Nicolas JOARY

Wout, malade et forfait pour le championnat de Belgique sur route, dont il était un des favoris. Pas de précision sur la nature du mal dont il souffre, mais pas de très bon augure une semaine avant le départ du TdF.

Compte tenu des températures caniculaires, il valait mieux partir tôt ! J'ai donc quitté à 6h45 pour une modeste boucle de 32km/544m+ sur les petites routes des collines tout près d'ici, entre vignes, oliviers, lavandes, chênes, résineux... et accompagné par le chant de plus en plus enthousiaste des cigales. En voilà qui apprécient les accès de fièvre du thermomètre ! Tenue des plus légères : maillot sans manches, cuissard ultra-court et mini-soquettes. Je suis rentré avant d'avoir à sortir la crème solaire !

Déjà 25°C à 6h du matin ! J'ai juste fait une petite balade avant que ça cogne. Maintenant, 29°C. Cet après-midi, canicule annoncée.

Tu vas faire des envieux ! En Provence, on nous annonce 35-40°C pour les deux prochains jours.

André doit déjà avoir très largement dépassé les 100.000 m de D+ cette année. 👍

Très chaud aussi sur l'Enclave des Papes. Plus de vingt degrés déjà ce matin, mais avec un peu de mistral pour donner de l'air (qui n'est pas spécialement frais, bien que venant du nord). J'étais debout à six heures pour les petits travaux presque quotidiens d'entretien du jardin et de la piscine ; et d'aération de la maison (autant le faire "à la fraîche" si on veut que ça serve à quelque chose). Ici aussi, les températures caniculaires seront toujours de mise.

Nous sommes la preuve, alors, que la cuisine belge qui n'est pas légère ne nous rend pas obligatoirement lourds, que l'on soit Belges d'origine ou seulement résidents.

Ce qui coûte le plus cher à la collectivité, c'est la sécurité sociale et les retraites. Ce n'est pas une spécificité française. En Belgique, c'est pareil. C'est aussi ce pour quoi nous cotisons. Il me semblerait anormal de sabrer dans ces avantages âprement négociés par nos parents, grands-parents et arrière grands-parents. Diminuer le nombre des élus ne rapporterait pas beaucoup et, comme l'interroge Gérard, cela n'apporterait sans doute rien à la démocratie. Puisqu'il est question de coût des retraites, on est en droit de s'interroger quant aux retraites dorées que s'octroient nos élus : combien de temps doivent-ils prester en tant qu'élus pour toucher à vie une pension supérieure à celle que reçoit un ouvrier qui a trimé pendant plus de 40 ans ? Et à quel âge ont-ils droit à cette pension ?

Installer de solides moustiquaires, peut-être ? Ici, c'est ce que nous avons fait. Pas pour empêcher le chat de sortir, mais pour empêcher les vampires(*) d'entrer. (*) Les moustik' tiiiiig' !

Je suis d'autant plus flatté que tu m'aies proposé de faire un bout de route ensemble, Jean-Pierre. 🙂

... Ou son cardio fonctionnait mal ce jour-là ? Non, s'il est bon descendeur et plus lourd que les autres, ça ne m'étonne pas. Devoir pédaler à 110-120 tpm dans une descente pour compenser un faible poids, ça fait monter le cardio.

Ta vitesse moyenne en descente, c'est à peu près ma vitesse de pointe dans les mêmes circonstances.

Je ne sais pas relativement à ceux dont il est question dans les messages précédents, mais il n'est pas rare que des cols différents aient une première partie commune avec un bon d+. Pour ce qui concerne les panneaux annonçant le début de la montée, ça peut jouer un rôle. Pour celui qui grimpe, ça monte (et parfois assez fort) bien avant le panneau ! Pour lui ça fait un tout.

C'est peut-être un signe de l'évolution du monde des compétitions à vélo ? C'est de plus en plus professionnel et international. Les coureurs sont affûtés, mieux préparés. Il faut déjà du beau dénivelé pour que la montagne devienne une vraie affaire de grimpeurs et de leaders. On voit des équipiers qui n'ont pas vraiment le type "grimpeur" jouer les locomotives pendant des kilomètres... Parfois, sur le terrain même, je me demande ce qui justifie l'endroit où le début du col est annoncé. Il y a peut-être d'autres raisons que les seules conditions de pente ?

Les images des dégâts causés par les orages d'hier et de cette nuit sont impressionnantes. Les pylônes électriques tordus et abattus donnent une idée de ce qui nous menace désormais et contre quoi nous sommes peu armés. Nos infrastructures n'ont pas été étudiées en prévision de ces phénomènes de plus en plus violents causés par le réchauffement climatique. À défaut d'une ferme volonté collective (au niveau mondial, ce qui veut dire que cela restera encore longtemps dans le domaine utopique) d'enrayer le réchauffement, il faudra se préparer au pire : dégâts, victimes, drames, primes d'assurance en hausse, finances publiques encore plus ébranlées... Le secteur privé réalisera encore plus de profit en nous vendant des équipements et en nous faisant payer les réparations. Encore une fuite en avant qui s'ajoute aux autres ! ☹️

Pas d'orages par ici, même si nous étions à risques modérés. Ce matin, nous avons reçu quelques petites averses, cela donne un petit coup de frais sur l'Enclave, mais la discrétion du vent ne permet pas, jusqu'à présent, de créer de beaux courants d'air dans les maisons. J'écris "jusqu'à présent" puisque par ici, quand il n'y a pas de vent, c'est qu'il ne va pas tarder à y en avoir. À l'instant même, j'ai entendu un petit coup de tonnerre dans le lointain. Pas sûr que ça vienne jusqu'ici. Un léger coup de vent vient de me caresser la nuque, alors que je suis assis près d'une fenêtre ouverte, côté nord. Dehors, 21,5°C. Dans la maison, 26 sans usage de la climatisation (c'est bien d'en disposer, mais nous l'utilisons le moins possible).

Tout ça sur une semaine, bravo !

Temps orageux sur les Pyrénées ?

Compte tenu des températures caniculaires en Provence, je suis parti de Valréas à 6h40 en direction de Nyons, Condorcet et Crupies pour une première partie de route que je connais bien (Côte de Novézan, Montée vers Saint-Ferréol et Col de la Sausse), que j'ai enchaînée vers l'inédit pour moi : le Col de la Chaudière. De belles pentes, surtout entre Bezaudun et l'avant-dernier kilomètre, dans un environnement calme et offrant quelques zones ombragées par des arbres, le soleil n'étant pas encore très haut quand j'ai réalisé l'ascension. L'autre versant, par Saillans, est probablement plus difficile, mais je ne l'ai ni descendu, ni monté. J'ai fait demi-tour et suis rentré à Valréas par Vesc (Col de l'Homme), Montjoux et La-Roche-St-Secret. S'il n'avait fait déjà si chaud, j'aurais tenté le crochet par le Col de Vesc vers Comps (une belle montée que je me suis promis d'essayer dans ce sens-là, après avoir fait l'autre la semaine dernière). Ce sera partie remise. Je retiens du Col de la Chaudière une montée assez sérieuse (Cat.1) et, surtout, une descente plutôt technique (sinueuse, pentue, virages masqués, revêtement un peu sautillant) qui exige de bons freinages et du cran (que je n'ai pas) pour oser pédaler pour bien relancer entre les freinages. Quand on connaît bien, c'est probablement plus facile... Mes 1,7 litres d'eau étaient un peu "justes" compte tenu de la chaleur (pas loin de 30°C au retour) et du vent défavorable qui se renforçait en fin de parcours. Les lavandes seront bientôt prêtes, c'est mauve partout et ça sent bon ! Jolie région qu'il est toujours plaisant de parcourir à vélo, même en 112km et 1684m+.

Ça n'a pas l'air d'être un poisson d'avril, mais si c'était le bon moment, on pourrait le croire. Bon, comme ça vient des States, on peut encore croire à un fake.

21°C à l'ombre à 6h ce matin. Temps calme et ensoleillé. En fin de matinée, davantage de vent, soufflant du sud, et le thermomètre qui passe les trente degrés. La Provence reste en alerte canicule...

Y a des pros qui bossent vraiment comme des pros !

Il était peut-être question d'appuyer sur la détente ? 🫢

Les chiffres émanant de la Cour des Comptes, je ne vois pas pourquoi je les mettrais en doute. Il me vient toutefois quelques questions : - Les 35000 gendarmes et policiers, on les a engagés exprès pour l'événement ou ils font partie de l'effectif normal ? S'il n'y avait pas eu les Jeux, ils auraient tous été en repos ou au chômage, ou une partie d'entre eux auraient été payés à faire autre chose ? Il me semblerait utile de chiffrer le supplément de coût de la période des jeux par rapport au coût habituel de la même période sans cet événement. - Et pour les militaires, questions identiques... Cela dit, j'ai eu l'impression que les Jeux coûtaient bien cher à la collectivité et ne serais nullement étonné qu'ils se soldent par un déficit pour l'État et de plantureux profits pour le Privé ; mais concernant les chiffres eux-mêmes, je reste méfiant. Tout le monde sait qu'on leur fait dire un peu ce qu'on veut et que les médias adorent jouer avec les milliards dépensés par les Pouvoirs publics.

Il faudrait aussi savoir combien ces mêmes jeux ont rapporté aux finances publiques ; car il y a eu également des recettes pour l'État. Ont-elles été à la hauteur des dépenses ? Je n'en sais rien, mais il ne faut quand même pas les oublier dans les calculs au moment de faire le bilan.