Bernard MOREAU

le modèle Américain fournit un nombres très important de paramètres gratuit en ligne, ça explique bien des choses.

Renseigne-toi un peu, tu verras que des pays comme la GB, la France, le Canada, l'Allemagne, n'ont pas grand'chose à envier aux Etats-Unis en ce qui concerne les modèles météo. Ensuite, comme tu le dis l'ingénieur, sur le terrain apporte la touche finale par sa connaissance des particularités locales. Je vois bien qu'au bout du lac de Genève ils font très souvent le même type d'erreur, ils doivent manquer de ces ingénieurs météo de terrain.

Merci Louis, meilleurs voeux à toi aussi. Un peu avant la 60aine j'étais repassé à 40h par semaine au boulot car je n'arrivais pas à prendre les 10 jours supplémentaires (ou 20 demi-journées) auxquels j'avais le droit précédemment à 38h/sem. (boulot assis) Je me suis parfois demandé si les préretraités de + de 55 ans, avec bcp de temps libre pour faire du vélo, n'en font pas trop. Mais certains savent bien doser leurs efforts à l'année, ils font à 60 ans et même 67 ans passés de lourdes saisons cyclosportives sans s'écrouler : voir sur les classements de sportcommunication les Russias, Gary, etc. Le rythme des cyclosportives correspond sûrement mieux à cet âge de la vie que les épreuves de 1-2h. Bonne route à tous, au sec de préférence.

Donc les sites utilisent le plus souvent les données américaines. Là tu parles des sites nuls, genre yahoo et ceux qui donnent la météo dans les villes du monde. Pour avoir la météo dans les pays lointains je vais sur les sites météo des grands journaux du pays concerné. Ici j'utilise meteosuisse.ch avec les données de l'aéroport voisin, etc. Autrefois j'utilisais le site de l'uni de genève (en lien avec Battelle) et bien sûr depuis un peu plus de 5 ans le supersite britannique meteox.com qui à lui seul fait aussi bien que la 10aine de sites que je consultais autrefois et qui s'appuyaient sur divers pays. Le problème de météo france c'est la lenteur, mais il est bien quand on n'est pas pressé, bcp d'infos détaillées, météo montagne, mer, etc.

meteox.com pour sa carte radar et les projections à 3h.

A la 60aine, quand ma récup n'était déjà plus ce qu'elle était qq années plus tôt, je m'étais donné l'objectif du Trophée de l'Oisans. 6 jours c'est court entre la Vaujany et la Marmotte. Cetta année-là la Vaujany faisant le Glandon pour ensuite descendre ds la Maurienne, retour par le Mollard puis la CdF. J'avais monté le Glandon tout tranquille, comme à l'entraînement, puis commencé à accélérer un peu dans le Mollard pour ne tout donner que sur la fin de la CdF et l'ascension vers Vaujany. Je m'étais bien amusé, j'ai dû passer une centaine de gars sur la Mollard, bien moins ensuite bien sûr car les écarts étaient plus importants. Finalement je n'ai sans doute mis que 10' de plus que si j'avais tout fait à fond dès le départ. Le MERCREDI 7 heures de voiture (aller et retour compris) pour faire le Prix des Rousses. Super, j'ai vu que j'avais très bien récupéré, en tout cas assez pour être bien sur 2h d'effort. Samedi Marmotte, temps épouvantable (pire je crois - ou à égalité avec une autre - de toutes mes expériences de cycliste),mais condition physique OK, bien récupéré. Dimanche ascension de l'Alpe, tranquille sans forcer, trop mal aux jambes pour avoir envie de forcer. Préparation? Dans les 5000 km env. avec 2 cyclos longues, 1 brevet alpin et, 9 jours avant la Vaujany, le TMB en solo. PS . + 2 petites sorties le mardi et le jeudi, avec juste 15-20' à fond.

C'est à moi que Grappe donne de l'urticaire, pour Igor, demande-lui 😃 Dans ce fil http://www.velo101.com/forum/voirsujet/comment-se-debrider-pour-la-vitesse--21438/ J'avais un peu évoqué les raisons de mes réticences vis-à-vis de Grappe. je vais faire une petite recherche très rapide pour voir si je trouve qq chose de plus précis ds mes anciens messages. PAGE SUPPRIMéE! J'ai retrouvé un de mes messages, bref aussi où j'expliquais en nov 2012 en parlant de Grappe Là où il a commencé à me "caresser à contre-poil" ce fut dans cet article qu'il écrivit dans l'Equipe à l'occasion d'une étape du TdF (vers 2002, 3 ou 4) dominée par L.A. pour expliquer que Lance armstrong augmentait son rendement mécanique grâce à sa fréquence de pédalage plus élevée (sous-entendu, qu'il n'avait donc nullement besoin d'EPO). En écrivant cela il ne faisait apparemment que répéter façon perroquet ce que lui avait dit son maître L.A., je ne sais pas s'il était payé pour propager ces balivernes. Heureusement aujourd'hui chacun sait ce qu'il en est. Par ailleurs, en 2005, Ed Coyle a publié un article critiqué par tous les spécialistes mais qui avait le mérite de montrer que le rendement mécanique de pédalage de L.A. était simplement ds la moyenne de celui des autres cyclistes. Tout ça pour dire que je ne pourrai jamais faire confiance à grappe.

Salut Alain, Tu comprendras aisément que quand je passe sur vélo101 à minuit 16 pour une brève pause je ne vais pas rester pondre 20 lignes ou plus. De même ce matin, je bosse sur autre chose et je laisse les idées mûrir en m'éloignant un moment de mon sujet. Mes références sont anciennes, telles que Flandrois, Di Prampero, Cerretelli, Coggan et son dir. de thèse Coyle, le regretté Ed Burke, un Sud-Af dont le nom m'échappe, ... Ross Tucker aussi. Quant à Grappe, désolé, il est sûrement compétent sur certains aspects mais il me donne de l'urticaire. Mon sujet d'expérimentation favori est malheureusement vieillissant, c'est (c'était) moi-même 😃 2 mots : je constatais une dérive lente mesurée par la fréq cardiaque à effort constant, dès 120 bpm, ~3,3 W/kg, très loin avant VO2 max. A la prochaine pause ... je retourne à mes oignons.

la “composante lente” de la cinétique de la consommation d’oxygène (VO2) se caractérise par une dérive très lente de la consommation de VO2 lorsque l'effort se place au dessus du seuil anaérobie et qu'il est effectué avec une intensité constante Je suis très dubitatif. 4. le type de fibres mobilisées Il s'avère que plus les fibres lentes se mobilisent meilleure sera la cinétique de VO2 et donc réduite la “composante lente” de la cinétique de la consommation d’oxygène Désolé, incompréhensible. On dirait un mélange de copié-collé et de traduit par Google? Est-ce que je me trompe? Quel est le but de ton message? Il part sûrement d'une bonne intention mais il me semble qu'il a un grand besoin d'être retravaillé si tu veux qu'il soit utile et compris.

Et un SEVEN? ça ne te tente pas? Tu peux l'importer directement par toi-même et ainsi profiter au mieux du taux de change favorable.

Tu as le choix, Stefan, Harald ou Michaël. Je ne décide pas, je ne fais que proposer. Le cas de Stefan est intéressant car certains affirment que seuls les seconds couteaux se font pincer, mais en 2008 il y a eu une belle moisson avec Ricco, Piepoli, Schumacher, Kohl (3e du tour). Cela il est vrai grâce à la collaboration des labos Roche (?) qui avaient prévenu les autorités antidopage avant la mise de la CERA sur le marché. (je suppose en indiquant comment détecter cette EPO ou en la fournissant à l'avance pour permettre la mise au point d'un test spécifique)

En 2008 le Tour de France avait vu quelques exploits pour le moins étonnants, en particulier contre la montre avec les deux victoires clm de Stefan Schumacher. Exploits qui m'avaient laissé très dubitatif. On a su dans les mois suivants que comme Ricco et Piepoli, (puis plus tard Kohl) Schumacher carburait à la CERA. Certains ont fait des retours remarqués au 1er plan après une suspension, mais pas Schumacher qui a vivoté dans des équipes de second plan. Gagner des clm du TdF ce n'est pas rien, en principe seuls des coureurs de 1er plan y parviennent. Battre Cancellara clm dans des conditions régulières devrait démontrer un niveau exceptionnel. Le cas de Schumacher démontre me semble-t-il, qu'il n'en est rien, qu'un pro juste moyen peut battre les meilleurs s'il est bien soutenu par son toubib. Déprimant, vive la lutte antidopage.

Le 21 juin 1995 je suis le 1er à avoir fait le Grand St-Bernard. Beaucoup de neige durant l'hiver 94-95. Il y avait 4 m de neige sur les côtés vers la fin, côté suisse bien sûr (Nord). Impressionnant. C'était tôt le matin, un peu après 8h, car j'étais parti de MARTIGNY pour faire le TMB, donc je pensais que ça ne risquait pas s'écrouler. Je passe le col. Je descends les 1-2 km vers la frontière italienne où je trouve une colline de neige sur la route. Je remonte au col protester auprès des douaniers qui m'avaient affirmé la veille au téléphone que le passage était dégagé. C'est ainsi que j'apprends que la route est bien dégagée, qu'il y a juste 50 m à faire pour passer de l'autre côté du mur de neige : les italiens avaient laissé la neige pour finir tranquillement les travaux en cours côté italien. Au col du Pt St-Bernard il restait encore 2 m de neige, masquant donc totalement le paysage. Maintenant, la fête au sommet, ça m'étonnerait, jamais entendu de telles histoires.

ce serait-on croisé sur une cyclosportive ? Non, mais sur l'ancien site des 2 Patrick.

Ah! T'es de retour! Fait trop chaud aux Kerguelen pendant l'été austral 😃 ? Je parlais de toi récemment sur ce site comme de quelqu'un d'atypique car je me souviens de tes interventions sur un fil de discussion relatif à la Marmotte (sur C.clo.p rt.com). Ce qui était atypique c'est que tu as un indice d'endurance phénoménal. Autrement dit que tes moyennes sur 1 heure ou sur 10 heures ne sont guère différentes, ce qui te permet de faire de belles perf sur la Marmotte (par exemple) malgré un VO2 relativement modeste. Sois le bienvenu. J'utilise un pseudo.

L'autre jour jour sur la Faucille je vois une fille qui avait crevé et je lui demande si je pouvais faire qq chose. Elle me répond, non c'est bon, mon père est averti, il vient nous chercher. Je poursuis donc ma route. Peu après une voiture espagnole me dépasse puis fait demi-tour. Je me dis, sympa le mec, normal, elle est jeune et jolie. En retournant peu après (faisait froid en haut avec la neige sur les bords, chuis pas monté tout en haut) je la vois toujours à côté de sa voiture (ah, oui, c'était pas une cycliste) et aussi de sa soeur - tout aussi jeune et jolie - et je leur dis, ma voiture n'est pas très loin, j'y ai ma pompe à pied, si c'est une crevaison lente je peux vous dépanner. Mais non, elles s'étaient payé un gros caillou qui avait même endommagé légèrement la jante, elle allaient donc sagement attendre leur papa. Et je repars en maudissant mes cheveux blancs et rares 😢

si j'avais eu à cette époque une influence sur un gars qui courait dans cette catégorie , je lui aurais signifié de rester a la maison ou d'aller faire un autre sport moins dur pour ce jeune age Je suis absolument d'accord avec toi qu'à ce jeune âge on peut faire du vélo, mais il ne faut surtout pas se limiter au vélo, aller voir ailleurs. Sur la question de la "dûreté" du vélo en minime, je suis moins affirmatif, mais je conseillerais aussi de limiter fortement le nombre de compétitions. Il faut bien voir qu'à cet âge les différences de maturité des gamins et gamines sont énormes de sorte que les plus faibles sont comme des boxeurs poids plume face à des poids moyen. L'une des raisons qui m'ont poussé à quitter mon club FFC (où, ne faisant plus de compét je n'apportais plus qu'un modeste soutien financier via la licence) a été d'y voir un président du club qui poussait à fond les tout jeunes en insistant sur les résultats.

à poids égal, le distance de freinage entre deux véhicules était à l’avantage de celle qui avait les pneus les plus étroits! Poids égal, d'accord Pressions des pneus? Identiques je suppose. Le coefficient d'adhérence étant le même dans les deux cas, toute différence ne peut venir que d'effets secondaires comme celui que tu cites : aquaplaning. Es-tu sûr que l'aquaplaning soit lié à la portance du véhicule? A première vue on a là qq chose qui ne joue pas pour le vélo. -------- Je cite wikipedia L'aquaplanage se produit souvent lorsque l'eau de pluie s'accumule dans les ornières. Les principaux facteurs qui interviennent avec un véhicule sur roues sont : la quantité d'eau qui se trouve sur la voie ;la vitesse du véhicule ;l'aptitude du pneu à évacuer l'eau grâce à un dessin approprié des sculptures et une largeur adaptée au véhicule1. L'usure ayant tendance à réduire la profondeur des rainure, réduit aussi la capacité du pneu à rouler sur une route mouillée2 ;On voit que de ce point de vue la situation est plus difficile pour un pneu large que pour un pneu étroit. Mais je ne vois pas comment cela pourrait jouer pour ou contre un pneu vélo de 25 mm par rapport à un autre de 23 mm.l'efficacité des amortisseurs.

Leschaux et sa fontaine où trop de cyclistes se soulageaient avant de refaire les niveaux d'eau. Epique et piquante la Candice Buosi. Apparemment cette copine virtuelle d'Eric A. s'occupe maintenant davantage de son blog que de velo101. Quant à la rapidenbosse Rachel Bontaz, elle a déserté les lieux.

POUR TOUS : http://www.google.fr/logos/doodles/2013/holiday-series-2013-2-5173241802915840-hp.png 😉

Et même aux autres TOUTES BIEN SÛR.

Je ne vote pas pour AURELIA JAMIN peut-être à cette heure a-t-elle plumé, éviscéré et farci son YOANN CHAPON avant de le rôtir 😃

Depuis le sommet du Lautaret, il reste 23 km de descente effectivement...vent du sud dans le nez, comme souvent les après-midis, et t'es scotché si t'es tout seul ! Il te faudra encore pédaler fort. Dans mon expérience, s'il y a du vent, 9 fois sur 10 c'est du vent descendant, donc favorable sur ce tronçon à cette heure de la journée. Mais je n'est dû faire cette route qu'une 20aine de fois (fois 2 si on compte dans les 2 sens)

Pour donner un exemple. Tu fais 70 kg vélo compris avec 21 kg sur la roue avant et 49 kg sur la roue arrière. Les 2 pneus gonflés à 7 kg/cm carré. Donc la surface au sol pour la roue avant c'est 21 / 7 = 3 cm carrés Pour la roue arrière 49 / 7 = 7 cm carrés. Si un pneu est plus large, ta trace au sol sera plus large. Il faut un peu idéaliser la situation. Supposons que la trace de contact pour un pneu de 23 mm ait la forme d'un rectangle de 6 mm, je dis que pour un pneu de 25 mm elle sear probablement plus large, peut-être 6,5 mm. Mais comme la surface reste la même, ça veut dire que le rectangle de contact sera plus court (mais donc plus large) avec le pneu de 25 mm qu'avec celui de 23 mm. Là il s'agit du cas idéal simplifié car bien sûr c'est un peu plus compliqué dans la réalité. En principe tu peux calculer les fractions de poids sur les 2 roues de la façon suivante : tu humectes tes pneus gonflés à la même pression, tu places tes roues sur une surface où tu verras la marque des roues et après tu traces les contours de ces marques, puis tu mesures les surfaces de ces marques, celle de la roue arrière doit être nettement plus grande. Mais t'auras pas une mesure aussi exacte qu'avec 2 balances car il y a les effets de bord.

Le 21/12/2013 - Vent de dos 35-65 km/h pendant 15 kms. J'ai bien apprécié ton récit Christophe. Je viens de finir de le lire car je m'étais dit que j'attendrais d'avoir un moment tranquille pour le faire, vu sa longueur. En début d'année nous avions eu le sujet de la vitesse avec et contre le vent http://www.velo101.com/forum/voirsujet/moyenne-avec-vent-et-sans-vent--18998/page:1 et dans l'une de mes interventions j'avais écrit ce qui suit : Prendre 1/3 du vent annoncé pour estimer la perte de vitesse.* * La vitesse annoncée c'est celle de la météo, plus en détail plus bas. Si on annonce 40 km/h de vent contraire on perd 13, km/h et inversement avec vent favorable, on gagne 13 km/h. Personnellement, il y a 6 ans, j'étais près de Carcassonne avec un vent très fort. Dans un sens, sur qq km, j'ai fait 57 km/h sens opposé au retour, 17 km/h Moyenne des vitesses 37 km/h Donc le vent me faisait gagner ou perdre 20 km/h J'en déduis qu'il devait souffler en moyenne à 60 km/h Je n'ai pas croisé d'autres cyclistes ce jour-là. Si l'on excepte Joachim la plupart des lecteurs comprennent que je calcule dans cas idéal qui ne tient pas compte des obstacles sur le bord du chemin qui diminuent (à l'occasion augmentent par effet Venturi) le vent ressenti. Ce jour-là j'étais dans la campagne sur une route très dégagée. En théorie on perd/gagne les deux-tiers de la vitesse du vent ressenti, donc le vent ressenti au niveau du cycliste était de l'ordre de 30 km/h. Mais la météo mesure le vent à 10 m du sol et une estimation bien connue indique que le vent y est 2 fois plus rapide. En toute probabilité le vent moyen pour la météo soufflait ce jour-là à 60 km/h. On pourrait donc penser que les rafales auraient pu être à 120 km/h, mais je ne le crois pas car je n'aurais jamais osé prendre mon vélo si ce n'est que ce vent très fort m'avait aussi semblé très régulier.