Nicolas JOARY

Une seule fois à vélo, mais une demi-douzaine de fois en voiture ; puis une partie à pied, aussi. Beau ? Non, pas vraiment. Particulier pour l'ambiance, puis le contraste des paysages, comme l'indique Michel. La caillasse au-dessus du Chalet est célèbre ; et c'est vrai que ça constitue une ambiance hors du commun. En haut, c'est à nouveau l'ambiance qui prend le dessus. Question paysage, ce n'est pas spécialement beau, non, le mont est au milieu de plus rien, tout est comme écrasé et souvent brumeux. Les vues sur les alentours sont beaucoup plus belles pendant la montée ou la descente, mais on ne prend pas souvent le temps de s'arrêter en descendant, ça va si vite ; et en montant, on est concentré sur l'effort, on est dans un monde à part.

Je l'ai grimpé une seule fois à vélo, mais j'y ai vu toutes sortes de gens sur toutes sortes de vélos, y compris des VAE. Cela reste mythique, apparemment, d'arriver là-haut.

Fera sans doute meilleur temps qu'ici !

Je me suis aventuré dehors, sous un ciel "de neige", par -1°C et dans un vent modéré de N-NE. 24km ont suffi à mes petits doigts... J'aurais dû mettre les moufles !

Oui, les FàD, ce sera pour le prochain vélo (sans savoir quand), puisque de toute façon le choix devient de plus en plus restreint. Un Rohloff, c'est pas donné...

Ça me rappelle une crevaison, j'avais poussé le vélo dans l'herbe humide, justement, sur le bord du chemin. Pas de bol : il y avait là traîtreusement dissimulée une crotte de chien bien molle, que j'ai écrasée de la semelle après (sans doute) y avoir trempé le pneu (celui qui était à plat). Deux gants en latex, dans ces circonstances, ce n'est pas de trop !

Super ! Merci pour ces explications !

On ne va donc pas se plaindre de la Belgique. Il y a moyen de sortir, ici, mais c'est pas drôle question propreté du vélo en rentrant. Et c'est corrosif/abrasif. Mieux vaut rester au garage.

Je suis attentivement, n'ayant jamais essayé le tubeless sur mon propre vélo, pas plus que les FaD. Si je dois acheter des roues, je me poserai la question du tbl. J'aimerais que ceux qui ont essayé et sont revenus aux chambres à air argumentent un peu plus. Hormis le montage initial, qui semble un peu plus ardu, il semble n'y avoir que des avantages : légèreté, confort, plus de pinçages et de petites crevaisons... Est-ce que le liquide doit être périodiquement remplacé, par exemple pour des pneus qui tiennent plus d'un an ? Et quand on démonte et remonte, qu'en est-il de ce liquide ? C'est facile à nettoyer ou pas ? Merci.

Pas de microclimat aujourd'hui au nord ou au sud de Charleroi. Tous à la même enseigne, genre De Funès : pas mauvais... très mauvais !

Tout est relatif. Quand j'ai grimpé le Ventoux avec 34:32, j'avais 56 ans et je n'ai pas du tout eu l'impression de pédaler dans le vide. Cela m'a pris deux heures. Chacun son niveau. Si je devais y retourner maintenant, je mettrais encore plus petit, sans même la certitude d'arriver en haut !

Ici, NE Hainaut, il a un peu neigé. 1°C ce matin.

Chacun son truc, mais je ne ferais pas ça. Avec l'âge, les capacités s'étiolent. Pas seulement les muscles et la récupération, mais aussi la vue, l'ouïe, les réflexes... Je ne voudrais pas être la cause d'un accident (c'est si vite arrivé) qui blesse un copain, éventuellement avec de graves séquelles... Les autres font ce qu'ils veulent, bien sûr, et si leurs copains leur donnent l'absolution, c'est leur problème à tous et non le mien, mais en cas d'accident, il peut aussi y avoir des tiers impliqués ; et là, c'est une autre affaire.

N'est-ce pas un petit peu illégal ? 😇

9 vitesses ? 😱 Quelle horreur ! Mais c'est dépassé, ça ! Comment peut-on encore évoquer des transmissions aussi jurassiques ? 😂

Oui, je pense que les roues libres 14-16-18-21-24 étaient courantes. Et les dérailleurs avant n'avalaient pas 12 dents d'écart ou plus. Je me souviens des coureurs au milieu des années 70. Je vois encore Thévenet écraser les pédales en balançant les épaules, dans les cols. Merckx faisait ça aussi. Je présume qu'ils avaient un 39 devant et 6 ou 7 pignons sur la RL. Du 28 en plus petit, peut-être ?

Mon premier vélo de route(*) des années 70 était un 2*5v, dont le plus petit braquet était un 46:24. J'étais jeune, je ne me posais pas de questions. Maintenant je suis dans le camp des grosses cassettes. J'aime mieux m'accommoder de quelques "trous" dans l'étagement que de me bousiller quelque chose en côte. Mais je roule seul, ce n'est donc pas un problème d'aller moins vite. (*) Est-ce qu'on appelait ça un vélo de route, à l'époque ? Il me semble qu'on disait "vélo de course" ou "demi-course" (quand il y avait des oeillets pour garde-boue ou porte-bagage). Je pense que les VTT avec les petits braquets étaient encore à inventer... mais ma mémoire peut me trahir.

SRAM, KMC, Shimano... Y a pas de marque meilleure que les deux autres. C'est juste une question de préférence (juste psychologique ou liée à des détails comme le maillon rapide ou le poids, la couleur...), de disponibilité ou de prix. La chaîne, c'est un consommable qu'il vaut mieux changer avant qu'elle soit complètement naze, sinon le reste de la transmission s'abîme prématurément.

Pour lister les braquets dont tu disposes avec ton équipement actuel, divise le chiffre des dents des plateaux par celui des dents des pignons de la cassette. Ex: 34/17 = 2 ; mais 50/25 = 2 aussi. En réalité, les 16 dents d'écart devant permettent d'avoir deux séries de braquets sans trop de doublons. Mettre une 11-25 à la place d'une 11-32 te permettra d'avoir des braquets plus resserrés, mais ce n'est pas ça qui te rendra plus performant ; et tu vas te priver de petits braquets qui peuvent venir à point dans les grosses côtes ou quand tu as un "coup de moins bien". Le braquet qui permet de "ne pas stagner sur le plat", ça s'appelle de l'entraînement. Si tu cherches un peu sur ce forum, tu devrais trouver quelques bons conseils pour l'entraînement, comme le "fractionné", par exemple.

Pas de souci, Bruno. Merci pour ta réponse.🙂

Froid mais sec, vent faible aujourd'hui. Voilà qui nous change notre ordinaire ! De quoi oser partir dans une autre direction que le S-O ! Une balade de 70km en BW, par Marbais, Villers-La-Ville, Court-St-Etienne, Louvain-La-Neuve, Gembloux et retour par Sombreffe. Températures juste positives, un peu froid au bout des doigts à la fin (1°C).

Non, ça, c'est pour les Américains.

Oui, mais c'est comme pour le dopage. Les soupçons sont autorisés, les accusations nécessitent des preuves.

L'été dernier, en revenant du taf, j'ai été témoin d'une bizarrerie du même tonneau. J'arrive à un carrefour et je vois passer un couple (je présume) sur des VTTAE, Mr devant, Mme quelques mètres derrière. Je tourne à droite et les suis, c'était mon chemin pour rentrer chez moi. Un peu plus loin, faux-plat montant, je vois Mr filer très vite et distancer Mme, qui pédale tranquillement, bien droite sur sa selle, à une cadence que j'estime à environ 50 t/min. À grand-peine, je recolle et la suis un moment à... 32km/h. Fin du faux-plat, petite descente, je la dépasse. Le Mr est déjà loin et je songe un instant qu'ils ne sont pas ensemble ; mais quelques instants plus tard, j'arrive au rond-point tout près de chez moi et je vois le Mr qui s'amuse à "faire le tour" en attendant la petite dame... Je ne connais pas la suite, je suis rentré chez moi. Je sais qu'on peut rouler plus vite que 25 km/h sur un VAE réglementaire, mais cela demande de gros efforts. La p'tite dame n'avait pas du tout l'air d'en faire. Quant au monsieur, s'il était costaud à ce point, l'assistance devait l'em*er plus qu'autre chose.

Oui, peut-être. Mais on n'a pas "besoin" non plus de rouler trois heures à vélo... pour revenir à son point de départ sans avoir rien fait d'autre que rouler pour rouler. C'est du plaisir ou/et de l'entraînement ou autre chose. Rouler à vélo, pour moi, c'est du plaisir. Grignoter aussi de temps en temps, quand je roule, j'aime bien ça aussi. Cela dit, l'objet de mon message initial n'est pas de discuter de l'utilité de manger quand on roule à vélo. C'était juste de partager une recette et, peut-être, d'en découvrir d'autres.