Aller au contenu

Franck PASTOR

Membre
  • Compteur de contenus

    16 192
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    88

Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Rectification à mon message précédent : la voiture du directeur sportif ne sera exclue, elle, que pour les deux étapes suivantes.
  2. Il y a la Vélomédiane-Claudy Criquiélion le samedi 29 août, actuellement la seule cyclosportive chronométrée en Belgique semble-t-il : http://velomediane.be Le lendemain, il y a le Spa Cycling challenge : 8 h à tourner sur le circuit de Spa-Francorchamps. http://www.spacyclingchallenge.be Pour ma part, je suis tenté par les deux, avec une préférence pour la Vélomédiane. Je me déciderai au dernier moment, ça dépendra de ma disponibilité et de mon envie lors de ce week-end. Pour ceux qui peuvent y aller, dans le Grand-Duché du Luxembourg il y a la Charly Gaul le 6 septembre. http://www.lacharlygaul.lu
  3. Le conducteur de la voiture, Alexandre Shefer, directeur sportif de l'équipe sur la Vuelta, a été logiquement viré lui aussi. Ça signifie malheureusement aussi qu'il ne restera qu'une seule voiture à Astana pour tout le reste de la Vuelta… http://www.cyclingnews.com/news/nibali-disqualified-from-vuelta-a-espaa-for-holding-onto-team-car/
  4. Pas fûté non plus le conducteur de la bagnole… À moins que ce soit un coup monté de Vino pour avoir un bon prétexte à virer Nibali 😃
  5. Franck PASTOR

    Petite question

    Comme tu dis : si c'est fait correctement… Et si Shimano insiste sur l'emploi de rivets de rechange et sur le fait que dériver une chaîne la fragilise, il y a certainement une raison. Pour ma part, je n'irai pas contre ses consignes. Après, chacun fait comme il veut.
  6. S'il y en a un qui m'a épaté dans l'ascension de la finale de l'étape d'aujourd'hui, c'est bien lui. Tom Dumoulin, le rouleur néerlandais, bien plus lourdement charpenté qu'un grimpeur type, escaladant cette rude côte en tête pour finir sur les talons du Colombien Chaves taillé en chamois. Après avoir largué Quintana au passage, pas moins. À mon avis, Dumoulin souhaitait conquérir le maillot rouge et ainsi effacer sa déception du Tour, où il n'avait pas pu rafler le maillot jaune alors que la première étape était un contre-la-montre sur ses terres, et qu'il a dû abandonner peu après. Mais vu ce qu'il a montré aujourd'hui, il pourrait peut-être viser plus «haut» que les contre-la-montre…
  7. Aïe… Pris en flagrant délit. Curieux de voir le verdict.
  8. Franck PASTOR

    Petite question

    Pour les chaîne Shimano, le rivet (surtout pas celui qui a servi à la jonction précédente) est à sortir entièrement et à remplacer par un autret rivet, de type «ampoule», selon les consignes de Shimano. Dans tous les cas, dériveter une chaîne pour la riveter à nouveau risque de la fragiliser. À éviter donc quand ce n'est pas absolument nécessaire (pour réparer une chaîne cassée par exemple).
  9. Qu'il y ait des journées moches, ça fait apprécier d'autant plus celles qui sont belles ! 😄 Et puis, sans la pluie les Ardennes ne seraient pas aussi verdoyantes, et j'ai toujours préféré les endroits verdoyants aux paysages secs genre Provence, aussi beaux soient-ils en apparence.
  10. Et si tu vis dans une région plate (Landes, Beauce…), roule le plus possible face au vent, ça ressemble pas mal à l'escalade d'une côte. Dans l'ancien temps les coureurs néerlandais s'entraînaient à grimper les cols en roulant chez eux, contre le vent, souvent violent là-bas… avec les impers déployés. Radical ! 😬 (aujourd'hui, avec les moyens financiers des équipes actuelles, ils partent en camp d'entraînement sur la Côte d'Azur, aux Canaries, au Mexique, etc… comme la plupart des autres coureurs pros)
  11. Ça dépend du type d'entaille et de sa location… Si l'entaille est sur le flanc, le pneu doit partir immédiatement à la poubelle. Si elle se trouve sur la chape, et si carcasse n'est pas elle-même entamée (len pneu est il bombé au niveau de l'entaille?), le pneu n'est pas «mort» à proprement parler, et il peut encore servir… Mais si l'entaille est large, les saletés de la route peuvent s'y incruster (et d'autant plus nombreuses que l'entaille est longue), et à la longue, provoquer des crevaisons. Sur le forum, j'ai lu que certains mettent de la glu dans ce genre d'entailles pour les combler. Si ça tient, pourquoi pas. Mais dans le doute, je conseillerais de changer le pneu.
  12. Une remarque complémentaire à ton post : j'ai vu des cyclistes grimper des cols avec 0 km au compteur… mais avec des braquets bien plus petits que 34/32. Généralement sur un VTT… en allant guère plus vite qu'un piéton, mais toujours plus vite, et ils y sont parvenus 😄 Si on tient à améliorer ses performances (par exemple enchaîner plusieurs cols), il est clair qu'il faut plus d'entraînement que 1000 bornes au préalable. Quoique, mon propre père a réussi à boucler le BRA (260 bornes et 5000 m de dénivelée) en 1979 avec un 32/24, donc un assez gros braquet… et avec justement 1000 bornes d'entraînement seulement. Le prix qu'il a payé, c'était d'en avoir ch… un maximum et d'y passer 18 h…
  13. Tu n'as tout simplement pas mis un braquet assez petit pour ton niveau actuel. Ton exemple est d'ailleurs bienvenu, car il est le parfait démenti à tous ceux qui affirme qu'avec un 34/32, on passe partout… Moi-même je mouline quasiment toujours en col (85-90 tours de pédaliers par minutes en général) parce que je me sens mieux ainsi, mais pour te donner un élément de comparaison, j'ai un 26 devant et un 34 derrière (triple plateau 48-38-26 et cassette 11-34). Il me faut de long murs autour de 20% pour me faire descendre en-deçà de 70 tours/minutes, qui est la cadence généralement conseillée en col. Dans l'immédiat, tu devrais donc essayer de monter de plus petits braquets encore que 34/32, quitte à changer de pédalier et à passer au triple plateau. Par la suite, il y aura probablement des choses à revoir question entraînement, position, hygiène de vie, etc. Mais pour ça il faudrait en savoir plus sur toi et ta pratique du cyclisme. Le mieux est encore d'avoir un entraîneur qui s'y connaît (s'inscrire à un club, par exemple). Edit : comme Guillaume le relève en-dessous, 1100 bornes c'est franchement léger comme entraînement préalable. Si on tient à monter des cols malgré ça (et j'en ai vu le faire), il faut vraiment avoir de tout petits braquets… ou une motivation à toute épreuve, parce que la souffrance risque fort d'être au rendez-vous.
  14. Franck PASTOR

    Petite question

    Inutile de démonter la chaîne pour la nettoyer : tu as des outils nettoyeurs de chaîne spécialement adaptés pour ça. Par exemple celui-là : http://www.probikeshop.fr/finish-line-entretien-nettoyeur-de-chaine/2444.html
  15. @ Charles-Emmanuel : Les paysages y sont vraiment, l'organisation est nickel. Seuls bémols, le risque de mauvais temps (mais qu'est-ce qu'on peut y faire ?) et l'état de certaines routes, mais je suppose que tu connais. Donc pour l'année prochaine, n'hésite pas, fonce ! 😄 @ Julien : Outre Liège-Bastogne-Liège, il y a aussi Tilff-Bastogne-Tilff à la fin mai. Nettement moins cher et plus convivial, je trouve, si tu ne tiens pas à reproduire exactement le parcours de la Doyenne. @ Eric Danthine : Comme tu dis, excellente organisation. Je n'ai pas vraiment profité des ravitos autrement que pour faire le plein d'eau, ayant le reste de mon ravitaillement sur moi (une vieille habitude), mais ils étaient visiblement très appréciés, en effet. Par contre, rançon de la chaleur, qu'est-ce qu'il y avait comme guêpes ! 😬… Valait mieux pas faire de mouvements de travers si on ne voulait pas se faire piquer! @ Eric Hennuy : J'avais hésité entre les Cimes Ardennaises et le Géants des Ardennes pour ce week-end. Finalement, ce qui a fait pencher la balance du côté de ce dernier, c'est le col du Rideux. Depuis le temps que j'avais envie de découvrir le seul véritable col géographique de Belgique ! D'après l'organisateur, il y aurait eu 2800 participants environ (2200 l'année dernière), dont la moitié pour le grand parcours. Lequel aurait été modifié par rapport à celui de l'année dernière en raison des contingences du Grand Prix de Spa-Francorchamps ce week-end. Pas de nouvelles du cyclo accidenté sur leur site en revanche…
  16. Quand j'ai été opéré de l'appendice (il y a 23 ans), mon voisin de chambre d'hôpital, maçon de profession, avait lui subi l'ablation de ses hémorroïdes. Selon lui, c'était devenu proprement invivable, raison pour laquelle il s'est fait opérer. Mais de fait, les premiers jours après l'opération chaque passage aux toilettes était une torture ! Bon courage pour cette opération, j'espère que les premiers jours post-opération ne seront pas trop pénibles.
  17. Aujourd'hui la randonnée cyclosportive « Géants des Ardennes », dans les provinces belges de Liège et du Luxembourg. 157 km, 3220 de dénivelée, une journée bien occupée. Compte-rendu détaillé dans la section Cyclosport, pour les intéressés !
  18. Aujourd'hui a eu lieu la randonnée cyclosportive non chronométrée appelée « Géants des Ardennes ». Comme son nom l'indique, elle permet de parcourir les Ardennes (belges), mais elle parcourt aussi le Condroz liégeois, en partant de la banlieue sud de Liège. http://www.sport.be/cyclingtour/lesgeantsdesardennes/2015/fr/?v=15102014 Trois parcours étaient proposés : un grand de 157 km avec 3220 m de dénivelée et 13 ascensions répertoriées (ce qui signifie qu'il y en a au moins autant de non répertoriées…), un moyen de 113 km et un petit de 82 km. Étant en bonne condition ces dernières semaines, j'ai choisi de me lancer sur le 157 km. Réveil à 5 h à Bruxelles, départ en voiture une heure plus plus tard pour arriver à 7 h 10 au lieu de départ et d'arrivée, le Country Hall de Liège, à Angleur. Je remplis aussi vite que possible les formalités d'inscriptions, prépare mon vélo, et me lance dans le parcours à 7 h 50. Il fait déjà très beau, la température est douce malgré un vent du sud-est assez réfrigérant ce matin. La chaleur est annoncée pour le reste de la journée (maxi 29°) avec un soleil constant. Un luxe très appréciable dans les Ardennes ! Malgré cela, ça commence plutôt mal : cinq kilomètres après le départ, je m'aperçois que j'ai oublié ma pompe ! Bon, tant pis, je ne retournerai pas à la bagnole, j'ai la flemme de faire dix kilomètres supplémentaires pour récupérer l'engin, d'autant que j'ai pris rendez-vous avec Jérémie Laplac qui m'attend dans la première côte, Dolembreux-Hautgné, pour faire une partie du parcours avec moi. Après tout, la probabilité de crever, avec des routes sèches et des pneus Conti GP 4 Seasons tout neufs, est assez faible. Et de fait, je ne crèverai pas. À mi-chemin de la côte de Dolembreux (assez longue et pas très difficile), Jérémie est là comme prévu, et on continue. Deux côtes inconnues pour moi, Chaply et Fays, sont avalées assez vite, malgré un saut de chaîne (qui ne sera pas le dernier…) sur mon vélo. Mais la quatrième côte se pointe, et celle-là c'est un « morceau » : la côte de Chambralles, 1500 m d'ascension qui sont en fait une succession de murs séparés par des «replats» à 8 ou 10%… Mais pour Jérémie sur sa randonneuse Lynskey, c'est une vieille connaissance qu'il grimpe en deux temps trois mouvements. Pour moi, c'est plus laborieux, mais ça passe assez bien, en restant bien sur la réserve : je n'en suis qu'au début! Puis descente. En bas, bifurcation du petit parcours d'un côté et des moyen et grand parcours de l'autre. Pour ces derniers se pointe presque aussitôt la côte de Niaster, une montée d'à peu près même dénivellation que Chambralles mais nettement plus facile. Au sommet, Jérémie prend congé pour faire le parcours qu'il a prévu. Pour ma part, j'enchaîne avec la sixième côte répertorié, Warmonfosse, juste avant le premier ravito. En repartant, survient une côte non répertoriée et pourtant assez dure menant au… Paradis (c'est le nom du hameau du sommet!). 😃 Après cela, les moyen et grand parcours bifurquent. Fidèle à mon objectif, je continue sur le grand. Plus de côte répertoriée sur une bonne vingtaine de kilomètres, et pourtant ça ne fait que monter et descendre ! Le cadre est magnifique ceci dit, ça compense! On entre dans le Luxembourg belge, et on arrive enfin à la difficulté officielle suivante : qui n'est pas n'importe quoi : le seul véritable col géographique de Belgique (le seul reconnu par l'IGN belge s'entend), le col du Rideux et ses 370 m d'altitude. On l'escalade par son versant nord-est, très plaisant esthétiquement et assez pentu. La descente du versant sud, vers la vallée de l'Aisne, est un vrai régal pour les yeux, un des plus beaux paysages ardennais que j'ai pu voir. http://www.escapades.be/esca/mcu/mcucolr.htm http://www.kuitenbijters.com/laatste-reacties/124?joscclean=1&comment_id=256 (néerlandais, mais deux belles photos) Puis on longe la vallée de l'Aisne, pour remonter vers Barvaux (deuxième ravito), puis Durbuy, lieux ultra-touristiques… avec beaucoup de bagnoles. Après Durbuy, la longue côte peu pentue de Septon-Borlon nous fait entrer dans le Condroz liégeois. La mi-parcours est passée, on remonte vers Liège. Les trois côtes suivantes seront aussi longues et peu pentues : côte de Jenneret-Bende, côte d'Anthisnes, Ry d'Honeux… Il n'y aurait pas grand'chose à en dire si ce n'est pour deux événements de gravité bien différente : la première, c'est que ma chaîne n'arrête plus de sauter du petit plateau quand je l'y fais descendre. À chaque fois, arrêt pour la remettre en place, bien sûr. Particulièrement chi… 😕 mais anecdotique, en regard de ce que je vois entre Ouffet et Hamoir, en bas d'une longue descente : un cyclo à terre, étendu de tout son long au milieu de la route, gémissant de douleur, avec des camarades et des voitures arrêtées autour pour veiller sur lui en attendant les secours… J'ignore ce qui s'est passé, mais ça a l'air grave. Ne pouvant rien faire de plus que ce qui est déjà fait pour lui, je continue… J'en discute avec un autre cycliste qui m'a rejoint : pour lui, il a dû descendre trop vite et être surpris par le mauvais revêtement de la route. Mais ce n'est qu'une hypothèse, impossible à vérifier. À Anthisnes, troisième et dernier ravitaillement, j'en profite pour régler mon dérailleur avant. La chaîne ne sautera plus, non mais ! Sauf qu'à la prochaine difficulté, le bien nommé mur de Strivay à Esneux, cette garce de chaîne refuse maintenant de descendre sur le petit plateau alors que j'ai déjà bien entamé l'escalade !! 😠 J'ai trop serré la vis de garde de la fourchette inférieure… Me voila obligé de m'arrêter encore pour la faire descendre à la main. J'ai l'air malin ! 😳 Je repars, franchis ce mur sans autre histoire, puis avale les deux ou trois soubresauts supplémentaires que le parcours s'est évidemment bien gardé d'annoncer. Le véritable sommet du la côte est aussi celui de la fameuse Roche-aux-Faucons, ça me rappelle des souvenirs de Liège-Bastogne-Liège. Je suis presque au bout! Tant mieux, car je ressens les signes avant-coureurs de crampes aux jambes… et aux mains. C'est que le soleil tape généreusement maintenant, on est en plein après-midi. Mais il ne reste qu'une dizaine de kilomètres, à parcourir la banlieue sud de Liège et à franchir la dernière côte répertoriée, les 900 m de l'anecdotique côte de l'Hôpital, avant de rejoindre le point de départ et d'arrivée au Country-Hall… Il est 15 h 35. 7 h 45 de sortie au total, dont 7 h 7 minutes de vélo effectif selon mon compteur, soit une moyenne de 22,1 km/h. Ça n'a pas l'air de grand'chose, mais c'est quand même après avoir effectué plus 3000 m de dénivelée, et pour moi c'est la plus rapide randonnée de cette ampleur que j'ai jamais faite dans les Ardennes ! Les autres stats que me donne mon compteur sont une distance de 157 km (exactement comme annoncé par les organisateurs), une vitesse maximale de 63 km/h (probablement la descente du col du Rideux) et une cadence moyenne de 90 tours/minutes (je ne me lasse plus de tricoter des chantails!). Au bilan, belle journée, belle sortie… assombrie par la vision du cycliste accidenté que j'ai relatée plus haut. Je n'ai pas eu de nouvelles, je ne sais pas ce qu'il est devenu. J'espère qu'il va bien. L'organisateur va probablement en parler sur son site.
  19. Ah, je n'avais pas percuté tout de suite. En effet, c'est certainement plus rare, et de fait c'est la première fois que j'en entends parler.
  20. Soit c'était un incompétent, soit il a bâclé son boulot. Ça arrive malheureusement de croiser ce genre de personnes… C'est combien, la différence de longueur constatée ? Luc Leblanc avait une différence de longueurs de jambes d'1,5 cm après un grave accident dans son enfance (qui a coûté la vie à son frère jumeau). Il a quand même réalisé la carrière que l'on sait. Pantani a eu également une jambe plus courte que l'autre après un grave accident en course (à Milan-Turin en 95 je crois) et ça ne l'a pas empêché de revenir au plus haut niveau. J'avais remarqué à l'époque qu'une de ses chevilles descendait beaucoup moins bas que l'autre lorsqu'il pédalait : l'adaptation à cette différence de de longueur, j'en suis persuadé. Pour ma part j'ai une différence de longueur de jambes d'1 cm, mais c'est de naissance pour ainsi dire (ma mère a exactement la même chose), et mon corps s'est plus ou moins adapté naturellement. Dans ton cas, c'est nouveau et ça va prendre du temps. J'espère que le podologue est compétent (s'il a des connaissances du cyclisme, c'est un plus). Ne brûle pas les étapes de la rééducation, sois attentif à tout signal de ton corps (je vois que c'est déjà le cas en fait) et petit à petit ça va revenir.
  21. Il faudra attendre au moins la génération suivante pour que la mentalité générale change vraiment, à mon avis. Les générations actuelles ont définitivement acquis les mauvaises habitudes dont tu parles, c'est trop tard pour les faire changer spontanément, sauf peur du gendarme. Encore faut-il que ces gendarmes soient présents, et que la génération qui suit soit éduquée convenablement vis-à-vis du respect du code de la route par tous ses utilisateurs… Mais l'éducation comme la répression nécessitent des moyens financiers conséquents, et en temps de crise ça risque de ne pas être évident. Pour être franc, je suis très pessimiste, mais ça ne m'empêchera pas de me battre dans ce sens.
  22. C'est très courant qu'un membre devienne plus court après une fracture, je suis surpris que personne dans ton entourage médical n'ait anticipé ce fait !
  23. En Belgique ici on voit apparaître ces panneaux pour cyclistes. Le problème est que beaucoup d'automobilistes ne se sont pas aperçus de leur existence, ou ne savent pas ce qu'ils signifient. Résultat, coups de klaxon rageurs quand les cyclistes passent outre aux feux comme ces panneaux pourtant l'autorisent… Je donne raison à Daniel Parvaud: le mot éducation est devenu un gros mot.
  24. Et pour descendre ? 😛
  25. Il ne manquerait plus que ça, qu'un post aussi intéressant que celui-là soit censuré ! Quelques compléments spécifiquement belges : en premier lieu, toutes les pistes cyclables sont obligatoires en Belgique, c'est-à-dire qu'on n'y trouve que des panneaux ronds signifiant l'obligation pour les cyclistes de les emprunter. Il est seulement permis de les éviter quand leur mauvais état le justifie. Et c'est là que le bât blesse, car ces pistes sont souvent dans un état pitoyable, encore pire qu'une route belge ordinaire (ce qui n'est pas rien…), mais ça l'automobiliste gêné par le cycliste qui roule à côté de la piste ne le sait pas. Donc il s'agace de ces cyclistes qu'il croit irrespectueux du code, et peut devenir agressif. D'autant qu'il est peu probable que ledit automobiliste utilise un vélo de route pour ses propres loisirs cyclistes. À supposer qu'il fasse du vélo, pour lui le vélo c'est bien plus probablement le vélo de ville, le VTT ou VTC, donc des vélos à gros pneus qui absorbent ce genre de pistes sans trop de problèmes. Ce qui est probablement le cas aussi du policier ou du juge qui va arbitrer l'éventuel litige. Alors, lequel du cycliste sur route ou de l'automobiliste va-t-il écouter, le policier ou le juge, à votre avis ? Autre point qui me hérisse : à Bruxelles, où j'habite, beaucoup de pistes cyclables sont en fait des trottoirs, simplement recouverts de peinture rouge et baptisés ensuite « pistes cyclables », ce qui permet aux communes de créer des pistes à moindres frais et de s'en prévaloir auprès des électeurs, spécialement ceux sensibles à l'argument écolo sans l'être vraiment. Mais à nous cyclistes, ça nous a créé des pistes faites de dalles disjointes, voire même de pavés à certains endroits (si! par exemple sur la chaussée de Ninove, à Molenbeek…), bien trop proches des garages et des lieux d'habitation, et qu'on doit forcément partager avec les piétons puisque la plupart de ces pistes sont officiellement aussi restés des trottoirs. Au mieux ledit trottoir aura été partagé en deux, un côté cycliste et un côté piétons, mais de cette séparation les uns comme les autres s'en fichent généralement royalement, d'où plein de tensions supplémentaires… Bref, on n'est pas sortis de l'auberge.
×
×
  • Créer...