Nicolas JOARY

11,5 km pour moi aujourd'hui. Je voulais rentrer juste pour l'apéro. Il est vrai que les kilomètres, c'était pour aller chercher ledit apéro ! 🤪

Je trouve très crédible cette analyse de C. Saugrain.

Tout à fait d'accord avec Pierre.

L'Inclinaison, en particulier. Aussi le recul, dans une moindre mesure.

Une paire de chaussures qui fait mal, je vire de suite. Mais à part le serrage des lacets, y a pas beaucoup à régler. La selle, je varie les réglages, mais si ça ne va toujours pas après ça, je vire aussi. Pas question de me taper mille bornes de torture en espérant que ça aille mieux après.

Super ! Avec les bons réglages et une selle de qualité, ça devrait le faire.

Ce que tu décris ressemble à des extrasystoles d'effort. Elles apparaissent quand tu changes brutalement d'intensité d'exercice. Avec une transition plus progressive, ça semble se passer mieux. Quand tu coupes l'effort, le malaise disparaît. Les extrasystoles sont peut-être accompagnées d'une petite baisse de la fraction d'éjection, peut-être aussi une petite baisse de tension. Si ça disparaît vite, ça ne devrait pas être grave. La douleur, c'est quand même pas très bon signe, une façon qu'a ton corps de protester. Tu sembles avoir une bonne condition physique et des performances très bonnes pour ton âge. Les tests d'effort indiquent que tout va bien justement parce que l'effort, bien qu'étant poussé à l'intensité maximale pour ton âge, est progressif (par paliers). Juste mon avis de malade du coeur, pas de toubib, donc à prendre avec sa pincée de sel...

Peut-être que dans le vieux Bruxelles on trouverait cette graphie très sympathique.

U moet "Smurf" zeggen en schrijven.

Tu avais schtroumpfé schtroumpf sans en avoir l'R. Si un Schtroumpf scht'oumpfait en petit scht'oumpf, ce se'ait comme ça. (Pas facile, celle-là !)

C'est un Schtroumpf schtroumpfement difficile à schtroumpfer quand on n'est pas habitué. Mais avec un peu de schtroumpf, ça schtroumpfe !

Ah ! Ben, tu fais comme tu veux, hein ! C'est ton périnée. Nous, on te suggérait juste de prendre le problème au sérieux. Changer de selle, c'était une idée parmi d'autres (surtout si la tienne est fichue), quitte à reprendre la même en occasion, puisqu'elle n'est plus produite. Tu peux aussi changer tes réglages, ta position sur le vélo, la longueur ou hauteur de potence, le cintre... et même ton cuissard. Et pourquoi pas le vélo ? C'est aussi peut-être un problème passager, mais ça m'étonnerait, parce que ce genre de truc, quand ça commence...

Ce qui est terrible, c'est quand on arrête deux ou trois semaines à la mauvaise saison, principalement pour raison de météo exécrable. Non seulement la condition s'en ressent, mais la motivation aussi. Le sport est une drogue, mais le sevrage est assez court.

On vieillit. Un jour, il y a des choses qu'on ne supporte plus. Quand j'étais jeune, pas de souci. Il y a quelques années, j'ai commencé à avoir des engourdissements périnéaux. Quand ils ont duré même plusieurs heures après être descendu de vélo, j'ai compris qu'il fallait agir plus sérieusement. J'ai essayé beaucoup de selles et de réglages avant de trouver celle qui convient à mon Q. Depuis, plus de souci de ce côté.

Si le Defy est celui d'un ami, tu devrais pouvoir l'essayer pour te faire une idée du ressenti. Prudence surtout avec les problèmes de périnée. Et plus les douleurs ou engourdissements durent après être descendu du vélo, plus c'est sérieux. Bonne taille de vélo, bonne position, bons réglages et une selle qui convient, c'est le carré gagnant.

Si tu ne fais plus que de la route, prends un vélo de route. Ce sera moins compliqué et tu auras un bien meilleur résultat qu'en essayant de transformer ton VTT.

Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais je pense que ce n'est pas qu'une question d'hydratation. Il faut aussi maintenir un niveau d'électrolytes suffisant. Boire beaucoup, transpirer... cela élimine beaucoup d'éléments essentiels au métabolisme, certains étant difficiles à renouveler. Magnésium et potassium, notamment. Les bananes (qui voyagent très mal), kiwis, fruits secs (abricots) et fruits à coque (amandes), permettent un apport. Il faut aussi du salé : un petit sachet de chips au sel, par exemple.

Y a des jeunots qui sont loin d'en faire autant ! Avec une telle santé, le mot "vieillard" n'est pas de mise. Je dirais plutôt "un dur à cuire à qui on ne la fait pas" ! 😄

Dans une autre discussion où on évoquait le fait de s'améliorer, même en prenant de l'âge, je répondais que je suis dans cette situation. Normal sans doute, puisque je viens de bien bas 😁. Mais ça fait plaisir, en plus de celui de rouler, de voir qu'on peut encore "faire mieux" et sans forcer. Ce matin, parcours fléché par un club près de chez moi, qui m'a mené jusqu'en haut de la citadelle de Namur. 88km et 913d+, à une moyenne de 23,25. Je me suis étonné ! Avec le trajet aller-retour à vélo pour rallier le point de départ et ensuite mon domicile, ça m'a fait 111km. Je dormirai bien cette nuit !

Je suis retraité. J'ai donc un horaire de sorties de retraité. Je croise beaucoup de cyclistes âgés, certains bien plus que moi (65) et, comme toi, je trouve ça très chouette.

Je suis en train de m'améliorer petit à petit, à 65 ans, mais je viens de bien bas et n'ai jamais fait de compétition. Je compose avec mes soucis d'arythmies cardiaques au repos, évite de forcer et de rester longtemps en zone d'effort important. C'est sûr que se sentir bien et heureux de rouler à vélo est l'essentiel ; mais se voir progresser un peu, c'est une motivation supplémentaire.

Bon courage et bonne route ! Avec ce passif, c'est admirable de faire ce que tu fais. Nombreux sont ceux qui "se laisseraient aller", dans pareille situation.

Quand on est jeune, on fonce sans trop réfléchir et, dans la plupart des cas, on récupère facilement. Avec l'âge et l'expérience, si on prend le cyclisme au sérieux, on s'applique sans doute à être performant, et les aides techniques sont les bienvenues. Le vieux crabe qu'on finit par devenir adopte la prudence et roule davantage aux sensations qu'avec l'aide d'un panel d'accessoires à usage pointu. Écouter son corps est devenu une priorité, jouer la sourde oreille se paie parfois très cher.

On va finir par reparler de la malédiction du maillot arc-en-ciel.

C'est demain que ça risque de faire bien mal. ☹️