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GIRO 2025


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Il y a 2 heures, Sylvain KARLE a dit :

 

Donc Del Toro et Carapaz n'avaient pas les jambes tordant a lire .

Je pense que tu est cycliste aussi Michel et peu être a tu fait de la compétition....

Quand un gars te fais des ribambelles d'accélérations et que l'autre suit ils n'ont pas les jambes ?

Désolé mais quand des coureurs n'ont pas les jambes ils sont incapables de faire cela ....accélèrer 1 ou 2 fois pour s'accrocher ok mais là c'était beaucoup + et ils rattrapaient les autres a une vitesse incroyable..... 

Yates a très bien couru mais il a profité du marquage des 2 autres j'aurais bien aimé voir Del Toro au moins s'accrocher a lui mais il n'a même pas essayé alors qu'il était capable de répondre aux accélérations foudroyantes de Carapaz....

On a assisté à un enterrement de première classe des 2 premiers , preuve que le vélo c'est aussi très tactique.....

Et niveau tactique la Jumbo a très bien géré en envoyant Van Aert devant .....

 

Heureusement que j'ai gardé l'enregistrement. J'ai revisionné toute l'ascension de la Finestre.

- Au début c'est l'équipe de Carapaz qui met le feu aux poudres. Del Torro revient et Yates ne bouge pas.

- Quand l'écart atteint les 15 s, Yates comprend qu'il ne peut pas rester avec le groupe qui monte au train. Il s'extrait de ce groupe avec une facilité déconcertante et rejoint en peu de temps le duo Carapaz - Del Torro. Contrairement à ce que tu as écrit, ils ne faisaient pas du surplace puisque Carapaz tentait encore de décrocher Del Torro.

- À peine revenu, Yates place la première mine. C'est Carapaz qui réagit et Del Torroi fait l'élastique.

- Ensuite, deuxième attaque de Yates. C'est encore Carapaz qui réagit et Del Torro fait encore l'élastique.

- Puis, Carapaz place une mine et c'est Del Torro qui réagit car Yates, après ses deux mines fait l'élastique.

- Nous sommes toujours en début de col. Yates place une troisième mine. Celle-ci est décisive. Carapaz ne réagit pas, soit parce qu'il ne sait pas, soit parce qu'il juge que Yates n'est pas encore une menace. Del Torro ne bouge pas non plus.

- L'écart entre Yates et le duo n'est pas très grand, mais c'est Carapaz qui effectue toute la poursuite derrière.

- Derek Gee revient sur le duo des poursuivants et c'est lui qui dicte le train. 

- Grâce à Gee, l'écart avec Yates n'est plus que de 12 s.

- Et c'est alors que l'on voit que Yates était vraiment très fort, car il se retourne et voit le trio se rapprocher. Il se dresse sur les pédales et accélère. L'écart remonte aussitôt.

- Carapaz et Del Doro qui ont récupéré derrière Gee, le dépose et c'est toujours Carapaz qui fait tout le boulot de la poursuite.

- L'écart avec Yates continue à augmnter.

- Le duo rejoint Dries De Bondt qui leur donne un coup de main en assurant un bon rythme et l'écart semble se stabiliser.

- Dries De Bondt laisse filer le duo et Carapaz place une mine. Del Torro accuse une vingtaine de mètres de retard. Mais contrairement à ce que l'on dit, il ne revient pas si facilement. 

- Les deux hommes ralentissent à ce moment-là et se parlent. Il est difficile de dire si c'était tactique ou s'ils avaient besoin de souffler après le brusque effort consenti. En attendant Yates continue à grignoter secondes après secondes.

- Quand l'écart atteint 1 min 20 ou 1 min 25 s, Del Toro sent le danger et prend la tête du duo. Mais Yates continue à creuser, ce qui montre que Del Toro, à ce moment-là de l'ascension, était moins fort que Yates.  Même que Gee parvient encore à recoller.

- Jens Voigt sur la moto annonce même que derrière, Pellizarri est en train de revenir.

- Carapaz finit par reprendre la main, puis loupe un virage et Del Toro repasse devant sans faire grosse impression par rapport à Yates.

- Au sommet l'écart est de 1min 42 s en faveur de Yates et on se dit, que vu les qualités de descendeur de Del Toro, il pourra réduire cet écart et sauver son maillot.

- Malheureusement, une publicité nous empêche de voir un moment crucial de la course, c'est-à-dire quand Yates rejoint Van Aert et l'attitude de Del Toro après le passage au sommet.

- Quand les images reviennent, on annonce que grâce à Van Aert, Yates a repris 10 s. 

- Alors que l'on s'attendait à voir Del Torro faire parler ses talents de descendeur, il n'en est rien. Pour moi, il était trop émoussé par cette ascension et avait montré, au moins, à deux occasions, qu'il était limite. Il était bien en début d'ascension, mais a progressivement faibli au fur et à mesure de l'ascension. Il en était de même de Carapaz, qui lui avait l'excuse, d'avoir fait le plus gros de la poursuite.

Modifié par Michel ROTH
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il y a 1 minute, Marquez a dit :

La réaction des deux sud américains à l'attaque de Yates est tout sauf illogique au départ, sur sa dernière attaque ils devaient être en besoin de récup (au moins Del Toro mais sans doute aussi Carapaz vu sa dépense d'énergie auparavant) et ils se savaient aussi en mesure de maintenir un écart faible avec Yates, compte tenu des niveaux révélés lors étapes précédentes. Mais leur stratégie de marquage les a conduit dans le mur. Pour revenir sur Del Toro, son attitude à l'arrivée (gros sprint pour la 9ème place!!!!!!!) montre bien sa frustration par rapport à la forme qu'il avait.     

Depuis l'affaire Festina, les tricheries avouées par Armstrong, la domination puis le déclin fulgurants de Froome, etc, etc, etc, j'ai pris beaucoup de recul par rapport à la partie visible des courses. Pour moi, c'est un spectacle, point ! Les amateurs des matchs de catch savent que les parties sont truquées et ça ne les empêche pas de s'amuser. Et les histoires qu'ont met en scène au cinéma ou au théâtre sont inventées pour la plupart... Est-ce qu'on discute pendant des pages parce que James Bond a fait ceci ou cela dans son dernier film ? Je sais que j'exagère un peu... mais pas plus que les journalistes ou les spectateurs qui s'enflamment sans connaître le dessous des cartes.

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il y a 30 minutes, Michel ROTH a dit :

... Malheureusement, une publicité nous empêche de voir un moment crucial de la course, c'est-à-dire quand Yates rejoint Van Aert et l'attitude de Del Toro après le passage au sommet...

Remarque pertinente... que je m'étais d'ailleurs également faite lors de la retransmission en direct. Comment la réalisation a-t-elle pu passer à la trappe ce moment crucial ? Et pourquoi ne montrait-elle jamais auparavant Van Aert, un pion pourtant essentiel de l'échiquier du jour ?

 

Du coup, mon esprit facétieux et complotiste se laisse emporter dans les pires scénarios. Les organisateurs du Giro ont tout prévu et la télévision est dans la combine, on nous balade, on nous ment ! Et nous sommes ici à essayer de comprendre ce qui s'est passé... Quelle naïveté de notre part ! 🤣

Modifié par Thierry GEUMEZ
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il y a 58 minutes, Michel ROTH a dit :

Heureusement que j'ai gardé l'enregistrement. J'ai revisionné toute l'ascension de la Finestre.

- Au début c'est l'équipe de Carapaz qui met le feu aux poudres. Del Torro revient et Yates ne bouge pas.

- Quand l'écart atteint les 15 s, Yates comprend qu'il ne peut pas rester avec le groupe qui monte au train. Il s'extrait de ce groupe avec une facilité déconcertante et rejoint en peu de temps le duo Carapaz - Del Torro. Contrairement à ce que tu as écrit, ils ne faisaient pas du surplace puisque Carapaz tentait encore de décrocher Del Torro.

- À peine revenu, Yates place la première mine. C'est Carapaz qui réagit et Del Torroi fait l'élastique.

- Ensuite, deuxième attaque de Yates. C'est encore Carapaz qui réagit et Del Torro fait encore l'élastique.

- Puis, Carapaz place une mine et c'est Del Torro qui réagit car Yates, après ses deux mines fait l'élastique.

- Nous sommes toujours en début de col. Yates place une troisième mine. Celle-ci est décisive. Carapaz ne réagit pas, soit parce qu'il ne sait pas, soit parce qu'il juge que Yates n'est pas encore une menace. Del Torro ne bouge pas non plus.

- L'écart entre Yates et le duo n'est pas très grand, mais c'est Carapaz qui effectue toute la poursuite derrière.

- Derek Gee revient sur le duo des poursuivants et c'est lui qui dicte le train. 

- Grâce à Gee, l'écart avec Yates n'est plus que de 12 s.

- Et c'est alors que l'on voit que Yates était vraiment très fort, car il se retourne et voit le trio se rapprocher. Il se dresse sur les pédales et accélère. L'écart remonte aussitôt.

- Carapaz et Del Doro qui ont récupéré derrière Gee, le dépose et c'est toujours Carapaz qui fait tout le boulot de la poursuite.

- L'écart avec Yates continue à augmnter.

- Le duo rejoint Dries De Bondt qui leur donne un coup de main en assurant un bon rythme et l'écart semble se stabiliser.

- Dries De Bondt laisse filer le duo et Carapaz place une mine. Del Torro accuse une vingtaine de mètres de retard. Mais contrairement à ce que l'on dit, il ne revient pas si facilement. 

- Les deux hommes ralentissent à ce moment-là et se parlent. Il est difficile de dire si c'était tactique ou s'ils avaient besoin de souffler après le brusque effort consenti. En attendant Yates continue à grignoter secondes après secondes.

- Quand l'écart atteint 1 min 20 ou 1 min 25 s, Del Toro sent le danger et prend la tête du duo. Mais Yates continue à creuser, ce qui montre que Del Toro, à ce moment-là de l'ascension, était moins fort que Yates.  Même que Gee parvient encore à recoller.

- Jens Voigt sur la moto annonce même que derrière, Pellizarri est en train de revenir.

- Carapaz finit par reprendre la main, puis loupe un virage et Del Toro repasse devant sans faire grosse impression par rapport à Yates.

- Au sommet l'écart est de 1min 42 s en faveur de Yates et on se dit, que vu les qualités de descendeur de Del Toro, il pourra réduire cet écart et sauver son maillot.

- Malheureusement, une publicité nous empêche de voir un moment crucial de la course, c'est-à-dire quand Yates rejoint Van Aert et l'attitude de Del Toro après le passage au sommet.

- Quand les images reviennent, on annonce que grâce à Van Aert, Yates a repris 10 s. 

- Alors que l'on s'attendait à voir Del Torro faire parler ses talents de descendeur, il n'en est rien. Pour moi, il était trop émoussé par cette ascension et avait montré, au moins, à deux occasions, qu'il était limite. Il était bien en début d'ascension, mais a progressivement faibli au fur et à mesure de l'ascension. Il en était de même de Carapaz, qui lui avait l'excuse, d'avoir fait le plus gros de la poursuite.

Michel, merci de remettre l'église au centre du village ! 🙂 

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il y a 41 minutes, Pierre PLANA a dit :

Michel, merci de remettre l'église au centre du village ! 🙂 

Ouais OK, mais ce n'est pas à l'église que se déterminent les stratégies de course.

On dirait qu'on oublie complètement dans cette affaires les multiples cas où ce n'est pas le plus fort mais le plus malin qui gagne (ou les plus calculateurs qui perdent). Par exemple dans une échappée le gars qui n'avance pas au sprint et qui démarre au kilomètre, personne ne veut faire l'effort alors que tous en seraient bien capables (au moins d'essayer) mais ils préfèrent compter sur les autres pour en garder sous la pédale, résultat c'est le moins rapide au sprint qui gagne. Même pour ceux qui n'ont d'expérience de course, vous n'avez jamais assister à ça à la TV?????

On peut tjs prétendre en spectateur que les autres étaient cuits après une échappée, mais c'est quasiment tout le temps contraire à la réalité. 

 

Bon mais peu importe, il n'y a pire aveugle que celui qui  ... etc etc

 

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il y a une heure, Thierry GEUMEZ a dit :

Remarque pertinente... que je m'étais d'ailleurs également faite lors de la retransmission en direct. Comment la réalisation a-t-elle pu passer à la trappe ce moment crucial ? Et pourquoi ne montrait-elle jamais auparavant Van Aert, un pion pourtant essentiel de l'échiquier du jour ?

 

Du coup, mon esprit facétieux et complotiste se laisse emporter dans les pires scénarios. Les organisateurs du Giro ont tout prévu et la télévision est dans la combine, on nous balade, on nous ment ! Et nous sommes ici à essayer de comprendre ce qui s'est passé... Quelle naïveté de notre part ! 🤣

Moi, sur le feed que j'ai eu, (le signal international d'Eurosport, avec commentaires en anglais) j'ai très bien vu ce moment, très bien filmé d'ailleurs, avec un plan arrière depuis la moto derrière Yates, puis un plan latéral de l'hélico, où on voit bien que c'est Van Aert qui prend le manche. Donc pas de complot Tv sur ce coup. Et le plan juste après montre Del Toro et Carapaz relevés, se regardant en roue libre dans la descente. J'ai trouvé que cette image était déplorable, pour ne pas dire honteuse, en se comportant ainsi, jambes ou pas jambes, les 2 latinos n'ont pas grandi l'image du cyclisme.

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il y a 2 minutes, Marquez a dit :

personne ne veut faire l'effort alors que tous en seraient bien capables (au moins d'essayer) mais ils préfèrent compter sur les autres pour en garder sous la pédale

 

 

Et toi, au boulot, combien de fois en as-tu gardé sous la pédale ? 😜

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il y a 14 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Moi, sur le feed que j'ai eu, (le signal international d'Eurosport, avec commentaires en anglais) j'ai très bien vu ce moment, très bien filmé d'ailleurs, avec un plan arrière depuis la moto derrière Yates, puis un plan latéral de l'hélico, où on voit bien que c'est Van Aert qui prend le manche. Donc pas de complot Tv sur ce coup. Et le plan juste après montre Del Toro et Carapaz relevés, se regardant en roue libre dans la descente. J'ai trouvé que cette image était déplorable, pour ne pas dire honteuse, en se comportant ainsi, jambes ou pas jambes, les 2 latinos n'ont pas grandi l'image du cyclisme.

 

Je pense qu'on en demande un peu trop aux sportifs professionnels et heureusement que nous, les spectateurs, ne sommes pas leurs patrons. Dans la vie de tous les jours, combien de salariés passent une partie de leur journée à jouer sur leur ordinateur ou leur smartphone, combien échappent à leurs obligations au moyen de certificats médicaux de complaisances, combien parmi les acteurs du monde du spectacle ou les chefs d'entreprises supportent le stress à coups de substances illégales ? 

Modifié par Thierry GEUMEZ
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Il y a 1 heure, Thierry GEUMEZ a dit :

Remarque pertinente... que je m'étais d'ailleurs également faite lors de la retransmission en direct. Comment la réalisation a-t-elle pu passer à la trappe ce moment crucial ? Et pourquoi ne montrait-elle jamais auparavant Van Aert, un pion pourtant essentiel de l'échiquier du jour ?

 

Du coup, mon esprit facétieux et complotiste se laisse emporter dans les pires scénarios. Les organisateurs du Giro ont tout prévu et la télévision est dans la combine, on nous balade, on nous ment ! Et nous sommes ici à essayer de comprendre ce qui s'est passé... Quelle naïveté de notre part ! 🤣

 

Je sais que tu plaisantes, mais j'imagine que certains seront tentés de te prendre au sérieux, donc je précise que ce moment-clé de la course a été retransmis en direct sur Eurosport (la version néerlandaise en tout cas), dont je suivais la retransmission.

 

Edit : grillé par Olivier.

Modifié par Franck PASTOR
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il y a 1 minute, Franck PASTOR a dit :

 

Je sais que tu plaisantes, mais j'imagine que certains seront tentés de te prendre au sérieux, donc je précise que ce moment-clé de la course a été retransmis en direct sur Eurosport (la version néerlandaise en tout cas).

 

Oui, bien sûr que je plaisante ! Mais j'ai un peu de mal à prendre au sérieux toutes ces analyses de la troisième mi-temps. Nous critiquons les coureurs ou les directeurs sportifs depuis notre fauteuil mais l'exigence de leur travail... et l'imperfection de la nature humaine devraient nous rendre un peu plus humbles et plus reconnaissants.

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il y a 14 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

 

Et toi, au boulot, combien de fois en as-tu gardé sous la pédale ? 😜

Question étrange et à mon sens carrément déplacée, je ne sais qui a écrit plus avant que les interventions traduisaient clairement l'esprit de la personne. Je ne sais si c'est vrai;

En revanche, contrairement au boulot,  en course je peux effectivement répondre que "en garder sous la pédale" était quelque chose d'absolument indispensable, soit pour bluffer les adversaires soit quand on est limite pour ne pas sauter à la moindre accélération. Mais sinon, j'ai le net sentiment que ce débat n'est plus réellement centré sur les explications de la défaite de Del Toro, mais de quelque chose de plus pernicieux qui n'a plus grand chose à voir avec cette 20eme étape, non, pas vous? 

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il y a 25 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

 

Je pense qu'on en demande un peu trop aux sportifs professionnels et heureusement que nous, les spectateurs, ne sommes pas leurs patrons. Dans la vie de tous les jours, combien d'employés passent une partie de leur journée à jouer sur leur ordinateur, combien échappent à leurs obligations au moyen de certificats médicaux de complaisances, combien parmi les acteurs du monde du spectacle ou les chefs d'entreprises supportent le stress à coup de substances illégales ? 

Je peux partager ton analyse du monde du travail, surtout pour le secteur tertiaire. La fumisterie peut y monter haut dans la hiérarchie, et je recommande toujours sur ce sujet la lecture d’un livre qui s’appelle « The Bullshit jobs” écrit il y à quelques années par un professeur de la London School of Economics.

Mais à la différence du tire-au-flanc type  du secteur tertiaire, (celui qui papote une heure à la machine à café, surfe sur les sites de rencontre sur Internet, cherche à séduire les assistantes, et dérobe les articles de papeterie et les rouleaux de PQ…), les sportifs de haut niveau comme ceux dont on parle sur ce fil ont des salaires à 6+ ou 7 chiffres, sont filmés en direct, sont dépositaires de l’image de leurs sponsors et de celle de la course qu’ils disputent, et le juge de paix de leur travail est une ligne d’arrivée quelques km ou dizaines de km devant eux. Pas un vague entretien d’évaluation de fin d’année conduit par un supérieur parfois aussi peu dynamique que son subordonné.

Alors oui, l’exigence d’effort est plus élevée pour un champion que pour un col blanc lambda. Mais en face, il y a quand même quelques avantages, il me semble…

Modifié par Olivier MILLIÈS-LACROIX
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il y a 17 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Je suis 100% d’accord sur ton analyse du monde du travail, surtout pour le secteur tertiaire. La fumisterie y monte très haut dans la hiérarchie, et je recommande toujours sur ce sujet la lecture d’un livre qui s’appelle « The Bullshit jobs” écrit il y à quelques années par un professeur de la London School of Economics.

Mais à la différence du tire-au-flanc type  du secteur tertiaire, (celui qui papote une heure à la machine à café, surfe sur les sites de rencontre sur Internet, cherche à séduire les assistantes, et dérobe les articles de papeterie et les rouleaux de PQ…), les sportifs de haut niveau comme ceux dont on parle sur ce fil ont des salaires à 6+ ou 7 chiffres, sont filmés en direct, sont dépositaires de l’image de leurs sponsors et de celle de la course qu’ils disputent, et le juge de paix de leur travail est une ligne d’arrivée quelques km ou dizaine de km devant eux. Pas un vague entretien d’évaluation de fin d’année conduit par un supérieur parfois aussi peu dynamique que son subordonné.

Alors oui, l’exigence d’effort est plus élevée pour un champion que pour un col blanc lambda. Mais en face, il y a quand même quelques avantages, il me semble…

La relation entre le travail et le salaire est diversement interprétée et appliquée : entre les enfants qui ruinent leur santé pour quelques sous dans certains pays et les primes annuelles mirobolantes de certains grands patrons, je peine à trouver une logique et une morale.

 

Ceci dit, ta description du monde du travail prouve ta grande expérience et ton sens aigu de l'observation 🤣

Modifié par Thierry GEUMEZ
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il y a 10 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

La relation entre le travail et le salaire est diversement interprétée et appliquée : entre les enfants qui ruinent leur santé pour quelques sous dans certains pays et les primes annuelles mirobolantes de certains grands patrons, je peine à trouver une logique et une morale.

 

Ceci dit, ta description du monde du travail prouve ta grande expérience et ton sens aigu de l'observation 🤣

Pas si grande que cela car je me suis efforcé de quitter relativement tôt ce monde du travail en entreprise pour créer mes propres structures. Mais je crois qu’on s’éloigne du Giro, là…

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Il y a 4 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Que faut-il en déduire ? Que Carapaz et Del Toro ont été payés pour laisser Yates gagner ?

 

J'ai une autre question : la tactique de la Visma supposait que Yates serait dans une forme éblouissante, et il l'a été; comment peut-on contrôler la forme d'un coureur ? 😇

Si à ce niveau là ils ne sont pas capable de contrôler la forme des coureurs et si un coureur comme Yates n'est pas capable de savoir où il en est, c'est de l'amateurisme.

Carapaz et Del Toro se sont marqués comme pas possible au point d'être à l'arrêt ds le col.

La Visma n'avait pas qu'une tactique, enfin j'ose espérer qu'à ce niveau là il y a plusieurs plans de secours.

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Il y a 3 heures, Michel ROTH a dit :

Heureusement que j'ai gardé l'enregistrement. J'ai revisionné toute l'ascension de la Finestre.

- Au début c'est l'équipe de Carapaz qui met le feu aux poudres. Del Torro revient et Yates ne bouge pas.

- Quand l'écart atteint les 15 s, Yates comprend qu'il ne peut pas rester avec le groupe qui monte au train. Il s'extrait de ce groupe avec une facilité déconcertante et rejoint en peu de temps le duo Carapaz - Del Torro. Contrairement à ce que tu as écrit, ils ne faisaient pas du surplace puisque Carapaz tentait encore de décrocher Del Torro.

- À peine revenu, Yates place la première mine. C'est Carapaz qui réagit et Del Torroi fait l'élastique.

- Ensuite, deuxième attaque de Yates. C'est encore Carapaz qui réagit et Del Torro fait encore l'élastique.

- Puis, Carapaz place une mine et c'est Del Torro qui réagit car Yates, après ses deux mines fait l'élastique.

- Nous sommes toujours en début de col. Yates place une troisième mine. Celle-ci est décisive. Carapaz ne réagit pas, soit parce qu'il ne sait pas, soit parce qu'il juge que Yates n'est pas encore une menace. Del Torro ne bouge pas non plus.

- L'écart entre Yates et le duo n'est pas très grand, mais c'est Carapaz qui effectue toute la poursuite derrière.

- Derek Gee revient sur le duo des poursuivants et c'est lui qui dicte le train. 

- Grâce à Gee, l'écart avec Yates n'est plus que de 12 s.

- Et c'est alors que l'on voit que Yates était vraiment très fort, car il se retourne et voit le trio se rapprocher. Il se dresse sur les pédales et accélère. L'écart remonte aussitôt.

- Carapaz et Del Doro qui ont récupéré derrière Gee, le dépose et c'est toujours Carapaz qui fait tout le boulot de la poursuite.

- L'écart avec Yates continue à augmnter.

- Le duo rejoint Dries De Bondt qui leur donne un coup de main en assurant un bon rythme et l'écart semble se stabiliser.

- Dries De Bondt laisse filer le duo et Carapaz place une mine. Del Torro accuse une vingtaine de mètres de retard. Mais contrairement à ce que l'on dit, il ne revient pas si facilement. 

- Les deux hommes ralentissent à ce moment-là et se parlent. Il est difficile de dire si c'était tactique ou s'ils avaient besoin de souffler après le brusque effort consenti. En attendant Yates continue à grignoter secondes après secondes.

- Quand l'écart atteint 1 min 20 ou 1 min 25 s, Del Toro sent le danger et prend la tête du duo. Mais Yates continue à creuser, ce qui montre que Del Toro, à ce moment-là de l'ascension, était moins fort que Yates.  Même que Gee parvient encore à recoller.

- Jens Voigt sur la moto annonce même que derrière, Pellizarri est en train de revenir.

- Carapaz finit par reprendre la main, puis loupe un virage et Del Toro repasse devant sans faire grosse impression par rapport à Yates.

- Au sommet l'écart est de 1min 42 s en faveur de Yates et on se dit, que vu les qualités de descendeur de Del Toro, il pourra réduire cet écart et sauver son maillot.

- Malheureusement, une publicité nous empêche de voir un moment crucial de la course, c'est-à-dire quand Yates rejoint Van Aert et l'attitude de Del Toro après le passage au sommet.

- Quand les images reviennent, on annonce que grâce à Van Aert, Yates a repris 10 s. 

- Alors que l'on s'attendait à voir Del Torro faire parler ses talents de descendeur, il n'en est rien. Pour moi, il était trop émoussé par cette ascension et avait montré, au moins, à deux occasions, qu'il était limite. Il était bien en début d'ascension, mais a progressivement faibli au fur et à mesure de l'ascension. Il en était de même de Carapaz, qui lui avait l'excuse, d'avoir fait le plus gros de la poursuite.

Te donne pas tant de mal Michel , Carapaz lui même a dis qu'ils étaient très fort lui et Del Toro mais ils ont joués bêtes ....

Si ils c'étaient relayés Yates aurait eu du mal  .... 

On vois par moment Carapaz et Del Toro presque arrêté , bref tu vissionne et raconte  ce qu t'arrange ...

Modifié par Sylvain KARLE
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Il y a 2 heures, Marquez a dit :

Ouais OK, mais ce n'est pas à l'église que se déterminent les stratégies de course.

On dirait qu'on oublie complètement dans cette affaires les multiples cas où ce n'est pas le plus fort mais le plus malin qui gagne (ou les plus calculateurs qui perdent). Par exemple dans une échappée le gars qui n'avance pas au sprint et qui démarre au kilomètre, personne ne veut faire l'effort alors que tous en seraient bien capables (au moins d'essayer) mais ils préfèrent compter sur les autres pour en garder sous la pédale, résultat c'est le moins rapide au sprint qui gagne. Même pour ceux qui n'ont d'expérience de course, vous n'avez jamais assister à ça à la TV?????

On peut tjs prétendre en spectateur que les autres étaient cuits après une échappée, mais c'est quasiment tout le temps contraire à la réalité. 

 

Bon mais peu importe, il n'y a pire aveugle que celui qui  ... etc etc

 

Le plus fort, ça a été Yates, que ce soit avec les jambes ou avec la tête, puisque c'est lui qui a gagné.

 

Le reste c'est de la discussion de comptoir entres les aveugles et le(s) clairvoyant(s) !!! 🙂 

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Je n'ai pas rapporté mon grain de sel à la discussion.

 

Mais d'après ce que j'ai vu et lu, oui Yates a été le plus fort, il est monté en puissance tout au long de l'avancée de ce Giro en gérant ses temps plus faibles et en utilisant son énergie disponible au bon moment.

Exemple : mardi lors de l'étape à kilomètres et D+ à rallonge, il n'a pas cherché à suivre Carapaz lorsque celui-ci a placé sa mine qui a décroché tout le monde, mais il a patiemment attendu le moment pour démarrer pour gérer son effort et ne pas se mettre trop dans le rouge.

Il était pour moi le plus frais en fin de Giro parce qu'il a su courir intelligemment tout au long de ce Giro, et pas qu'à la fin.

D'ailleurs samedi soir, quand Carapaz dit que le plus intelligent a gagné, personne ne peut affirmer qu'il se contente de le dire et le penser pour l'étape de samedi avec le Finestre.
 

C'est en tout cas mon point de vue.

 

Et la Visma a joué une belle partition. Autant elle se rate parfois ou souvent sur des classiques, autant je trouve que sur les GT, sauf coup dur pour leur leader, elle sait mener sa barque de manière très intelligente. Elle l'a fait, par exemple, deux fois par le passé au TdF en plaçant Van Aert dans une échappée matinale servant de relais à un de ses leaders.

Quand une équipe adverse sait qu'un coureur comme Van Aert est devant, elle doit absolument réagir et ne pas laisser de champ au leader de l'équipe qu'il représente s'il démarre. 

 

Donc à mon sens, la défaite n'est pas de Del Toro, mais celle d'UAE qui n'a pas su, soit lui laisser les coudées franches en lui faisant confiance et le laissant y aller au panache, soit en ne contrôlant pas assez les équipiers des rivaux. Car à leur niveau, les équipiers d'El Torito auraient bien pu figurer aussi aux côtés d'un Van Aert dans le final (au moins un ou deux) et se laisser décrocher aussi pour apporter leur soutien dans le final.

 

Quant à Carapaz, il avait déjà gagné le Giro avant, mais à mon avis ce n'est pas la raison de son incapacité à rouler, il n'était tout simplement plus le plus fort en cette dernière grosse journée. Il avait déjà grillé un certain nombre de cartouches auparavant.

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il y a 25 minutes, Sylvain KARLE a dit :

Te donne pas tant de mal Michel , Carapaz lui même a dis qu'ils étaient très fort lui et Del Toro mais ils ont joués bêtes ....

Si ils c'étaient relayés Yates aurait eu du mal  .... 

On vois par moment Carapaz et Del Toro presque arrêté , bref tu vissionne et raconte  ce qu t'arrange ...

Non Sylvain je ne raconte pas ce qui m'arrange. Je ne suis pas fan de Yates et je trouve que Del Toro a fait un très bon Giro pour un jeune et qu'il aurait été sympathique qu'il gagne ce Giro. J'aime bien Carapaz car c'est un coureur qui ne calcule pas. Les écarts que je donne sont exacts (ce sont les écart GPS). Et les chiffres ne mentent pas. Oui ils ont ralenti mais c'était après une violente attaque. Donc c'est difficile de dire si c'est parce qu'ils étaient allés trop loin dans l'effort ou si c'était tactique. Ce que je retiens, et ce que les images montrent, c'est que Carapaz et Del Toro ont commencé à perdre des forces au fur et à mesure de la montée. Et quand Del Toro est passé en tête parce que son maillot était en danger,

Yates continuait à prendre du temps.

Je pourrais encore donner l'avis de deux pros sur un autre site qui pensent aussi que Del Toro était limite, même s'il a fait une erreur tactique de ne pas relayer Carapaz. Mais je m'arrêterai ici. Je respecte les opinions de chacun et je n'oblige personne à partager mes analyses. 

Bonne après-midi et sans rancune j'espère.

 

 

 

 

 

 

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Je suis admiratif du bon coup de Yates, content que ses initiatives aient payé. J'aurais aussi était très content d'une victoire soit de Del Toro soit de Carapaz qui ont couru pour gagner (sauf étape 20 bien sur). Ce Giro a été a suspens jusqu'au bout et c'est parfait. Cela change un peu des perfs stratosphériques et un poil lassantes d'un ou deux uniques champions au TdF par exemple.  

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