Comme Michel, j'ai des doutes. Le guidonnage est provoqué par une entrée en résonance du vélo amorcée par un cahot de la route, un coup de vent, ou une crispation des bras, sans doute aussi par manque d'appui sur la roue avant (si on se redresse sur le vélo au lieu de s'engager franchement dans la descente), et elle s'entretient d'elle-même si on ne parvient pas à l'amortir rapidement (au moyen des bras suffisamment souples) ou si on ne modifie pas sa vitesse. J'ai connu ce phénomène à deux reprises à 15 ans d'intervalle, chaque fois en descente vers 60 km/h, lorsque je reprenais le vélo après une longue période d'arrêt. Les oscillations ont cessé après avoir réduit ma vitesse mais j'ai cru chaque fois que j'allais me viander méchamment. Après vérification des vélos, je n'ai rien trouvé d'anormal. Si c'est le jeu dans la direction qui t'a fait guidonner, ce jeu devait être relativement important.
Tu peux tester le phénomène du guidonnage à basse vitesse sur sol plat, donc sans risque de chute : à environ 30 km/h, tu provoques des oscillations de la direction en poussant rapidement et alternativement le cintre de gauche à droite et tu observes les déformations du cadre. On se rend compte à ce moment de l'élasticité relativement importante du vélo.