Franck PASTOR

Sur tous mes braquets, j'ai roulé à une cadence variant la plupart du temps entre 90 et 100 tours/minutes (là aussi, les nombreux arrêts dus à l'environnement citadin ont tiré la moyenne vers le bas, sans ces arrêts ça aurait été plutôt 95 tours/minutes, à vue de nez). Je suis naturellement véloce, tout en ayant un moteur très modeste, et j'ai choisi mes braquets en conséquence. Pour rappel, je suis équipé en braquets type VTT. Triple 48-38-26 et cassette 10 pignons 11-34. Vu les différences de pente du parcours d'aujourd'hui (et ma forme très perfectible) j'ai parcouru toute ma gamme de braquets, à savoir du 48/11 au 26/34 ! 😆 Avec quand même une forte prédominance des braquets associés à mon plateau médian, donc entre 38/13 et 38/30.

Merci, mais en fait je suis surtout motivé par l'échéance Tilff-Bastogne-Tilff du 15 mai, et ses 240 bornes. Pas le choix, je dois commencer dès maintenant à accumuler les heures de selle pour mieux m'y préparer. Alors, tant qu'il ne neige pas et qu'il n'y a pas de verglas, pas question de sucrer une sortie. Je compte augmenter progressivement les distances de semaine en semaine jusqu'à cette date, qui n'est pas si lointaine. Si tout va bien, j'aurai fait une ou deux sorties de plus de 200 km d'ici la mi-mai.

Je m'en aperçois parfois aussi quand je m'arrête, à un feu rouge par exemple (les joies du vélo citadin…). Souvent la roue a tendance à se mettre en travers par rapport au cadre pendant l'arrêt. Déjà à cette occasion la roue peut venir heurter mon pied, si la manivelle est vers l'avant. Plus vicieux, et plus dangereux, la roue peut à nouveau heurter mon pied alors que je la remets dans l'axe en redémarrant. C'est surtout à cause de ça que j'ai failli chuter plusieurs fois. Depuis je fais gaffe à garder la roue dans l'axe du vélo pendant les arrêts aux feux et croisements…

5 h 40 de vélo effectif aujourd'hui à l'ouest et au sud-ouest de Bruxelles, sur terrain vallonné. Trajet résumé : Bruxelles-Hal-Enghien-Ninove-Pepingen-Hal-Bruxelles. J'aurais visité ainsi les trois régions de Belgique (Bruxelles, Flandre, Wallonie) et trois provinces (Brabant flamand, Brabant wallon et Flandre orientale). Stats : 112 km, 5 h 40 de vélo effectif, 19,8 km/h de moyenne (encore et toujours fortement tirée vers le bas par les deux traversées de l'agglomération bruxelloise), cadence moyenne de 90 tours/minutes (ça devient une — bonne — habitude). Beau temps gâché par une température bien froide (5° maxi) pour le grand frileux que je suis, et surtout un vent très désagréable de secteur nord - nord-ouest qui renforçait la sensation de froid, comme s'il y en avait eu besoin. Encore et toujours des sensations médiocres dans les bosses. Le froid n'a certes pas aidé, pas plus que l'interruption de dix jours pour cause vacances de ski.

Je viens de me fendre d'un courriel destiné à Guillaume Prébois où je m'étonnais de son choix de «fils» plutôt qu'«enfant» dans son article. Sa réponse a été immédiate, la voici : Cher Franck, Vous avez raison sur le fond mais un journaliste, dans un titre en particulier, cherche la forme. Par ailleurs le choix repose aussi sur le fait que l'article repose sur le témoignage d'un père qui parle de son fils.Cdlt.

Pas un millimètre de neige à Bruxelles et dans les environs aujourd'hui malgré les précipitations de la nuit. Pas de verglas non plus, et un grand soleil à peine voilé par moments. Mais température maximale de 5° et vent du nord - nord-ouest bien réfrigérant de force 5 avec rafales traîtresses. Je me suis quand même lancé dans une sortie de six heures, mais ça n'aura pas été ma plus agréable.

À pied aussi…

Au contenu de l'article ? Rien, justement. Je suis d'autant plus sensible aux problèmes réels qu'il évoque que j'apprends en ce moment à ma fille de 7 ans à circuler à vélo dans les rues de Bruxelles. Raison de plus pour m'étonner de son choix de mot : «fils» plutôt qu'«enfant» au sens large. Dans sa tête, comme dans la tête de bien d'autres j'imagine, le cyclisme est un sport masculin. Normal pour toi ?

Rien de nouveau sous le soleil, c'est ainsi depuis longtemps déjà. Mais que c'est révélateur qu'il évoque « votre fils » et pas « votre enfant ». L'idée qu'une fille puisse être cycliste ne lui a même pas traversé l'esprit ! 🙄

En effet, c'est normal. C'est le cas aussi sur mon vélo actuel. Une géométrie courte donne plus de nervosité à la bécane, paraît-il. N'empêche que c'est ch… ce phénomène, et surtout dangereux. Notamment en ville où les manœuvres où le pied peut toucher la roue sont fréquentes. Ça a failli me faire tomber plusieurs fois, lors de virages serrés également, mais aussi au redémarrage, après un feu par exemple. Pour ma part je me suis promis de faire attention à ce détail pour mon prochain vélo.

J'ai toujours eu horreur de l'hypocrisie et des hypocrites, sans même parler des menteurs. Cette hausse de popularité du moteur caché a donc tendance à me déprimer, rien que parce qu'il révèle une fois encore cette part de la nature humaine qui me révulse. Je suis peut-être trop sensible, mais c'est ainsi, même ça ne va effectivement rien changer à ma pratique, pas plus que le dopage médical du reste.

À ton avis, pourquoi éprouvent-ils le besoin de cacher ce moteur ? Parce qu'il est là le problème, pas en le moteur lui-même. Si tu trouves ça sain, effectivement on ne risque pas d'être d'accord. Je n'ai aucun problème avec ceux qui roulent en vélo électrique et qui l'assument. Autrement dit, ceux qui ne le cachent pas.

De voir que la vente de moteurs cachés a le vent en poupe depuis l'affaire Femke Van den Driessche. En témoigne la pub que certains font sur les moteurs qu'ils vendent.

Ce n'est pas que je l'ai oubliée, c'est que je ne la connaissais pas ! J'ai pu retrouver les dates de l'épreuve de 2015 ici : http://www.espacecycles.be/ Quelle serait la date de celle de 2016, si elle est connue ?

On dirait que comme pour le compact, Sram nous présente du vieux comme du neuf. Mavic avait sorti un groupe électronique sans fil il y a plus de vingt ans avec le ZMS, puis remis ça il y a une dizaine d'années avec le Mectronik, ça n'avait pas pris. Faut que les gros s'y mettent, quoi !

Bah oui, rien que le fait de pouvoir suivre les commentaires de Michel Wuyts, Renaat Schotte et José De Cauwer est une bonne justification de l'apprentissage de la langue ! 🆒 Même si c'est pas toujours évident pour moi de comprendre De Cauwer, quel monde de différence avec Thierry Adam et consorts… Côté francophone, Rodrigo Beenkens est bien aussi, mais j'apprécie moins que Wuyts et consorts.

Salut Jean, C'est un de mes sketches préférés du spectacle « Sois Belge et tais-toi ! » Le comédien, c'est Joël Riguelle et il est toujours bourgmestre (CDH) de Berchem-Sainte-Agathe. Un autre must du spectacle, où il joue d'ailleurs (en compagnie de Philippe Peeters) : « La Belgique » ! Ou comment présenter votre pays avec des personnages et une autodérision typiquement belges! 😆

Pour Franck, s'il me lit la langue enseignée en Flandres est l'ABN ( Algemeen Beschaafd Nederlands ) il avait oublié le terme " beschaafd" !!! mais je l'admire car un français qui pratique le néerlandais c'est très rare . Salut Jacques, et merci de l'appréciation (bedankt voor je waardering 😉), Je ne l'ai pas oublié, c'est que simplement l'épithète beschaafd (correct, courtois, civilisé…) n'était plus «politiquement correct» pour désigner le néerlandais officiel, quand j'ai commencé à apprendre la langue il y a quinze ans. On me parlait donc d'AN, Algemeen Nederlands (néerlandais général). Aujourd'hui, on dirait apparemment plutôt Standaardnederlands (néerlandais standard). https://fr.wikipedia.org/wiki/Algemeen-Nederlands_Verbond https://fr.wikipedia.org/wiki/Standaardnederlands

Force reste à la loi, même en cette matière : l'unique langue officielle de Flandre reste l'Algemeen Nederlands (néerlandais commun), comme aux Pays-Bas et au Surinam, qui ont adhéré tous les trois au Taalunieverdrag (traité d'unité linguistique) garantissant l'unité de la langue néerlandaise de ces trois pays. Le « Flamand » n'a, malheureusement ou non, aucune existence officielle. Il faudrait d'ailleurs définir ce que c'est, entre tous ces dialectes de Flandre qui peuvent diverger énormément, m'a-t-on dit, d'un village à l'autre ! 😲 Donc, pas le choix, pour les Anderstaligen (ceux qui sont d'une autre langue maternelle) c'est le néerlandais standard qu'on doit apprendre avant de s'intéresser éventuellement à un des dialectes… Dialectes qui pulluleraient également aux Pays-Bas ! Il en serait de même la langue allemande qu'on apprend à l'école, le Hochdeutsch. Des amis allemands m'ont dit que la situation était très semblable en Allemagne et en Autriche, pas seulement en Suisse : outre le Hochdeutsch, qui reste l'unique langue officielle, ce sont les différents dialectes qui règnent dans la rue. Et ils différent tout aussi sensiblement d'une région à l'autre que les dialectes néerlandais/flamands, m'ont-ils affirmé. Idem en Italie… Tout ça nous paraît assez surréaliste, à nous Francophones. Spécialement en France où les autorités centralisatrices ont fait la guerre aux différents patois et dialectes, au point de les faire quasiment tous disparaître. Mais en fait nous serions plutôt l'exception que la règle.

C'est vrai qu'elle se trouvait place des Bouvreuils, dans le quartier du Chant d'Oiseau à Woluwé-Saint-Pierre (une amie habitant le coin m'a indiqué l'endroit), mais soyons beaux joueurs, d'une part Bernard n'a pas précisément dit que l'épicerie Merckx était à Auderghem, et d'autre part le quartier du Chant d'Oiseau est vraiment tout proche d'Auderghem ! Au juste, puisque je sais où Merckx habitait, j'ai le droit d'être considéré comme un vrai Belge? 🆒

Justement, tu le dis toi-même, tu avais le choix. À l'époque peut-être que les élèves choisissait plus souvent le néerlandais, c'est fort possible, mais il pouvait choisir autre chose. Aujourd'hui, c'est plus du 50/50. Les Flamands n'ont pas le choix, eux. C'est le français pour tout le monde. Le néerlandais ne s'avère pas forcément nécessaire pour tout le monde, même à Bruxelles (moi-même je n'en ai jamais eu besoin dans ma vie professionnelle — ce qui ne m'a pas empêché de l'apprendre ! 🆒) mais il ouvre beaucoup de portes supplémentaires pour l'emploi en Belgique, même si on ne prend pas ces portes-là pour finir. Et il est particulièrement important pour un élève pendant sa formation de s'ouvrir un maximum de portes, particulièrement en ces temps de crise. Or les élèves prenant le néerlandais en première langue prennent forcément l'anglais en seconde, tandis que ceux qui prennent l'anglais en première langue s'en contentent souvent… et se retrouvent avec moins de possibilités pour finir. Il me semble d'ailleurs que les Suisses doivent également prendre en première langue une des langues officielles de leur pays, à savoir l'allemand ou l'itallen.

Le néerlandais en première langue étrangère n'est pas obligatoire dans l'enseignement belge francophone (sauf à Bruxelles), on a le choix avec l'anglais. J'ai croisé pas mal de Wallons de tous âge qui ne parlaient pas un mot de néerlandais, et plusieurs m'ont confirmé qu'ils ne l'avaient jamais eu à l'école. Et c'est bien dommage d'ailleurs, connaître le néerlandais est un énorme atout sur le marché du travail ici, même les Français du nord commencent à s'en rendre compte. J'ai insisté pour que ma fille de 7 ans commence à apprendre le néerlandais cette année à Bruxelles, avant même le début de son apprentissage scolaire officiel. L'anglais viendra en temps et en heure, et elle sera j'espère trilingue au minimum. À côté de ça les Flamands doivent se farcir le français en première langue étrangère… et ils se débrouillent bien mieux en langues étrangères que les Wallons, en moyenne. Y compris et surtout en anglais. 🆒

Les développements dépendent beaucoup du niveau, moi je serait incapable de monter un col entier avec ma cadence habituelle entre 85 et 90 rpm en 34/28, je fini par tomber a 70 a peine et c'est pas une cadence que je suis a l'aise. C'est exactement la raison pour laquelle j'ai monté mes tout petits braquets : triple 48-38-26 et cassette 10 pignons 11-34. Ça me permet de maintenir ma cadence de 80 à 90 tours/minutes et donc d'être à l'aise dans mon pédalage dans les longues pentes, jusqu'à plus ou moins 12%. Et ça me permet d'affronter sans trop de crainte les murs plus courts jusqu'à 20% et plus, comme on en trouve en Belgique. Sur les groupes 10v en chape longue on peut monter des cassettes de VTT jusqu’à 34 dents. Je confirme, c'est ce que j'ai fait. Il m'a fallu quand même, paradoxalement, un dérailleur VTT prévu pour 9 pignons, les dérailleurs VTT 10 vitesses n'étant pas compatibles, eux, avec les manettes route 10 vitesses (chez Shimano du moins).

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que vous voulez vraiment entendre par «picard» (culture picarde?), mais ce qui est avéré c'est qu'il n'y a qu'une petite partie de la Belgique, en Wallonie, à l'ouest du Hainaut, où les dialectes relèvent (relevaient, souvent) de la famille picarde : principalement le Tournaisis, aujourd'hui appelé Wallonie picarde d'ailleurs, et la région de Mons. Au sud de Thuin également, selon cette carte : http://bit.ly/20IZt7r

Vous, vous passez partout avec vos 34/28 ou 34/32. Moi pour passer vraiment partout j'ai un 26/34. 😛