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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Hier, j'ai participé à la Vélomédiane - Claude Criquiélion, organisée tous les ans le dernier samedi du mois d'août à la Roche-en-Ardenne, province du Luxembourg belge. C'est une des dernières cyclosportives avec classement qu'on puisse trouver encore en Belgique. Elle était parrainée depuis sa première édition par l'ancien champion belge Claude Criquiélion, malheureusement décédé l'année dernière. Au programme, 170 km, 21 côtes répertoriées et 3300 m de dénivellation, pour ceux qui comme moi ont choisi le très rude parcours standard. Il y a également, pour ceux qui sont moins entraînés, moins en confiance ou qui ont tout simplement moins envie de se faire mal aux jambes, un «petit» parcours d'une centaine de kilomètres, sans classement celui-là, appelé «Petite Crique» (le surnom de Criquiélion pendant sa carrière était «Le Criq»), celui-là sans classement. Le départ est donné par le speaker à 9 h pétantes, en plein centre de La Roche. Tout le monde passe sur un déclencheur de chronomètre qui permettra de mesurer le temps «réel» de parcours, vu le temps que met la longue file des plusieurs milliers de participants pour passer la ligne de départ (pour ma part, le signal de départ est enclenché à 9 h 3 min). Mais c'est le temps «officiel» qui comptera pour le classement, donc mesuré à partir de 9 h. Le «temps réel» servira lui à attribuer les distinctions honorifiques de «Sanglier d'or, d'argent et de bronze». Mon objectif est cette année d'obtenir le Sanglier d'argent pour ma catégorie d'âge, soit de mettre moins de 7 heures et 35 minutes. L'année dernière, pour ma première participation, avec un temps réel de 8 heures pile je n'avais eu que le Sanglier de bronze. Avant le départ, le speaker a fortement insisté sur la nécessité pour tous les participants de bien s'hydrater pendant tout le parcours, puisque on annonce une journée de forte chaleur, 30° au bas mot. Elle sera effectivement là, mais pour le moment la température est clémente et on s'attaque à la première côte, dite de Beausaint (honni soit qui mal y pense), un boulevard au revêtement assez dégradé, de pente assez régulière à 5,4% de moyenne sur 2,8 km. Les participants en profitent pour prendre position. Pour ma part, je laisse filer les cadors et je prends mon rythme, ma priorité étant quand même de terminer! Un peu loin plus on oblique dans une descente rapide avant de grimper une très courte côte, celle de Mierchamps, qui s'avale presque sans s'en rende compte. S'ensuit une assez longue descente le long la pittoresque vallée des Tombes avant de rejoindre à nouveau La Roche, et d'entamer la montée de la côte d'Hives, 2,1 km plutôt réguliers mais ceux-là à 7% de moyenne. Personnellement j'aime beaucoup cette côte dont le cadre me rappelle un peu mes montagnes dauphinoises. Par ailleurs, elle est assez pentue pour rappeler à certains présomptueux que la cyclo ne fait que commencer… Un peu après, les parcours de la Vélomédiane proprement dite et de la Petite Crique se séparent. Pendant que les participants de cette dernière vont du côté de la Barrière de Champlon, ceux de la Vélomédiane avalent sans trop broncher les côtes d'Ortho et de Nisramont, longues, peu pentues, et également régulières, dans un paysage d'horizons lointains. La côte de Mormont (1,3 km à 6,1%) plus rude, s'avale cependant prestement et celle de Wibrin (1,5 km à 3,6%) ne pose guère de problèmes. Entre temps, cependant, la température monte et la chaleur se fait maintenant bien présente. Je respecte le mot d'ordre d'hydratation régulière que je me suis donné: une bouche pleine de boisson énergétique (Hydrixir bio, en ce qui me concerne) toutes les cinq minutes. C'est qu'il n'est pas question de flancher alors que s'annonce le premier gros morceau du parcours : le mur de la Vélomédiane, ou Pied Monti. 1,8 km à 8,8 % de moyenne, mais c'est trompeur car le profil est celui d'un escalier très redressé: le premier kilomètres présente une succesion de deux murs qui atteignent de respectivement 15 % et 16 % sur 200 m chacun, avec des pointes à plus de 20% dont une dès le départ…… http://www.klimtijd.nl/beklimming/pied-monti C'est là que traditionnellement apparaissent les premiers cyclistes devenus piétons, et cette année encore ça ne manque pas. Je bénis encore une fois mes braquets minuscules (26/34 mini) qui me permettent de passer sans même me lever de ma selle. Ce qui ne veut pas dire que je trouve ça facile, quand même! Mais ça me permet d'y rester assis, et de ne pas relâcher mon rythme dans la portion d'un kilomètre en légère montée qui suit, où certains craquent complètement après l'effort que la pente précédente leur a demandé. Deux kilomètres plus loin, à Buisson, après 60 km de route, c'est le premier ravitaillement. Hélios tapant maintenant très généreusement, tout le monde se rue sur la distribution d'eau. Je ne fais pas exception et remplis mes deux grands bidons de 80 cl chacun à ras bord, en les complétant de poudre d'Hydrixir. Et je me fais un peu de soucis, car le prochain et dernier ravitaillement est à plus de 75 km d'ici. L'année dernière, alors qu'il faisait moins chaud, j'avais épuisé mes deux bidons avant d'y arriver… Il faudra gérer… Pour le moment, on redémarre et après deux courtes côtes on arrive à nouveau à Hives, pour redescendre la côte du même nom qu'on avait grimpée auparavant et revenir à La Roche. Là nous attend le deuxième gros morceau du jour: la côte d'Haussire, chronométrée par l'organisateur. Sous cette dénomination se cache en fait trois côtes entrecoupées respectivement d'un replat et d'une redescente: celle de Saint-Quoilin (1,1 km à 11,3% de moyenne), du Parc à Gibier (400 m à 15,2%) et de Haussire proprement dit (1,8 km à 11% très réguliers en ligne quasiment droite). Que du bonheur pour les grimpeurs ! Là encore certains participants y mettent pied à terre assez vite, notamment dans la partie du Parc à Gibier. J'y vais pour ma part plus vite que d'habitude (je connais bien cet enchaînement) et met entre 20 et 21 minutes si j'en juge par ma montre. Malheureusement un problème technique empêchera l'organisateur de récupérer les temps d'ascension… 🙁 Après une descente courte mais rapide, on monte à nouveau, sur 4 km mais avec une pente modeste (5%) vers le plateau des Tailles et le village de Samrée. Là, le parcours plonge à nouveau (vraiment peu de plat dans cette cyclo!) vers les villages de Dochamps, remonte brièvement, arrive à Lamorménil et attaque la côte de la Fosse, 1,1 km à 6,4 %. Pas très difficile a priori, mais je commence à voir des cyclistes arrêtés au bord de la route, visiblement épuisés, peut-être déjà victimes de la chaleur. Puis c'est la longue côte d'Odeigne (3 km à 4,6%) et le raidard de Malempré (800 m à 10%), où on voit de plus en plus de cyclistes piétons ou arrêtés… Une longue descente en pente douce, que j'ai trouvée pour ma part interminable parce que le vent y soufflait de face (j'ai une quasi-phobie du vent…) précède le troisième gros morceau de la cyclo : la très belle côte de Roche-à-Frêne. Mais rude, la côte: 2 km à 9% de moyenne. En sachant que les premières centaines de mètres sont en pente douce, vous pouvez imaginer ce que donne le reste. Le nombre de piétons explose littéralement dans cette montée, que j'arrive à gérer sans les crampes qui m'y avaient assailli l'année dernière: bon signe ! Un point négatif cependant : même si j'ai fort bien tenu la chaleur jusqu'à présent, mes bidons se vident… J'ai fini depuis quelques temps déjà le premier, j'ai déjà bien entamé le second et il reste encore 22 bornes sous le cagnard avant le ravitaillement… Je décide donc de boire moins souvent, toutes les dix minutes. Ça sera tout juste suffisant ! Entretemps, on aura grimpé la moitié du col du Rideux face nord, entre les pittoresques villages d'Aisne et Heyd: 1,7 km avec des passages à plus de 15%. Normalement on aurait dû faire ce col (le seul col géographique belge officiellement reconnu par l'Institut Géographique National) en entier, comme l'année dernière, mais pour une raison qui m'échappe l'organisateur a décidé de supprimer la deuxième partie (aussi rude que la première) et de la remplacer par une longue succession de faux-plats que j'ai trouvés très pénibles, d'autant que le vent y était défavorable. C'est qu'en plus de ma haine du vent, j'ai toujours préféré les pentes franches! Arrive enfin le deuxième et dernier ravito, alors que je viens tout juste, en me rationnant, de finir mon second bidon. On a parcour 132,7 km d'après la feuille de route, il reste donc 38 km environ. Pourquoi diable placer ce dernier ravitaillement si proche de l'arrivée? Ça me dépasse… Enfin bon, je repars, bidons remplis et me dirige le long d'un parcours très irrégulier vers la quatrième et dernière grosse difficulté du jour: la côte de Beffe. Qui s'avérera aussi indigeste qu'une côte de bœuf mal assaisonnée: sous l'effet de la chaleur plus forte que jamais (il est 15h30 environ…) et sans doute aussi de l'absorption trop rapide de boisson énergétique après le ravito, pour compenser le rationnement d'avant, j'attrape la nausée pendant ces 1,6 km à 10,3% d'une régularité de métronome. Autant dire que je grimpe très lentement, et que je me félicite plus que jamais d'avoir un 26/34 à disposition, qui me permet de ne pas mettre pied à terre alors que les cyclistes devenus piétons sont particulièrement nombreux autour de moi… Une nouvelle occasion de vérifier que même quand on grimpe à 7 km/h seulement, on va bien plus vite qu'à pied ! 😬 S'ensuit la longue côte de Laidprangeleux après un faux-plat montant suivie d'une légère descente. 2,8 km à 5,6 % de moyenne, en deux parties distinctes mais relativement peu pentues. La nausée est partie, mais mes jambes sont toujours flagadas et je continue à suivre une allure d'escargot. Et au sommet je commence à m'angoisser: l'arrivée est proche certes, mais si je veux obtenir ce Sanglier d'Argent il faut que j'arrive à 16 h 38 au plus tard en tenant compte de mon départ réel… Descente courte et rapide sur Dochamps et montée vers Samrée, où le parcours est déjà passé tout-à-l'heure dans l'autre sens. Miracle, dans cette montée les jambes reviennent. Je l'effectue donc aussi vite que je peux, malgré un début de crampe à la cuisse, en compagnie d'un autre cycliste dont le vélo est assez particulier pour l'occasion, puisqu'il a un porte-bagages ! Mais le gars est visiblement bien entraîné, probablement un randonneur longue-distances. Il a dû en démoraliser pas mal en les dépassant, avec sa bécane si loin des standards de compétition ! 😲 Arrivée à Samrée, je me lance, en relais avec ce cycliste, dans la longue descente peu pentue (autour de 5%) de 8 km vers La Roche. J'y vais là aussi à fond, à 45-50 km/h sur un braquet de 48/13. Au bout, après un kilomètre de plat, il y a, enfin, l'arrivée. Il est 16 h 37 à ma montre, qui montre à peu près l'heure exacte. Mission accomplie: le Sanglier d'Argent est dans la poche! 😄 Les stats de la sortie: selon le diplôme (distribué à la demande aux participants qui ont bouclé la cyclo), mon temps réel pour boucler les 170 km est de 7 h 33 minutes 31 secondes (quelle précision! 😃) et mon temps officiel de 7 h 37 minutes 14 secondes, soit presque une demi-heure de mieux que l'année dernière. Moyenne officielle: 22,49 km/h. Classement: 1100e d'après le diplôme, mais 1104e sur 1402 cyclistes arrivés en tout, selon la dernière version PDF disponible sur leur site. Ça pourrait encore changer d'ici les jours suivants, d'ailleurs. http://velomediane.be/j3/images/resultvelomed/velomediane2016.pdf Je ne sais pas le nombre de participants exact au départ, mais si j'en crois les numéros de dossards il est supérieur à 2000, ce qui implique un nombre important d'abandons, plus de 600 à coup sûr. La chaleur aura fait des ravages ! Mon compteur, lui, m'aura indiqué une distance de 162,4 km (il semble que je doive le recalibrer, ce n'est pas la première fois qu'il donne une distance nettement moindre que prévue). Il donne également un temps de parcours, pauses décomptées, de 7 h 22 min et une moyenne de 22 km/h, ainsi qu'une cadence de pédalage moyenne de 91 tours/minutes. L'impression d'avoir les jambes qui tournaient bien tout du long (sauf peut-être dans la côte de Beffe!) était donc justifiée, et ça m'aura plutôt réussi! Bien belle journée donc passée sur le vélo, malgré la grosse chaleur ! Quelques points négatifs cependant : le problème technique qui a empêché d'avoir le temps d'ascension exact de la côte d'Haussire, et surtout ce fichu second ravitaillement placé bien trop loin du premier. Le speaker avait annoncé que plusieurs d'eau supplémentaires avaient été rajoutés au dernier moment en prévision de la canicule, mais à part de gentils spectateurs qui nous arrosaient à la lance à eau, je n'en aurai pas vu, sauf à Beffe, 20 km après le deuxième ravito et 20 km avant l'arrivée. Ils auraient mieux fait de le placer vers Odeigne ou Roche-à-Frêne! 😕 Autre point noir, mais là l'organisateur n'y peut rien… L'état des routes est toujours aussi pitoyable par endroits. Nids-de-poules, stries, patches, cassis… En conséquence, j'aurai vu traîner un paquet d'objets cyclistes sur la route: des pompes à vélo sans doute tombées des poches, des bidons, des barres de céréales et des gels non entamés, et même des sacoches de selles… Sans parler des emballages vides jonchant le sol et des chambres à air laissées là à l'abandon par des cyclos indélicats victimes de crevaison, mais là on touche à l'incivisme de certains participants ! Mais ça n'empêche pas le bilan global d'être largement positif, avec ce parcours fantastiquement sportif dans un cadre somptueux, et mon objectif de départ réussi !
  2. Je ne suis pas d'accord. La cadence idéale dépend de la puissance envoyée sur les pédales, pas de la vitesse. C'est ce que j'ai expérimenté sur moi-même avant qu'Armstrong lance sa moulinette, et ce que des études scientifiques du pédalage ont également confirmé. Pour donner un exemple: si sur le plat on tourne les jambes spontanément à 90 tours/minutes pour une puissance de 250 watts, on devrait aussi tourner à une fréquence de pédalage cette ordre en côte, si on y est aussi à 250 watts. Même si on roule à 10 km/h dans cette côte! On est très loin du compte avec la règle que tu énonces, qui donne une cadence de 62 tours/minutes. Évidemment, il faut disposer de braquets adéquats. Ainsi, avec un 34/32, pour grimper à 10 km/h, on doit pédaler à 75 tours/minutes, ce qui est encore bien inférieur à la cadence sur le plat. Malheureusement cette limitation nous est plus ou moins imposée par le marché. Pour la plupart d'entre nous, il faudrait disposer de braquets de vététiste pour s'approcher de l'idéal, ce qu'on ne peut pas trouver d'origine sur un vélo de route. Il faut alors «bricoler».
  3. Au sujet de Froome, j'ai d'ailleurs remarqué qu'il tournait les jambes plus vite en côte qu'en contre-la-montre sur le plat.
  4. Si en côte tu stabilisais ton vélo, et si tu t'arrêtais de pédaler, ton vélo recule. Pas sur le plat. Et sur la piste, si tu t'arrêtes de pédaler, tu tombes. Là par contre, on tourne les jambes aussi vite, sinon plus vite, qu'en roue libre avec le même braquet. Ça ne me paraît donc pas la bonne raison. Au contraire, ça me paraîtrait plutôt inciter à tourner plus vite pour contrecarrer le phénomène, en réaction. Par contre, le manque d'habitude et le changement de style de pédalage interviennent sûrement, ainsi que que je l'ai dit d'ailleurs.
  5. En fait la question initiale n'est pas s'il faut mouliner en côte, mais pourquoi les cyclistes baissent souvent fortement en cadence quand ils grimpent, même quand ils ne moulinent pas au départ. Par exemple, si un cycliste tourne à 70 tours/minutes sur le plat (ce qui n'est vraiment pas mouliner), il peut tomber à 50 tours/minutes en côte. Se poser la question du pourquoi de la chose, c'est intéressant. J'ai dit plus haut ce que j'en pense.
  6. En ce qui me concerne, c'est la même que sur le plat, à 5 tours/minutes près environ. Le choix des braquets est important bien sûr. Si on a des braquets trop grand pour soi en côte, on tournera forcément les jambes moins vite que sur le plat. J'ai résolu ce problème en montant des braquets de type VTT sur mon vélo de route. Mais il y a aussi une part psychologique: souvent, quand je m'étonne de la cadence très basse de certains dans les côtes et que je leur demande pourquoi ils ne mettent un braquet plus petit, la réponse est la même: parce qu'ils auraient l'impression de ne pas avancer. Autrement dit, «sentir les pédales» sous leurs pieds les stimulent en leur donnant la sensation d'avancer mieux. D'autres, plus rarement, me disent qu'ils s'essoufflent quand ils tournent les jambes en côte, ce qui pour moi est simplement logique: quand on a l'habitude d'une cadence basse, on ne peut pas passer immédiatement à une cadence élevée, il faut un certain laps de temps pour progresser en cadence en conservant une bonne coordination du geste de pédalage en côte (qui n'est pas le même que sur le plat, faut-il le rappeler).
  7. On attend le compte-rendu alors ;-)
  8. Pas grave, je comprends! Je me demande toujours pourquoi on n'a pas pu monter au col du Rideux, la route qui y mène à partir de Heyd n'était pas fermée. J'aurais dû demander aux organisateurs. Pour ma part je ne suis pas sûr d'avoir gagné au change avec cette déviation par Wéris, ces faux-plats montants et descendants m'ont paru interminables (tu m'avais dit de m'en méfier et tu avais raison!). J'ai toujours préféré les ascensions et les descentes franches, je sais bien mieux les gérer que les faux-plats qui me font toujours plus mal, paradoxalement. J'y perds un temps considérable par rapport aux autres participants.
  9. Merci Olivier. Au fond de moi je demeure Dauphinois mais c'est vrai que j'apprécie énormément l'Ardenne. Et pas seulement en tant que cycliste, les paysages et l'ambiance me plaisent beaucoup. ça ressemble à quoi ce Sanglier d'Argent ? À rien de matériel semble-t-il (pas vu de distribution de médaille ou de quoi que ce soit de ce genre en tout cas), c'est apparemment juste une distinction honorifique :-) Selon les temps de parcours et ta catégorie d'âge, tu es lauréat du Sanglier d'or, d'argent ou de bronze quand tu termines cette Vélomédiane. Les barêmes précis sont ici (je suis de la catégorie E). http://velomediane.be/j3/index.php/fr/velomediane/baremes-velomediane Ceux qui ont obtenu le Sanglier d'or ont droit paraît-il à un dossard prioritaire pour l'année suivante. Je crains que ce ne soit jamais mon cas! 😃
  10. Plat pays, plat pays… Déjà par chez toi ça se discute, mais cette dénomination devient carrément absurde si tu vas en Ardenne! C'est ce que j'ai fait aujourd'hui en participant avec la Vélomédiane-Claude Criquiélion, à la Roche-en-Ardenne. 170 bornes (162 selon compteur, faudrait que je le recalibre) et 3300 m de dénivellation, ça vaut pas la montagne ça? Et c'est un Grenoblois qui te le dit! J'aurai fait ces 170 bornes en 7 h 33 min d'après le chrono officiel (7 h 23 en décomptant les deux ravitos). Juste assez pour me valoir le Sanglier d'argent» qui était mon objectif. 😄 L'année dernière j'avais dû me contenter du Sanglier de bronze, puisque j'avais mis 27 minutes de plus. D'après mon «diplôme», j'ai fini 1100e. Je ne sais pas combien on était en tout sur la Vélomédiane (plusieurs milliers paraît-il si on cumule la Vélomédiane proprement dite et sa variante plus courte, la «Petite Crique»). Le classement définitif devrait être publié sur le site dans la soirée, m'a-t-on dit. Autres stats : vitesse moyenne 22,5 km/h, cadence moyenne 91 tours/minutes, vitesse maximale 68 km/h. Journée très chaude selon les standards belges (30° à l'ombre à la Roche). La météo prévoyait un risque d'orages l'après-midi, mais ils ne sont toujours pas arrivés. Tant mieux! Je vais essayer de faire un compte-rendu plus détaillé de cette belle journée ce soir ou demain, dans la rubrique Cyclosport.
  11. Ça doit être une marque de fabrique de leur part: je n'ai quasiment jamais pu monter un Michelin uniquement à la force des mains, il me fallait presque toujours utiliser le démonte-pneus. Si on voit les choses du côté positif, ça signifie aussi que le pneu risque moins de déjanter en cas de crevaison ! De toutes façons si on gonfle légèrement la chambre avant de la monter dans le pneu il n'y a guère de risque de pincement au moment du montage du pneu, et plus aucun si on vérifie que tout est bien en place après.
  12. Aujourd'hui, j'ai fait un saut en voiture à La Roche-en-Ardenne (Luxembourg belge), avec le vélo dans le coffre, pour m'entraîner sur quelques-unes des nombreuses côtes de la «Vélomédiane-Claude Criquielion» qui aura lieu ce samedi. http://velomediane.be 28° à l'ombre dans cette petite ville des Ardennes (il faisait 33° à Bruxelles!), pas un nuage dans le ciel, des conditions idéales, sauf, comme de juste, un vent assez fort et de direction indéterminée… mais généralement de face dans les montées! 😠 Au final, j'aurai fait 4 h de vélo avec la côte de Beausaint en guise d'échauffement, trois fois la côte d'Haussire par trois variantes différentes: Haussire-sud, Parc à Gibier + fin Haussire sud, et la variante réputée «côte la plus dure de Belgique», Gohette+fin Parc à Gibier+fin Haussire-Sud, http://www.klimtijd.nl/beklimming/haussire et le clou de la sortie, le très éprouvant Pied Monti, aussi appelé Mur de la Vélomédiane tellement il est devenu emblématique de cette cyclosportive. http://www.klimtijd.nl/beklimming/pied-monti Excellentes sensations, comme d'habitude depuis ces dernières semaines. Je n'ai quand même pas trop «poussé le moteur». Mieux vaut ne pas trop se cramer avec 170 km à parcourir dans les environs dans trois jours… J'ai donc grimpé à mon rythme, en accélérant sur la fin des côtes. On verra ce que ça donne pour la Vélomédiane samedi. J'aimerais bien avoir le «Sanglier d'Argent» cette année, j'espère que ce n'est pas viser trop haut pour mes capacités.
  13. Je grimpe habituellement entre 80 et 90 tours/minutes dans les longues ascensions de montagne, parfois un peu plus ou un peu moins, c'est une plage de cadence qui m'est venue progressivement naturellement depuis que je fais du vélo sur petits braquets. Et ça ne date pas d'hier, j'avais déjà cette plage de cadence il y a 20 ans. Si les vélos de route avaient les mêmes braquets que des VTT, les cadences seraient les mêmes… Par ailleurs, un de mes grands plaisirs à vélo est d'escalader les murs les plus pentus qui soit. J'ai donc pu voir que dans des murs comme la Bastille de Grenoble (15% de moyenne sur 1,8 km) ou la Steilstrecke du Nürburgring (raidard avec un passage à 27% sur 200 m…), même un 26/34 peut me paraître gros. http://www.velo101.com/forum/voirsujet/votre-pente-la-plus-raide--32730 Monter un 36 à l'arrière ne me paraît donc pas absurde à terme. Un 40 par contre, ça commencerait à faire de trop gros trous dans la cassette, même pour moi. De toutes façons je commencerais par monter un 24 dents à l'avant et verrai comment ça passe. Merci pour les suggestions techniques, je prends note !
  14. «Embrailler» ? Tu devrais débrayer un peu Michel, tu fatigues on dirait ! 😛 Au juste, tu as retrouvé ton Schtroumpf?
  15. C'est pour cela qu'il est bien dommage de ne pas pouvoir disposer de braquets de VTT sur un vélo de course (un de mes grands griefs vis-à-vis des équipementiers). À moins de bricoler un max. C'est ce que j'ai fait avec l'aide de mon vélociste, j'ai pu monter un dérailleur VTT 9 vitesses acceptant des cassettes 10 pignons comme ma 11-34 actuelle. Combinée avec mon triple TA Carmina (48-38-26) ça me permet d'envisager ce genre d'ascension sereinement. Sur une longue ascension comme celle de Péguère (le «mur» est en fait en fin d'ascension si j'ai bien compris), je développe habituellement autour de 200 watts. Mon vélo (tout équipé) et moi faisons 75 kg au total (62 + 13). D'après le «Guide du vélo en montagne» d'Altigraph, développer 200 watts m'amène à grimper une vitesse moyenne de plus ou moins 7 km/h sur une pente de 13%, soit une cadence autour de 77-78 tours par minutes sur 26/34 ce qui reste très acceptable. Mais comme je me sens plus «confortable» à 80-90 tours/minutes, ça me conduirait probablement à monter un 24/34, qui est le plus petit braquet que je puisse monter sur mon vélo tel qu'il est équipé actuellement.
  16. Le vélo couché est fait pour toi alors: tu pourras gagner du temps et te coucher déjà pendant que tu fais du vélo ! 😛
  17. Tu relèves et tu trouves très surprenant que Froome soit plus performant dans des conditions climatiques chaudes et humides. Le fait qu'il ait passé toute son enfance au Kenya et qu'il ait partagé son adolescence entre Kenya et Afrique du Sud doit jouer au moins en partie là-dedans, je pense.
  18. Bien vu. Il me semble que l'écart de Bouhanni est justement une réaction au fait qu'Ewan se rapproche de lui. Réaction trop forte selon le jury, probablement. C'est qu'il envoie balader Ewan carrément de l'autre côté de la route!
  19. Pieds nus aussi ?
  20. Je ne connais pas ce «mur» mais s'il mérite son nom, mon «tout à gauche» serait 26/34. La variété de cyclos est tellement grande qu'il est illusoire de donner un braquet type, à mon avis.
  21. Un vélo couché peut très bien n'avoir que deux roues ! Voici un chouette article qui présente cette espèce particulière de vélo… beaucoup plus ancienne que certains doivent se l'imaginer. http://www.cuk.ch/articles/5195
  22. 128 km dans le secteur sud-ouest de Bruxelles aujourd'hui, sur mon parcours bosselé habituel du côté de Beersel, Hal, Braine-le-Château, Ittre, Ronquières, etc. Beau temps, vent de sud-ouest assez fort, température agréable, bonnes sensations globales.
  23. Quand on raisonne comme ça, il faut aller jusqu'au bout de sa logique et laisser tomber tous ses propres loisirs inutiles — par exemple le vélo, ou des excursions en Bretagne — pour ensuite faire don de l'argent économisé aux œuvres caritatives. Chiche? Tant que les loisirs auxquels on s'adonne ne font de mal à personne (et là ça rendait service plus qu'autre chose !) je ne vois pas qui peut s'en plaindre. Ook van mij mag je in vrede rusten, Lucien!
  24. Français habitant en Belgique et y ayant appris le néerlandais (langue officielle de la région flamande) je suis l'actualité cycliste essentiellement sur le website de «Sporza», la part sportive de la chaine télévisée publique flamande. Je considère ça comme une grande chance, car en Flandre le cyclisme est très populaire et on y trouve beaucoup de connaisseurs. Ce site est donc particulièrement complet et très régulièrement mis à jour. http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen
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