Franck PASTOR

J'imagine qu'il n'y avait pas trop moyen de faire autrement à l'époque, la plage de braquets disponibles étant plutôt restreinte! Pour ma part la seule fois que je suis monté à l'Alpe d'Huez (je ne raffole guère de cette route), c'était en 70 minutes, du centre de Bourg d'Oisans à l'entrée de la station. J'étais parti du Grésivaudan avec une grosse sacoche de guidon, + une sacoche de selle avec l'appareil photo dedans, et avec un 30/28 comme braquet. J'ai trouvé cette montée bien plus facile que sa réputation le laisserait penser, mais il faut dire que je l'avais vraiment abordée en mode touriste. J'ai encore les photos que j'ai prises ce jour-là, quelque part chez mes parents. C'était il y a 20 ans et des poussières. Je crois que je mettrais à peu près le même temps aujourd'hui avec mon matos plus léger, et mes braquets actuels encore plus petits… mais avec un rythme moins cool. On ne rajeunit pas !

Moi si. De novembre à avril au moins pour l'éclairage et les catadioptres, pour pouvoir m'entraîner plus longtemps y compris à la nuit tombante. Et j'ai la sonnette toute l'année. Quand on habite en ville, c'est mieux de bien voir et d'être vu… et entendu sans faire sursauter les autres en leur criant dessus. Ça c'est l'intérêt de la sonnette.

Ou si tu aimes tourner les jambes un minimum plutôt que de forcer à t'en faire envoyer les rotules au paradis des articulations.

Qui aime bien châtie bien ! 😛 Tiens, je viens juste d'inspecter mes pneus après ma dernière sortie (Overijse, Huldenberg) où j'ai pris deux belles draches dans la gueule. Incroyable le nombre de silex que j'ai retirés des chapes ! Jamais vu ça du côté de Grenoble, même après la pire des journées sur la pire route de montagne!

Le TA Vega est proposé en noir. Il peut être monté en double comme en triple (10 v pour ce dernier), grâce à un système d'étoile interchangeable et démontable. http://specialites-ta.com/manivelle-vega.html

Le même raisonnement que devaient se tenir les pros à cette époque alors ? Tout à fait, ainsi que le disent Chiotti, Gaumont, Menthéour, Armstrong, etc. dans leurs confessions respectives.

Les Schwalbe Marathon plus sont le top de la résistance aux crevaisons que tu puisses avoir dans cette marque, et leur réputation le confirme. Les Durano Plus (que j'utilise moi-même) viennent juste après. Ils ont une excellente résistance, mais moindre que les Marathon plus, et ils sont donc destinés aux cyclistes qui roulent sur route bitumée/bétonnée/pavée en mauvais état (comme en Belgique), mais des routes en dur quand même. Avec de temps à autre une courte excursion en dehors, sur du gravel par exemple. Tandis que tu peux sereinement envisager d'utiliser les Marathon très régulièrement sur toute sorte de revêtement routier. Donc à ta place je reprendrais du Marathon plus. Ils existent aussi en sections 25 et 28, d'après le catalogue, en tringles rigides. http://www.schwalbe.com/fr/tour-reader/marathon-plus.html

Je suis plus que satistfait de mon Spécialités TA Carmina, mais même si c'est de l'alu c'est de la «haute couture» en terme de pédalier. Plus bas dans la gamme, le Vega a bonne réputation aussi.

Sortie de 50 km cet après-midi au sud-est de Bruxelles dans les bosses d'Overijse et de Huldenberg. Alternance d'éclaircies et de draches (averses) dont une de grêle. 😬 Température supportable (7° selon la météo), vent pas trop méchant.

Pourquoi le choix final devrait-il être un vélo « qui gagne » ? Je ne comprends pas. Cette élection est censée se baser sur la qualité du matériel, elle ne tient absolument pas compte (et tant mieux) des cyclistes qui s'en servent. Hier Cancellara aurait peut-être aussi gagné si son vélo avait été bas de gamme, du moment qu'il y ait retrouvé ses braquets et sa position, et que le vélo ait été fiable. Mais j'aurais mal vu ce vélo bas de gamme élu comme Vélo pro de l'année !

Bien sûr. Ce n'est d'ailleurs pas moi qui ai inventé ce test, c'est un ancien collègue avec qui je roulais du côté de Grenoble qui me l'a transmis. Il ne l'a sûrement pas inventé lui-même non plus. Au début que je me testais comme ça, le pied toujours fixé à la pédale s'arrêtait très vite de tourner. D'année en année ça a progressé, maintenant il continue sa rotation allègrement et indéfiniment (enfin, jusqu'à ce que la jambe fatigue !). Ça ne veut pas dire que le pédalage est parfait, mais qu'au moins la phase de traction est réelle et systématique dans le pédalage et c'est déjà un bel acquis. De là à pédaler bien rond, c'est une autre histoire.

Tant que ça ne descend pas en-dessous de 0° et qu'il n'y a pas de tempête, je ferai avec. Mieux vaut se la jouer stoïque en ce moment…

Suffit de vivre dans une agglomération bien peuplée, comme moi dans la région de Bruxelles. Je ne me fais pas frôler au sens propre à chaque sortie, mais des véhicules qui me dépassent à moins d'un mètre de distance, ça oui. C'est ça la ville. Et de temps en temps, oui, ça m'arrive d'être vraiment frôlé. Quand c'est le cas, c'est presque systématiquement un 4*4 ou une camionnette, dont le conducteur (ou la conductrice!) pense que la route n'appartient qu'à lui (ou elle).

Un truc pour vérifier que ton pédalage s'améliore : en cours de sortie, sur un long passage régulier, déchausse rapidement d'un pied. Si ton autre pied doit alors continuer à tourner longtemps de lui-même, c'est signe que le pied encore chaussé tire et appuie dans les temps lors du cycle du pédalage. S'il s'arrête vite de tourner, ça veut dire que ton pédalage n'est pas encore coordonné. Test à reproduire bien sûr plus tard en déchaussant de l'autre pied.

Et donc ce test aurait été bien plus significatif si la seule différence dans la tenue des deux cyclistes avait été le port du casque. est ce la perception de l'équipement, l'idée que c'est un cyclo amateur et que donc il roule plus et maitrise mieux son vélo À mon avis, c'est ça. Les conducteurs supposent que les cyclistes urbains maîtrisent moins bien leur machine (i.e. zigzaguent plus souvent) que les cyclistes sportifs. Ce qui est loin d'être toujours vrai d'ailleurs.

C'est une chose de pédaler d'une jambe et d'ainsi affiner sa technique de pédalage, c'est autre chose de réinvestir cette technique lorsqu'on pédale à nouveau des deux pieds. Parce que là intervient le problème de la coordination entre les deux membres inférieurs. D'expérience il faut un effort de concentration non négligeable pour arriver à progresser. De plus, le geste n'étant absolument pas naturel, il demande à être retravaillé régulièrement.

Merci ! Pour ma part, le prochain objectif sera soit Gand-Wevelgem (26 mars), soit la Flèche brabançonne (16 avril). Ça dépendra de la possibilité de me libérer un de ces deux samedis…

Maintenant je suis toujours étonné à la vitesse à laquelle tu uses tes chaines, je crois que VAR te fais dépenser inutilement ton argent, enfin c'est un avis qui n'engage que moi. Non, l'allongement que l'outil Var permet de mesurer est toujours bien réel, je le vérifie à chaque fois en comparant les longueurs de la vieille chaîne et de la neuve. Mais peut-être que Var nous fait surestimer les conséquences de cet allongement. Dès que le seuil 75 µm par maillon est atteint (donc 7,5 mm d'allongement total pour une chaîne de 100 maillons), selon leurs recommandations la chaîne est déjà à changer, et éventuellement la cassette. J'imagine que bien d'autres attendent un allongement nettement plus important avant de changer leur chaîne. D'ailleurs, avant d'avoir cet outil, je ne changeais de chaîne qu'une fois par an, sans conséquences notables à part un bris de chaîne (trop croisée), un seul sur mes vingt ans de cyclotourisme/cyclosport assidu.

14 chez Rohloff, et tenez-vous bien il existe une boite de vitesse à 18 rapports chez "Pinion", et c'est assez nouveau (contrairement à Rohloff) , là on passe dans le lourd (au propre comme au figuré), et le carter de cette boite est situé non pas dans la roue AR, mais dans le bas du cadre juste au-dessus du pédalier. J'ai essayé brièvement l'année passée. Et quelles étaient tes conclusions, par rapport à Rohloff et les groupes Shimano?

J'ai souvent lu qu'un régime végétarien (végétaux + œufs + produits laitiers) ne présentait pas de risques particuliers pour la santé. C'est dans le cas d'un régime «végétalien» (protéines de source animale absolument exclues) qu'il pouvait y avoir des carences. Pour ma part, je ne suis ni l'un ni l'autre et n'ai pas l'intention de le devenir. Que d'autres le soient, je ne vois pas en quoi ça me gênerait. J'avais une amie végétarienne à une époque, et les repas qu'elle préparait quand elle recevait étaient excellents, du reste. La seule chose que j'ai exclue de mon alimentation, ce n'est pas la viande, c'est l'alcool. Lire ce sujet et voir certaines réactions me fait sourire, parce que c'est un peu le même type de réactions auxquelles j'ai droit quand j'explique autour de moi que j'ai rayé tout alcool de ma consommation, que ce soit bière, vin ou autre. 😄

Je viens de changer ma chaîne après 2500 bornes, et pour moi c'est un record de durée depuis que j'utilise ce même outil Var! Et moi je nettoie la chaîne après chaque sortie ou presque. Il faut dire que je ne les gâte pas, mes pauvres chaînes, en roulant où je roule (Bruxelles et Brabant): pluies fréquentes et routes souvent recouvertes de boue sablonneuse. Je crois que c'est surtout ce sable qui accélère leur usure.

Les moyeux à vitesses intégrées me font de l'œil depuis quelques temps déjà, mais en ce qui me concerne c'est en vue de l'acquisition d'un vélo de randonnée. Il y a eu un test comparatif entre une transmission classique et une transmission Rohloff à vitesses dans le moyeu (14 vitesses!) pour ce genre de vélos. Il peut aussi être instructif dans le cadre d'un usage citadin. http://www.expemag.com/velo/test-velos-de-randonnee.html

Les cales n'ont effectivement pas changé entre les i-clic et les xpresso. Je ne sais pas pour les Mavic.

Sans être aussi fréquent qu'en Flandre, c'est assez courant à Bruxelles aussi. Et comme cycliste je n'en suis pas particulièrement fan non plus: ce sont souvent des routes étroites et donc j'essaie de les éviter…

906 m d'après l'organisation. La très grande majorité située entre les deux ravitaillements, donc sur une quarantaine de kilomètres, où ça n'arrêtait jamais de monter et descendre.