le Schtroumpf n'est pas paresseux, il a des hauts et des bas 😉

J'en suis à 770 km, malgré la grisaille qui n'encourage pas à rouler. Les 10.000 devraient être atteints si aucun bobo ne survient en cours d'année. Pour les 20.000 avec le Schtroumpf, ce n'est pas gagné. Il préfère aller skier... pfffff ! Je vais devoir le fouetter quand il reviendra en Belgique 😈

Tu as une idée de ta vitesse ascensionnelle, sachant qu'il y a trois cols de première catégorie, un de troisième catégorie et un hors catégorie, et que le D+ est de 4.100 m ? Si tu mets moins de 7 heures, tu auras toute ma considération (mais non, tu l'as déjà) 🤩

Tu parles comme un coureur, Bruno, pas comme un cyclo lambda 😉

La seule fois où j'ai pu rouler dans un groupe d'une trentaine de cyclos pendant près de la moitié du parcours, c'était à la Ronde Picarde, parce qu'il y a peu de dénivelé et que l'aérodynamique, donc le placement, y joue un rôle essentiel. Mais dès que ça grimpe, chacun roule à son vrai niveau et le chapelet des participants s'étire sur des kilomètres. De nombreuses heures s'écoulent entre les premiers et les derniers arrivés à la Marmotte...

Tes conseils très pertinents correspondent à une approche "compétitive". Pour la première cyclo d'un cycliste habitué à rouler seul, ça fait quand même beaucoup de choses à assimiler...

Ta pratique sportive régulière te donne l'endurance nécessaire pour affronter ce genre de parcours. Il te suffit de faire 2 ou 3 sorties un peu plus longues (et avec du dénivelé) que d'habitude au printemps pour te rassurer. C'est surtout la gestion de l'effort en groupe qui réclame ton attention. Un départ trop rapide peut conduire à l'échec. Pour ma première participation à la Vélomédiane C. Criquielion en 1997 (environ 170 km/3.400 m D+), j'étais habitué à rouler vite dans un groupe presque tous les mercredis et j'avais les kilomètres dans les jambes (7.500 km depuis le 1er janvier), et j'ai voulu m'accrocher à un petit groupe rapide qui me semblait à ma mesure au départ de l'épreuve. J'ai tenu pendant la moitié du parcours puis les crampes sont venues brutalement malgré une hydratation suffisante et j'ai dû adopter un rythme nettement plus lent jusqu'à la ligne d'arrivée.... Ma moyenne était finalement moins bonne que si j'avais pris un départ plus prudent et j'ai évité de peu l'abandon en raison des crampes. En résumé : petit parcours si tu veux "bombarder" et moyen ou grand parcours si tu te sens capable de "dompter les chevaux".

Je mets les GP5000 toute l'année, c'est une valeur sûre et un des meilleurs compromis du marché. Si tu veux jouer la sécurité en hiver, prends les 4 Seasons mais les GP 5000 te donneront de meilleures sensations sur les cyclos estivales.

C'est un point de départ. Tu sentiras si tu glisses vers l'avant, avec l'appui presque exclusivement sur le périnée, ou vers l'arrière, avec appui majoritaire sur les ischions... ou si la pression est équilibrée sur la totalité de la selle. Tu auras des difficultés à atteindre le bas du cintre si la selle est trop haute.

Le gars qui fume son paquet de cigarettes tous les jours dépense près de 3000 euros par an (en Belgique). Même en Campa, mon addiction au vélo me revient moins cher 😇

Il faut aussi tenir compte de la courbure du dos, de la rotation du bassin. Nous sommes tous différents, les ergonomes ont du pain sur la planche ! Et nous avons de quoi nous occuper sur les forums lorsque la météo nous empêche de sortir 😅

Salut Mah, Il est tout-à-fait normal d'éprouver une certaine appréhension avant de relever le défi qu'on s'est lancé. "Sortir de sa zone de confort" est l'expression à la mode pour désigner cette situation. Si tu décides de faire le petit parcours, la distance t'est habituelle et tu n'auras sans doute pas le sentiment de t'être dépassé, sauf si l'enjeu principal est pour toi de rouler en groupe dans un contexte compétitif. Quant à la plus longue distance, elle excède peut-être un peu trop ton expérience, du moins d'après ce que tu en dis. Pour une première fois, essaie la voie du juste milieu. Le plus gros danger le jour "J" est de se laisser griser et de vouloir suivre de trop costauds. Démarre à ton rythme et n'oublie pas de boire et de t'alimenter. Pense aussi à bien te reposer la semaine qui précède l'épreuve en roulant moins que d'habitude.

On nous fait croire que "le client est roi" mais dans les faits, il se comporte souvent comme un mouton. Comment s'étonner qu'on le tonde ? 😂

Pas seulement Chorus, tu as aussi Centaur, Record et Super Record. A patins ou à disques : https://www.campagnolo.com/FR/fr/Groupes/groupes_mécaniques_vélos_de_course

Avant ma Selle Italia SLR actuelle (que je règle à l'horizontale, après divers essais), j'avais une Specialized Romin qu'il fallait incliner vers l'avant (le bec environ 1 cm plus bas que le croissant). Chaque selle est différente et il faut prendre le temps de l'apprivoiser.

Pour l'heure, Campa reste compétitif pour ses groupes mécaniques... vu que Shimano abandonne ce créneau et que ses prix ont explosé en passant à l'électrique.

Les prix ont enflé pour tout le monde : https://www.mantel.com/be-fr/groupe-shimano-105-r7100-di2-disc&utm_source=google&utm_medium=shopping?gclid=Cj0KCQiAw8OeBhCeARIsAGxWtUwHR_HARJbqHvBiOVppujc2tDaW5DH5bsvdGDot2clcYK-qkaV6edIaAqEyEALw_wcB

La vraie question est tout d'abord : que serait une meilleure position ? Tu peux utiliser ton vélo actuel comme "laboratoire" avant de décider d'investir dans un nouveau modèle. Une potence plus courte, plus longue, plus haute, plus basse... une autre selle... des pneus plus larges et moins gonflés... modifient le confort d'un vélo.

En choisissant le niveau sur toute la longueur, la partie avant s'incline vers l'arrière et fait glisser le postérieur vers l'arrière, ce qui devrait augmenter l'appui sur les ischions... sauf si la selle est trop haute. Cela peut aussi augmenter le frottement à l'intérieur des cuisses. Il faut essayer les différentes possibilités. Personnellement (j'ai une Selle Italia SLR flow), je mets actuellement le niveau sur toute la longueur. Je réglais le bec un peu plus bas au début mais cela me faisait glisser vers l'avant et j'étais obligé d'augmenter le recul de selle pour compenser. Les selles plates, sans préjuger de leur confort, sont plus faciles à régler que les creuses.

Avec le niveau sur la partie avant de la selle, on ne peut plus parler de "creux" de selle et le postérieur est plus ou moins libre de se déplacer longitudinalement sur la partie horizontale. A l'inverse, le postérieur est pratiquement obligé de se caler dans le creux situé à l'intersection des parties avant et arrière de la selle si on règle l'horizontalité sur toute sa longueur. La largeur de la selle au niveau des ischions ne sera pas la même selon la méthode choisie (parce que tu sera assis plus ou moins en arrière sur la selle).

Je n'en sais rien, l'amour rend parfois aveugle 😂

Vision fait des roues sans valves ??? 😉

Par rapport à l'avis de Michel, j'ajouterais seulement de vérifier si la géométrie et la taille te conviennent.

Pourquoi dis-tu cela ? De l'avis de leurs utilisateurs, les freins à disques Campa fonctionnent très bien. "Moi j'aime pas Campa" (dixit le Schtroumpf Grognon) 🤣

Alexandre parle de la finition mais ne donne aucun détail. On peut supposer que cela concerne l'apparence des nappes de carbone constituant la jante. Etant donné que celle-ci ne comporte plus de bandes de freinage, le fabricant s'est certainement affranchi du traitement AC3. Sur mon dernier groupe Chorus, une vis des étriers de freins n'est plus en inox mais en acier chromé. Des traces de rouille apparaissent après quelques mois. Autre différence : l'étrier de frein arrière n'est plus un simple pivot mais un double identique à son homologue avant, ce qui occasionne de plus fréquents blocages de la roue arrière lors des freinages d'urgence. Globalement, on constate donc une réelle volonté de réaliser des économies. Le client "Campa" accepte de payer plus, il a le droit d'être exigeant. La marque risque de perdre son identité à vouloir faire des économies aux mauvais endroits. En même temps, elle n'occupe pas une position dominante sur le marché mondial et son équilibre financier est sans doute délicat. Il y a un réel danger d'entrer dans une spirale descendante.