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Tour de Lombardie


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Il y a 21 heures, Michel ROTH a dit :

Ne pas oublier que sur les grands Tours Merckx n'avait pas que Ocana, Zoetemelk et Poulidor. Il avait aussi Gimondi et Van Impe. Et sur les classiques encore Gimondi, Motta, Janssens (en fin de carriere) et Maertens (on se souvient d'un fameux championnat du monde remporté par Gimondi et de la mésentente entre Merckx et Maertens). Donc je ne suis pas certain que la concurrence était moindre du temps de Merckx. Malgré la mondialisation du cyclisme actuel j'ai déjà fait remarquer que les nations historiques du cyclisme occupent encore les premières places du classement UCI, l'exception étant évidemment la Slovénie.

Ne pas oublier que Merckx courait toute l'année puisque en hiver il disputait des six jours, ce qui n'était pas le cas de tous ses adversaires. S'il avait mieux ciblé ses objectifs, comme le font les coureurs actuels, n'aurait-il pas gagné plus de grands Tours et de monuments en faisant une carrière plus longue ?

 

Arguments pertinents, mais je mettrais quelques bémols sur le sujet de la concurrence de Merckx.

-Jusqu’en 76, année de sa victoire, Van Impe ne s’est intéressé qu’au classement de la montagne, pensant peut être que son petit gabarit de grimpeur l’handicapait trop sur les CLM. Et ensuite, lorsqu’il s’est intéressé au maillot jaune, Merckx n’était pas là (76) ou plus compétitif (77)

- Quant à Zoetemelk, sur le Tour tout au moins, il s’est avéré un « secundeon »parfait, plus encore que Poulidor, ce qui n’est pas peu dire. Je me rappelle qu’en 71 il était déjà surnommé le « champion du monde des suceurs de roues »,

 - et pour Gimondi, après avoir dans le Tour 69 pris une demi-heure et terminé 4ème derrière Pingeon et Poulidor il n’est  revenu sur le tour qu’en 72 (deuxième) et en 75 où en fin de carrière, il finit de mémoire 5ème, gagne une étape, et termine second de la fameuse étape de Pra-Loup. Ses confrontations avec Merckx sur le Giro, je les ai pas suivies.

Ma mémoire, des classiques est moins bonne mais au sujet de Maertens, il faut rappeler qu’il n’apparaît au premier plan international qu’en 1973, à l’occasion du fameux couac de Barcelone, que tu cites dans ton poste. Et en 1973, c’est le début de fin de la période de domination totale de Merckx, puisqu’en 1974, pour la première fois, il ne gagne pas de monument.

Par contre, je suis entièrement d’accord sur le fait qu’on s’économisant un peu plus, Merckx aurait pu faire une plus longue carrière et gagner encore et  beaucoup plus de courses.

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il y a 11 minutes, Didier SALEMBIER a dit :

Le cyclisme est devenu international,pas à l'époque de Merckx.La concurrence est beaucoup plus dense aujourd'hui.

Oui, je répondrai plus longuement à l’argument de Michel sur les « nations traditionnelles qui dominent encore le cyclisme », car le classement UCI est un peu un trompe l’œil, du moins à mon avis.

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Il y a 3 heures, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Arguments pertinents, mais je mettrais quelques bémols sur le sujet de la concurrence de Merckx.

-Jusqu’en 76, année de sa victoire, Van Impe ne s’est intéressé qu’au classement de la montagne, pensant peut être que son petit gabarit de grimpeur l’handicapait trop sur les CLM. Et ensuite, lorsqu’il s’est intéressé au maillot jaune, Merckx n’était pas là (76) ou plus compétitif (77)

- Quant à Zoetemelk, sur le Tour tout au moins, il s’est avéré un « secundeon »parfait, plus encore que Poulidor, ce qui n’est pas peu dire. Je me rappelle qu’en 71 il était déjà surnommé le « champion du monde des suceurs de roues »,

 - et pour Gimondi, après avoir dans le Tour 69 pris une demi-heure et terminé 4ème derrière Pingeon et Poulidor il n’est  revenu sur le tour qu’en 72 (deuxième) et en 75 où en fin de carrière, il finit de mémoire 5ème, gagne une étape, et termine second de la fameuse étape de Pra-Loup. Ses confrontations avec Merckx sur le Giro, je les ai pas suivies.

Ma mémoire, des classiques est moins bonne mais au sujet de Maertens, il faut rappeler qu’il n’apparaît au premier plan international qu’en 1973, à l’occasion du fameux couac de Barcelone, que tu cites dans ton poste. Et en 1973, c’est le début de fin de la période de domination totale de Merckx, puisqu’en 1974, pour la première fois, il ne gagne pas de monument.

Par contre, je suis entièrement d’accord sur le fait qu’on s’économisant un peu plus, Merckx aurait pu faire une plus longue carrière et gagner encore et  beaucoup plus de courses.

Dire qu'en 1973, c'est la fin de l'ère Merckx, c'est oublier qu'en 1975, il gagne, entre autres, Milan San Remo, l'Amstel Gold Race, la semaine catalagne, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège. Soit trois monuments. Soit, presque tous les monuments du printemps. Il termine 2ème de Paris-Roubaix, mais il l'aurait probablement gagné sans une crevaison à 8 km de l'arrivée. Quant à sa défaite au Tour de France, cette année-là, on sait dans quelles circonstances il a perdu (coup de poing d'un spectateur dans le Puy de Dôme et fracture de la mâchoire à Valloire). 

Si en 1974, il ne gagne aucun monument, il fait le doublé Giro-Tour de France et est champion du monde. Au printemps de cette année-là, il relevait de maladie. Donc son déclin, c'est plutôt à partir de 1976. En 1974, lors du Tour de France, il est inexact de dire que Poulidor l'avait dominé en montagne. C'était plutôt match nul, Merckx ayant dominé Poulidor dans toutes les étapes alpestres (avec deux victoires d'étape)  et inversement, Poulidor avait dominé Merckx dans les Pyrénées. L'écart à Paris était tout de même de plus de huit minutes entre le vainqueur et son second.

Si Gimondi a fait souvent l'impasse sur le Tour de France, il était l'adversaire de Merckx sur le Giro avec le grimpeur Fuente. Freddy Maertens était déjà très compétitif sur les classiques en 1973 (2ème du Tour des Flandres, 5ème de Paris-Roubaix,....)

 

Modifié par Michel ROTH
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Le 14/10/2024 à 11:22, Michel ROTH a dit :

Ne pas oublier que sur les grands Tours Merckx n'avait pas que Ocana, Zoetemelk et Poulidor. Il avait aussi Gimondi et Van Impe. Et sur les classiques encore Gimondi, Motta, Janssens (en fin de carriere) et Maertens (on se souvient d'un fameux championnat du monde remporté par Gimondi et de la mésentente entre Merckx et Maertens). Donc je ne suis pas certain que la concurrence était moindre du temps de Merckx. Malgré la mondialisation du cyclisme actuel j'ai déjà fait remarquer que les nations historiques du cyclisme occupent encore les premières places du classement UCI, l'exception étant évidemment la Slovénie.

Ne pas oublier que Merckx courait toute l'année puisque en hiver il disputait des six jours, ce qui n'était pas le cas de tous ses adversaires. S'il avait mieux ciblé ses objectifs, comme le font les coureurs actuels, n'aurait-il pas gagné plus de grands Tours et de monuments en faisant une carrière plus longue ?

 

Je parle de trompe l’œil car l’argument «les 5 nations traditionnelles dominent encore le cyclisme , Slovénie excepté » ignore le fait que le classement est très dense de la 6ème place, occupée actuellement par l’une des 5, l’Italie je crois, à la 10ème place. À l’époque de Merckx,  derrière les 5 nations B, PB, I, F, et E, c’était le vide sidéral ou presque, les coureurs des autres pays se comptant sur les doigts des 2 mains voire une : Agostinho, Gosta et Thomas Peterson, Leif Mortensen, Barry Hoban pour les sprints et je n’en vois pas beaucoup d’autres.

Trompe l’œil aussi parce ce classement semble privilégier la quantité de résultats sur leur qualité : ainsi la 4ème place de la France me semble flatteuse pour un pays dont les coureurs n’ont plus gagné un grand Tour depuis 27 ans alors que des pays ayant des coureurs qui en ont gagné parfois plusieurs dans les 5 ou 6 dernières années (Danemark, USA. Colombie, Equateur, UK) sont classés derrière. On pourrait faire des considérations du même genre pour les grandes classiques et les monuments.

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il y a 23 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Je parle de trompe l’œil car l’argument «les 5 nations traditionnelles dominent encore le cyclisme , Slovénie excepté » ignore le fait que le classement est très dense de la 6ème place, occupée actuellement par l’une des 5, l’Italie je crois, à la 10ème place. À l’époque de Merckx,  derrière les 5 nations B, PB, I, F, et E, c’était le vide sidéral ou presque, les coureurs des autres pays se comptant sur les doigts des 2 mains voire une : Agostinho, Gosta et Thomas Peterson, Leif Mortensen, Barry Hoban pour les sprints et je n’en vois pas beaucoup d’autres.

Trompe l’œil aussi parce ce classement semble privilégier la quantité de résultats sur leur qualité : ainsi la 4ème place de la France me semble flatteuse pour un pays dont les coureurs n’ont plus gagné un grand Tour depuis 27 ans alors que des pays ayant des coureurs qui en ont gagné parfois plusieurs dans les 5 ou 6 dernières années (Danemark, USA. Colombie, Equateur, UK) sont classés derrière. On pourrait faire des considérations du même genre pour les grandes classiques et les monuments.

Je suis d'accord sur le fait que sur les grands Tours, la concurrence est plus nombreuse que du temps de Merckx (mais est-elle, pour la cause, meilleure ?). Il suffit de regarder le top 5 du Giro et du Tour de France. Par contre, sur les monuments, c'est encore loin d'être le cas. Si l'on excepte Pogacar, les trois monuments, autres que ceux gagnés par Pogacar, ont été gagnés par Philipsen (Milan San Remo) et Van der Poel (Tour des Flandres et Paris-Roubaix).  Sur LBL, le podium derrière Pogacar était Français et Néerlandais et sur le Tour de Lombardie, Belge et Italien, soit encore des coureurs des nations traditionnelles.

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il y a 1 minute, Michel ROTH a dit :

la concurrence est plus nombreuse que du temps de Merckx (mais est-elle, pour la cause, meilleure ?).

La question relève de la probabilité. Il ne suffit pas de jouer 10 fois à un jeu qui offre 1 chance sur 10 de gagner pour être assuré de la victoire.

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Il y a 19 heures, Frederic ANDRIEUX a dit :

+100

Il est vrai que la saison 2024 a été peu intéressante, j'ai d'ailleurs zappé après mi juillet. La vraie purge a été le Giro 2024. Limite, t'as presque envie de regarder les courses où Pogacar ne participe pas...dès que tu le vois démarrer à 20, 50 voire 100 bornes de l'arrivée, tu sais que c'est plié. J'y ai cru la première semaine du Tour quand je voyais Vingegaard s'accrocher, puis pcshittt...Tu fais analogie au tennis, je dirai que c'est un peu comme regarder Espagne-Saint Marin en foot ou All Blacks-Géorgie en rugby.

Ouais mais bon si ses concurrents s'organisaient ensemble pour lui mener la chasse ça se passerait autrement.

On l'a vu aux mondiaux où Remco a gueulé parce que personne ne voulait passer son relais. Il était alors évident que Pogacar allait prendre le large.

Faudrait peut être arrêter de s'en prendre uniquement à Pogacar, mais aussi aux autres leader qui n'assument pas leur rôle.

Ça saute aux yeux que derrière ça ne roule pas pour rentrer, rien que le coup de gueule de Remco en atteste.

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On a bien bien vu que si comme tu dis ça roule pas derrière , et bien c'est pas qu'ils sont pas mal "entamés"  pour être gentil , et qu'ils n'ont pas , avec les consignes des Directeurs sportifs , envie de faire gagner l'autre équipe  ! Vive les oreillettes !

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Il y a 1 heure, Patou a dit :

Ouais mais bon si ses concurrents s'organisaient ensemble pour lui mener la chasse ça se passerait autrement.

On l'a vu aux mondiaux où Remco a gueulé parce que personne ne voulait passer son relais. Il était alors évident que Pogacar allait prendre le large.

Faudrait peut être arrêter de s'en prendre uniquement à Pogacar, mais aussi aux autres leader qui n'assument pas leur rôle.

Ça saute aux yeux que derrière ça ne roule pas pour rentrer, rien que le coup de gueule de Remco en atteste.

Ce n'est pas Pogacar que je critique mais l'intérêt sportif sportif des courses auxquelles il a participé cette année 2024. Quand un grand tour est joué après 5 jours de course ou un monument 60 bornes avant l'arrivée, c'est un peu désolant...non ?

Si ça ne roule pas derrière, il y a sûrement de la stratégie mais aussi à mon humble avis que personne actuellement n'est en mesure de tenir le rythme de Pogi et qu'il vaut  mieux viser les accessits.

J'espère que 2025 sera plus passionnant.

Modifié par Frederic ANDRIEUX
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il y a 50 minutes, Didier SALEMBIER a dit :

Peut-on comparer le rugby des années 1960- 1970 au rugby d'aujourd'hui. Qui peut imaginer LA VOULTE champion de France aujourd'hui ? Le cyclisme suit la même évolution. 

Tu te plantes complètement Didier.
Le rugby des années 60-70 était un sport amateur et à l'époque tu ne pouvais déjà pas le comparer au vélo des pros et les gars s'entraînaient bien moins que les cyclistes amateurs de FFC.
Le problème du vélo depuis 2020 c'est qu'on ne sait pas vraiment qui court avec ou sans assistance médicale.
Ce n'est pas un problème en rugby parce qu'on sait très bien qu'ils sont presque tous passés à l'assistance chimique.

Modifié par Bernard MOREAU
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Il y a 4 heures, Frederic ANDRIEUX a dit :

Ce n'est pas Pogacar que je critique mais l'intérêt sportif sportif des courses auxquelles il a participé cette année 2024. Quand un grand tour est joué après 5 jours de course ou un monument 60 bornes avant l'arrivée, c'est un peu désolant...non ?

Si ça ne roule pas derrière, il y a sûrement de la stratégie mais aussi à mon humble avis que personne actuellement n'est en mesure de tenir le rythme de Pogi et qu'il vaut  mieux viser les accessits.

J'espère que 2025 sera plus passionnant.

(mais aussi à mon humble avis que personne actuellement n'est en mesure de tenir le rythme de Pogi et qu'il vaut  mieux viser les accessits.)

 

ça a tjs été comme ça ds le vélo de ratonner à celui qui en fera le moins ds la poursuite, ça n'a rien de nouveau. Et quand ça se passe à 50 kms de l'arrivée ils ont l'impression qu'ils ont le temps de jouer au poker sauf que celui qui est échappé va vite prendre le large avec les autres derrière qui ne s'entendent pas.

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Il y a 12 heures, Michel ROTH a dit :

Dire qu'en 1973, c'est la fin de l'ère Merckx, c'est oublier qu'en 1975, il gagne, entre autres, Milan San Remo, l'Amstel Gold Race, la semaine catalagne, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège. Soit trois monuments. Soit, presque tous les monuments du printemps. Il termine 2ème de Paris-Roubaix, mais il l'aurait probablement gagné sans une crevaison à 8 km de l'arrivée. Quant à sa défaite au Tour de France, cette année-là, on sait dans quelles circonstances il a perdu (coup de poing d'un spectateur dans le Puy de Dôme et fracture de la mâchoire à Valloire). 

Si en 1974, il ne gagne aucun monument, il fait le doublé Giro-Tour de France et est champion du monde. Au printemps de cette année-là, il relevait de maladie. Donc son déclin, c'est plutôt à partir de 1976. En 1974, lors du Tour de France, il est inexact de dire que Poulidor l'avait dominé en montagne. C'était plutôt match nul, Merckx ayant dominé Poulidor dans toutes les étapes alpestres (avec deux victoires d'étape)  et inversement, Poulidor avait dominé Merckx dans les Pyrénées. L'écart à Paris était tout de même de plus de huit minutes entre le vainqueur et son second.

Si Gimondi a fait souvent l'impasse sur le Tour de France, il était l'adversaire de Merckx sur le Giro avec le grimpeur Fuente. Freddy Maertens était déjà très compétitif sur les classiques en 1973 (2ème du Tour des Flandres, 5ème de Paris-Roubaix,....)

 

Je ne dis pas que 1973 c'était la fin de Merckx. Je dis que son ultra domination dans le Tour commence à s'amoindrir en 74. Sur le Tour de cette année-là, que je me rappelle avoir très bien suivi, celui qui m'a dit que Poulidor l'avait lâché dans toutes les étapes de montagne sauf une, c'est Poulidor lui même !!! (fin 2014, nous avions passé tout un week end ensemble, invités par la même personne). Tu t'appuies sur les victoires d'étape pour décréter match nul. Mais tu oublies que dans l'étape d'Aix les Bains, que Merckx gagne effectivement, Aja et Poupou l'avaient largué dans le mont du Chat  (tellement dur avec les braquets de l'époque qu'on ne la plus monté dans le Tour avant 2017). Merckx n'est revenu que dans la descente avec Mariano Martinez (le grand-père de Lenny) dans la roue, et à Aix il gagne le sprint des 4. (Quand je lui ai dit que l''adolescent que j'étais avait été navré qu'il se fasse reprendre dans la descente, Poulidor m'a répondu modestement "je n'avais pas beaucoup d'avance..".). Et dans le Ventoux, c'est Aja qui gagne, mais Poupou arrive second détaché devant Merckx. Dans les Pyrénées, dans l'étape du Pla d'Adet que Poulidor gagne, Merckx se fait aussi lâcher par Lopez Carril. Crois-tu que le Merckx d'avant 74 se serait fait lâcher par Poulidor et Lopez Carril ? Je ne crois pas. Le lendemain, en haut du Tourmalet Poulidor arrive encore détaché, de lui,  2ème de l'étape derrière Danguillaume échappé. Enfin, pour finir avec le Tour 74, sur le dernier long CLM il est battu par Pollentier. (Daniel Pautrat qui commentait alors sur TF1 et que j'ai connu plus tard dans ma carrière lorsqu'il était DGA d'Eurosport m'a confié qu'il avait eu du mal à y croire. Avant cela il n'avait été battu que deux fois en CLM sur le Tour, par Altig lors du prologue du Tour 69 et par Gonzales Linares sur un prologue très court lors du Tour 70. Si Poulidor termine loin au CG c'est surtout parce qu'il a un énorme jour sans dans l'étape du Galibier, que gagne Lopez Carril (Poupou m'a dit qu'il ne s'était jamais expliqué ce jour sans).

 

Pour 75, comme je l'ai écrit, je n'ai pas de mémoire des classiques, ne pouvant les voir à la Tv là où j'habitais. Mais je crois que sur LBL il n'avait repris Thévenet (qui avait une culture des classiques proches de zéro) que près de l'arrivée. Quant au Tour, que j'ai cette année-là aussi très bien suivi, je pense que la lamentable affaire du Puy de Dôme n'est pas la seule responsable de sa défaillance de Pra Loup, qui ressemble quand même aussi à une fringale suite à une étape de folie ou il avait attaqué dès le début (Thévenet lui aussi avait fait une fringale dans le col précédent c'est pour cela qu'il était derrière avant la montée de Pra Loup). Et à Valloire, le Tour était déjà joué. Enfin il faut rappeler que cette année là il avait aussi été battu dans le CLM du prologue (qui se passait en Belgique) par un débutant du nom de Moser, dans le CLM en montée par Van Impe, et que dans le long CLM précédant les Pyrénées il n'avait devancé Thévenet que de 9s, après une première semaine où il n'avait cessé d'attaquer, créant 2 bordures le 1er jour (il y avait des demi-étapes) car il voulait d'une part reprendre le maillot jaune à Moser d'autre part prendre de l'avance sur Thévenet, Van Impe et Zoetemelk qu'il sentait désormais supérieurs à lui en haute montagne, car dans le Dauphiné précédent le Tour, il n'avait fini que 10ème, à 10 minutes de Thévenet, devancé aussi par Van Impe, Zoetemelk, Moser, Poulidor et quelques autres.

C'est peut être cette débauche d'énergie en 1ère semaine qui a aussi contribué à sa défaillance de Pra Loup. Et il ne faut pas oublier qu'avant le coup de poing, il avait été largué dans les 2 précédentes arrivées au sommet, à St Lary par Zoetemelk et Thévenet et au Puy de Dôme par Van Impe et Thévenet , le coup de poing ne lui ayant fait perdre aucun temps sur l'étape qu'il a fini avec Zoetemelk avec qui il avait fait toute la montée.

Pour avoir très bien suivi les 2 Tours 74 et 75 et pour avoir pu échanger longuement avec des personnes qui l'ont disputé ou commenté, ma convictions faite que le Merckx de 74 et après n'était plus au niveau des années précédentes, sur le Tour tout au moins.

 

 

Modifié par Olivier MILLIÈS-LACROIX
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Il y a 14 heures, Bernard MOREAU a dit :

Tu te plantes complètement Didier.
Le rugby des années 60-70 était un sport amateur et à l'époque tu ne pouvais déjà pas le comparer au vélo des pros et les gars s'entraînaient bien moins que les cyclistes amateurs de FFC.
Le problème du vélo depuis 2020 c'est qu'on ne sait pas vraiment qui court avec ou sans assistance médicale.
Ce n'est pas un problème en rugby parce qu'on sait très bien qu'ils sont presque tous passés à l'assistance chimique.

Comment ça je me plante ! Un peu de discernement cher ami voyons.

C'était juste pour mieux signifier que le cyclisme n'a plus rien à  voir avec celui d'aujourd'hui. Tu es trop 1er degré !

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Il y a 12 heures, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Je ne dis pas que 1973 c'était la fin de Merckx. Je dis que son ultra domination dans le Tour commence à s'amoindrir en 74. Sur le Tour de cette année-là, que je me rappelle avoir très bien suivi, celui qui m'a dit que Poulidor l'avait lâché dans toutes les étapes de montagne sauf une, c'est Poulidor lui même !!! (fin 2014, nous avions passé tout un week end ensemble, invités par la même personne). Tu t'appuies sur les victoires d'étape pour décréter match nul. Mais tu oublies que dans l'étape d'Aix les Bains, que Merckx gagne effectivement, Aja et Poupou l'avaient largué dans le mont du Chat  (tellement dur avec les braquets de l'époque qu'on ne la plus monté dans le Tour avant 2017). Merckx n'est revenu que dans la descente avec Mariano Martinez (le grand-père de Lenny) dans la roue, et à Aix il gagne le sprint des 4. (Quand je lui ai dit que l''adolescent que j'étais avait été navré qu'il se fasse reprendre dans la descente, Poulidor m'a répondu modestement "je n'avais pas beaucoup d'avance..".). Et dans le Ventoux, c'est Aja qui gagne, mais Poupou arrive second détaché devant Merckx. Dans les Pyrénées, dans l'étape du Pla d'Adet que Poulidor gagne, Merckx se fait aussi lâcher par Lopez Carril. Crois-tu que le Merckx d'avant 74 se serait fait lâcher par Poulidor et Lopez Carril ? Je ne crois pas. Le lendemain, en haut du Tourmalet Poulidor arrive encore détaché, de lui,  2ème de l'étape derrière Danguillaume échappé. Enfin, pour finir avec le Tour 74, sur le dernier long CLM il est battu par Pollentier. (Daniel Pautrat qui commentait alors sur TF1 et que j'ai connu plus tard dans ma carrière lorsqu'il était DGA d'Eurosport m'a confié qu'il avait eu du mal à y croire. Avant cela il n'avait été battu que deux fois en CLM sur le Tour, par Altig lors du prologue du Tour 69 et par Gonzales Linares sur un prologue très court lors du Tour 70. Si Poulidor termine loin au CG c'est surtout parce qu'il a un énorme jour sans dans l'étape du Galibier, que gagne Lopez Carril (Poupou m'a dit qu'il ne s'était jamais expliqué ce jour sans).

 

Pour 75, comme je l'ai écrit, je n'ai pas de mémoire des classiques, ne pouvant les voir à la Tv là où j'habitais. Mais je crois que sur LBL il n'avait repris Thévenet (qui avait une culture des classiques proches de zéro) que près de l'arrivée. Quant au Tour, que j'ai cette année-là aussi très bien suivi, je pense que la lamentable affaire du Puy de Dôme n'est pas la seule responsable de sa défaillance de Pra Loup, qui ressemble quand même aussi à une fringale suite à une étape de folie ou il avait attaqué dès le début (Thévenet lui aussi avait fait une fringale dans le col précédent c'est pour cela qu'il était derrière avant la montée de Pra Loup). Et à Valloire, le Tour était déjà joué. Enfin il faut rappeler que cette année là il avait aussi été battu dans le CLM du prologue (qui se passait en Belgique) par un débutant du nom de Moser, dans le CLM en montée par Van Impe, et que dans le long CLM précédant les Pyrénées il n'avait devancé Thévenet que de 9s, après une première semaine où il n'avait cessé d'attaquer, créant 2 bordures le 1er jour (il y avait des demi-étapes) car il voulait d'une part reprendre le maillot jaune à Moser d'autre part prendre de l'avance sur Thévenet, Van Impe et Zoetemelk qu'il sentait désormais supérieurs à lui en haute montagne, car dans le Dauphiné précédent le Tour, il n'avait fini que 10ème, à 10 minutes de Thévenet, devancé aussi par Van Impe, Zoetemelk, Moser, Poulidor et quelques autres.

C'est peut être cette débauche d'énergie en 1ère semaine qui a aussi contribué à sa défaillance de Pra Loup. Et il ne faut pas oublier qu'avant le coup de poing, il avait été largué dans les 2 précédentes arrivées au sommet, à St Lary par Zoetemelk et Thévenet et au Puy de Dôme par Van Impe et Thévenet , le coup de poing ne lui ayant fait perdre aucun temps sur l'étape qu'il a fini avec Zoetemelk avec qui il avait fait toute la montée.

Pour avoir très bien suivi les 2 Tours 74 et 75 et pour avoir pu échanger longuement avec des personnes qui l'ont disputé ou commenté, ma convictions faite que le Merckx de 74 et après n'était plus au niveau des années précédentes, sur le Tour tout au moins.

 

 

 

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Si l'on lit les mémoires de Merckx sur le Tour 1974, il dit bien que Poulidor lui avait pris de l'avance dans le col du Chat, mais qu'il est revenu facilement. Il souligne qu'il avait dominé les meilleurs dans le Galibier. Dans les Pyrénées, pour lui, la course était déjà gagnée et il se serait contenté de maîtriser les écarts. Si Pollentier a effectivement gagné le prono, c'était aussi parce que ce jour-là, il y avait deux demi-étapes. Merckx raconte que dans l'étape du matin, entre Vouvray et Orléans, cela attaquait de tous les côtés. Lui-même a attaqué et pris une centaine de mètres d'avance. Puis il s'est retourné et il n'y avait plus personne. Il a continué et a gagné cette demi-étape en établissant une moyenne record de 48,352 km/h. L'après-midi, il y avait un CLM, et Merckx de raconter, que comme il avait déjà fait le sien l'avant-midi, il n'avait plus la force, ni la motivation, et que, pour l'anecdote, c'est Pollentier qui a gagné.

Lors de Liège-Bastogne-Liège 1975, c'est Merckx qui attaque dès le Stockeu. Seuls parviennent à s'accrocher : De Vlaeminck, Verbeeck, Godefrood, Thurau, Danguillaume et Thévenet, qui n'attendent que le sprint. Comme il était de coutume, personne ne le relaie. Merckx attaque encore plusieurs fois dans le final, sans succès. Thévenet a juste pris l'initiative de lancer le sprint, mais Merckx l'a débordé facilement.

Quant à l'incident du Puy du Dôme, il faut aussi relever, en plus, l'ambiance anti-Merckx de l'époque en France, où les insultes, voire les crachats n'étaient pas rares (sans compter les lettres de menace qu'il recevait à son domicile). Avant le coup de poing, et selon Merckx, il venait de lâcher Zoetemelk et était en train de renter sur les meilleurs. Il raconte qu'après, il était diminué physiquement, aussi bien que moralement.

Avec sa fracture de la mâchoire à Valloire, il ne pouvait s'alimenter qu'avec une paille et recevait des injections d'anti-douleur. Connaissant Merckx, ce n'était pas son genre de croire que le Tour était fini avant Paris. Il raconte aussi qu'il n'a pas voulu abandonner, alors qu'il n'avait plus les moyens physiques de continuer. Il l'a fait pour ses équipiers. Il raconte qu'il s'est bousillé la santé et qu'au lieu de cela, il aurait mieux fait de se soigner et préparer la saison suivante.

 

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il y a 26 minutes, Michel ROTH a dit :

Si l'on lit les mémoires de Merckx sur le Tour 1974, il dit bien que Poulidor lui avait pris de l'avance dans le col du Chat, mais qu'il est revenu facilement. Il souligne qu'il avait dominé les meilleurs dans le Galibier. Dans les Pyrénées, pour lui, la course était déjà gagnée et il se serait contenté de maîtriser les écarts. Si Pollentier a effectivement gagné le prono, c'était aussi parce que ce jour-là, il y avait deux demi-étapes. Merckx raconte que dans l'étape du matin, entre Vouvray et Orléans, cela attaquait de tous les côtés. Lui-même a attaqué et pris une centaine de mètres d'avance. Puis il s'est retourné et il n'y avait plus personne. Il a continué et a gagné cette demi-étape en établissant une moyenne record de 48,352 km/h. L'après-midi, il y avait un CLM, et Merckx de raconter, que comme il avait déjà fait le sien l'avant-midi, il n'avait plus la force, ni la motivation, et que, pour l'anecdote, c'est Pollentier qui a gagné.

Lors de Liège-Bastogne-Liège 1975, c'est Merckx qui attaque dès le Stockeu. Seuls parviennent à s'accrocher : De Vlaeminck, Verbeeck, Godefrood, Thurau, Danguillaume et Thévenet, qui n'attendent que le sprint. Comme il était de coutume, personne ne le relaie. Merckx attaque encore plusieurs fois dans le final, sans succès. Thévenet a juste pris l'initiative de lancer le sprint, mais Merckx l'a débordé facilement.

Quant à l'incident du Puy du Dôme, il faut aussi relever, en plus, l'ambiance anti-Merckx de l'époque en France, où les insultes, voire les crachats n'étaient pas rares (sans compter les lettres de menace qu'il recevait à son domicile). Avant le coup de poing, et selon Merckx, il venait de lâcher Zoetemelk et était en train de renter sur les meilleurs. Il raconte qu'après, il était diminué physiquement, aussi bien que moralement.

Avec sa fracture de la mâchoire à Valloire, il ne pouvait s'alimenter qu'avec une paille et recevait des injections d'anti-douleur. Connaissant Merckx, ce n'était pas son genre de croire que le Tour était fini avant Paris. Il raconte aussi qu'il n'a pas voulu abandonner, alors qu'il n'avait plus les moyens physiques de continuer. Il l'a fait pour ses équipiers. Il raconte qu'il s'est bousillé la santé et qu'au lieu de cela, il aurait mieux fait de se soigner et préparer la saison suivante.

 

Et pour souligner qu’il ne lâchait jamais, lors de la dernière étape (1ere du genre sur les Champs, et cette année là intégralement) il avait attaqué dès le km zéro, et du coup Thevenet et lui avaient fait tout le début de l’étape échappés à deux.

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Le 16/10/2024 à 13:30, Michel ROTH a dit :

Si l'on lit les mémoires de Merckx sur le Tour 1974, il dit bien que Poulidor lui avait pris de l'avance dans le col du Chat, mais qu'il est revenu facilement. Il souligne qu'il avait dominé les meilleurs dans le Galibier. Dans les Pyrénées, pour lui, la course était déjà gagnée et il se serait contenté de maîtriser les écarts. Si Pollentier a effectivement gagné le prono, c'était aussi parce que ce jour-là, il y avait deux demi-étapes. Merckx raconte que dans l'étape du matin, entre Vouvray et Orléans, cela attaquait de tous les côtés. Lui-même a attaqué et pris une centaine de mètres d'avance. Puis il s'est retourné et il n'y avait plus personne. Il a continué et a gagné cette demi-étape en établissant une moyenne record de 48,352 km/h. L'après-midi, il y avait un CLM, et Merckx de raconter, que comme il avait déjà fait le sien l'avant-midi, il n'avait plus la force, ni la motivation, et que, pour l'anecdote, c'est Pollentier qui a gagné.

Lors de Liège-Bastogne-Liège 1975, c'est Merckx qui attaque dès le Stockeu. Seuls parviennent à s'accrocher : De Vlaeminck, Verbeeck, Godefrood, Thurau, Danguillaume et Thévenet, qui n'attendent que le sprint. Comme il était de coutume, personne ne le relaie. Merckx attaque encore plusieurs fois dans le final, sans succès. Thévenet a juste pris l'initiative de lancer le sprint, mais Merckx l'a débordé facilement.

Quant à l'incident du Puy du Dôme, il faut aussi relever, en plus, l'ambiance anti-Merckx de l'époque en France, où les insultes, voire les crachats n'étaient pas rares (sans compter les lettres de menace qu'il recevait à son domicile). Avant le coup de poing, et selon Merckx, il venait de lâcher Zoetemelk et était en train de renter sur les meilleurs. Il raconte qu'après, il était diminué physiquement, aussi bien que moralement.

Avec sa fracture de la mâchoire à Valloire, il ne pouvait s'alimenter qu'avec une paille et recevait des injections d'anti-douleur. Connaissant Merckx, ce n'était pas son genre de croire que le Tour était fini avant Paris. Il raconte aussi qu'il n'a pas voulu abandonner, alors qu'il n'avait plus les moyens physiques de continuer. Il l'a fait pour ses équipiers. Il raconte qu'il s'est bousillé la santé et qu'au lieu de cela, il aurait mieux fait de se soigner et préparer la saison suivante.

 

Je suis passé ces jours-ci par ma maison de famille dans les Hautes-Alpes, et j’y ai trouvé un exemplaire des mémoires de Poulidor, dont Merckx avait bien voulu rédiger la préface.

Il y écrivait :« Bien sûr, il (e.g Poulidor), m’a donné du fil à retordre dans le Tour de France, surtout, lorsque mon rendement en montagne a commencé à s’amenuiser. ».

Il est évident que Merckx faisait là référence au Tour 74, car en 73 et 76 il n’a pas disputé l’épreuve et en 75 Poulidor n’était pas dans le coup. 
Là ce n’est pas moi, ni Poupou qui affirmons qu’à partir de 74 Merckx n’avait plus le même niveau en montagne, c’est lui-même qui le dit.

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il y a 36 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Je suis passé ces jours-ci par ma maison de famille dans les Hautes-Alpes, et j’y ai trouvé un exemplaire des mémoires de Poulidor, dont Merckx avait bien voulu rédiger la préface.

Il y écrivait :« Bien sûr, il (e.g Poulidor), m’a donné du fil à retordre dans le Tour de France, surtout, lorsque mon rendement en montagne a commencé à s’amenuiser. ».

Il est évident que Merckx faisait là référence au Tour 74, car en 73 et 76 il n’a pas disputé l’épreuve et en 75 Poulidor n’était pas dans le coup. 
Là ce n’est pas moi, ni Poupou qui affirmons qu’à partir de 74 Merckx n’avait plus le même niveau en montagne, c’est lui-même qui le dit.

Merckx a aussi toujours dit qu'après sa chute au vélodrome de Blois en 1969, il n'avait jamais retrouvé son niveau en montagne, souffrant du dos. On le voyait souvent ajuster sa selle depuis cet accident. On peut dire qu'il avait atteint le sommet de son art en montagne, lors de la saison 1969. Après, il n'était plus le grimpeur que l'on avait connu en 1968 (étape de légende des Tre Cime di Laveredo lors du Giro) et en 1969 (étape de Mourenx). Après 1969, et son accident à Blois, on l'a effectivement vu de moins en moins dominateur en montagne (tout est relatif bien entendu).

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