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Nicolas JOARY

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Tout ce qui a été posté par Nicolas JOARY

  1. Oui, tu as raison. Le sport de haut niveau, c'est un peu comme les métiers lourds : très (trop) exigeant pour le corps et le moral, avec toutes les blessures et les souffrances psychiques. La comparaison s'arrête là, bien sûr. Comparons les salaires, d'abord, et ensuite les années de souffrance. Pour la gloire et la fortune d'un côté ; pour seulement subsister de l'autre. De ce point de vue-là, les sportifs professionnels, quand ils ont fait le libre choix de leur métier, sont quand même privilégiés quand on les compare aux ouvriers que tu mentionnes.
  2. Voilà qui est très bien résumé. 😄
  3. La ou les parties de ton séant qui te font souffrir peuvent te guider dans le choix d'une autre selle. Selle évidée si tu souffres du périnée, selle plus arrondie si la douleur est au niveau des os, etc.
  4. Eh bien ! Attendons d'avoir vu le document ! Nous jugerons ensuite.
  5. Je dirais : en essayer plusieurs avec son Q et ensuite se servir de son Q.I.
  6. "Ce que j'aime avec le WD 40 c'est que la chaine est vite nettoyée et que pendant l'usage la transmission est fluide et silencieuse." C'est aussi ce que j'ai remarqué. Un coup de WD-40 (dans un chiffon, en faisant tourner la chaîne à la main) entre deux sorties, c'est rapide et ça suffit. Il nettoie bien et ne bave pas sur la cassette et les galets, donc il y a très peu de cambouis à nettoyer. Mais il faut le faire à peu près à chaque fois, parce que le WD-40 n'est pas un lubrifiant durable (et sans doute moins encore quand il flotte - là, je n'ai pas testé). J'essaie en ce moment la Ballistol.
  7. L'asthme prédisposerait-il au sport de haut niveau ? Ou le sport de haut niveau crée-t-il de l'asthme ?
  8. La douleur s'atténue dans les côtes parce que, naturellement, quand tu grimpes tu déplaces ton centre de gravité vers l'avant, tu pousses plus sur les pédales et de ce fait, tu soulages la pression sur la selle. Je dirais que c'est une question de position sur le vélo. Le fait que tu aies parfois mal, parfois pas, est un peu plus étrange. Mais où as-tu mal ? Au périnée, au coccyx, au niveau des os ? Tout ça aussi, ça peut avoir de l'importance.
  9. La perception qu'on peut avoir des mêmes événements varie en fonction de nos sensibilités. Luis était très apprécié des Français : il vivait en France et avait assez de talent, de volonté et de panache pour menacer la domination du cannibale. Nous autres Belges, nous le redoutions. Eddy aussi. Quand Ocaña a mis huit minutes à Merckx, tout le monde s'est dit que le tour était fini, que l'Espagnol avait course gagnée et que le Belge roulait désormais pour la seconde place. La chute et l'abandon d'Ocaña, ça nous a marqués. On s'est dit " Pourquoi a-t-il pris de tels risques, avec une telle avance ? Il a laissé filer une victoire qu'il méritait. Tant mieux pour Eddy, tant pis pour lui." On peut essayer de savoir pourquoi il a pris de tels risques au lieu de gérer tranquillement, mais quelle certitude aurons-nous ? Mon impression est que Luis doutait de lui. Il avait peur. S'il avait été davantage conscient de ses forces et de ses faiblesses, il aurait mieux géré la course. Et peut-être aurait-il remporté deux ou trois TdF. À l'époque, il n'y avait pas d'oreillettes. Dans un col, en particulier, les coureurs devaient prendre eux-mêmes des décisions en fonction des circonstances. C'était un des atouts des Merckx, Hinault, Indurain... : sentir la course et prendre les bons risques au bon moment. À mon avis, à Luis, il lui manquait ça. Mais ce n'est que mon avis.
  10. C'était un malchanceux, oui. C'est cela que j'entends par "loser". Il y a des gens comme ça : bourrés de talent mais qui ne gagnent pas tout ce qu'ils pourraient gagner. Manque de réussite, d'opportunisme ou d'autre chose, peut-être. Avec son talent et un peu de réussite, il aurait pu gagner 2 ou 3 TdF, par exemple. C'est pour ça que je trouve que son palmarès n'est pas à la hauteur de son talent.
  11. Du talent, assurément, mais c'était un loser, hélas pour lui ! Sans cela, il aurait eu un autre palmarès.
  12. Je suggère que tu tentes en premier lieu d'identifier la cause de ton mal au c**. Si c'est seulement à cause de l'état du terrain, comme en VTT ou en VTC, suspensions et pneus plus gros peuvent aider. Sur la route, sauf si elle est vraiment mauvaise, c'est sans doute plus une question de position sur le vélo, de réglages et de choix de selle. Et pour le VTT, ça peut venir de ça aussi. En bref, si le mal vient de ta position, des réglages ou du choix de selle, les suspensions ne devraient pas améliorer grand-chose. Je ne suis pas sûr que ça réponde à ta question, mais le choix de la meilleure solution passe généralement par l'identification de l'origine du problème.
  13. Franck, les cassettes sont les mêmes. À partir du moment où tu utilises six pignons avec le même plateau, double ou triple c'est kif-kif question ligne de chaîne. Et je sais pertinemment, pour l'avoir lu maintes fois en forum, que beaucoup d'adeptes du triple l'utilisent en réalité comme un double (39/52) avec un petit plateau "de secours". Je n'y vois rien de mal, ça fonctionne bien comme ça même si ce n'est pas l'idéal ; mais alors on ne peut plus parler d'avantage avec la ligne de chaîne. La remarque faite par Arnaud est par contre pertinente, pour le compact : l'écart de 16 dents oblige au "double clic droit" quand on change à gauche. C'est rapide, mais on peut se retrouver avec plus de croisement que souhaitable.
  14. "... Les voitures ne font pas attention à nous visiblement..." "... Non seulement elles ne font pas attention à nous mais personne ne leur rappelle qu'il faut faire attention à nous..." Ces voitures, quand même ! Aucun savoir-vivre ! Et attendez qu'on parle de leurs conducteurs ! 🙄 Bon courage, Robert, et prompt rétablissement !
  15. Tu crois ? Internet pourrait tuer un BON vélociste ? Un comme celui évoqué par Bernard ? Je fais le parallèle - simpliste, certes - avec les petits commerces qui ont été tués par les grandes surfaces et les centres commerciaux. Beaucoup ont périclité, en effet. Ceux qui restent se sont adaptés : disponibilité, heures d'ouverture, qualité de service... C'est plus cher, certes, mais, comme le dit la formule désormais célèbre : "le prix s'oublie, la qualité reste". Le problème des petits commerces, c'est qu'il s'agit souvent d'entreprises familiales. Il faut que les enfants - quand il y en a - soient intéressés à "prendre la suite" avec le même talent et la même disponibilité que leurs parents. Chez nous, les petits commerces de proximité se sont éteints les uns après les autres à cause des grands centres commerciaux et du "tout à la bagnole". Il existe pourtant un marché pour ça. Maintenant, de nouveaux magasins de proximité voient le jour, mais ils sont organisés différemment. Ce ne sont plus des entreprises familiales. Ce sont des enseignes. Des chaînes de petits magasins de proximité. Et ça marche. C'est plus cher qu'au centre commercial, mais on n'a pas besoin de la voiture et c'est ouvert très tard même le dimanche. Je ne suis pas sûr qu'Internet peut tuer un bon vélociste.
  16. La ligne de chaîne, oui, certainement, mais à condition d'utiliser le triple... comme un triple et pas comme un double avec un petit plateau en plus pour les "coups de mou". Si on veut être logique, l'argument "bonne ligne de chaîne avec un triple" n'est valable que si on utilise le plateau de 30 avec les deux ou trois gros pignons, le 39 avec les 4 ou 5 du milieu, le 52 avec les deux ou trois petits pignons. Sinon, la ligne de chaîne n'est pas bonne non plus.
  17. Non, mais, écrire qu'on a vu des mecs se planter avec un compact, ce n'est pas un argument. Avec un triple, ils se seraient peut-être plantés aussi. Un 30:25 ou un 34:28, c'est à peu près pareil. Si ces gens se plantent, c'est parce qu'ils n'ont pas le braquet qu'il leur faut à ce moment-là. Franck utilise un triple, mais apparemment avec une cassette 11-32. Comme étagement ce n'est pas très serré, mais si ça lui convient, pourquoi pas ? Le problème, je le répète, ce n'est pas d'avoir 20 ou 30 braquets, mais c'est de disposer de la douzaine qui convient. Il n'y a que si on veut absolument disposer (et se servir) d'une gamme bien étagée de moins de 1:1 à plus de 4:1 que le triple s'impose. Si on essaie de faire ça avec un double, il y aura fatalement des "trous". Tous les arguments en faveur du triple ne tiennent la route qu'avec ça : disposer de très petit à un bout et de très grand à l'autre avec un bon étagement. Quand on n'a pas besoin de tout ça, mieux vaut simplifier et se passer des tout petits ou/et des tout grands. Cela posé, j'espère qu'ils continueront à proposer du triple. Il en faut pour tous les goûts.
  18. Bah ! Huiler toutes les deux sorties, ce n'est pas bien lourd, me semble-t-il. Sauf si on ne se soucie pas trop de son vélo une fois rentré, bien sûr ! Mais plus c'est gras et durable, plus ça retient la crasse et plus c'est galère à nettoyer. Y a pas de miracle : on lubrifie léger et souvent (ça prend deux minutes) ou lourd de temps en temps (et c'est du boulot). Chacun son style, finalement.
  19. Oui, Franck, tu as raison, il y a certainement des gens qui aiment cette grande fourchette de braquets, mais mon impression est qu'ils sont minoritaires. Souvent, tu lis des arguments du genre : "j'aime bien d'avoir un triple, et même si je n'utilise jamais le petit plateau, je préfère l'avoir au cas où..." Je n'y vois rien à redire, c'est un argument. On peut toujours emmener des trucs qui ne servent presque jamais. Que ce soit le plateau de 30 ou les pignons de 11 ou 12. Moi, le 11 dents, je ne le passe que par curiosité. Juste pour voir ce que ça fait. Je ne suis pas compétiteur, et quand je trouve une descente qui me permet d'emmener un 4:1, c'est que ça descend assez pour faire de la roue libre. Et compte tenu de l'état des routes que je parcours, 50 km/h, c'est déjà vachement dangereux ! Le Rohloff, c'est intéressant, ça donne 14 vitesse bien étagées, mais c'est encore lourd et cher. Et tant que les pros n'y viennent pas... ça reste marginal.
  20. Double, double compact ou triple, ça n'a pas grande importance. Avec 20 à 30 braquets dont on retire les doublons, il en reste toujours bien une douzaine d'utilisables dans un cas comme dans les autres. Une douzaine, c'est généralement bien suffisant quand ils sont bien choisis. L'erreur est d'essayer d'avoir avec 20 braquets l'étendue qu'on peut avoir avec 30. Bien sûr, que ça fait des "trous"... Mais je reste toujours dubitatif quand on annonce avoir vraiment besoin d'une gamme de rapports allant de 4:1 et plus jusqu'à 1:1 et moins (ce qui donne du 48:11 ou du 50:11 jusqu'à du 30:30 voire du 34:34) ! Moi, si je n'ai déjà pas les jambes pour emmener un 34:30 dans la montée, je considère que je ne les ai pas davantage pour emmener un 50:11 dans la descente. On peut bien sûr penser autrement...
  21. Et ce n'est même pas une question de souhait des citoyens. Même s'ils le voulaient, en grande majorité, ça ne se ferait pas comme ça. Divorcer est encore plus compliqué que vivre ensemble. "On reste ensemble à cause du gosse", comme le chanterait Pierre Perret. Étant entendu que le gosse en question n'est rien d'autre que Bruxelles. Excusez du pneu (ouf ! je reste dans le sujet) !
  22. La scission entre les Flamands et les Wallons, ça relève du fantasme pour les uns et du catastrophisme pour les autres. Avant d'en arriver là, on aura encore cuit quelques dizaines de millions de tonnes de frites. 😆
  23. L'autodérision est une forme d'humour pas spécialement facile à manier (question de dosage, sans doute), mais tes posts sont souvent amusants, Christian. Et ton profil... 😆
  24. C'est vrai ? Y en a qui roulent bourrés ? Si c'est après la rando, c'est encore sur le vélo ou alors au volant, avec le vélo dans le coffre ?
  25. Une meute de chiens (j'entends par là : à l'état sauvage), c'est plutôt rare. Dans ce cas-là on aurait plutôt affaire à des loups, me semble-t-il. Chiens et loups ayant une souche commune, en retournant à l'état sauvage, les chiens adoptent, quand ils survivent, un comportement de loups (les dingos seraient, à la base, des chiens importés lors de la colonisation de l'Australie et retournés à l'état sauvage). Les meutes de chiens domestiqués, comme les chiens de traîneau par exemple, ont un maître qui les dirige, les nourrit, les félicite et les réprimande. Si pour ces chiens, sélectionnés et élevés comme ça depuis des lustres, satisfaire leur chef passe par la traction d'un traîneau, ils le feront avec enthousiasme. Que ça leur plaise à la base, je n'en sais rien ; mais visiblement ils sont impatients de le faire.
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