Thierry GEUMEZ

Est-il possible de parcourir 1230 km sans souffrance ??? Celui qui se lance ce défi sait qu'il se confrontera à ses limites. Qu'il affrontera ses démons ? Il est normal que certains échouent, mais manquer le but pour quelques kilomètres est-il vraiment un échec ? Je n'ai jamais pédalé plus de 11 heures sur un vélo, je mesure l'ampleur du chantier...

Mieux vaut un câble desserré plutôt qu'effiloché dans la manette 😉

Tu ne redoutes pas les trous importants d'une cassette 11-42 ? J'ai adopté les plateaux 46-30 depuis 5 ans (j'aurai 67 ans à la fin de cette année) et utilise à présent une cassette 11-29/12 vitesses la plupart du temps et une 11-34 pour les gros dénivelés. Mais je réfléchis déjà au meilleur compromis à adopter dans quelques années. La diminution des plateaux me permettrait de ne pas augmenter la cassette et donc de ne pas subir de grosses ruptures de rythme. Je m'interroge seulement sur la pertinence d'un 42x11 ou 40x11 comme plus grand braquet disponible, étant conscient qu'il ne sert à rien d'aller vite dans les descentes si on n'est pas capable d'atteindre les sommets des côtes.

Bande de tafiotes, il y va de la température de la baignade comme des braquets dans les côtes !!! Vous allez vous ramollir à toujours rechercher le confort 😈

Il existe des pièces intermédiaires à insérer entre la patte de fixation et le dérailleur pour modifier la hauteur. Il y a aussi la solution des plateaux ovales qui nécessite de rehausser le dérailleur (mais il faut accepter les plateaux ovales).

J'ai finalement regardé la vidéo proposée par Fluo. Les 12 premières minutes sont effectivement consacrées aux problèmes cardiaques mais tout le reste du reportage, environ 19 minutes, parle de l'addiction au sport. Ne souffrant pas à ce jour de problème cardiaque, c'est la question de la dépendance au sport qui a surtout retenu mon attention.

Des vilénies ? Nous ne faisons que relever tes contradictions. Tu tiens en effet un discours à deux vitesses, Michel. Aujourd'hui tu te présentes à nous comme un homme fragile, presque moribond, qui doit ménager sa pauvre carcasse, et il y a peu encore, tu affirmais que la vie est impitoyable et qu'il faut s'exercer à l'endurer en se pétant les rotules sur de gros braquets dans les côtes. Mais t'inquiète, on t'aime 🥰

https://www.matosvelo.fr/index.php?post/3857/essai-du-fraxion-gtr-le-velo-profile-de-chez-origine-du-modernisme-et-du-confort

Chez Specialized, le vélo endurance est plutôt le Roubaix

La question n'est pas de savoir quel cadre nous choisirions mais lequel TU vas choisir 😉

Bonjour Guillaume, Aucun des vélos que tu cites n'est mauvais. Tu dois surtout t'assurer que la géométrie te convienne, que le vélo te plaise et que ton portefeuille ait l'épaisseur requise 😉

https://www.velo101.com/forum/topic/13434-âge-performance-selon-helge-shroeter-jensen/#comments

Nous sommes donc condamnés à continuer avec nos misères : toi avec ton coeur meurtri et ton dos cassé, moi avec mes trop faibles guiboles 😭

Une parenthèse concernant les différents parcours de la Vélomédiane : le fléchage est jaune pour tout le monde sur les tronçons communs et il change de couleur sur les tronçons propres aux distances inférieures (il devient bleu pour le 138 km et rouge pour le 96 km). Problème pour les petites distances : si on loupe une bifurcation, on continue de voir les flèches jaunes mais rien ne permet de savoir qu'on n'est plus sur le bon parcours. Seuls les participants de la grande distance sont assurés de ne jamais se tromper. Heureusement que le fichier GPX est disponible sur le site officiel à présent (l'année dernière, l'organisateur devait me l'envoyer après mon inscription mais je ne l'ai pas reçu et... j'ai fait quelques kilomètres en trop).

Si je te prends au mot, tu as monté la Redoute et la Roche aux Faucons sur une demi jambe pour épargner ton pauvre petit coeur. C'est terriblement vexant pour ceux qui ne peuvent te suivre, Michel ! 😉

La chaîne tape moins sur la base sur route dégradée quand on est sur les plus petits pignons ???

No comment... 😂 Au fait, tu n'as pas répondu à mon invitation pour la Vélomédiane. Ceci dit, bravo pour ton mois d'août, ton équipier te dit merci ! 😊

Je constate que les adeptes de la FCM théorique (on devrait plutôt dire "statistique") n'affichent généralement pas une ambition sportive très poussée. Ce choix d'une pratique plus contemplative que compétitive est évidemment tout-à-fait respectable et tout aussi gratifiant mais il induit forcément des nuances quant à l'appréciation de l'attitude "raisonnablement prudente".

Pourquoi "la FC théorique pour l'âge", sachant qu'elle peut être très différente de la FC max réelle ? Lors d'un test effectué l'année dernière, ma FC max était de 169. Or, ma FC max théorique était de 155. Ça laisse une marge d'approximation énorme. Quelle est la limite à ne pas dépasser ? La question n'est pas seulement médicale, elle est éthique et philosophique. Lorsqu'un médecin donne ses recommandations, il engage sa responsabilité et on peut comprendre qu'il invite à la plus grande prudence. Mais le principe de précaution aurait-il laissé la moindre chance au programme Appolo 11 d'aboutir ?

Il ne s'agit pas non plus de paniquer. Les médecins semblent parfois alarmistes parce qu'ils parlent des pathologies qu'ils rencontrent et pas des nombreuses personnes qui ne souffrent d'aucun problème. La bonne question est : à partir de quand faut-il consulter ?

C'est également valable dans le cas des pneus avec chambre à air.

Lorsqu'un vieux "se traîne" au volant d'une Porsche, on se plaît à penser qu'une telle voiture mérite un conducteur plus jeune... mais ce dernier n'a souvent pas les moyens de se la payer. Combien d'accidents sont évités grâce à cette "injustice" ?

Je comprends, un demi défi n'est plus un défi 😉

Si tu ne te sens pas d'attaque pour le grand parcours, il n'y a aucune honte à faire l'intermédiaire... et tu ne serais pas seul 😇

Il est d'ailleurs surprenant que les roues hautes en carbone fassent tellement fantasmer les cyclos alors qu'elles font très peu progresser les performances et sont globalement onéreuses. On les achète sans sourciller, le plus souvent entraîné par un effet de mode, tandis que les freins à disques qui sont un progrès indéniables sur les parcours détrempés se heurtent à une résistance farouche de la part des plus réfractaires au changement. Les bureaux de marketing ont fait leur boulot dans les deux cas mais le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas...