Franck PASTOR

Arriver à boucler 270 km de rang au mois d'avril… 😲 le prix à payer pour éviter la plupart des pavés est un peu trop élevé pour moi! Ou alors il faudrait que les températures ne descendent jamais en dessous de 0° pendant l'hiver, ce qui me donnerait le temps d'accumuler les bornes de préparation. Mais même si j'y arrivais, ça me prendrait 13 h ou 14 h de vélo pour boucler ça à mon rythme, si pas plus. J'aurais donc toutes les chances d'arriver hors délais. 🙁 J'ai plus de chances pour Tilff-Bastogne-Tilff, mais même si c'est le 15 mai c'est encore «limite».

J'ai retrouvé le parcours de l'édition 2015, moyenne distance ici, où on peut zoomer pour voir la traversée de Stavelot : http://www.sport.be/lblcyclo/2015/fr/parcours/map/#2 D'après cette carte, on quittait effectivement la N68 par la rue Neuve, pour descendre ensuite la rue du Haut Rivage jusqu'au croisement de la Rue Delwaque et de la rue du Châtelet, qu'on remontait vers l'Abbaye où se situait le ravito. Ensuite, c'était la Haute Levée. Si je recoupe ce plan et mes souvenirs, j'ai probablement shunté involontairement la descente de la rue du Haut Rivage pour descendre en fait la rue du Châtelet à contresens du parcours jusqu'à l'Abbaye et le ravito, pour repartir ensuite en sens inverse.

Le LBL challenge moyenne distance ne suit forcément pas le trajet habituel de la Doyenne. Il quitte ce trajet vers Werbomont (il me semble) pour emprunter la côte de l'Ancienne Barrière puis file directement sur Trois-Ponts puis le centre de Stavelot (ravitaillement à l'abbaye) pour rejoindre le parcours traditionnel au pied de la Haute-Levée. Il ne passe pas par Wanne ni le Stockeu. Je ne connais pas le nom des rues empruntées, mais ce que tu décris correspond parfaitement au trajet suivi : Évidemment si le parcours moyen de LBL te fait passer par le centre de Stavelot, tu dois quitter cette nationale au premier rond point que tu rencontres après la montée vers Stavelot, suivie d'une courte descente. A ce rond point tu prends la Rue Neuve à droite (à sens unique dans le sens de la descente). La Rue Neuve est effectivement pavée et en plus possède une gargouille au milieu de la chaussée. Elle débouche au centre de Stavelot au croisement avec la Rue du Chatelet (celle qui longe l'abbaye). Si c'est effectivement la Rue Neuve qui est au programme du parcours moyen, je comprends que cela puisse secouer. Jérémie et moi pouvons confirmer, ça secoue !!

Les secousses et vibrations d'une bonne séance de pavés vous font parfois découvrir que certains serrages, en particulier ceux d'un habitué aux belles routes grenobloises 😇, ne sont pas si serrés que ça. 😢 C'est ce que m'auront appris mes séances d'Ardennes flamandes quand elles m'ont desserré tour à tour ma tige de selle (et qu'elles me l'ont fissurée plus tard), mon jeu de direction, mon pédalier…

Je m'en souviens ! 😉

Ben moi qui ai maintenant une bonne expérience des pavés de Flandre et de Brabant, je les trouve pas évidents ces pavés stavelotains. Même si ceux du Vieux Kwaremont sont effectivement encore plus malcommodes, ceux de Stavelot sont gros, bombés et suffisamment disjoints pour piéger une roue étroite si leur conducteur n'est pas attentif. De plus, on les aborde en descente si on vient de Trois-Ponts comme sur le parcours du LBL moyenne distance. Bref, je conseillerais moi de ne pas les prendre à la légère.

Amusant, ma grand-mère à moi, une paysanne aussi mais née en Bourgogne, me ressassait la même chose. Bon, elle avait raison, mais faut avoir les moyens sur le moment de se payer cette qualité durable, et quand on n'a vraiment pas le rond, ben on peut pas…

Pas de souci, j'avais bien compris. Personnellement j'applique la technique Hinault-Genzling, sauf dans les virages très serrés type épingles à cheveux où je ne cherche pas à incliner mon buste de quel côté que ce soit. J'ai l'impression que cette technique est plus réservée aux courbes à prendre à (relativement) haute vitesse.

Et que penses-tu du conseil de Bernard Hinault et Claude Genzling, à savoir d'appliquer cette même technique mais tout en inclinant le buste du côté extérieur du virage ?

Bernard Hinault et Claude Genzling, dans leurs livres, recommandent d'incliner le vélo vers l'intérieur du virage, ce qui se fait en prenant appui sur le bras intérieur tout en pliant légèrement le bras extérieur, mais en inclinant légèrement le buste du côté extérieur du virage. Selon eux, c'est exactement l'inverse de la technique des motards, qui, je cite « disposent de la poignée des gaz pour augmenter l'adhérence au sol, contrairement aux cyclistes ». J'utilise cette technique depuis longtemps dans les virages pas trop serrés, c'est d'une efficacité étonnante. Je n'ai jamais fait attention à l'orientation de la roue, par contre. Peut-être que j'applique le contre-braquage sans le savoir !

Balade de reprise après trois semaines d'inactivité sportive quasi complète (et 2 kg de plus sur la balance, faut que je me surveille !). 2 h 30 en fin de matinée dans le nord-est presque tout plat de Bruxelles, par un soleil radieux, une température plutôt clémente (7° à l'ombre) et puisque la perfection n'est pas de ce monde, un fort vent de sud-ouest.

Mince, en effet ! Je coupe-colle illico ! 😳

Pour ceux qui vivent en Belgique ou pas trop loin, un des sujets de cette section du forum liste toutes les cyclos du pays dont les dates sont déjà connues. Il s'agit pour toutes de randonnées sans classement, sauf une (la Vélomédiane) : c'est devenu la norme en Belgique. http://urlz.fr/2OsM (adresse minimisée)

T'exagères, il y a plein de descentes par chez toi en Brabant, c'est juste qu'elles sont presque toutes trop courtes pour atteindre sa pleine vitesse. Les seules descentes où moi je peux dépasser les 60 km/h, ce sont celles du Bruine Put, à condition de ne pas la faire sur la piste cyclable (en bon état mais trop proche des maisons et intersections, surtout à cette vitesse). Et puis dans les Ardennes, un descendeur a quand même moyen de se faire plaisir. Même si ça ne peut pas se comparer au descentes de cols alpins, c'est beaucoup mieux que rien. Si malgré ça tu te refuses toujours à connaître ton bonheur, faut aller vivre à Bruges, Anvers ou Amsterdam ! 😛

C'est pas un peu exagéré, de dire qu'il va faire le Tour en une seule étape ? Tel que je vois la chose, à chaque fois qu'il s'arrêtera pour dormir il terminera une étape.

D'autres dates, celles des épreuves du Proximus Cycling Challenge : Dim 28/2: Circuit Het Nieuwsblad Cyclo (Gand)Sam 05/3: À travers les Flandres Cyclo (Waregem)Sam 26/3: Gand-Wevelgem Cyclo (Wevelgem)Sam 09/4: Grand Prix de l'Escaut Cyclo (Schoten)Sam 16/4: Flèche Brabançonne Cyclo (Louvain)Sam 21/5: Landen Trois-Ponts Cyclingtours (Landen)Sam 28/5: Ti’Light Classic (Tirlemont)Sam 04/6: Serge Baguet Classic (Lierde)Sam 11/6: Andrea Tafi Classic (Ninove)Sam 18/6: Jean-Luc Vandenbroucke Classic (Boussu-Lez-Walcourt)Dim 21/8: Cibel Classic (Sint-Katelijne-Waver)Sam 27/8: Transplantoux Classic (Hasselt)Sam 10/9: Volvo Cycling Classic (Gand)Sam 24/9: Grande Guerre (Ypres) https://www.proximuscyclingchallenge.be/fr/news/16-2015-12-03-calendrier-saison-2016 J'aimerais bien participer à la Flèche Brabançonne cyclo du 16/4, c'est tout près de chez moi. À charge pour moi de me libérer ce samedi-là, bien sûr… Le Omloop Het Nieuwsblad est un dimanche et m'intéresserait aussi, mais c'est super tôt dans la saison.

Le poids gagné en muscle aurait compensé celui perdu en graisse, et j'imagine que ce n'est pas au visage qu'on gagne le plus en muscles !

Poids d'Armstrong en août 1993, relevé par un médecin de l'université du Texas, peu après son titre de champion du monde : 75,1 kg. Poids d'Armstrong en juillet 2003, relevé par le médecin du Tour, Gérard Porte : 74 kg. Son poids le plus faible jamais relevé sur le Tour, l'année où il a été le plus mis en difficulté d'ailleurs. Au début du Tour 2004, il pesait 77,2 kg. Chiffres cités par le docteur J.-P. de Mondenard, "La grande imposture", 2009. Ils sont où, ces dix kilos de perdus ? De Mondenard ne relève, en se limitant aux sources dignes de foi, que des variations de maximum 5 kg, entre l'intersaison et l'été…

La perte de poids d'Armstrong est une légende qu'il a fait courir lui-même. Le docteur de Mondenard a relevé dans ses livres que durant ses tours victorieux l'Américain pesait le même poids qu'à la même période avant son cancer. Par contre, il apparaissait nettement plus sec qu'avant, avec les muscles à fleur de peau. Je suppose que ce qu'il avait perdu en graisse, il l'avait gagné en muscle. Selon Erwan Menthéour, c'est justement l'effet des anabolisants, associés à un entraînement et un régime appropriés.

À la télé, la victoire de Peter Winnen à l'Alpe d'Huez durant le Tour 1981, pas loin devant Bernard Hinault, Lucien Van Impe et Robert Alban. J'avais neuf ans. Comme spectateur sur le bord de la route, l'étape du Tour 1986 arrivant au col du Granon. Avec ma famille et des amis, nous nous étions postés au début de l'Izoard pour voir les coureurs. Je me souviens d'avoir vu le futur vainqueur de l'étape, Eduardo Chozas, passer comme une fusée, et repéré Hinault (son dernier jour en maillot jaune) puis Eric Vanderaerden (maillot vert) ensuite.

Je suppose que tu voulais parler de Nicolas Roche comme équipier et de Tom Dumoulin sur la Vuelta comme exploit de l'année ? 😉

Ça peut s'expliquer si ton pneu avant est plus vieux que ton pneu arrière. La section des pneus peut augmenter au fur et à mesure de leur usage, c'est un des signes de leur vieillissement.

Pour le meilleur coureur de l'année, j'hésitais entre Van Avermaet et Sagan… Après réflexion, je choisis finalement Sagan, qui a su remporter la plus importante course d'un jour de l'année. Tu peux donc comptabiliser cette réponse Guillaume !

Oui, j'avais vu cette page aussi. Mais franchement, faire l'équivalent d'une demi-journée de voiture, si c'est pour seulement deux heures sur le Nürburgring… Aussi fantastique que soit ce circuit, je trouve que ça n'en vaut pas la peine. Ça me paraît surtout intéressant pour les locaux et ceux qui sont dans les environs pendant ces périodes.

Je ne pourrai pas répondre à tout, n'ayant pas d'avis sur certaines questions. - Meilleur coureur de l'année masculin sur route : j'hésite entre Van Avermaet et Sagan, présents et entreprenants tout au long de l'année. - Meilleure féminine de l'année sur route : Ferrand-Prévot. - Meilleur coureur français masculin sur route : Thibaut Pinot. - Meilleur grimpeur de l'année : Froome. - Meilleur sprinter de l'année : Greipel. - Meilleur flandrien de l'année : Van Avermaet. - Classique de l'année : Gand-Wevelgem. - Moment de l'année : le vent et les éventails de Gand-Wevelgem. - Exploit de l'année : la performance globale de Tom Dumoulin sur la Vuelta.