Franck PASTOR

Mais je ne me crois pas spécialement en sécurité avec mon casque. Comme je l'ai déjà dit ailleurs, quand j'ai mon casque sur la tête, j'oublie qu'il est là. Quand j'ai fait cette pointe à 80 à l'heure, je n'ai jamais pensé au casque, simplement à mon vélo et à ma trajectoire. Le casque permet de réduire les risques, il ne les supprime pas. La nuance est quand même facile à comprendre, non? Hé m… j'ai mordu à l'hameçon…

7-8%, ce n'est pas énorme, tu irais probablement plus vite sur des pentes à pourcentage plus élevés. De plus, les pros ont un aérodynamisme, une technique et une vélocité que la plupart d'entre nous ne peuvent même pas rêver avoir. Selon le compteur d'une voiture qui me suivait, j'ai un jour atteint le 80 à l'heure dans la descente du col du Coq sur Saint-Nazaire-les-Eymes, en Chartreuse (la pente y titille souvent les 10%, voire les dépasse). Mais comme je n'avais pas de compteur moi-même, je n'ai pas de certitude.

Tu vois juste, Christian. En effet, je pense pouvoir faire le balcon de Belledonne sans trop de problèmes. Je l'ai d'ailleurs déjà fait l'année dernière, dans l'autre sens, dans des circonstances analogues. Ce serait alors l'objectif de la fin de ma première semaine de vacances. Si j'arrive à respecter le programme que j'ai en tête, je réserverai la trilogie Granier-Cucheron-Coq pour la fin de la seconde semaine. J'ai bien conscience, connaissant bien le col du Coq (c'était mon col fétiche quand j'étais encore Grenoblois), que ce n'est pas gagné d'avance de faire cet enchaînement après seulement deux semaines à faire du vélo en montagne. Et encore, je ne pourrai pas rouler tous les jours. Mais je verrai bien comment je me sentirai après l'ascension du Cucheron. Si les jambes ne sont pas là, je pourrai remplacer le col du Coq par le col de Porte, un peu moins haut, plus régulier et moins pentu.

Salut Eric, Pour l'été et les deux semaines de vacances que je compte passer à Grenoble, j'ai deux objectifs sérieux, mais nettement plus modestes que les tiens: — Le balcon de Belledonne, comme l'année dernière, mais dans le sens Allevard-Uriage cette fois ; — Un des classiques de la Chartreuse, mais un classique bien pentu comme je les aime: l'enchaînement Granier par Chapareillan - col du Cucheron - col du Coq, dans cet ordre. Si j'ai encore des jambes après ça (mais j'en doute), j'enchaînerais bien avec la Bastille pour me «finir». Ton premier objectif, c'est en quelque sorte le BRA à l'ancienne, comme le dit Christian, rallongé avec le col de Sarennes. Pour ma part, le vrai BRA pourrait être un de mes objectifs de l'année prochaine. Mais il faudra que je me prépare en conséquence dès le début de l'année. Pas évident quand on vit en Belgique. Quant à ton troisième objectif, il est irréalisable pour moi dans les circonstances actuelles, même en rêve!!!

Dans la même équipe que Vanendert, il y a Gianni Meersman qui paraît-il pète la forme et a de grandes ambitions pour les courses à venir. À commencer par la Flèche brabançonne qui a lieu demain.

On incriminait également la mode des forts reculs de selle, si ma mémoire est bonne. Ça provoque également une flexion prononcée de la hanche. Notez quand même que cette pathologie, même si elle a connu un pic il y a quelques temps, ne date pas d'hier. Une victime célèbre était Gianni Motta, coureur des années 60…

Apparemment, vous vous étiez donnés rendez-vous au même endroit que nous hier matin : l'église de La Terrasse. Tandis que Bruno et moi attendions Eric, un cycliste s'y était arrêté et nous avait abordé en nous demandant si on était du club de Bernin! En fait on aura fait dans l'ascension une moyenne de 11 km/h Bruno et moi (Bruno un poil plus, moi un poil moins), mais s'il y a bien un col où je ne risquerais pas d'avoir honte de faire du 9 de moyenne, surtout à cette période de l'année, c'est bien le Granier par Chapareillan. 😬

par contre le jour j’emmènerai du 39x24 sur le Granier les poules auront des dents 😆 Pareil, sauf que le jour où ça m'arrivera à moi, les dents des poules rayeront carrément les parquets! 😃 Personnellement, je ne pense que le choix du braquet en montagne joue beaucoup sur les temps d'ascension, sauf erreur énorme et flagrante. D'après ma petite expérience, ça a surtout de l'importance pour le système musculaire du cycliste. Lorsque le braquet est adapté à la pente, à l'effort et au cycliste (et chaque cycliste est différent!), les muscles encaissent mieux ledit effort et en récupèrent mieux ensuite. En conséquence, avec un braquet bien adapté on peut gagner (un peu) de temps dans une ascension, mais surtout on est mieux disposé pour les efforts à venir, le jour même et les jours suivants. Enfin, c'est mon point de vue… Bon, c'est pas tout ça, faut que je pense à dormir… Demain, retour au Plat Pays, 9 h de bagnole. Et je vais donc rater Paris-Roubaix à la télé… 😢

Chapeau pour les 42 minutes (et le 39/24!) et merci pour ces magnifiques photos ! J'aime beaucoup en particulier celles que tu as prises en Chapareillan et La Palud, dans la longue courbe, avec la vallée en arrière-plan. Quelle chance on a de pouvoir évoluer dans de tels cadres.

Ah, au juste, pour la postérité 😃 j'ai fait les 10,5 km du Granier, sur un braquet minimal de 26/32, en 58 min. Ce que je considère comme une sacrée amélioration par rapport aux 75 mn de mardi dernier dans la côte de Saint-Nizier, qui a la même dénivellation (mais des mêmes pourcentages nettement moindres, c'est vrai). Donc, je suis satisfait de mon temps. Il revient à Bruno et Eric d'indiquer leur temps respectif, s'ils le souhaitent. Ce que je peux déjà dire, c'est qu'ils m'ont attendu au sommet!

Aujourd'hui, balade de 4h environ avec Bruno Nguyen et Eric Mazaré, avec le col du Granier par Chapareillan, une des terreurs du coin, en plat de résistance. Altitude 1134m, 860 m de dénivellation, 10,4 km de montée et 9% de pente moyenne sur les sept derniers kilomètres. Ce qui est bien avec ce versant du Granier, c'est qu'il vous oblige à bien choisir votre braquet minimal, sous peine de mettre pied à terre. Parce que ces 7 dernières bornes à 9% de moyenne sont en fait très irrégulières, avec des paliers et des passages dépassant les 15% à vue de nez… pardon, à vue de jambes! On avait chacun notre braquet minimal favori et notre niveau, mais quand même une remarque commune au sommet: c'est qu'on n'aurait pas craché sur des braquets plus petits encore! Mais bon c'est le début du printemps et on a encore une bonne marge de progression. Au final, sortie très sympa en très bonne compagnie!

Je crois que tu reçois la VRT chez toi. Tu n'auras qu'à écouter la prochaine retransmission de Paris-Roubaix sur cette chaîne pour constater que j'ai raison au sujet de la prononciation du nom "Boonen". Ceci dit, pour éviter tout malentendu, je parle bien de la prononciation en néerlandais standard, l'Algemeen Nederlands, langue que j'ai apprise ici en Belgique et dont l'orthographe, strictement codifiée, est très phonétique. Je ne parle pas du dialecte flamand encore largement utilisé en Flandre Occidentale, le West-Vlaams, lequel est (était, semble-t-il) aussi utilisé en Flandre française, et qui est assez différent du néerlandais standard. Peut-être qu'en West-Vlaams, on prononce effectivement «Bounen». Je n'en sais rien, je ne connais pas cette langue. À noter que Tom Boonen n'est pas un «Flandrien» à proprement parler, puisqu'il vient de la région d'Anvers. Le sens originel du mot «Flandrien» se rapportait aux habitants de Flandre occidentale et de Flandre française. Mais bon, à mon avis, il ne gagnera pas. Je m'attends comme bien d'autres ici à un numéro de Pozzato, si les supporters flamands massés au bord des secteurs pavés ne l'éjectent pas de son vélo! Je me rappelle qu'en 2009, il avait dû essuyer crachats et projectiles pendant qu'il poursuivait Boonen dans la traversée du Carrefour de l'Arbre, et qu'il avait failli percuter deux spectatrices qui s'étaient mis dans la tête de traverser juste devant lui…

Les Flamands de France, tu veux dire? À la télé belge flamande, ils disent tous Boonen. Ce qui est bien avec la langue flamande (lisez: néerlandaise), c'est que ça s'écrit la plupart du temps comme ça se prononce.

Aujourd'hui, sortie de 2h30 du côté du balcon de Belledonne. Montée à Revel, puis descente et remontée vers Corps puis le Pinet d'Uriage. Puis descente finale vers Saint-Martin, Uriage et Gières, et la dernière demi-heure à tricoter dans la vallée du Grésivaudan. J'ai fait quasi toute cette sortie à un rythme de «facteur» pour mieux récupérer de ma précédente sortie dans le Vercors, sauf vers la fin de la dernière montée, au moment d'arriver au Pinet, où je me sentais mieux et me suis fixé comme but de suivre un autre cycliste qui faisait un travail de force éprouvant en grimpant cette portion assez raide sur le plateau médian de son triple. Impressionnant, vu la pente à cet endroit! Après une petite discussion où il m'a expliqué son travail de force, lui est reparti vers Les Roussets, et moi vers Uriage. Vallait mieux pas trop insister dans la zone rouge, vu mon état de fatigue global…

Non, vraiment, tu l'aimes pas.

La tension de la compétition fait souvent en sorte qu'on oublie les douleurs, mais le problème reste pourtant présent! Sans rien avoir changé à la position, la selle peut s'être creusée ou affaissée, par usure. Contrôle à tout hasard sa hauteur de l'axe de pédalier jusqu'au creux de selle. Autre possibilité: une chute éventuelle, ou tout autre accident, qui peut avoir provoqué un déséquilibre global sur la machine. Et dès que tu le peux, comme déjà suggéré: repos complet avant que ça s'aggrave!

Comme j'en ai marre que les commentateurs français prononcent «Bounen» ou «Boum» (ils ne discutent donc jamais avec les coureurs ou leurs encadrement, ces commentateurs???), j'en profite pour préciser qu'on prononce les «o» de Boonen et Boom tout bêtement comme des «o» allongés.

J'ai finalement suivi le conseil de Laurent et j'ai enchaîné Saint-Nizier et Herbouilly à partir du Grésivaudan jusqu'à Saint-Just-de-Claix, près de Pont-en-Royans, là où se trouvait la famille. Cinq heures de vélo en tout, de 9h30 à 14h30, sous un ciel nuageux et avec un vent assez fort. Je n'ai pas pris une seule goutte de pluie mais j'ai fini rincé quand même! Le moteur était poussif aujourd'hui: 1h15 pour grimper à Saint-Nizier par Seyssinet, jamais ça ne m'avait pris autant de temps. Je n'ai pas eu le cœur de me chronométrer dans la montée qui a suivi, vers Herbouilly par Bois-Barbu, où j'ai voulu juste assurer. J'ai bien fait: sur le dernier kilomètre, très pentu, une crampe me menaçait à la cuisse droite, mais elle est finalement passée. Qu'est-ce que ça aurait été si j'étais allé à fond! Ensuite donc, descente sur Saint-Martin, les Barraques et ce fameux tunnel de 1700m des Grands-Goulets que je n'avais jamais emprunté. Mon impression sur ce tunnel: GLAGLAGLA! Un vrai congélateur! Malgré mon cuissard long, mon maillot à manches et mon coupe-vent par dessus, j'étais frigorifié! La sortie a été une bénédiction, vraiment. Puis descente rapide, le Royans, Sainte-Eulalie, Pont, la côte casse-pattes du hameau du Bel enchaînée avec la courte montée vers le tunnel de Bluvinaye pour clore les difficultés. Ouf, c'était fini! Bilan: mal aux pattes, mal au c.., et mine de rien, coup de soleil au visage. J'espère que je ne m'en ressentirai pas trop pour le reste de la semaine… Au fait ! As tu déjà fait la route D280J au départ de Mas-Julien et qui file droit dans forêt ??????? Ca à l'air bien costaud !!!!! Si je ne confonds pas avec autre chose, c'est une route que j'ai effectivement déjà faite, mais en descente seulement, en venant du col de Pré-Long que j'avais grimpé par Saint-Mury. Le début de cette descente était alors un chemin en terre, heureusement praticable par temps sec. Je n'ai pas de souvenir de la pente. En descente c'est moins important!

Merci! Je me déciderai demain matin au moment de partir. Ça dépendra aussi de l'état de mes jambes suite à la sortie d'aujourd'hui.

J'ai déjà fait cet itinéraire, du temps où les Grands Goulets étaient encore ouverts (je suis originaire de Grenoble, mais j'habite en Belgique depuis 2000). Je ne connais pas ce fameux tunnel qui les remplace. Est-il suffisamment sûr pour les cyclistes?

Viens juste d'apprendre que la route des Gorges de la Bourne est fermée à partir d'aujourd'hui, jusqu'à mi-juin, entre Villard-de-Lans et la Goule Noire. Fait ch… 📢 Je vais probablement me rabattre sur Montaud au lieu de monter à Saint-Nizier, pour aller sur Pont-en-Royans demain. L'autre possibilité serait de passer par le col de Romeyère et les Écouges, mais elles sont peut-être fermées aussi, qui sait?

Voilà, de retour de ma sortie de contact avec la (moyenne) montagne grenobloise. Deux heures de sortie dans le balcon de Belledonne. Temps splendide qui m'a fait regretter d'avoir pris mon cuissard long et mon maillot à manches longues… sauf dans les descentes! 😃 Pour les locaux, voilà mon trajet: 20 mn d'échauffement dans la vallée, puis j'ai attaqué Belledonne par Muriannette en grimpant à la Pérerée (5 km de grimpette, entrecoupés d'une courte redescente). Puis j'ai filé par une petite route en faux plat que j'adore en direction du hameau des Ferrats, puis suis monté à Revel par la «côte du cimetière», et ensuite à la route du Balcon de Belledonne, soit à nouveau cinq kilomètres environ, bien pentus (pointes à 10% et plus). Comme je n'ai pas de compteur, les distances que je donne sont approximatives. Arrivée aux Roussets sur le balcon, puis descente partielle vers Saint-Jean-le-Vieux, remontée et redescente vers le Mas Julien, et redescente définitive dans la vallée par la Combe-de-Lancey. Les jambes ont bien tourné, à ma fréquence habituelle de 80-90 tours/minutes, par contre mes braquets sont plus petits (un pignon de différence) que ceux que j'utilisais sur les mêmes routes l'été dernier. Je manque encore de force sur les longues pentes donc. Mais ce n'est pas bien surprenant puisque c'est justement une reprise de contact avec ces longues pentes, et que je suis encore assez loin de mon pic de forme. Demain matin, sauf imprévu je devrais filer vers Pont-en-Royans en passant par Saint-Nizier puis le col de la Croix-Perrin. Une sortie avec des pentes moins raides, mais avec plus de dénivelée, qui devrait durer environ quatre heures, vu mon état de forme.

Les régions plates, pour toi c'est les vacances et ton quotidien c'est les montagnes. Pour moi, c'est le contraire! Sinon, je suis bien arrivé dans le Grésivaudan, vélo sur le porte-vélos, pour ma semaine de vacances de Pâques. Cet après-midi, normalement, sortie de deux heures côté balcon de Belledonne, à mon rythme, pour une reprise de contact. Demain matin, direction le Vercors et le col de la Croix-Perrin pour redescendre vers le Royans où je passe l'après-mdi en famille. La même sortie qu'avec Eric l'année dernière, probablement. Avant de repartir dimanche, j'ai encore deux sorties à caser, a priori jeudi et samedi, parcours à déterminer. Si ça intéresse quelqu'un, toi, Eric, Christian ou Emmanuel, faites-moi signe! Et j'espère que la météo sera suffisamment clémente pour permettre les sorties en montagne…

Aujourd'hui, sortie décrassage d'1h30 du côté de Neder-Over-Hembeek et Vilvoorde, nord de Bruxelles. J'en ai profité pour escalader deux ascensions de l'encyclopédie "Cotacol" des côtes et cols belges, ascensions situées dans le coin et que je ne connaissais pas : le Trassersweg et le Paolaberg. Rien de transcendant, à part que l'état du Trassersweg est vraiment déplorable, ce que je ne savais pas. Nid-de-poules de partout. Une côte bien belge, quoi! 😛 Le Paolaberg à Vilvorde est situé dans un parc agréable, mais sinon il ne justifie guère un déplacement pour lui tout seul.

Merci! Et même si je préfère les circuits vallonnés, je ne suis pas allergique à ceux qui sont plats. Par contre, le vent j'en ai horreur, donc je ferai attention à Éole le jour où j'irai faire la route du chicon (l'endive française, pour les Hexagonaux qui nous lisent) ou la route des fermes. 😉