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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. La Vaujany 98, première du nom, que je n'ai pas faite, passait par le col du Luitel versant Séchilienne, puis le balcon de Belledonne intégral (col des Mouilles, du Lautaret — pas le grand, un autre — col des Ayes, col du Barioz…), le col du Grand Cucheron, le col du Glandon face nord et la grimpette de Vaujany pour finir… Je ne crois pas qu'on ait fait plus difficile, du moins en France. Plus de 6000 m de dénivelée il me semble. C'est probablement cette cyclo, «l'erreur» de Sports Organisations. Dès l'année suivante le passage du balcon de Belledonne a été supprimé, pour alléger le parcours. On longeait la vallée du Grésivaudan à la place. J'y étais cette fois-ci et j'ai quand même fini sur les rotules: 10h45 de route, j'ai fini avant-avant-dernier! L'année d'après (2000), rebelote, et j'ai mieux géré: 10 h 00 de route, et au niveau des trois-quarts du classement. C'est ma dernière cyclosportive de montagne jusqu'à maintenant: deux mois plus tard je m'exilai en Belgique…
  2. Les deux mon capitaine. Bonnet (fin) + casque.
  3. «Tu ne pinces pas à 7 bars à moins de peser 120 kg et tenir le guidon comme une enclume» Aahh, les certitudes, que c'est beau, tellement c'est tenace. On lui place les contradictions de ses certitudes sous son nez, à Joachim, mais il refuse de les voir. Mais c'est pas grave pour nous Joachim, c'est ton problème et pas le nôtre si tu n'acceptes pas la contradiction, même et surtout si elle est fondée. Nous te souhaitons tous un très bon Liège-Bastogne-Liège cyclo. Signé: les enclumes.
  4. L'entretien du très dense réseau routier belge est dévolu aux trois régions ici (Bruxelles, Flandre, Wallonie), et aux communes pour les routes les plus locales. Ainsi, une route traversant plusieurs communes ou plusieurs régions peut être nickel à un endroit et munie d'une piste cyclable décente, puis sans piste et complètement pourrie dès qu'on atteint la commune ou la région voisine. C'est en Flandre, la région la plus riche, que la tradition cycliste est la plus forte et de fait le cycliste lambda y bénéficie de beaucoup plus d'attention. Les pistes cyclables flamandes sont donc bien plus nombreuses. Elles sont également mieux entretenues globalement. Mais c'est quand même loin d'être parfait, surtout près de Bruxelles. À Bruxelles même et en Wallonie les cyclistes, utilitaires comme sportifs, sont traditionnellement beaucoup moins bien considérés qu'en Flandre et bénéficient de moins d'attention de la part des pouvoirs locaux, particulièrement en Wallonie.
  5. Tu as eu la lecture sélective, mais bon, comme je suis gentil je récapépète depuis le début : j'ai changé de section de pneu récemment, passant du 23 au 25, et suis donc parti à nouveau la recherche de la pression idéale. Une recherche que j'avais déjà effectuée des années avant avec du 23, et entre les deux périodes je n'avais plus jamais déploré de pincement. La pression idéale, c'est une pression pas trop élevée pour absorber un minimum les chocs de routes défoncées (au juste, les pavés, on trouve ça en Vendée?), et pas trop basses pour éviter les pincettes et autres perçures. Ça change donc suivant le poids du cycliste, le terrain, le modèle de pneu et sa section. Ce que j'ai dit aussi c'est que depuis que je l'ai trouvée, cette pression optimale pour mes GP 4 Seasons en 25, vers le début de cette année, je n'ai plus déploré de pincements. (Mais ça aussi, ça t'a échappé, puisque tu dis que je crève autant, au présent. Déformer les propos, c'est dans ta façon?) Bref, j'ai eu de l'expérience et j'en ai bénéficié. Tu n'aimes pas avoir tort, on dirait. Tu prétendais qu'on ne pouvait pas crever par pincements à 7 bars, et tu as pris dans la tronche trois témoignages différents de cyclistes locaux (moi, Eric, Grégory) qui ont eu l'expérience du contraire. Ça serait délicat pour toi de traiter trois cyclistes locaux de menteurs, n'est-ce pas, alors que ton expérience des routes belges se résume au chiffre 0? On dit qu'à Rome il faut faire comme les Romains. En Belgique fais comme les cyclistes belges: prends garde à tes pneumatiques. On est déjà plusieurs ici à t'avoir averti, mais si tu préfères continuer à faire l'omniscient, grand bien t'en fasse. Mais prends quand même moins deux chambres à air de rechange pour LBL cyclo. Surtout si tu pars dans ton état d'esprit actuel. 😆
  6. Tu devrais prendre conseil auprès de lui. 😛 Andy Schleck est pour ainsi dire «un gars du coin» et connait toutes ces routes par cœur, il sait donc parfaitement comment les gérer. Bien mieux que toi. Mais c'est vrai que c'est pas dur, tu n'y as jamais roulé — et pourtant tu te poses en donneur de leçons. Tu ne vois pas comme un problème?
  7. Oui, j'en ai posté au moins une, celle-ci je crois: Ceci dit, quand l'auteur de la vidéo affirme que la majorité du réseau est dans cet état-là, il exagère. La majorité du réseau routier est quand même plus "roulable" que ça. Mais devoir rouler sur ce type de champ de mines arrive quand même trop fréquemment. Notamment autour de Bruxelles. Et c'est encore pire pour les bandes et pistes cyclables (quand il y en a), qui sont obligatoires ici.
  8. Non, c'était Claude Genzling l'autre auteur de ce livre cosigné par Hinault (je l'ai sous les yeux — le livre, pas Hinault 😃). Mais le nom de Koechli y est effectivement souvent cité, notamment pour son échelle des intensités de l'effort.
  9. Peut-être qu'en te lisant, Joachim va finir par l'admettre : on peut crever par pincement à 7 bars… Mais tu es peut-être comme moi, trop lourd du guidon comme il dit.
  10. Tu sauras «un peu» après LBL, pas avant. Rendez-vous en avril. Et tu sauras "beaucoup" quand tu me suivras sur mes routes d'entrainement autour de Bruxelles. Un peu sadiquement, j'en salive d'avance. Ah, au juste, je change de pneus, chambres à air et fonds de jante tous les ans au minimum.
  11. Dit celui qui se permet de juger sans savoir.
  12. Ma pompe fonctionne nickel. Ce sont les routes et pistes cyclables (obligatoires ici) sur lesquelles je dois rouler qui sont le problème. J'arriverai peut-être un jour à vous faire comprendre que les routes ici en Belgique en général et celle de Bruxelles particulièrement (où j'habite), n'ont rien à voir avec les billards de France. Oui, vos routes (donc les miennes avant que je n'émigre) et vos pistes cyclables sont du billard, quoi que vous en pensiez, vous qui n'avez pas (pas encore) pu comparer. Garde tes Corima boyaux, au moins tu ne risqueras pas le pincement. Mais pense à les gonfler suffisamment pour éviter les autres risques de crevaison, et attends-toi à être secoué sur les pavés du centre de Stavelot si tu n'y roules pas au ralenti.
  13. Jérémie, j'aurais essayé… mais je crois bien que notre ami Joachim ne pourra réaliser qu'une fois sur place! 😆
  14. « pourquoi roules-tu sous gonflé » Pourquoi je roulais sous-gonflé… Je vais finir par croire que tu ne me lis pas vraiment… Je répète : parce que je recherche quand même un minimum de confort, et que pesant à peine plus de 60 kg, je me disais qu'une pression de 6 bars n'était pas déraisonnable comme base de départ. Comme dit plus haut, j'ai vite déchanté pour des pneus de 23 et plus tard, même pour des 25.
  15. Tout à fait, je roulais sous-gonflé. Sous-gonflé à 7 bars au moins quand j'ai pincé des deux pneus à la fois, et si ma mémoire ne me trahit pas c'était même à 7,5 bars. Les pneus étaient des GP4000 de section 23. Je n'ai plus eu ces soucis quand je les ai gonflés systématiquement à 8 bars. Bien sûr, pour tes pneus à toi, 7 bars suffisent peut-être. Mais encore une fois ton passage par chez nous sera un très bon test de cette pression.
  16. Ben si puisque ça m'est arrivé, comme je l'ai raconté plus haut. Mais visiblement tu ne me crois pas. Libre à toi. 🆒 Sans même parler des autres types de crevaisons.
  17. Plus le pneumatique est gonflé, moins il risque de percer, ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre. La pression que tu mets habituellement dans tes pneumatiques pour tes routes vendéennes sera donc peut-être à revoir à la hausse pour les routes wallonnes, si tu veux diminuer le risque de t'y retrouver à plat. Mais tu te feras ta propre expérience.
  18. Tu n'as pas l'air de réaliser encore ce que sont les routes belges… Mais tu découvriras en avril prochain ;-) Crever sur ces routes, entre autres par pincement, est ridiculement facile si on ne gonfle pas assez: des saletés de partout, des nids-de-poule en tout genre (ici c'est tout juste si ce n'est pas la norme plutôt que l'exception), des dalles de béton affaissées ou surélevées, un cassis brutal, des trottoirs-pistes cyclables se terminant brutalement par un saut vertical de 20 cm ou plus… J'ai tout eu ici. Donc, à chaque fois que je change de modèle de pneu ou de section je dois tâtonner un moment pour trouver la pression idéale : un bon compromis entre un minimum de confort et une protection raisonnable contre la crevaison, en particulier par pincement. Je commence en général par gonfler à 6 bars, ne pesant que 63 kg maxi (et encore, en hiver). Si les crevaisons sont fréquentes, j'augmente d'1/2 bar, et ainsi de suite jusqu'à ce que je ne crève plus ou presque. Avec des GP 4000 en section 23, je suis arrivé à les pincer plusieurs fois, dont une fois des deux roues simultanément (passage —en côte!— sur un gros caillou bien anguleux sur toute sa longueur, que je n'avais pas vu) lorsque je les gonflais à moins de 8 bars. Pour la double crevaison, je crois bien que c'était, non pas à 7 bars, mais à 7,5 bars… Depuis que je suis passé à la section 25, puis au GP 4 Seasons, j'ai tâtonné à nouveau. Verdict, peut-être provisoire : pour le moment 7 bars à l'arrière et 6,5 bars à l'avant pour ces pneus, sinon crevaisons (deux fois, une fois à 6 bars - bout de verre fiché dans le pneu, puis une fois à 6,5 bars - pincement en passant d'une dalle de béton à une autre qui s'était affaissée - le pneu arrière a fait BAM!). Ça semble être bon, je n'ai plus eu de pincements depuis un an.
  19. Tu as de la chance d'avoir 90% de crevaisons de ce type… Les crevaisons que je me paie moi, outre les pincements (toujours à cause de pneus mal gonflés), c'est systématiquement des trucs du genre silex, bout de ferraille ou morceau de verre plantés dans le pneu. Le genre de truc qui provoque à nouveau une crevaison 100 m plus loin après la réparation, si tu as oublié d'inspecter le pneu avant de remettre une chambre… Je ne crois pas que le liquide préventif d'un boyau marcherait dans ces cas-là. 😛 Mais c'est vrai que mes routes d'entraînement sont particulièrement «hardcore» (Belgique). Dans ces cas-là je change la chambre à air, enlève l'intrus du pneu et je repars l'esprit tranquille en sachant qu'il me reste encore une chambre à air de rechange pour pallier un éventuel nouveau pépin.
  20. Si on garde en tête que c'est dangereux de conduire tout court, c'est déjà bien. Lorsqu'on est bien convaincu de ce fait, mais qu'on doit conduire quand même, on n'a aucune envie d'en rajouter dans le danger, de quelque façon que ce soit. Chaussures de ski aux pieds, portable à l'oreille, ou les trois mousses avant de partir…
  21. « Et que celui qui n'a jamais bu 2-3 verres avant de reprendre la route le soir en étant soit disant clean lève la main, on l'a tous fait au moins une fois dans sa vie et ce qui est arrivé aurait pu nous arriver ! » Je lève la main. J'ai fait bien des c…ries dans ma vie (aucune mortelle jusqu'à présent Dieu merci), mais boire avant de conduire, jamais. Pas trop dur pour moi, je ne dois boire au grand maximum qu'un verre d'alcool par an. Le verre de champagne du Nouvel an, généralement. Un jour je serai peut-être la cause d'un accident de ce genre, mais ce sera alors pour une autre raison. Personne n'est à l'abri de ce genre de choses. Mais si ça arrive il faut être suffisamment adulte pour savoir reconnaître sa responsabilité. Malheureusement, les irresponsables endurcis ça existe aussi, j'en ai croisé, et j'espère que Guillaume Levarlet (que je ne connais pas), s'il est vraiment responsable de cet accident, saura l'assumer en être humain digne de ce nom.
  22. « Et même si cela s'avère être vrai, je ne tirerai jamais sur une ambulance...c'est minable , l'auteur doit suffisamment éprouver de la peine et des remords pour lui enfoncer plus encore la tête sous l'eau. » Oui, s'il a une conscience. Au service militaire j'ai côtoyé un gars qui avait provoqué un accident de ce genre, des années auparavant, avec mort d'homme à la clef. Il nous l'a raconté. Avec l'air blasé d'un gars qui exhibe fièrement ses cicatrices. Visiblement il n'en éprouvait aucune culpabilité.
  23. Tu peux mettre ajouter sur la balance les crevaisons par pincement qui n'arrivent jamais en boyaux. Mais justement en cas de crevaison on change juste de chambre(s) à air en un clin d'œil avec le pneu alors que de l'autre côté il faut avoir «pris le coup» du collage et du placement du boyau, et se trimbaler le boyau de rechange (le liquide préventif, pour les perçures conséquentes, heu…). Et il n'est permis de crever qu'une seule fois en boyau sur une sortie.Tandis qu'on peut facilement se trimbaler 2 ou 3 chambres à airs de rechange en pneus et que la réparation d'une chambre à air est beaucoup moins onéreuse que celle d'un boyau. Bref, je dirais que le pneu serait le choix du portefeuille et le boyau celui du spécialiste… Et que plus les routes sont moches, plus le pneu est avantagé.
  24. C'est en effet ce que Voet a dit sur la victoire de Caritoux en 84 : « Diffcile à croire mais il n'a jamais rien pris sur cette Vuelta 84. Si ce n'est des produits de récupération. » De mémoire. Il précise du reste qu'il arrivait à Caritoux aussi de se doper, mais ponctuellement. Si on en croit cet article, les supporters espagnols n'avaient pas été précisément exemplaires sur ce coup-là… http://sport-web.fr/culture-sport-caritoux-le-coureur-francais-oublie-des-annees-80/
  25. Au moment où j'ai écrit ça, je pensais que la consommation d'alcool était avérée. Maintenant j'attends de voir…
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