Franck PASTOR

J'ai un collier anti-saut de chaîne que mon vélociste m'a installé d'autorité (je ne le lui avais pas demandé) à la fin de l'année dernière, au moment où je suis passé du 9v au 10v. Mais j'ai réussi à dérailler même avec ce collier! 🙄 Faut dire que je l'avais un peu cherché, je voulais justement tester ce machin que je ne connaissais pas, et donc quand ça a déraillé j'étais en train d'effectuer volontairement une série de changements de plateaux plus brutaux les uns que les autres. En fait, il faut orienter ce collier de façon à ce que la chaîne ne passe ni trop près de lui (sinon elle risque de frotter contre) ni trop loin (sinon ça ne sert à rien), et effectuer ce réglage lorsque la chaîne est sur le petit plateau et le grand pignon. Le compromis n'est pas évident à trouver, il faut faire des tests, ce que j'ai fait donc. Depuis, plus aucun problème, mais je ne sais pas si c'est dû au collier anti-saut ou au fait que mes changements de plateaux sont plus softs. Il faudrait que je roule une longue période sans ce bidule pour voir s'il est vraiment efficace.

Ce qui est sûr c'est qu'une partie de ces travaux est en cours depuis un an, voire plus encore, sur la route principale reliant Rhode-Saint-Genèse à Dworp, et ces travaux bloquent complètement la route à hauteur de Rhode… et les environs immédiats. Je me demande pourquoi ça traîne autant. Ça commence à porter sérieusement sur les nerfs des riverains, d'après une amie qui n'habite pas loin (en haut de la côte d'Alsemberg). Je ne connais ni la Witloofroute ni la Hoevenroute, bien que j'en ai entendu parler, et que j'ai dû croiser leurs parcours l'une ou l'autre fois. Comme je te l'avais dit, je ne connais pas très bien l'est de Bruxelles, et particulièrement mal le nord-est. Il faudrait que je m'y mette pourtant, c'est la zone la plus rapidement accessible à vélo à partir d'Evere… Mais l'attraction des collines du sud de l'agglomération est pour l'instant trop forte! Normalement, demain, courte sortie récup et dimanche longue sortie… en voiture direction Grenoble, vélo sur le porte-vélos! Une semaine de mes bonnes vieilles montagnes, miam!

Il y a la possibilité de te faire faire un vélo sur mesure. Mais c'est plus cher, le matériau choisi ne sera très probablement pas en carbone (qui est le matériau en vogue actuellement), et les artisans spécialisés dans le sur-mesure ne courent pas les rues non plus. Personnellement, mon vélo est un sur-mesure (Gir's) avec 72° d'angle de selle, mais je mesure 178cm, donc pas spécialement petit. Le gars qui avait déterminé mes cotes de cadre m'a dit cependant que c'était d'abord le rapport longueur du fémur/longueur du tibia qui influençait la cote du recul de selle, et donc l'angle de selle. Plus ce rapport est élevé, plus le recul devrait être prononcé. Et j'aurais des fémurs nettement plus longs en proportion que la moyenne des cyclistes. Toi aussi peut-être.

Reste que Mathieu a raison sur ce coup-là. La suite logique de la suite logique du comportement du gars, c'est que, remonté comme une pendule après la dérouillée qu'il a prise, il fonce dans le premier peloton cycliste qu'il rencontre, ou qu'il fasse un truc du même genre. Bref, c'est un cercle vicieux et on n'en sort pas! Bon, j'arrête, pour de bon cette fois.

Donc, dans ce milieu, les types potentiellement dangereux, on ne se contente pas de les faire descendre de vélo ou de les faire sortir de leur voiture. Non, on les éjecte dans le fossé ou on les roue de coups. Misère… Vous, les compétiteurs, mettez l'accent sur le danger que représentait Jean-Michel pour le peloton, puisqu'il continuait à rouler (sans avoir été averti de quoi que ce soit, d'après ce qu'il dit). Nous mettons l'accent sur le scandale que représente le fait qu'un coureur, peut-être sous le coup de la frayeur, l'ait poussé sur le bas-côté. On pourrait continuer longtemps comme ça… Moi j'arrête là, tout a été dit, et même plusieurs fois.

Par "fossé", on entend souvent "bas-côté" de la route. Ce bas-côté peut être en creux sans pour autant faire un ou plusieurs mètres de profondeur, d'où la possibilité de ne pas tomber dans ce cas. Ça m'est arrivé plusieurs fois de goûter aux bas-côtés sans me viander. Il n'empêche que pousser quelqu'un hors de la route est toujours dangereux et inacceptable.

Ces dernières semaines, mes longues sorties ne peuvent avoir lieu que le mercredi. Donc hier, randonnée de presque cinq heures avec au milieu le circuit balisé de 45 km appellé Herman Teirlinckroute, au sud de Bruxelles, dans les environs de Hal, Dworp, Alsemberg et Beersel. Voici la carte du circuit en PDF, pour les locaux qui seraient intéressés: http://www.toerismevlaamsbrabant.be/binaries/Herman-Teirlinckroute-A4-kaart_tcm141-63305.pdf C'est un circuit dont je connais plusieurs portions depuis longtemps, mais c'était la première fois que je le faisais en entier. Hé bien, je l'ai regretté! Le balisage est particulièrement déficient, plusieurs panneaux indiquaient une mauvaise direction et d'autres étaient purement et simplement absents. Les nombreux travaux routiers qui ont lieu dans ce secteur en ce moment y sont sans doute pour quelque chose, ceci dit. Surtout, plusieurs portions du circuit ne sont pas bitumées. Je m'y attendais (c'est bien indiqué sur la carte), mais je me disais que, comme c'est le cas habituellement, un vélo de route raisonnablement robuste comme le mien (pneus de 25mm, roues à 36 rayons, cadre acier "lourd") pouvait passer sans problème. Hé bien non: certaines de ces portions ne sont tout simplement pas cyclables du tout, sauf par des VTTistes équipés de très gros pneus. Notamment le secteur de Herisemmolen, entre Dworp et Alsemberg. On y accède par un chemins boueux à souhait, on en sort sur des pavés disjoints, pointus et irréguliers, carrément «inroulables» même pour un fan de Paris-Roubaix. À fuir! C'est bien dommage, car les cadres visités sont tout simplement magnifiques, y compris ce Herisemmolen, et le parcours est particulièrement vallonné, ce qui est tout à fait à mon goût. Enfin bref, c'est un circuit que je referai volontiers, mais en l'adaptant à mon vélo, c'est-à-dire en évitant les secteurs «sensibles». Ce qui me sera plus facile maintenant que je sais où ils sont.

Je ne suis pas Monsieur Parfait, mais effectivement je ne suis pas coursier. C'est sans doute ça mon «problème». Donc je n'ai pas l'habitude qu'on me mette la main sur l'épaule quand je roule, c'est sûr. Mais il me faudrait plus que l'effet de surprise qui irait avec pour que je roule dans le fossé, ça j'en suis sûr également. Il faudrait vraiment qu'on m'éjecte de la route, manu militari. Et si ÇA c'est courant dans votre milieu, s'il est des circonstances où ce genre de trucs se justifie selon votre point de vue, hé bien je suis bien content de ne pas être coursier.

Je n'ai presque jamais réussi à monter des pneus Michelin sans utiliser des démonte-pneus. Ce sont les pneus les plus durs au montage que je connaisse… Dans un sens, c'est rassurant: en cas de crevaison, le risque de déjantage est moindre!

Peut-être, et si, sait-on jamais, au cas où? Tu ajoutes tes propres hypothèses ici, en tout cas, et elles ne sont donc a priori pas plus dignes de foi que la relation des faits données par Jean-Michel.

Mettez-vous 2 secondes à sa place, c'est un réflexe que tout un chacun pourrait avoir. Non, justement. Et nous revoilà au cœur du problème. Ça m'est arrivé plein de fois d'avoir été gêné dans ma progression, par des piétons, cyclistes, rollers, etc. Il ne m'est jamais venu à l'idée de bousculer ces personnes, ne serait-ce que de les toucher. Au contraire, dans ces cas-là je ne pense qu'à éviter le contact.

Rien à ajouter, tout est dit.

D'accord. Mais tu ne te plaindras pas si une balle te touche (si tu y survis ça), faut être cohérent jusqu'au bout. Même si n'importe quel chasseur un tant soit peu intelligent ne tire jamais sans savoir quelle est sa cible. Ce coureur avait peut-être le "bon droit' pour lui (ce dont je ne suis pas encore vraiment convaincu), mais rien ne justifiait qu'il balance Jean-Michel dans le fossé. Rien! S'il y avait eu accident, à la place de Jean-Michel j'aurais porté plainte, tout simplement.

Tu n'es pas infaillible, que je sache. Si malgré toutes tes bonnes résolutions, tu pars te balader dans une zone que tu crois sûre, entres involontairement dans une zone de chasse et te retrouves au milieu des tirs, tu accepterais sans doute de te prendre une balle d'un chasseur tirant à l'aveuglette, parce que tu penses que cette balle, tu l'as méritée?

Au contraire. Les périodes de chasse, on les connait, mais ça ne doit empêcher personne de se balader, que je sache, sur tout terrain PUBLIC ET OUVERT À TOUS. Quant aux coins de chasse réservés, quand ils sont mal signalés, et c'est malheureusement trop fréquent, on se retrouve à entendre les coups de fusil autour de soi… D'autre part, vous n'avez pas l'air de comprendre que ce qui choque Jean-Michel, ce n'est pas que les coureurs avaient priorité par rapport à lui, c'est qu'il se soit fait balancer dans un fossé… Vous avez l'air de trouver ça NORMAL, bordel, qu'un cycliste perdu au milieu d'une course se soit fait éjecter comme ça, au risque de se blesser, voire pire! Je trouve ça scandaleux, moi. Personne n'a le droit de se faire justice soi-même.

Il faut croire que dans votre milieu de compétiteurs se faire balancer dans un fossé est aussi banal que de se prendre un ballon dans la tête… Ça en dit long! Le "terrain de foot" dont tu parles était une route a priori accessible et ouverte à tous, et personne n'avait averti Jean-Michel de quoi que ce soit. Le problème, il était là. J'ai une autre analogie : avant de me balader dans une forêt, même si elle est ouverte à tous, j'aime bien qu'on m'avertisse s'il y a une armada de chasseurs dans le coin. Dans ce cas, je reste chez moi.

Tu vas pas nous faire un caca nerveux pour une histoire pareille, non ? C'est vrai quoi, pas de quoi en faire un drame, ça nous arrive tous les jours de se faire balancer dans un fossé. 🙄 Au passage, je te ferai remarquer que là c'est toi qui est en train de péter une durite!

Nuyens s'est montré discret, en effet, et pour cause : il s'est sérieusement blessé à la hanche lors du prologue de Paris-Nice et ne participera donc pas au Ronde cette année : http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120312_00130327

Parlant néerlandais, j'ai suivi la retransmission sur la VRT. Ils parlaient en effet du Casselberg, par contre ils disaient "le Vert Mont" pour une autre colline. Celle-ci se situe peut-être en pays ch'ti, justement ?

Hier après-midi, très courte sortie (1h15) de pure détente, en tournant les jambes, pour récupérer des 120 km effectués mercredi. J'ai suivi le bout de la «Promenade verte» bruxelloise (qui passe tout près de chez moi) pour aller à l'Atomium, me prélasser un moment à ses pieds au soleil, puis en revenir. Toujours aussi impressionnant, ce monument. Et dire qu'il était destiné à être démoli juste après avoir été construit, pour l'exposition universelle de 1958… http://atomium.be/

Le plat de pâtes, ce serait mieux de le manger la veille au soir. Je suis prêt à parier que ton coup de moins bien vient du fait qu'au bout de trois heures l'énergie requise par la digestion intestinale de ce plat de pâtes est à son maximum, ce qui fait moins d'énergie pour tes muscles. Les petits déjeuners sportifs d'Overstims ou les équivalents d'autres marques sont plus appropriés car ils se digèrent plus vite et plus facilement.

J'aime beaucoup cette course et son parcours, que j'ai la chance de bien connaître. Il peut quand même donner lieu à des surprises. Cancellara n'a pas course gagnée dès le départ. Je suis libre aussi cet après-midi, mais pas ce week-end, donc je vais faire un peu de vélo avant de regarder la fin du E3-prijs. Avec un peu de chance, quand j'allumerai la télé il restera encore quelques collines à escalader pour les coureurs.

Chapareillan est encore en Isère. Juste après, c'est la Savoie. Un de mes profs, un "Savoisien", disait qu'il entrait en France quand il arrivait à Chapareillan en venant de Chambéry… 😃 Je ne connais pas cet accès au Granier que tu as fait en montée. En fait, à vélo depuis Grenoble, je ne suis jamais allé plus loin au nord que le Granier par Chapareillan!

Je me lance des défis de ce genre parfois : boucler des parcours balisés dont l'état des route est « sportif » comme la Gordelroute ou les circuits du Tour des Flandres. Mais je ne fais pas la Gordelroute toute l'année! Je pratique aussi (surtout) des circuits dans le sud-ouest où il n'y a ni pavés ni tronçons en terre battue, et ce ne sont pas les moins intéressants, loin de là. Promis, si on roule ensemble là-bas, je te montrerai ce type de parcours. Sans "traquenard", avec seulement de l'asphalte ou du béton. Bon, il ne faudra pas t'attendre à du billard non plus, les routes belges demeurent ce qu'elles sont, tu le sais comme personne, mais ce ne sera pas pire que tes parcours usuels dans l'est ou le sud-est.

Je confirme, la Belgique c'est vraiment pas plat, en général! Aujourd'hui, j'ai suivi la "Gordelroute", un circuit balisé de 100 km officiellement (mais en réalité plus de 110 selon ceux qui l'ont fait avec compteur) qui fait le tour de Bruxelles, tout en restant en dehors de la région bruxelloise. On peut télécharger (gratos) la carte du parcours ici, en PDF: http://www.toerismevlaamsbrabant.be/binaries/Gordelroute-A4-kaart_tcm141-65207.pdf Ce circuit est inspiré d'un évènement sportif flamand qui a lieu tous les premier dimanches de septembre et qui est un des avatars des querelles communautaires belges. Plus de détails ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/De_Gordel Le parcours lui-même est essentiellement tracé en milieu urbain et péri-urbain, avec quelques coins verts bienvenus (parc de Tervuren, forêt de Soignes, Beersel…). Il est relativement vallonné pour la région : 650 m de dénivelée environ, ça donne une idée du nombre de côtes quand on sait qu'elles ont au grand maximum 60 m de dénivelée. Et croyez-moi, certaines ont été suffisamment pentues pour que je ne regrette pas mon triple et mon petit plateau de 26 dents. Deux des côtes du circuit sont d'ailleurs bien connues dans la région : le mur d'Alsemberg, et le Keperenberg à Itterbeek. Mais ce qui fait la rudesse de ce parcours, c'est surtout la surface roulante : plusieurs portions pavées (dont une méchante côte anonyme à Beersel), d'autres en gravier et en terre battue. Et quand c'est en dur, c'est généralement dans l'état typiquement belge : désastreux. Dalles, nids-de-poule, plaques de béton disjointes, etc. Au final, ces 120 km, (les 110 du parcours plus les 10 km aller-retour pour aller emprunter le circuit), je les ai faits en 6h20, dont une pause de 15 minutes environ. Pas de quoi être fier, mais pas de quoi rougir non plus, vu l'état de la chaussée… et les feux de circulation!