Thierry GEUMEZ

Surtout sur le plat ! Faut pas être mou de la cuisse 🤪

Nous c'était vers Sault, donc moins pentu, et avec le vent de face. J'ai dû pédaler pour atteindre 58,5. C'est en descendant vers Malaucène qu'on atteint les plus grandes vitesses.

Glaner des conseils ne permet pas de faire l'économie de l'expérimentation personnelle. Roule et tu te rendras compte au fil des semaines de ce dont tu as besoin. Quant au pignon de 18, c'est une facétie de Nicolas 😉

Si le Ventoux est "une petite bosse", qu'appelles-tu de la haute montagne ? L'accumulation des 3 ascensions pour réaliser un "cinglé" ? Un "everesting" ? Par ailleurs, je me dois de rétablir la vérité concernant celui que tu nommes un "missile". La vitesse maximale que j'ai atteinte lors de nos sorties dans le Ventoux est de 58,5 km/h (ok, avec le vent de face...) 😜

Bonne nouvelle : il pleuvra une heure de moins cette nuit !

La différence entre Malaucène et Bédoin... c'est que tu n'es pas monté jusqu'au sommet cette fois-ci 😜 Sinon, pour ton dos qui te fait particulièrement souffrir dans les ascensions, il serait intéressant de tester une selle plus avancée.

Dommage, j'aurais tellement aimé pouvoir grimper 1230 m/h et faire le Ventoux en 1h15 😭

Tu as raison ! Cherchons l'erreur 😊 (Disons qu'une heure fait 3.600 secondes)

J'avais 46x11 et c'est suffisant jusque 55-60 km/h si ça ne dure pas trop longtemps. Le 34x30 est quand même un peu juste dans le Ventoux si on ne peut le monter en 2h00. Ce jeudi, j'étais seulement à 60 tr/min dans les passages à 11% avec mon 30x34.

On a traversé Sault. J'avais enregistré dans mon Garmin un parcours qui coupait avant Sault pour aller vers le col ND des Abeilles mais nous avons eu un doute lorsque le GPS nous a fait bifurquer sur une petite route au revêtement parsemé de graviers et nous avons alors fait marche arrière et pris l'itinéraire que Michel avait effectué avec sa copine avant mon arrivée à Venterol. Le dénivelé positif était plus ou moins identique mais les gorges de la Nesque nous ont fait rouler près de 20 km en plus. Comme tu dis, la remontée vers Flassan (souvent 3%) ne payait pas de mine mais était usante.

Lorsque tu étais devant moi dans la descente vers Sault, j'ai remarqué que tu rentrais fort dans les virages mais avais systématiquement perdu de la vitesse en sortie et que tu devais relancer. C'est principalement une question de trajectoire. Il faut toujours privilégier la vitesse en sortie de virage (du dernier virage si plusieurs virages s'enchaînent) parce qu'elle conditionne la vitesse pendant toute la durée de la ligne droite qui suit.

Le boss est un vrai tyran ! 😜

1) 220 km en 6 jours... c'est 13.380 km en un an ! 2) Les 220 km que tu as parcourus à Venterol n'ont rien à voir avec 220 km de Corbais, tu as au moins trois fois plus de dénivelé. Le bilan est donc très positif d'un point de vue cycliste !

D'après Garmin (j'ai mis le compteur sur pause lors des arrêts que tu as mentionnés) j'ai atteint le Chalet Reynard en 1h38. J'avais également mal au dos dans l'ascension et j'ai pu régler partiellement ce problème en baissant le bec de selle... mais c'était moins bien dans les descentes parce que je glissais vers l'avant. D'un point de vue géométrique et compte tenu de la gravité, l'inclinaison du vélo dans les montées augmente le recul de selle et remonte le bec, et inversement dans les descentes. Il faudrait inventer un vélo à géométrie variable 🤣 Le bilan n'est pas si mauvais pour de vieux "plaineux". Il nous manque le coup de pédale des montagnards... La fatigue que tu as éprouvée dans les Gorges de la Nesque et la remontée vers Bédoin n'est pas étonnante si on considère ton kilométrage parcouru pendant les 7 derniers mois. Tu as encore un beau potentiel, Michel ! Tu ferais un malheur si tu l'exploitais davantage !

Tu as vraiment peur ???

Oui. Il y avait plus de neige que lundi.

Malgré le vent... arrière le plus souvent ! 🤣

C'est exact, je me fais lâcher

Lorsqu'on roule seul sans objectif de performance, ça ne pose effectivement pas de problème. Les soucis viennent quand on chasse le chrono, quand on est dans un contexte compétitif.

Les cassettes Campa 12 V existent en 11/29, 11/32 et 11/34, toutes en départ 11 et avec 2 triplettes pour les plus grands pignons.

Gérer le trou entre 29 et 34, c'est apprendre à trouver agréable le passage de 80 à 68 tr/min ou l'inverse, par exemple

Michel avait effectivement 34/30. Il n'a mis le 30 qu'à partir du Chalet Reynard, lorsque la pente atteint ou dépasse 8 %. Le vent nous aidait pour l'ascension. J'avais monté ma cassette 11/34 et je persiste à trouver le choix de Campa fort discutable : les premiers pignons progressent de 1 en 1 jusque 17, comme sur la cassette 11/29, mais finissent par 25-29-34. J'hésitais entre 29 et 34 dans le 8 %. On dirait que c'est prévu pour les cyclistes qui ne vont que très occasionnellement à la montagne et rechignent à investir dans une deuxième cassette et à faire un peu de mécanique. C'est comme les pneus "4 saisons" des voitures qui se débrouillent en toutes circonstances mais n'excellent nulle part...

La circulation était fluide ? Et la taulière, sympa ?

Je pèse systématiquement 1 kg de plus le lendemain d'un long trajet en voiture et tout redevient normal un jour plus tard. Je n'ai pas d'explication.