Franck PASTOR

Sortie de 50 km ce matin dans l'est de Bruxelles dans des conditions cafardeuses au possible: bruine permanente, vent de sud-ouest pénible, température maxi de 6° et routes plus sales que jamais. À propos de sacoche de selle, merci encore à sa housse imperméable qui a pris un max de saletés à sa place ! Jamais rien de rigide dans les poches pour moi non plus : la mini-pompe est fixée comme pour Éric sur les embouts du porte-bidon avant, et le reste de rigide (multi-outil, dérive-chaîne, démonte-pneus) dans la sacoche avec les 2 chambres de rechange et la boîte à rustines. Oui, je sais, je suis précautionneux, mais tout ça m'a servi à un moment ou à un autre… et je préfère les avoir dans la sacoche de selle que dans mon dos en cas de chute. J'ai connu quelqu'un qui s'est retrouvé en fauteuil roulant pour être tombé sur un truc métallique contenu dans son sac à dos, lors d'une randonnée pédestre. Franchement, quand je vois le nombre de mini-pompes qui ont voltigé des poches arrières des cyclistes sur les diverses randonnées et cyclosportives que je fréquente, je me dis que la mettre dans une poche, outre que c'est dangereux en cas de chute, n'est pas très fiable…

550 km pour le mois de février, j'approche de ma moyenne mensuelle habituelle…

Si ça peut t'intéresser, certaines sacoches de selle, comme chez Topeak, sont livrées avec une housse de protection enveloppante qu'on peut installer par dessus si la sortie menace d'être pluvieuse. Avant d'utiliser ça, j'avais eu plusieurs fermetures-éclair de sacoches fichues en l'air à cause des projections d'eau sale, et les affaires contenues dans la sacoches endommagées par l'eau infiltrée. Depuis, la sacoche est restée intacte et il faut plusieurs heures de douche continue pour qu'un peu d'eau s'infiltre (par le haut, là où on enfile la housse) dans la sacoche, mais jusqu'à présent rien de suffisant pour endommager quelque chose à l'intérieur.

Vérifie avec les 28 que tes cadre, fourche et freins laissent suffisamment de marge pour le passage des pneus… Je ne peux pas monter de 28 sur ma bécane pour cette raison.

Faudra que j'y fasse un saut chez ce Van Eyck à Alost, depuis le temps qu'on m'en parle… Sinon, moi aussi j'ai des Mavic Open Pro pour la Belgique en mauvaise saison (pléonasme?). Roues montées main avec ces jantes, choisies à 36 rayons. Solides donc (c'est le but), passe-partout mais lourdes, elles sont géniales sur les pavés et et elles seraient increvables si les jantes ne se creusaient pas à la longue à cause du freinage. Tiens, encore un argument pour passer aux disques à terme… 😛

Eau plate généralement, désolé… Agrémentée d'Antésite, parfois. http://www.antesite.com

Ça se précise… et ça se rectifie. Ce serait en fait pour avoir emprunté un trottoir (situé en-dehors du Holleweg et donc de l'Eikenberg) que les leaders, Sagan, Van Avermaet and co, auraient dû encourir une disqualification, selon les coureurs de Trek. Les organisateurs auraient expressément interdits aux coureurs de le faire, et l'auraient rappelé en pleine course à ceux de Trek… Ils pensent avoir perdu une quinzaine de secondes dans l'affaire. http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/1.2902142 (en néerlandais encore, mais j'ai traduit l'essentiel)

10 c'est encore limite pour le court. Pour moi c'est 15 mini. Pareil. Mais on n'est pas Belge, nous! Vendredi lors de ma dernière sortie, alors qu'il faisait 5°-6° maxi, j'en ai encore vu quelques-uns en cuissard court! 😲

C'est probablement dans l'Eikenberg qu'ils ont été lâchés en effet. Il y a une drôle d'histoire qui circule à ce sujet dans la presse flamande : Theuns et Stuyven (Trek-Segafredo) auraient été lâchés parce que l'organisation les aurait avertis, par radio, qu'ils devaient rouler sur les pavés du «Holleweg» et non pas sur la partie asphaltée. Tandis que leurs concurrents, eux, ne se sont pas privés de rouler sur cette partie asphaltée. Il s'agit en fait certainement de l'Eikenberg qui est en effet asphaltée sur son côté gauche pendant sa deuxième moitié depuis cette année, et sûrement pas du Holleweg, une vraie vacherie qui ne présente aucun centimètre carré d'asphalte. D'ailleurs je suis certain que Theuns et Stuyven étaient déjà lâchés au moment où la tête de course passait dans le Holleweg. Toujours est-il Dirk De Mol, leur directeur sportif, envisagerait de porter plainte auprès de la direction de course pour non-respect des consignes de la part des autres concurrents! http://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20170225_02751051 (en néerlandais) À suivre ?

Non, c'était bien le Taaienberg où il a attaqué, là où tous les coureurs doivent se mettret en fil indienne pour se placer dans la rigole qui permet d'éviter les pavés. J'ai souvent grimpé ce mont, c'est vrai que cette rigole est bien commode pour le passer ! 😇 Stuyven a décroché plus loin, dans le Wolvenberg je crois, une côte bitumée mais avec un passage très raide et que je connais bien aussi. Mais il me semblait tellement en forme que j'ai du mal à comprendre comment cette côte après tout très courte ait pu le faire sauter.

Je le vois tellement souvent prendre le vent dans les courses auxquelles il participe que je ne vois pas bien d'où lui vient cette image de suceur de roues aux yeux d'Olivier… Les Jeux Olympiques peut-être, où le parcours taillé pour les grimpeurs ne l'avantageait pas et donc il était souvent derrière par la force des choses à tenter de s'économiser le plus possible. Au juste, je me corrige, c'est Jasper Stuyven qui a attaqué dans le Taaienberg, et Van Avermaet et Vanmarcke ont suivi tout de suite. Sagan les a rejoints dans le replat sommital. D'ailleurs je n'ai pas vu pourquoi Stuyven a rétrogradé du groupe Sagan-Van Avermaet. Un pépin technique?

Je ne l'aurai pas beaucoup vu sucer les roues aujourd'hui Van Avermaet ! C'est lui qui a lancé l'attaque décisive dans le Taaienberg, et ensuite après Sagan c'est lui qui travaillait le plus.

J'ai pris le direct sur la télé flamande dès qu'il était dispo et je ne l'ai plus lâché… C'était difficile de s'ennuyer sur cette course ! Dommage, ces nombreuses chutes, qui ont émaillé la course et qui ont fini par mettre Boonen hors circuit. Ce sera la seule Flandrienne de renom qui manquera à son fabuleux tableau de chasse. Pour Vanmarcke, c'est vrai que ça doit être rageant pour lui, mais après tout, au sprint il ne me semble pas qu'il puisse rivaliser avec Van Avermaet ou Sagan, même dans ses meilleurs jours. Question fierté nationale, on a vu pas mal les Français aujourd'hui, avec en particulier Alexis Gougeard, Adrien Petit et Justin Jules. Mention spéciale à ce dernier que je n'avais pas encore vu à ce niveau.

Je suis plutôt de ton avis, préférant aussi le cyclisme en montagne, mais j'ai appris à apprécier les Flandriennes. Et quand on voit la dose de technique (et de tactique!) que ces courses pro requièrent, parler de vélo bourrin rase-mottes à leur sujet est bien trop réducteur. Pas étonnant qu'un acrobate comme Sagan y excelle. Au juste, tu es déjà venu te frotter au parcours de Liège-Bastogne-Liège, quand viens-tu t'essayer à une Flandrienne? 🆒Juste histoire de mieux te faire ton idée à leur sujet !

Si tu lis les témoignages sur le cyclisme pro, tu te rendras compte que bien des champions sont à ranger dans les catégories que tu décris. La plupart se gardent bien d'en parler en public eux-mêmes, bien sûr, ça flinguerait leur réputation aux yeux de types comme toi! 😃 Merckx tout particulièrement était hypocondriaque. Ça n'allait comme il voulait dans son organisme, il se plaignait tout le temps de ci, de ça et du reste, il fallait en permanence le rassurer… et il gagnait quand même. Roger Pingeon était aussi une «pleureuse», Luc Leblanc aussi. Valverde peut-être aussi, qui sait?

93 km, de Bruxelles au Brabant wallon. D'abord destination Court-Saint-Etienne, puis Mont-Saint-Guibert, et retour vers Bruxelles. Passage par Wavre et la belle côte de la chaussée d'Ottenburg, puis par Huldenberg et le raide Smeysberg, pause-café sur la place principale de cette commune et retour at home via Tervuren et la longue avenue du même nom. Températures en forte baisse (6° maxi) par rapport aux jours précédents, alternance de crachins, draches et de quelques belles éclaircies. Vent fort de nord-ouest, mais rien de comparable à la tempête d'hier, qui d'ailleurs a jonché une bonne partie des routes de la région de branchages les plus divers, quand ce n'était pas carrément des arbres… Peu de plaisir à cause du temps et de l'état des routes, exécrable de bout en bout cette semaine. D'ailleurs, je finis par me demander si c'est vraiment utile de nettoyer le vélo après chaque sortie, puisqu'il se recouvre à nouveau de boue sablonneuse dès les premiers kilomètres de la sortie suivante!! 📢 Les sensations n'étaient pas terribles : peu de pêche dans les bosses, fatigue prononcée après la mi-parcours. J'ai rarement grimpé le Smeysberg aussi lentement… C'est allé bien mieux après la pause-café, malgré le vent de face subi à ce moment. En fait, j'ai peut-être surtout besoin de repos après une semaine chargée… C'est ma dernière sortie vélo du mois : ce week-end, je file retrouver mes racines grenobloises pour une semaine de ski (alpin) en famille. 😄

Pour ma part, je ne fréquente pas de cyclo qui raisonne comme ça. Mais c'est vrai que de manière générale j'évite les têtes brûlées dans mes relations. Ceux-là, je préfère les voir de loin. Le plus loin possible.

Même pas conscient du temps de réflexe, ce type… Mais quand on est %@!?, on le reste, avec freins à disque ou non. Les inconscients de son genre, il y en avait déjà bien avant qu'ABS, airbag et directions assistées apparaissent, et ils jouaient déjà aux trompe-la-mort… De même que les fous du guidon existaient du temps où personne ne portait de casque et où le freinage était beaucoup moins performant. Ton gaillard à la voiture allemande, contrairement à ce qu'il affirme, avait certainement le même type de conduite sans les sécurités qu'on trouve sur les voitures modernes. Ces sécurités leur servent juste de justification a posteriori, pour la galerie. Tout ça est une question de mentalité, et ça n'évolue pas facilement.

Vent très violent aujourd'hui sur la Belgique. À Bruxelles c'est au point que les forêts et parcs boisés bruxellois ont été interdits d'accès. De fait, ce matin un arbre est tombé en travers sur le «ring» (le périph. bruxellois), à l'endroit où celui-ci traverse la forêt de Soignes. Pas de victimes mais toute la circulation a été bloquée en pleine heure de pointe, j'imagine comme ça devait râler dans les bagnoles ! Heureusement que ma sortie vélo est prévue demain… Ils annoncent des giboulées, mais c'est cent fois moins pire que ça!

Ça m'aurait bien dit 😉, mais je n'ai pas le temps de faire l'aller-retour pour une sortie conséquente dans ce coin-là jusqu'à dimanche, où je mets les voiles direction Grenoble pour skier en famille pendant une semaine. Si ça t'intéresse, la version cyclo de l'Omloop Het Nieuwsblad aura lieu justement ce dimanche, à partir de Gand. J'y avais participé l'année dernière, j'en garde un très bon souvenir. Dommage que je doive le louper cette année. C'est un parcours d'un centaine de km qui reprend les principaux obstacles de la course pro, les monts (Taaienberg, Eikenberg, Wolvenberg…) comme les secteurs pavés (Haaghoek, Paddestraat, Lange Munte…).

67 km aujourd'hui, Bruxelles-Louvain et retour. Trajet aller vallonné passant par Tervuren, Huldenberg et Bertem, et retour presque parfaitement plat empruntant «l'autoroute cycliste» Louvain-Bruxelles. Sauf que le vent était de secteur ouest, et donc je l'avais en pleine figure pendant ce retour. Mais ça a été l'occasion de travailler un peu ma résistance… mentale: chaque fois que j'ai le vent de face je prends un coup au moral, alors pour continuer je dois me blinder à ce niveau! 😃 À part la température assez douce (entre 8° et 10°) le temps était exécrable: fort vent d'ouest donc, alternance de crachins et de fortes draches entrecoupées de trop brèves éclaircies, routes complètement saturées d'eau boueuse et sablonneuses, visibilité très limitée par endroits. Et ça risque d'être comme ça toute la semaine. 🙁

Du côté de Bruxelles, vent et eau également. Pour être plus précis : températures relativement clémentes (8-10°) mais alternance de crachins, d'éclaircies et de «draches» (averses) pendant ma sortie de ce matin. Et un méchant vent de secteur ouest pour gratiner le tout. Le vélo n'est donc pas resté au chaud, et il a pris un bon bain de boue, ou plutôt de sable humide. Because terre sablonneuse du Brabant qui dégouline sur les routes et pistes cyclables dès les premières gouttes de pluie… 🙁 Mais si c'est comme les années précédentes, si je ne sors pas quand il pleut à cette période, je ne risque pas d'avoir un kilométrage convenable pour les cyclos/randos du printemps. C'est le problème quand on ne peut sortir que deux fois par semaine maximum, et pas quand on veut.

Je n'ai jamais entendu parler des deux premières mais peut-être ont-elles d'autres noms ? Au moins la troisième, la Ferme Libert, n'a pas grand'chose à envier au Stockeu !

Charly Gaul réincarné ?

En plus d'une assistance électrique, une assistance financière ! Et moi naïf qui pensait que le vélo, par principe, devait être un symbole d'autonomie… 😃