Franck PASTOR

Une trentaine de km à peu près plat, des environs de Malines à Bruxelles, cet après-midi, après avoir récupéré mon vélo gravel que j'avais mis à l'entretien chez le vélociste. J'avais effectué l'aller Bruxelles-Malines en train. Temps beau, froid (6°), peu venteux. Je sors d'une mauvaise grippe, et ça s'est ressenti. Pas mal de temps passé à me moucher et plusieurs quintes de toux, même si je ne ressentais pas de fatigue particulière. Reste plus qu'à me montrer patient pour la véritable reprise : elle n'est clairement pas pour tout de suite.

Ça ne change malheureusement rien au principal inconvénient des lacets, dont j'ai déjà parlé : on ne peut pas ajuster leur serrage en cours de route. Je suis d'ailleurs surpris d'être apparemment le seul ici à qui cela arrive fréquemment. Systématiquement, même, dans mon cas. J'ai tout expérimenté comme type de serrage avec les chaussures pour pédales automatiques : des lacets aux boas en passant par les velcros et le micrométrique. Et comme je l'ai dit il se produit toujours un moment lors des longues sorties où je ressens le besoin modifier le serrage des chaussures, presque toujours pour les resserrer. Je pense (sans certitude) que cela vient de deux facteurs : j'ai le pied fin et étroit et je joue souvent de la cheville lors de mon pédalage. À la longue doit se produire un «jeu» dans le maintien du pied qui n'est pas sensible en début de sortie.

et encore, ne te plains pas trop, tu pourras sortir demain alors qu'on prévoit du beau temps. Pas moi, je suis cloué au lit par une grippe. Ça permet de relativiser…

Tu arrives aussi à freiner ta trop forte attraction envers les cyclistes belges féminines? 😇 Important, ça, quand on veut survivre à Liège-Bastogne-Liège (d'ailleurs Thierry te l'a déjà dit).

À mes débuts de cyclistes, il y a une trentaine d'années, j'avais choisi des chaussures à lacets. Très bon maintien du pied et très bon serrage… au début d'une sortie. Mais j'ai découvert ensuite que j'ai souvent le besoin de modifier le serrage de mes chaussures en cours de sortie (le plus souvent pour les resserrer encore) ce qui avec des lacets est impossible à faire à moins de descendre de vélo. J'ai donc définitivement laissé tomber les chaussures à lacets. Si tu n'es pas dans le même cas que moi, c'est-à-dire que tu n'as jamais envie de modifier le serrage de tes chaussures en cours de route, les modèles à lacets peuvent être un bon choix pour toi.

30 km environ aujourd'hui pour amener mon vélo gravel à sa révision annuelle (essentiellement pour une purge du moyeu Rohloff) chez le vélociste où je l'ai acheté, à Hofstade, tout près de Malines. Trajet presque tout plat et sans histoire, le long du canal de Willebroek puis de la Senne, par un temps un peu moins froid (4°) que ces derniers jours, et un beau soleil. Retour en train, dans ma tenue de cycliste, qui ne faisait visiblement pas tiquer les gens que je croisais (sans doute doivent-ils voir bien plus bizarre que ça durant leur journée).

Il reste de la neige en BW ? À Bruxelles, plus rien, ni même de verglas malgré les températures négatives. Et dès demain, redoux sensible. En ce qui me concerne, sortie prévue demain (temps sec) et ce week-end (pluie probable…).

Heureusement que les Français de Belgique sont là pour sauver l’honneur de la Francophonie dans ce pays !

Oups, désolé, je ne visais vraiment pas quelqu'un en particulier !

Sans oublier le cycliste qui tiendra son téléphone d'une main (vision d'horreur quotidienne à Bruxelles) en même temps qu'il consultera son guidon intégré qu'il tiendra de son autre main. « Hé Gégé, je viens de dépasser les 1000 watts dans mon dernier interval ».

Je vais jouer au rabat-joie : c'est encore une distraction supplémentaire en plein cœur du trafic, comme si on en avait besoin…

Et pourtant il fait nettement moins froid ici qu'à l'Enclave des Papes en ce moment, et les conditions climatiques m'ont permis de faire du vélo contrairement à vous autres sudistes. Tu es sûr de ne pas avoir des envies de rapatriement ? 😎

Tsss, petite nature. 😛 C'est quand même peu probable qu'il y a ait de la neige fin avril dans les Ardennes, mais ça peut arriver (en fait, tout peut arriver à cette période de l'année question conditions climatiques, mais je te l'ai déjà dit, je crois). Certaines fameuses éditions de Liège-Bastogne-Liège se sont déroulées dans ces conditions. La dernière fois en 2016 je crois (vainqueur Wout Poels), La plus fameuse en 1980, où Bernard Hinault avait remporté la course et fini avec des doigts gelés. https://www.youtube.com/watch?v=0hO_tmbIKJ0

On a donc en commun cette « passion » pour le nettoyage. 😉 Malheureusement, à moins d'être indifférent à une chaîne qui couine, à des dérailleurs et câbles (parfois) grippés et à un cadre recouvert de boue, il vaut mieux toujours s'y mettre entre deux sorties en cette saison… du moins quand on vit ailleurs que dans le sud !

36 km pour ma première sortie de l'année du côté de Bruxelles et environs, par 7° maxi, un brouillard assez important (visibilité nulle au-delà de 100 m par endroits), un vent de nord heureusement pas très prononcé et bien sûr des routes et pistes hyper-crades, mais libres de neige et de verglas, sauf à certains endroits de la forêt de Soignes où bizarrement, sur les mêmes pistes, des sections encore enneigées alternaient avec des sections complètement libres de neige. Rythme balade pour commencer l'année, avec un œil sur le paysage hivernal… Vivement la fonte complète ! Paysage brabançon typique de la journée… Section problématique d'une piste bitumée de la forêt de Soignes.

Surtout, on a chacun son expérience, qui n'est pas forcément la tienne. On peut tomber sur un vélo, oui, mais surtout sur le vélo d'un autre, si on roule en groupe (ce qui m'arrive très rarement). Tomber sur son propre vélo doit être rare. Ça ne m'est en tout cas jamais arrivé et je suis tombé quelques fois comme tout le monde. Mais être tombé sur le dos, ça, ça m'est arrivé.

Il ne l'avait pas précisé, il avait parlé de «ferraille» dans son sac à dos. Comme c'était un grand randonneur en montagne (il vivait à Abondance, en Haute-Savoie), peut-être un de ces trucs-là, voire tous. Et quand on vous raconte cela à partir d'un fauteuil roulant, ça impressionne et on ne l'oublie pas.

Tu peux toujours essayer de minimiser les risques même si tu ne peux pas les supprimer totalement (exemple : port de lunettes). Depuis que j'ai vu quelqu'un condamné pour le reste de sa vie à la chaise roulante, parce qu'il était tombé sur le dos en randonnée et que son sac à dos contenait de la ferraille, j'ai un autre point de vue sur la question que toi. Le seul objet métallique que je m'autorise à avoir dans mon dos, ce sont mes clés d'appartement, petites et toutes plates, et tout au fond d'une poche latérale, jamais la poche médiane. On ne me verra jamais transporter de pompe ou de smartphone dans mon dos. Du reste, il ne faut pas avoir peur de les perdre au moindre petit cahot 😉

Vois ça du côté positif : ça nous permettra d'aller plus vite nous aussi. Je ne m'avoue d'ailleurs pas vaincu d'avance dans les murs de la Vélomédiane. 😎 Tiens, j'y pense : je peux le faire passer par les murs pavés du nord du pays aussi, maintenant. Kardaan, Koppenberg, Paterberg, Mont-Saint-Laurent, Grammont… je me régale d'avance, hin hin hin…

Quoiqu'il en soit, je m'en réjouis pour toi et j'espère que cela va continuer ! Ça signifie au passage que tu n'auras plus cette excuse pour refuser de nous accompagner sur les randonnées à longue distance, genre Vélomédiane. 😺

Tu n'avais pas évoqué une technique de respiration améliorée ?

C'est pas un belgicisme, d'ailleurs ? En tout cas, j'ai attendu d'être en Belgique pour entendre cette expression. En flamand, on dit « tweedehands », littéralement la même chose.

À peu près pareil que Nicolas, à la différence que ma sacoche de selle est volumineuse : 4 l maxi si le soufflet est déployé. Elle est aussi étanche, caractéristique appréciable en Belgique 🙂 À l'exception des clés de mon appartement, qui sont dans une poche arrière latérale de mon maillot (de même que quelques euros et ma carte d'identité), je ne mets rien de rigide dans mon dos, de peur des blessures si je chute dessus. Ma mini-pompe est fixée le long d'un porte-bidon, mon smartphone est fixé sur la potence et le reste de mon équipement est dans ma sacoche de selle : deux chambres à air, un outil multi-fonctions (qui fait aussi dérive-chaîne), trois démonte-pneus, un mini-gilet à bandes réfléchissantes si je me fais surprendre par la nuit, un nécessaire de réparation de chambres à air + une attache rapide. Lors des longues sorties (plus de 80 km), je glisse également un petit cadenas dans cette sacoche de selle, pour les arrêts ravito où je risque de perdre brièvement mon vélo de vue, et un tube de crème solaire. Également des vêtements de rechange (maillot de corps, gants) si la météo promet d'être pourrie. Le reste (imper, nourriture) est dans les poches du maillot. Je n'ai pas de sacoche à l'avant du cadre sur mon vélo de route, alors que j'en ai une sur mon gravel (c'est alors là que viennent se nicher le smartphone, les clés, les sous et la carte d'identité), mais sur le route la potence est trop basse pour qu'elle puisse être fixée.

Idem à Bruxelles, sauf que c'est verglacé depuis avant-hier ! Exception faite des grandes avenues et des rues à fort trafic, mais ce n'est pas le cas de mon quartier. Ça semble bien parti pour fondre d'ici la fin de l'après-midi, mais la température va à nouveau plonger en-dessous de zéro la nuit prochaine (-4°C) et toute la journée de demain (max -1°C), ce qui veut dire que la neige et le verglas fondus d'aujourd'hui vont (re)geler. La nuit de lundi à mardi, ils prévoient même -8°C ! C'est vraiment exceptionnel qu'il fasse aussi froid que ça en Brabant. Pas d'amélioration prévue donc avant mardi après-midi (2°C). Ce qui veut dire, compte tenu à nouveau du verglas résiduel, que le vélo est exclu pour moi jusqu'à mercredi, au mieux. En attendant, je ronge mon frein…

J'en ai même vu rouler en manches courtes à 5°… On n'est pas tous égaux face au froid !