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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Tu as l'œil, la douille de direction fait 12 cm exactement et c'est bien un cadre de VTT, le même que celui de ce vélo: http://www.santosbikes.com/nl/fietsen/all-terrain/429 Le tableau des cotes, assez succinct (c'est la taille L) : https://www.santosbikes.com/nl/fietsen/gravel/cross-lite/specs Avec un peu d'astuce et de trigonométrie, on peut en déduire d'autres cotes, comme l'inclinaison du tube de selle (73,2°). Grâce à ce type de cadre (alu, pour info), ma bécane peut «digérer» des pneus de section comprise entre 35 mm et… 60 mm ! J'ai choisi pour commencer des pneus de 40 mm, quitte à évoluer ensuite dans un sens ou dans l'autre. Et c'est avec chambre à air : je n'ai pas encore l'intention de passer au tubeless, mais je testerai ça un de ces prochains mois. Le cintre droit était en option, ce qui en aurait fait presque un véritable VTT… mais très peu pour moi, j'aime empoigner un guidon par le bas quand ça descend ou quand le vent souffle fort, ce qui est bien plus fréquent ici qu'en Grésivaudan… Par rapport à mon autre destrier, je l'ai équipé ceci dit d'un cintre plus large (44 cm contre 42 cm) et d'une potence plus courte (9 cm contre 11 cm). La selle est une Brooks (B17), parce que je voulais voir ce que donnait une selle en cuir… mais elle est sacrément dure, et nécessitera d'être entretenue régulièrement, surtout s'il pleut. Je me demande donc si je ne vais pas en changer assez vite rien que pour cette raison, puisqu'après tout j'ai choisi ce vélo pour minimiser son entretien global (moyeu à vitesses intégrées, courroie).
  2. 56 km aujourd'hui, en milieu de journée, par des températures qui commencent à annoncer vraiment l'hiver (maxi 8°). Temps couvert d'abord, pluie de saison pendant la dernière heure. Routes à gerber évidemment. La corvée de nettoyage devient systématique après chaque sortie, comme d'habitude en cette période, et ça peut durer jusqu'en mars si on est malchanceux avec la météo. Au programme : passage habituel à Tervuren, Huldenberg et Overijse, avec le Smeysberg, la Moskesstraat, le Holstheide, la IJskelderlaan, la Moerenhoutsstraat et le Schavei… Bref, les joyeusetés traditionnelles de la Flèche brabançonne, sauf que je remplace le Hagaard moyennement pentu et bitumé par la Moerenhoutsstraat plus pentue et pavée. J'y aurais bien ajouté la Hertstraat, elle aussi part de la Flèche, mais elle était fermée : c'était la rue où se parquaient les mobil-homes des participants au Druivencross, le cross des Raisins qui avait lieu aujourd'hui à 0verijse. Ce nom curieux vient du fait qu'Overijse et les communes voisines (Hoeilaart, Huldenberg) sont connues pour leur culture du raisin en serre. Il y a eu du spectacle, semble-t-il, pendant le cross masculin, d'après cette série de vidéos (en néerlandais, mais les images sont parlantes) : https://sporza.be/nl/2022/11/20/fase-per-fase-bekijk-de-fantastische-inhaalrace-van-tom-pidcock~1668956355750/
  3. Un vélo prévu pour rouler dans les pires conditions climatiques et subir des bains constants de boue sablonneuse perd vite de ses couleurs joyeuses. 😎 Les couleurs joyeuses, je laisse ça à mes vêtements (et à l'éclairage). Je préfère que ce soit le cycliste qui soit joyeux (et visible) ! 😜… Quant à être attirant, euh… que mon vélo ne le soit pas diminuera peut-être le risque de vol. Que le cycliste le soit, lui… autant qu'il peut l'être ! 🙂 Tous les non-cyclistes et les cyclistes non sportifs dans mon entourage jugent les tenues cyclistes spécifiques parfaitement ridicules, sur qui que ce soit. Ils sont d'une unanimité décourageante. Alors je n'ai trop pas d'attente là-dessus.
  4. 2 cm d'entretoises précisément. Au cas où je voudrais rentrer un peu mieux dans le vent, je pourrais toujours rabaisser la position d'autant… mais la vitesse ne sera jamais vraiment un objectif avec ce vélo, donc ça me paraît peu probable.
  5. Des poignées tournantes, on en trouve sur des VTT ou des vélos citadins, et c'est la façon standard de changer les vitesses avec ce moyeu Rohloff (développé à l'origine pour le VTT, d'ailleurs). Mais la poignée tournante proposée par Rohloff ne s'adapte pas sur un cintre route (diamètre de fixation plus petit), et donc Co-Motion et d'autres marques (Pilot, Berthoud…) ont développé leurs propres poignées pour les cintres routes. Comme je l'ai dit, il existe également des leviers intégrés, comme le Rohbox compatible avec Sram que j'ai refusé, et les Cinq5 développés par la firme allemande ToutTerrain en collaboration avec TRP, mais qui sont en rupture de stock. J'attends avec impatience de pouvoir commander ces derniers. En attendant, la poignée Co-Motion semble très fiable et confortable d'usage.
  6. Voilà ma nouvelle bécane gravel à moi, également reçue ce matin. Très spéciale bien sûr : un Santos Cross Lite, avec moyeu Rohloff (14 vitesses intégrées) et courroie de transmission. (Désolé pour la qualité des photos, je ne suis pas un quasi-pro comme Sylvain !) Pas encore baptisé ce vélo lors d'une sortie dans le coin (juste un test-ride dans les environs du magasin), ce sera pour mercredi. Demain je fais une sortie, mais a priori longue, donc avec l'ancien. J'ai voulu une couleur sobre, mais même malgré cela, à mon goût, il en jette ! Nettement plus long (pas de risque de me prendre les pieds dans la roue avant!) et redressé par rapport à mon autre vélo, pour privilégier le confort, en vue des longues distances. C'est que, en plus du gravel, j'aimerais bien faire des randonnées au long cours avec… Le moyeu Rohloff (et la courroie, discrète): Point faible assumé de l'équipement : la poignée rotative Co-Motion, pour passer les 14 vitesses. J'aurais pu choisir des leviers SRAM intégrés, mais il aurait fallu opter pour les freins qui vont avec, et je les avais trouvés assez désagréables. J'ai donc opté pour des freins TRP Hylex (qui équipent déjà mon autre vélo, avec des leviers Gevenalle fixés aux cocottes), et cette poignée rotative, qui fonctionne très bien mais nécessite de lâcher la cocotte droite pour la manier. À terme, je compte passer sur des leviers Cinq5 intégrés façon STI Shimano, compatibles TRP, mais actuellement en rupture de stock. En attendant, je vais faire joujou avec ça sur des pistes et sentiers pas trop techniques. Rendez-vous normalement mercredi, dans le sujet « Le plus beau vélo du monde » pour une présentation plus détaillée, après la première vraie sortie ! 🙂
  7. Alors Bruxelles fait partie du sud du pays parce que ça tombe sans arrêt depuis tôt ce matin !
  8. Ça le fit, mais ça ne le fait plus ? Ça eut payé… mais ça paye plus. 😇 https://www.youtube.com/watch?v=gH7xhjeKTnM
  9. Un de mes amis mesure 186 cm et il a la même taille de jambes que moi. Je mesure 178 cm et ai un entrejambes de 84,5 cm, ce qui est déjà plutôt court pour ma taille… Les gens comme cet ami sont rares mais ils existent.
  10. Sortie courte de 47 km, en début d'après-midi, juste après le boulot. Il avait plu toute la matinée, et il continuait à pleuvoir à petites gouttes et par intermittences, et surtout il y avait beaucoup de vent. Mais je ne pouvais pas laisser passer mon unique occasion de sortir cette semaine (hors le week-end) donc j'y suis allé quand même. Donc, à partir de Bruxelles, à nouveau direction Huldenberg (avec le Smeysberg) et Overijse (avec la IJskelderlaan et le Vlierbeekberg). Routes tapissées de boue sablonneuse au menu et position mains en bas du guidon souvent indispensable pour lutter contre le vent : de quoi forger le moral. À Overijse, ils sont en pleins préparatifs du Druivencross, le cross des raisins, une épreuve de la coupe du monde de cyclo-cross qui aura lieu dimanche. Je suis tenté d'aller voir ça, mais il risque d'y avoir un monde de dingue, ce que je n'apprécie jamais vraiment. Une chose est sûre, vu la situation actuelle et les prévisions météo, c'est que les participants auront droit à un bon bain de boue… https://www.desportvriendenoverijse.be/druivencross-2022/ (néerlandais)
  11. Je l'attendais, celle-là 🙂 Non, je garde le Lynskey pour mes sorties sur route et pistes/chemins bien roulants, et pour le reste, c'est-à-dire les pistes plus rudes et les randonnées au long cours, j'utiliserai le Santos, bien plus robuste (pour toi, une enclume 😎).
  12. Et puisque tu veux une photo de mon vélo, en voilà une, postée ici il y a quelques temps : https://www.velo101.com/forum/topic/31500-le-plus-beau-vélo-du-monde/page/29/#comment-677304
  13. Pas sûr de comprendre tout ce que tu veux dire, mais mon vélo actuel, à cadre prévu pour gravel et cyclo-cross donc, je l'ai équipé de roues de route (Roval SLX 24) et pneus de routes également (Specialized Armadillo All Conditions Elite, 30 mm de section). Je l'utilise par tous les temps ou presque mais je ne vais pas rouler avec sur les pistes forestières quand elles sont boueuses, je n'arriverai même pas à garder mon équilibre avec cet équipement-là. Par contre, le nouveau vélo que j'ai commandé, un Santos Cross Lite à moyeu Rohloff (et bien sûr à freins à disque), bien plus adapté à ces conditions extrêmes, et pas seulement pour les roues, vient d'arriver chez le vélociste. J'en prends livraison samedi matin… je ne manquerai pas de vous en parler en détail par la suite ! 🙂
  14. ? J'ai peut-être mal compris ce que tu veux dire, mais on peut bien sûr changer de roues avec les freins à disque. Ce qu'on ne peut évidemment pas faire, c'est mettre des roues pour freins sur jantes sur un vélo prévu pour freins à disque, et vice versa… Pour rappel, les freins à disque ne se font pas seulement apprécier pour leur capacité à endurer les conditions extrêmes. Ils préservent les jantes, ce qui à la longue est très appréciable (les saletés ramassées par les roues sur les parcours gravel useront plus vite les jantes à force de freinage avec freins sur jantes) et permettent, quand ils sont hydrauliques, un freinage non seulement efficace mais progressif. Ceci dit, il ne faut pas être dupe, le dieu du commerce a décidé qu'il fallait briser tous les standards pour nous faire tout jeter, tout changer, tout racheter. La bagnole électrique, même combat. Sans aucun doute, mais il faut quand même garder en tête que conserver plusieurs standards pour un même fabricant est contraignant financièrement. Ce sont des entreprises privées, pas des organisations à but non lucratif. Une fois qu'ils ont déterminé ou pensent avoir déterminé quel système aura le plus de chances de s'imposer, ils excluront donc le reste. Si les marques ont fait le forcing sur le disque, c'est qu'elles ont pensé qu'en raison de leur efficacité et rendement supérieurs, ils allaient de toutes façons s'imposer à terme. On est de plus en plus nombreux à se partager les routes (et pistes et sentiers), le freinage en devient d'autant plus primordial…
  15. Dans tes rêves ! 😛 Le cadre de ce vélo était destiné à une pratique polyvalente, entre autres gravel et cyclo-cross, d'après ses spécificités : https://www.gerritbikes.com/en/product/lynskey-cooper-cx-frame-en/ Je n'ai pas creusé la question mais on dirait qu'il y a de toutes façons peu de différences entre un vélo cyclo-cross et un vélo gravel. Un gravel sera simplement plus axé sur le confort (empattement plus long, pneus encore plus larges et fixations pour porte-bidons, par exemple) et les longues distances, qu'un vélo de cyclo-cross, a priori plus léger, plus court, nerveux et très spartiate dans son équipement.
  16. Quand on recherche la polyvalence, on ne recherche pas la meilleure performance dans un registre donné. On cherche un juste équilibre, selon ses souhaits, entre différentes pratiques. Quelqu'un qui souhaite un vélo passant correctement sur route aussi bien que sur "gravel", ne se sentira pas déçu s'il est largué sur route par un cycliste de même niveau mais sur un matos spécifique route. La performance absolue sur route (ou sur piste) n'est pas ce qu'il recherche. Ce qu'il recherche, c'est un bon compromis. De même qu'un décathlonien, dans une des dix disciplines qu'il pratique, ne cherche pas (ou très rarement) à être compétitif avec un véritable spécialiste de cette discipline.
  17. Mais quelles aigreurs inutiles… Laissez donc les gens profiter de leurs machines, quelles qu'elles soient, et de ce qui les équipe, quoi que ce soit, sans pour autant vous sentir agressés personnellement !
  18. J'ai un cm de différence entre les deux jambes, différence mesurée au squelette par des radios (c'est la jambe gauche la plus courte). C'est de famille, ma mère a exactement la même dissymétrie, et elle porte en permanence une talonnette pour la marche. Moi pas (encore), puisque je n'éprouve pas de gêne particulière à marcher pour le moment. Mais pour le vélo, après des douleurs chroniques au genou gauche (les douleurs de ma mère étaient à la hanche), mon médecin habituel, qui est aussi médecin sportif, m'a conseillé de placer une surépaisseur de 8 mm (!) entre ma cale et ma chaussure et voir si ça n'améliorait pas les choses. Quitte à adapter cette épaisseur ensuite. L'étonnant est qu'il avait tout de suite compris, d'après mes symptômes, que j'avais une jambe nettement plus courte que l'autre, alors que je ne lui en avais pas parlé. Le problème est que j'utilise des pédales et cales Time Atac, destinées a priori au VTT, ainsi que des chaussures de VTT bien sûr. Or les corrections disponibles pour ces pédales et chaussures n'étaient au maximum que de 3 mm… J'ai commencé par cela. Sans aucun effet. Mais l'année dernière, une firme a sorti des modèles de sous-cales d'épaisseur jusqu'à 7 mm pour VTT, compatibles avec Time. Pendant presque toute l'année qui vient de s'écouler, j'ai essayé avec 6 mm, et il y a eu un mieux notable. Les douleurs apparaissent nettement moins souvent, et quand elles apparaissent, c'est plus tard dans la sortie. Je viens de passer à 7 mm, pour voir. Donc le maximum possible pour ce type de chaussures et pédales, et proche de ce que m'a recommandé le médecin. Si les choses s'améliorent encore, j'y resterai probablement. Sinon, je reviendrai aux 6mm. La firme qui produit ces surépaisseurs de cales est anglaise et s'appelle "Form Bikefitting". Si ça intéresse quelqu'un ici et si vous voulez prendre contact, le patron parle le français. https://www.form-bikefitting.com/leg-length-shims
  19. J'habite dans une grande ville (Bruxelles) avec une grande forêt proche de chez moi (à 10-20 min de vélo selon l'endroit où je veux l'aborder) : la forêt de Soignes, où les pistes de toutes sortes pullulent. Je pourrai donc cumuler les deux pratiques, citadine et forestière, avec mon futur gravel (qui devrait arriver bientôt au bercail), et comparer… 🙂 https://www.foret-de-soignes.be/ Je laisse de côté l'état global des routes de ma région, j'en fais suffisamment la contre-pub par ailleurs. 😖
  20. S'il pleut, il y en aura peut-être quelques-uns qui voudront y aller quand même. Je fais souvent partie de cette catégorie… Mais bon, je me rangerai à l'avis de la majorité !
  21. Je confirme, bien sûr. C'est pour cela que les secteurs pavés les plus « faciles » à passer sont, paradoxalement, ceux en descente (pas trop raide), où il est bien plus facile d'atteindre et de maintenir une telle vitesse. Le problème est d'oser mentalement se lâcher pour laisser son vélo atteindre cette vitesse. Et pour la même raison, les plus délicats à gérer sont ceux qui montent, sans être raides. Il est alors impossible d'atteindre la bonne vitesse, celle qui vous fait survoler les pavés. Et que dire des secteurs qui montent et descendent alternativement, comme le Haaghoek, pivot du Het Nieuwsblad ! Dans les vrais raidards pavés genre Koppenberg ou Kardaan où on doit se déplacer parfois à 6 km/h, le problème n'est plus de supporter les chocs mais de garder son équilibre (adhérence souvent aléatoire, vélo qui se cabre)… et sa trajectoire si le braquet est « limite ».
  22. Grand soleil aujourd'hui en Brabant et quasiment pas de vent, le grand luxe ! Malheureusement, mon après-midi n'étant pas libre, j'ai dû me contenter d'une sortie assez courte (41 km) dans la froideur matinale, vers Tervuren d'abord, Huldenberg ensuite, avec quelques belles côtes dont mon sempiternel Smeysberg. Et ensuite de Huldenberg à Overijse (Eizer) par des chemins de traverse : des pistes en terre très régulières et heureusement sèches, qui prolongeaient une sévère côte pavée de Huldenberg (Kaalheidehof) que je découvrais pour l'occasion.
  23. En plus de nous avoir perdus toi et moi du côté de Namur, Michel (et Thierry, Eric et Philippe) m'a perdu encore une fois lors d'une sortie commune en Ardenne. Ces indélicats m'avaient largué du côté de Werbomont lors d'un passage plat et venteux (tout ce que je déteste), et ils m'attendaient en bas de la descente qui suivait, par Lorcé… sauf qu'avant le bas de cette descente il y avait une bifurcation et une route qui montait (vers Chession, pour l'anecdote). Ne sachant pas de quel côté ils étaient allés, j'ai chois au pif la route qui montait… Mauvais choix : ces feignasses avaient choisi la facilité ! Moi, si je dois choisir entre deux routes, je prends celle qui monte, ah mais !
  24. En faisant comme je l'ai expliqué… tu ne m'as pas lu ou quoi ? La prochaine fois qu'il pleut (façon draches nationales répétées), prends ton courage à deux mains, sors ta bécane, va jusqu'à Everberg et prends ce virage exactement comme je l'ai fait et raconté. Sans tricher, hein ! Si t'es encore intact après ça, je te paie un ballotin de Neuhaus !
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