Nicolas JOARY

Pas mal, la brosse qui nettoie les jantes en même temps !

Je suis parfaitement incompétent pour donner des conseils d'entraînement, mais il est important que ce garçon prenne beaucoup de plaisir à vélo. C'est un chouette sport, il faut veiller à ne pas l'en dégoûter.

Léger mais résistant, c'est difficile à concilier. Tant qu'on est sur le vélo, je pense qu'il n'y a pas de problème avec un modèle bien conçu... et choisi à la bonne taille (c'est loin d'être évident). C'est surtout quand on doit faire quelques pas qu'on les endommage ou, le plus fréquemment, en les mettant et en les retirant. Quand on peut prendre le temps de les enfiler avant les chaussures et de les enlever après les chaussures, ça aide déjà beaucoup à les "faire durer".

Il s'est retourné une fois ou deux pour s'assurer qu'il te distançait ou bien il s'en foutait ?

Je suis Belge, à l'époque je n'étais qu'un enfant. Merckx me faisait vibrer. Je n'étais pas content que Ocana se soit planté, j'étais juste content que Merckx puisse à nouveau gagner. Un supporter, c'est souvent %@!?. Enfin, je ne dirais pas que Merckx a gagné "sans combattre", en 71. Au contraire. Après sa défaite d'Orcières, il s'est battu tous les jours. Qui ferait ça aujourd'hui avec plus de cinq minutes dans le vue ? S'il avait fait comme les coureurs actuels, rouler pour sauver une seconde ou une troisième place, sans essayer quand même d'aller chercher la première, Ocana ne serait pas tombé. Merckx lui a mis la pression tous les jours. Éviter les chutes, calculer les risques qu'on prend, ça fait aussi partie du vélo. En 71, le cannibale n'a pas gagné sans combattre, oh non ! Et il a aussi gagné contre tous ceux qui se réjouissaient d'en voir un autre lui damer le pion.

C'est triste ou débile... mais c'est logique. On ne peut pas faire l'unanimité. Merckx gagnait tant de courses qu'il était détesté par les supporters d'autres coureurs. De là à l'agresser physiquement et verbalement, il y a de la marge, mais c'est comme ça : difficile d'empêcher quelqu'un de se réjouir des mésaventures d'un adversaire de son favori, le malheur des uns faisant le bonheur des autres. Sur ce forum, j'ai lu quelques noms peu flatteurs adressés à certains vainqueurs, pourtant méritants (Evans, par exemple). Quand on n'aime pas, on exagère. Quand on aime, on ne compte pas. La plupart des gens qui se disent neutres ou adoptent une attitude pas trop partisane, émettant des commentaires empreints de "sportivité", sont généralement assez hypocrites pour ne pas dire à voix haute le fond de leur pensée. Quand Ocaña s'est pris la gamelle en 1971, je n'ai pas dansé la gigue ; mais quelque part, au fond, j'étais content pour notre Eddy.

Très bien, celle de Rose bikes. Aucun problème avec, mais je n'en fais pas un usage intensif.

Il fut même une époque où on disait ironiquement chez nous que la seule bonne chose dans notre équipe Lotto (qui réalisait une mauvaise saison), c'était les vélos.

Citation : "... La guerre du Golf..." J'imagine bien les mecs se battant à coups de clubs ou s'envoyant des balles dans la g...

Ben voilà. Deux heures pendant lesquelles il est tombé de tout : pluie, neige, grêle. C'est peut-être pas la Finlande, mais c'est quand même le Nooooooord.

Je me goure peut-être, mais il me semble qu'une piste cyclable n'est obligatoire que si elle est praticable et si elle se trouve du côté droit par rapport au sens dans lequel on roule (en Belgique, tout au moins). Près de chez moi, une route comporte une PC peinte sur le bord de la chaussée, mais sur un côté seulement. Dans les deux sens, on a planté des panneaux bleus ronds pour signaler la piste. Étant donné que les voitures mordent allègrement sur la bande cyclable dans les virages à droite, il faut être candidat au suicide pour rouler là à contresens sur un vélo.

Je n'ai pas d'avis sur le vélo en question, mais méfiance pour le compact. Si ton triple te convenait, pour retrouver son équivalent avec un 34/50 devant, il te faudrait quelque chose comme une 12-32 derrière ; et l'étagement serait moins bon. Il faudrait aussi t'accommoder des 16 dents d'écart devant.

"En fait, sur la route, sur 100 voitures, 99 respectent le cycliste, 1 lui fait une entourloupe, mais malheureusement cela suffit largement pour faire une catastrophe." Oui, c'est à peu près la proportion qui me vient à l'idée. Et la plupart de ceux qui mettent les cyclistes en danger, c'est davantage par ignorance (n'ont jamais roulé à vélo ou alors il y a longtemps) ou distraction que par réelle volonté de nuire. Mais les quelques abrutis, on les remarque sans problème et on s'en souvient davantage que des dizaines et dizaines de gens sympas qui n'hésitent pas à s'écarter de trois mètres pour dépasser. Tant qu'on reste corrects nous-mêmes (éviter de prendre plus de place que nécessaire et respecter les priorités), il n'y a généralement pas de problème. Dernier abruti en date, un mec qui me dépasse avec sa caisse et qui s'amuse à ralentir, puis à freiner en serrant à droite sans raison. Il attendait que j'amorce un dépassement par la gauche pour accélérer, évidemment, mais comme je me fiche de mes performances, je me suis contenté de suivre tranquillement. Il s'est lassé avant moi. Ce que recherchent les types comme ça, c'est les emmerdes, et je ne suis pas preneur. Tout compte fait, quand on ne réagit pas à leurs provocations, c'est ce qui les enquiquine le plus. Globalement, j'ai remarqué que je suis mieux respecté en configuration "vélotaf" que "cyclotouriste". On peut en tirer les conclusions qu'on veut...

Si tu veux aller jusqu'au 32 avec deux dents d'écart maxi, en 10 vitesses ça ferait théoriquement du 14-32. Même en jouant au Dr Frankenstein de la cassette, je pense que tu n'y parviendrais pas, parce que les grands pignons sont souvent groupés par 2 ou 3 et que l'écart dépasse les deux dents.

Suivant notre façon de rouler, il y a des endroits où on n'aime vraiment pas les "trous" dans les rapports de transmission, mais il est difficile de généraliser. À mon modeste niveau, 11-13-15 ne me gêne pas autant que ne le ferait 19-22-25.

Je te donne une explication "à la gomme", mais qui me paraît vraisemblable... Les gommes sont souvent "bi-composants", une partie plus dure au centre de la bande de roulement, entourée de gomme plus tendre vers les bords : meilleure résistance à l'usure en ligne droite, meilleure accroche en virage. Quand le centre commence à s'user, que le profil devient moins "rond", les parties plus tendres sont davantage en contact avec la route et le pneu peut se dégrader assez rapidement. Pour le kilométrage... ça dépend de tant de choses qu'il est difficile de donner des chiffres.

" Quant à sa troisième place sur la boîte, il la doit à son talent, bien évidemment, à son abnégation et aux balbutiements de Nibali et à la lassitude de Contador !" Oui, mais juste une toute petite remarque à propos de Nibali, qui finissait très bien son TdF et qui a vraiment joué de malchance à l'Alpe, avec sa crevaison juste au pied de la montée.

Talent, sens de la course, finisseur hors pair... Valverde n'a pas son pareil dans le peloton pour sentir où en sont ses adversaires et à quel moment il convient de porter l'estocade. Grand champion et très beau podium !

Il me semble que Dominique ne demande pas ce qu'on emporte pour réparer, mais les précautions qu'on prend pour éviter les crevaisons.

C'est vrai que rouler sous la pluie, ce n'est pas souvent marrant, mais en Belgique, comme le signale Franck, si on ne supporte pas la pluie, il faut souvent renoncer.

Merci pour les précisions. J'ai une SMP gamme cuir (Drakon), parce que j'avais lu que les modèles d'entrée de gamme, essentiellement en plastique, pouvaient être trop mous. Du coup, j'avais pas osé. Je ne regrette pas mon modèle cuir, malgré son prix, mais peut-être qu'une basique aurait suffi. C'est bon à savoir, en tout cas.

Olivier, comment ça résiste à l'usure, une Extra (c'est l'entrée de gamme, je crois) ? Tu as toujours la même depuis 2 ans ou tu l'as remplacée à l'identique ?

- Virer les oreillettes. - Remettre au goût du jour les demi-étapes, dans les grands tours. - Enfin, un truc qui n'a rien à voir, mais qui me ferait plaisir : supprimer les points de ravitaillement en nourriture. Ils n'ont qu'à faire comme nous : trimbaler leur bouffe pendant l'étape au lieu de jeter par terre la moitié du contenu de la musette qu'on vient de leur donner. Et interdiction de se débarrasser des emballages. Tout reste dans les poches, nom d'une pipe ! Les pros doivent montrer le bon exemple.

Une erreur avouée augmente votre capital de sympathie auprès de ceux qui ont commis la même avant vous.

Il a fait plus de km que les autres ?