Franck PASTOR

C'est qu'il n'y a malheureusement rien à faire sinon, comme on te l'a dit, prendre des manivelles plus courtes si elles te vont bien… et si elles ne te conviennent pas, changer carrément de vélo (au minimum l'ensemble cadre-fourche) pour un autre qui n'a pas ce problème.

J'avais acheté des chaussures Northwave pour VTT puisque j'ai des pédales VTT, il y a quatre ans. Elles ne m'ont même pas fait une semaine tellement elles me faisaient mal au pied en pédalant, plus précisément quand je tirais sur la pédale. Je suis passé à des Specialized dont le chausson me convient beaucoup mieux. Depuis, quand je vois des chaussures Northwave, je fais un large détour !

Le choc dont tu parles est d'autant plus important que le choc initial contre la boîte crânienne l'est. Or le principe du casque est justement d'absorber au moins une partie du choc contre la boîte crânienne. Du reste, la fracture du crâne en elle-même a ses dangers. Page intéressante à lire au sujet des traumatismes crâniens en général : http://www.neuro-chirurgie.org/BEFR/site/hs-schedeltrauma.aspx

Pour qu'il fracture un objet (par exemole une boîte crânienne) il faut qu'un choc ait une certaine intensité, en-deçà de laquelle il n'y aura pas de fracture. Le casque absorbe une partie de ce choc (il est fait pour), si bien que pour avoir quand même une fracture, il faut que le choc sur ce casque soit nettement plus intense qu'aurait dû l'être le choc directement sur la tête. Cette différence-là peut être la différence entre la vie et la mort. Sans même parler des traumatismes sans fracture.

…des mamans accompagnent leurs petits à l'école… Oui, d'ailleurs le petit est souvent casqué tandis que la mère, non. D'autre part, le casque obligatoire a-t-il poussé les conducteurs de deux-roues motorisés à reprendre leur voiture? C'est une vraie question, je suis trop jeune pour avoir vécu ça ou m'en souvenir.

Oui. Et je pense que la première chose sur laquelle on devrait insister, c'est la nécessité de rouler absolument droit. Ça entrainerait déjà pas mal de progrès, dans des compartiments différents. Les gens mal posés sur leur vélo et qui ne savent pas utiliser leur dérailleur (quand ils en ont un!) sont le plus souvent les mêmes que ceux qui zigzaguent sur la route. Particulièrement au redémarrage, après un feu rouge ou un croisement.

Comme Merckx est bruxellois, avec sa célébrité il doit bien contribuer à propager cette idée que «l'accent belge» est le sien !

Il me tarde de partir à l'abordage des crapuleuses côtes liégeoises! Enfin, vu comme je passe les côtes brabançonnes actuellement, ça peut attendre encore un peu. Mais j'ai une revanche à prendre sur Tilff-Bastogne-Tilff, comme tu le sais, et je n'aime pas laisser des comptes en suspens. 😃

Tu peux y ajouter une meilleure éducation du cycliste de base. Autant du point de vue civique (respect du code notamment) que du point de vue technique. Franchement, quand je vois les cyclistes autour de moi en ville comme en dehors, je me dis que des cours généralisés d'apprentissage de la technique du vélo ne seraient pas du luxe !

D'ailleurs c'est quoi l'accent «belge» ? Celui des Flamands quand ils parlent français ? Celui d'Eddy Merckx ? Celui de Michel Daerden (hic ! paix à son âme) ? De Jean-Pierre Detremmerie (Mouscron)? Il y a tellement d'accents différents dans ce pays!

Cet article-là le rend plus sympathique : http://www.guillaumeprebois.com/blogs/mon-blog/80416772-lettre-aux-automobilistes

Très simple : cadre et fourche en acier de préférence, alu éventuellement, géométrie proche de l'actuel vélo, en changeant ce qu'il faut donc pour que ma roue ne puisse pas toucher mes pieds, et qui permet de monter en cas de besoin des pneus de 28. Pour le reste je compte transposer tout l'équipement du vélo actuel dessus ! Ah oui, il faudrait que je puisse baisser le dérailleur avant suffisamment pour pouvoir disposer à nouveau de mes dentures favorites au pédalier : 46-36-26. Ce n'est pas le cas sur mon vélo actuel, j'ai dû me rabattre sur un 48-38-26 qui me satisfait nettement moins (je préfère des dentures de plateau rapprochées) Le titane me tenterait bien, mais je crains que ce soit au-dessus de mes faibles moyens financiers. Quant au carbone, j'ai une forte réticence, en grande partie due au fait que lorsqu'il a le moindre défaut de conception, il peut casser sans prévenir et sans pardon.

Maintenant il faut savoir ce qu'on veut; une brouette pour rouler en ville ou un vrai vélo de course. Je veux un vélo de route qui me permette de faire mes randonnées habituelles en Brabant, dans les Ardennes et dans les Alpes, et aussi de rouler en ville, puisque j'y habite du fait de mes contraintes personnelles. Comme je l'ai expliqué juste avant ton message, avec ce problème un bête instant de distraction peut entraîner une chute, et en pleine circulation citadine toute chute peut être mortelle. Inversement je ne vois pas quel inconvénient cela présenterait pour ma pratique d'avoir un vélo dont le cadre n'a pas ce problème (comme tous mes vélos précédents du reste). Si tout va bien j'aurai un vélo neuf l'année prochaine, sur mesure comme l'actuel, mais faites-moi confiance la rotation de sa roue avant ne sera pas gênée par mes pieds ! Quant aux coursiers, si je me fie à un reportage que j'ai lu à leur sujet, leurs vélos sont tellement divers (du fixie au spad de course en passant par le VTT et le VTC !) que j'aurai du mal à savoir s'ils ont ce problème ou pas !!

Sur tous mes braquets, j'ai roulé à une cadence variant la plupart du temps entre 90 et 100 tours/minutes (là aussi, les nombreux arrêts dus à l'environnement citadin ont tiré la moyenne vers le bas, sans ces arrêts ça aurait été plutôt 95 tours/minutes, à vue de nez). Je suis naturellement véloce, tout en ayant un moteur très modeste, et j'ai choisi mes braquets en conséquence. Pour rappel, je suis équipé en braquets type VTT. Triple 48-38-26 et cassette 10 pignons 11-34. Vu les différences de pente du parcours d'aujourd'hui (et ma forme très perfectible) j'ai parcouru toute ma gamme de braquets, à savoir du 48/11 au 26/34 ! 😆 Avec quand même une forte prédominance des braquets associés à mon plateau médian, donc entre 38/13 et 38/30.

Merci, mais en fait je suis surtout motivé par l'échéance Tilff-Bastogne-Tilff du 15 mai, et ses 240 bornes. Pas le choix, je dois commencer dès maintenant à accumuler les heures de selle pour mieux m'y préparer. Alors, tant qu'il ne neige pas et qu'il n'y a pas de verglas, pas question de sucrer une sortie. Je compte augmenter progressivement les distances de semaine en semaine jusqu'à cette date, qui n'est pas si lointaine. Si tout va bien, j'aurai fait une ou deux sorties de plus de 200 km d'ici la mi-mai.

Je m'en aperçois parfois aussi quand je m'arrête, à un feu rouge par exemple (les joies du vélo citadin…). Souvent la roue a tendance à se mettre en travers par rapport au cadre pendant l'arrêt. Déjà à cette occasion la roue peut venir heurter mon pied, si la manivelle est vers l'avant. Plus vicieux, et plus dangereux, la roue peut à nouveau heurter mon pied alors que je la remets dans l'axe en redémarrant. C'est surtout à cause de ça que j'ai failli chuter plusieurs fois. Depuis je fais gaffe à garder la roue dans l'axe du vélo pendant les arrêts aux feux et croisements…

5 h 40 de vélo effectif aujourd'hui à l'ouest et au sud-ouest de Bruxelles, sur terrain vallonné. Trajet résumé : Bruxelles-Hal-Enghien-Ninove-Pepingen-Hal-Bruxelles. J'aurais visité ainsi les trois régions de Belgique (Bruxelles, Flandre, Wallonie) et trois provinces (Brabant flamand, Brabant wallon et Flandre orientale). Stats : 112 km, 5 h 40 de vélo effectif, 19,8 km/h de moyenne (encore et toujours fortement tirée vers le bas par les deux traversées de l'agglomération bruxelloise), cadence moyenne de 90 tours/minutes (ça devient une — bonne — habitude). Beau temps gâché par une température bien froide (5° maxi) pour le grand frileux que je suis, et surtout un vent très désagréable de secteur nord - nord-ouest qui renforçait la sensation de froid, comme s'il y en avait eu besoin. Encore et toujours des sensations médiocres dans les bosses. Le froid n'a certes pas aidé, pas plus que l'interruption de dix jours pour cause vacances de ski.

Je viens de me fendre d'un courriel destiné à Guillaume Prébois où je m'étonnais de son choix de «fils» plutôt qu'«enfant» dans son article. Sa réponse a été immédiate, la voici : Cher Franck, Vous avez raison sur le fond mais un journaliste, dans un titre en particulier, cherche la forme. Par ailleurs le choix repose aussi sur le fait que l'article repose sur le témoignage d'un père qui parle de son fils.Cdlt.

Pas un millimètre de neige à Bruxelles et dans les environs aujourd'hui malgré les précipitations de la nuit. Pas de verglas non plus, et un grand soleil à peine voilé par moments. Mais température maximale de 5° et vent du nord - nord-ouest bien réfrigérant de force 5 avec rafales traîtresses. Je me suis quand même lancé dans une sortie de six heures, mais ça n'aura pas été ma plus agréable.

À pied aussi…

Au contenu de l'article ? Rien, justement. Je suis d'autant plus sensible aux problèmes réels qu'il évoque que j'apprends en ce moment à ma fille de 7 ans à circuler à vélo dans les rues de Bruxelles. Raison de plus pour m'étonner de son choix de mot : «fils» plutôt qu'«enfant» au sens large. Dans sa tête, comme dans la tête de bien d'autres j'imagine, le cyclisme est un sport masculin. Normal pour toi ?

Rien de nouveau sous le soleil, c'est ainsi depuis longtemps déjà. Mais que c'est révélateur qu'il évoque « votre fils » et pas « votre enfant ». L'idée qu'une fille puisse être cycliste ne lui a même pas traversé l'esprit ! 🙄

En effet, c'est normal. C'est le cas aussi sur mon vélo actuel. Une géométrie courte donne plus de nervosité à la bécane, paraît-il. N'empêche que c'est ch… ce phénomène, et surtout dangereux. Notamment en ville où les manœuvres où le pied peut toucher la roue sont fréquentes. Ça a failli me faire tomber plusieurs fois, lors de virages serrés également, mais aussi au redémarrage, après un feu par exemple. Pour ma part je me suis promis de faire attention à ce détail pour mon prochain vélo.

J'ai toujours eu horreur de l'hypocrisie et des hypocrites, sans même parler des menteurs. Cette hausse de popularité du moteur caché a donc tendance à me déprimer, rien que parce qu'il révèle une fois encore cette part de la nature humaine qui me révulse. Je suis peut-être trop sensible, mais c'est ainsi, même ça ne va effectivement rien changer à ma pratique, pas plus que le dopage médical du reste.

À ton avis, pourquoi éprouvent-ils le besoin de cacher ce moteur ? Parce qu'il est là le problème, pas en le moteur lui-même. Si tu trouves ça sain, effectivement on ne risque pas d'être d'accord. Je n'ai aucun problème avec ceux qui roulent en vélo électrique et qui l'assument. Autrement dit, ceux qui ne le cachent pas.