Franck PASTOR

D'accord, mais joue le jeu, hein, reproduis mes conditions d'entrainements : hors vacances et en dehors du home-trainer, pas plus de deux sorties par semaine, avec une seule sortie longue (plus de quatre heures) possible par quinzaine de jours. Et pas question de choisir ton jour ni ta plage de sortie : par exemple si tu es censé pouvoir sortir le dimanche et que la météo prévoit de la pluie ce jour-ci, tu ne pourras pas te rabattre sur le samedi où la météo aurait prévu du soleil, parce que tu ne seras pas libre ce jour-là. Et n'oublie pas que les routes brabançonnes étant ce qu'elles sont, même s'il ne pleut pas le jour de la sortie, tu seras peut-être obligé de nettoyer ton vélo de fond en comble au retour s'il a plu le ou les jours d'avant. Parce que les routes auront été tapissées de boue bien sablonneuse qui aura allègrement maculé ton cadre et se sera joyeusement infiltré dans ta transmission. Et pour être tout à fait fidèle à mes conditions, tu devrais emménager en zone urbaine du fait de tes contraintes extra-sportives, mais c'est peut-être trop demander. Bon courage! 🆒

Sur quoi ? Sur le matos anti-crevaison, je l'ai déjà donné. Sur le mot «racagnac»? Si si, c'est bien un belgicisme. Voir ce lien pour confirmation (lexique) et pour en savoir un peu plus sur la variante de français parlée ici: http://www.jchr.be/langage/belgicismes.htm

et bien si le temps est encore a la pluie c'est de nouveau home trainer ça vaut mieux que de galéré pendant 1 mois Et si tu as un objectif précis, Marmotte par exemple, ou Tilff-Bastogne-Tilff dans mon cas (240 bornes en Ardenne à la mi-mai), tu vas te louper ou galérer le jour j parce que le seul home-trainer ne te prépare pas à minimum dix heures de selle en montagne ou terrain ultra-vallonné façon Ardenne. Où d'ailleurs il pourrait bien faire mauvais temps. Pour ce qui du temps, je parlais pour moi bien sûr, en Belgique. Heureusement, jamais une sortie sous la pluie ou le froid ne m'a rendu malade, et pourtant je suis frileux. Bien sûr j'ai de bons vêtements bien adaptés aux caprices du temps, et j'étudie toujours la météo avant de sortir. Les météos extrêmes (verglas, neigle, tempête) me font quand même rester chez moi. Ma règle, c'est que tant que le vélo peut tenir debout, je sors. Le seul problème que me posent mes sorties par mauvais temps, c'est pour le matos, qui déguste en effet! Mais si je vois les choses de façon positive, ça m'e l'a fait bien mieux connaître et m'a appris à l'entretenir.

Encore faut-il se comprendre! 🆒 Pour les Français de France qui nous lisent, puisque tu parlais de «racagnac» plus haut. C'est comme ça qu'on désigne une clé à cliquets en Belgique francophone. Comme «drache» (averse), c'est un nom que j'ai adopté dans mon vocabulaire perso, tellement ça sonne bien. 😃

si le lendemain ou sur lendemain le temps est au beau fixe je peux aller rouler si l'envie m'en prend si…

Tiens, c'est pour toi, ça me paraît de circonstance après t'avoir lu : Le groupe préféré de ma fille (7 ans). 😇

Probablement pas. Son but est de se donner en spectacle, après tout ! Et comme il le fait super bien, moi j'apprécie ! 🆒

Je monte mes pneus à la main généralement, mais parfois je n'y arrive pas (quand j'avais des Michelin notamment 😉), et alors je n'ai pas de scrupules à utiliser un démonte-pneus comme levier. Mes démonte-pneus sont en plastique et ne risquent pas d'abîmer la jante. Le risque de pincer la chambre est minime si d'une part celle-ci est déjà légèrement gonflée, et d'autre part si on fait levier avec lenteur et précaution. Et de fait je n'ai jamais pincé de chambres comme cela. De plus, je n'ai jamais eu de démonte-pneu coincé entre jante et pneu en faisant cela ! 😲

En effet, c'est dangereux. La chambre, ça peut aller, mais pour la pompe, tu peux la fixer sur un support prévu pour ça, qui vient se fixer lui-même sous le porte-bidon.

Deux chambres à air de rechange, trois démonte-pneus, un kit de réparation, le tout dans la sacoche de selle, et une mini-pompe accrochée au porte-bidon. Je me fiche de la légèreté comme de l'an quarante, et comme j'ai déjà crevé plusieurs fois d'affilée, je préfère être trop prudent que l'inverse. Jamais rien de rigide dans les poches du maillot, c'est un coup à se blesser sérieusement en cas de chute sur le dos.

Pour ma part, c'est soit accepter de sortir sous la pluie, soit annuler deux sorties sur trois, si pas plus, en mauvaise saison (comme actuellement). Et comme je ne peux sortir que deux fois par semaine maximum, et que je n'ai pas trop le choix de ces moments où je peux faire du vélo…

Continental GP 4 Seasons ou Schwalbe Durano Plus. J'ai utilisé les deux dans les conditions climatiques et sur les routes belges, un très bon terrain de test pour la solidité des pneus 😕. Au bilan les deux sont très résistants en effet, le Schwalbe Durano Plus étant le plus résistant sur les flancs, le Continental le plus adhérent sur route humide. Par ailleurs le Durano plus est présenté par Schwalbe comme le pneu route le plus efficace contre la crevaison de leur gamme, après le Marathon plus, et il est bien plus «sportif» que le Marathon.

Mouais… Pas sûr que ça puisse donner une idée des sensations uniques 😬 qu'on éprouve à être brinquebalé sur des pavés bien disjoints, humides et glissants ! Et puis est-ce qu'on peut aussi y trouver de la boue en suffisance pour transformer les cyclistes en gueules noires ? Là j'ai un gros doute ! 😃

C'est au Ventoux que tu t'entraînes à passer les secteurs pavés boueux ? 😃 😛

Aucune chaussure n'est éternelle après tout, la semelle s'assouplit, la tige se déforme, etc.

Les Carnac telles que je les aie connues (à partir de 94) n'avaient pas de semelle TBT, mais avaient un système d'inserts qui leur permettait d'être compatibles avec à peu près tous les standards de pédales du marché. L'un de ces inserts était de type TBT, mais il y avait aussi un insert pour les 3 points type Look, un autre pour Speedplay, et même un insert pour pédales à cale-pieds et courroies. Tandis que j'avais des chaussures Time pour mes pédales Time Equipe Pro, mon père avait (a toujours en fait) des Carnac pour les siennes. Dommage que la marque ait disparu… 😢

Aujourd'hui oui. Du temps des pédales Time Equipe et Time Equipe Pro (du milieu des années 80 jusqu'au milieu des années 2000, estimation à la louche), les fixations étaient bien différentes. À l'époque Time avait d'ailleurs sa propre gamme de chaussures, les seules qui allaient avec ces pédales sans nécessiter un adaptateur ou un insert.

il est slovène, pas slovaque Ben non il est bien slovaque. Ou alors tu dis ça pour faire de l'humour? (Cf. le «slovane» d'un message précédent). http://www.lequipe.fr/Cyclisme/CyclismeFicheCoureur10310.html

De retour en Belgique après une longue journée autoroutière hier (corsée par les barrages flltrants de camionneurs belges --> 2 heures à faire du surplace du côté d'Arlon). J'ai tenu à reprendre la bécane en fin d'après-midi pour une course sortie de détente d'1 h 30 dans les environs de mon domicile, donc en agglomération, mais sur dans des rues relativement tranquilles. Enfin, a priori. J'ai eu une grosse frayeur quand une voiture m'a frôlé en me dépassant, certainement pas plus de dix centimètres entre le capot et moi. Le conducteur m'a apparemment vu trop tard, puisqu'il a fait l'écart pour me dépasser… après m'avoir dépassé. Pas eu le temps de voir ce qu'il faisait mais je parierais qu'il était en train de téléphoner au volant! 📢 Sinon, le temps était sec, plutôt doux, et venteux. La pluie a eu le bon goût de tomber bien avant que je sorte.

Toi et moi on roule en Brabant, sur des routes et sous un temps si extraordinaires qu'ils flinguent la transmission si on ne l'entretient pas régulièrement. La v'là la différence. Tout le monde n'a pas conscience comme nous de la fragilité de notre précieuse bécane, profitons de notre chance Michel !

J'ai changé mes galets à la fin de l'année dernière, pour la première fois depuis 2010 (à l'époque le vélociste me les avait changés d'autorité lors d'une révision de mon vélo). Ils devaient avoir dans les 30 000 - 40 000 bornes. Difficile d'être précis, je n'ai un compteur que depuis deux ans. C'était impressionnant de comparer les galets neufs aux anciens. Les vieux avaient des dents complètement effilées, pointues comme des canines, par rapport à celles des galets neufs, de forme «carrée» normale. Ça m'a fait me résoudre à en changer plus souvent, désormais. Tous les ans me paraît une bonne base, a priori.

Finalement c'est comme d'hab. Le printemps, pour moi, a toujours été synonyme de temps capricieux et instable. C'est pour ça que, contrairement à beaucoup de gens, c'est la saison que j'aime le moins. 😳

À la fin c'était bien sûr assez dur mais ce n'était pas une galère non plus. Je ne voulais surtout pas me griller pour ma vraie reprise de la montagne, j'ai donc pris garde à ne jamais être dans le rouge de toute la journée. Le 26/34 a été bien utile pour cela dans ces trois raidards ! 🆒 Et puis j'ai déjà un bon kilométrage derrière moi pour cette saison, ayant dû faire dans les 1500 km depuis début janvier. Ça n'a donc certainement pas été une sortie de récupération pour moi comme ça l'a été pour Eddy, mais ça n'a jamais été une torture pour autant. L'essentiel était de franchir un palier en toute sérénité, et je crois y être arrivé. J'espère qu'on pourra faire l'une ou l'autre sortie ensemble cet été ! Je devrais revenir sur Grenoble la première quinzaine d'août normalement. D'ailleurs j'ai toujours comme objectif de compléter mon Challenge du Grimpeur inachevé de l'année dernière. 😉

j' aurais aimé aussi voir Greg Van Avermaet à leur coté pour le final , dommage ces chute , d ailleurs je crois qu il ne sera pas sur le Paris Roubaix Dimanche prochain , bien dommage ! En effet: fracture de la clavicule… 🙁

Salut Daniel ! Beau parcours quand même pour une reprise des choses sérieuses ! Pour ma part, c'était aussi la première sortie sérieuse de l'année aujourd'hui (en montagne s'entend). 97 bornes en cinq heures et des poussières — hé oui, la montagne ça fait pas aller vite ! — en suivant un balcon de Belledonne «amélioré». Avec Eddy Pelaic, qui est sur le forum aussi, on s'était donné RV au Versoud pour rejoindre ensuite Goncelin par la D523, puis la montée vers Saint-Pierre-d'Allevard, et de là le balcon de Belledonne direction Uriage. Pour Eddy, qui est bien plus fort que moi, ça a été une sortie «récupération» d'un gros entraînement de la veille puisqu'il a roulé à mon rythme la plupart du temps (et attendu au sommet des côtes pour le reste!). Pour ma part, j'avais voulu faire cette sortie parce que je souhaitais un itinéraire «sportif» dont les difficultés s'apparentaient à des côtes «ardennaises»: côtes pas très longues mais nombreuses et si possible bien raides. C'est que j'ai un objectif précis en tête pour la mi-mai : Tilff-Bastogne-Tilff, en plein cœur des Ardennes, avec des morceaux comme la Redoute au programme. En passant, j'aurai effectué mes premiers vrais cols de l'année : Barioz, Ayes, Lautaret (pas celui de Briançon!) et Mouilles. Sur la fin, pour corser encore un peu le trajet à ma demande, on a quitté aux Roussets la route normale du Balcon pour descendre à Revel, nous diriger à Corps d'Uriage et de là grimper la redoutable côte du Rocharey que j'avais déjà faite il y a deux jours. Les trois chevrons Michelin y étaient toujours ! 😃 Une montée assez semblable dans ses pourcentages à la Redoute, voire même plus pentue. Au sommet on a rejoint l'itinéraire classique pour le quitter à nouveau à Saint-Nizier d'Uriage et faire les courts talus menant à Venon. On s'est ensuite séparés au niveau de l'église de Venon, Eddy devant rentrer directement chez lui pour respecter les délais prévus avec sa famille, et moi terminant par la courte (mais raide, encore) montée du Japin avant de redescendre sur la vallée à Murianette. Voilà, donc une belle sortie avec du bon dénivelé en bonne compagnie. Reste à ajouter des bornes, des bornes et encore des bornes pour le 240 km de Tilff-Bastogne-Tilff. Mais ce sera en Belgique que je vais effectuer ces bornes-là, puisque j'y retourne dès demain.