Aller au contenu

Franck PASTOR

Membre
  • Compteur de contenus

    16 210
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    89

Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. La réaction de Van Avermaet après la course (en français cette fois), aussi en ce qui concerne Terpstra http://www.dhnet.be/sports/cyclisme/greg-van-avermaet-si-apres-ca-je-ne-dis-pas-que-je-suis-favori-du-ronde-58d81fe8cd708bad3ce41305
  2. Merci à tous ! Quelques photos de l'événement prises par l'organisation (35 en tout) où on voit Spartacus en personne, entouré de ses admirateurs (ta chère et tendre est peut-être sur les photos Grégory!). http://bit.ly/2n7E9Gy Le Paterberg est aussi en vedette dans une bonne partie des photos. Je trouve quand même que ces photos-là lui rendent justice, surtout quand on voit les participants s'échiner dessus !
  3. "Surtout que Terpstra avait son coéquipier Gaviria juste derrière." Exact, et également Stybar, me semble-t-il ... et on ne sait pas s'il n'a pas reçu des consignes précises (= des ordres) de son staff dans la bagnole ... Certainement pas, on voit le staff de la voiture de l'équipe (Peeters et Steels) au contraire lui reprocher d'avoir laissé filer Keukeleire et Van Avermaet. Pour ceux qui comprennent le néerlandais, scroller le film de la course vers le bas pour voir la réaction filmée des deux directeurs sportifs. Peeters s'exclamant, «mais comment c'est possible de les avoir laissé filer». http://sporza.be/cm/sporza/matchcenter/mc_wielrennen/Comp_Voorjaar_2017/1.2928612 Terpstra ne regrette pas à proprement parler la partie de poker-menteur avec Sagan, mais reconnait que lui et Sagan ont bien trop attendu pour enclencher vraiment la poursuite. Toute cette histoire l'ennuie, il craint de se voir «présenter la facture» lors des prochaines Flandriennes. http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/1.2934380 (en néerlandais également) Déjà qu'il n'est pas très populaire dans le peloton, selon les commentateurs flamands… Morceau choisi de Terpstra dans ses œuvres, lors de l'Eneco Tour de 2014, dans la première vidéo, qui n'a pas besoin des commentaires en néerlandais pour se faire comprendre 😲 http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/1.2063112
  4. Ça y est, c'est fait, la Fabian Cancellara Classic est bouclée ! Lever à 5 h du matin et départ à 6 h de chez moi à Bruxelles, pour une bonne heure et demie de trajet en voiture jusqu'à Harelbeke, où j'arrive vers 7 h 30. Le temps de satisfaire aux formalités de départ, et me voilà sur mon vélo pour un périple accidenté d'officiellement 148 km et 1633 m de dénivellation. Il fait à peine jour mais le soleil brille déjà généreusement. Malheureusement ça caille sévère (6°, glaglagla) et surtout il souffle un vent de nord-est assez fort (4 Beaufort) et glacial, un vent qu'on a dans le pif pendant les 30 premiers kilomètres ou presque. Mon maillot manches longues et mes jambières sont parfaitement insuffisants pour ces températures, heureusement j'ai prévu aussi un coupe-vent, des gants longs et un bonnet ! Moi qui suis allergique au vent, c'est peu dire que je déguste pendant cette première partie… Je me fais enrhumer par des groupes roulant façon TGV sur cette portion presque uniformément plate. Je n'essaie pas de prendre les roues, je sais d'expérience que ce serait pour mieux «sauter» plus tard… donc je prends mon mal en patience jusqu'au premier ravitaillement dans les faubourgs d'Audenarde. En repartant, on attaque la première côte de la journée, l'Edelareberg. Plutôt longue pour la région, dans les 1500 m, mais peu pentue. Même moi je la grimpe grand plateau… non, pardon, plateau médian (38 dents) de mon triple (48-38-26), faut pas exagérer ! 🆒 N'empêche que pour la première fois je rattrape et dépasse quelques autres participants. Seulement voilà, il faut encore se taper encore plusieurs kilomètres vent de face le long de la N8 avant d'obliquer enfin vers le sud, direction Brakel d'abord (avec quelques bosses non répertoriées, spécialité belge…) et puis une première incursion en Wallonie, à Flobecq. Là, c'est la deuxième bosse répertoriée, La Houppe, un long morceau de 2800 m à 3,3 % de moyenne, avec une pointe à 10 % au début. Une drôle de côte pour la région, la Houppe. Le sommet est aux milieu d'un bois, on se croirait dans les vraies Ardennes ! Enfin, aujourd'hui, parce qu'il paraît qu'il y a encore une trentaine d'années toute la montée était pavée. En parlant de pavés: juste après la Houppe, après une descente rapide du «Bosgat» (on est revenu en Flandre), se pointe le premier gros morceau du jour: le Taaienberg, à Etikhove. Aussi appelé «Boonenberg» parce que Tom Boonen aime y faire le ménage dans le peloton, grâce à son passage à 18 %. Mais bon, il y a une rigole sur le côté droit de la chaussée bien accueillante pour ceux qui n'aime pas particulièrement jouer au marteau-piqueur, et je ne me prive donc pas de l'emprunter. Mais déjà, je ressens quelques débuts de crampes… ça promet pour la suite, parce que les choses sérieuses ne font que commencer ! Deuxième ravitaillement peu après le Taaienberg, à Maarke-Kerkem. Le mercure ayant sensiblement monté entre-temps (il fera 15°-16° au retour) j'en profite pour enlever coupe-vent, surchaussures et gants longs (remplacés par des courts que j'avais emportés en réserve). Et ça repart pour enchaîner avec le Boigneberg, une côte raide et asphaltée, et le célèbre Eikenberg, aujourd'hui seulement pavé à son pied. Sur le reste de l'ascension, de larges bandes de bitume permettent d'éviter les pavés, au grand dam des puristes. Mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre, d'autant que les crampes menacent toujours ! 😬 Après ça direction Etikhove à nouveau, pour affronter une côte vraiment pavée celle-là, le Stationberg. Nommée ainsi parce qu'il y a une gare (minuscule) à son pied. À cet endroit, un malheureux cyclo est assis sur le bas-côté, l'air complètement déprimé. Je lui demande si je peux l'aider, il me répond que non et me désigne son dérailleur arrière : envoyé dans les rayons par les pavés et sans doute un mauvais réglage, il a été arraché de sa patte et se retrouve maintenant au niveau du pédalier. 😲 Rien d'autre à faire que d'attendre un dépannage de l'organisation (qui a un numéro de téléphone pour cela). Ça refroidit un peu pour la suite, forcément, et je grimpe le Stationberg, pas très long ni très raide malgré ses kasseien, à l'économie, d'autant que maintenant une douleur au genou gauche se fait sentir… Cette douleur m'embête depuis quelques semaines, mais elle s'était calmée jusqu'à ma sortie de lundi dernier. Bizarrement, elle n'apparaît jamais en côte et ne se fait sentir que sur le plat, un peu moins en descente, et après plusieurs heures de sortie. J'arrive en général à la faire disparaître en «escamotant» le point mort haut lors du pédalage et en accentuant au contraire le secteur bas. Peut-être que ma technique de pédalage est à revoir pour cette jambe… en espérant que ça ne soit pas plus sérieux que ça. Du Stationberg, on passe assez rapidement à l'asphalté Kapelberg, à Zulzeke, avec un bref passage raide où je vois quelques cyclistes, pour la première fois, à l'arrêt complet. Hé, c'est pas le moment de flancher les gars, c'est que le Paterberg est proche, THE morceau de la journée ! 400 m de grimpée à 13 % de moyenne, avec un pic à 20 %, c'est non seulement le point névralgique du grand prix E3, avec le Vieux Kwaremont, mais aussi celui du Tour des Flandres depuis la refonte de ce dernier en 2011. Et il est pavé, bien sûr… sauf qu'il y a comme au Taaienberg, une belle rigole bien praticable, à gauche celle-là. Le problème c'est que tout le monde ou presque veut la prendre, et que si des cyclos sont à l'arrêt, il faut savoir remonter sur les pavés et revenir sur la rigole ensuite. Mine de rien, sur du 20% ça demande un peu de dextérité, mais j'y parviens, devant passer un tout jeune cycliste (pas plus de 18 ans, c'est sûr) complètement arrêté. Et j'essaie d'ignorer ces crampes qui menacent toujours… Au sommet, beaucoup de participants s'arrêtent, pour se reposer mais sans doute aussi pour admirer le panorama, étonnant pour une côte aussi courte: http://bit.ly/2n7tKvj Moi je me refuse de m'octroyer ce plaisir cette fois, je veux en finir le plus vite possible. Mais voilà je dois m'arrêter quand même au pied de la descente, mon compteur ayant indiqué 0 km/h pendant toute cette dévalade. L'explication? Simple: la vis fixant l'aimant du compteur sur un des rayons arrière s'est désserrée suite aux secousses des pavés, pendant mon court passage dessus pour doubler le jeune cycliste. Je revisse donc avec le tournevis de mon multi-outil, et repars… Le genou gauche me gêne toujours, mais un peu moins, par contre les crampes menacent de plus en plus. Or le Vieux Kwaremont se pointe maintenant, et cette côte est ma bête noire dans la région. Longue (2800 m), mal pavée et avec très peu de moyen d'éviter lesdits pavés, c'est toujours une séance de marteau-piqueur au programme, avec en plus un premier kilomètre pentu (maxi 11%). Chaque fois que je la grimpe, je me demande ce que je fais dans cette galère ! Et là encore ça ne manque pas : les crampes, aux deux cuisses, se déclarent maintenant dans toute leur ampleur. Je dois serrer les dents pour rester sur ma bécane, notamment sur l'infâme faux-plat suivant la portion pentue, après le village de Kwaremont. Pour ne rien arranger, au sommet je m'aperçois que le compteur est à nouveau en rade. Me voilà à nouveau le multil-outil en main pour resserrer cette ***** de vis. Et je repars (après quelques étirements pour faire disparaître les crampes). Descente volle gas vers Renaix, encore en Flandre, puis Russeignies (en Wallonie) pour affronter le «col E3», dont le vrai nom est à coucher dehors, on l'a vu : Karnemelbeekstraat, rue du Lait Battu en français. 1000 m, 5,8 % de moyenne, passage à 14% : belle butte, mais les crampes se tiennent coi, ouf ! Troisième et dernier ravito au sommet (où c'est le bonnet que j'enlève, cette fois), et c'est reparti pour deux autres côtes. Mais pas avant la descente vertigineuse de la côte de Trieu, alias Knokteberg, où dans la dernière partie, découverte, en ligne droite et à 10%, je me fais plaisir en frôlant les 70 km/h. Le moral remonte : non seulement les crampes sont parties mais le genou gauche me laisse tranquille… sauf, bizarrement, en danseuse. Mais comme je me mets rarement en danseuse, ça ne me gêne guère. Du reste, ça finira aussi par disparaître en danseuse également. L'avant-dernière côte, c'est le Mont de l'Enclus, versant wallon. Plutôt long (1000 m) et assez raide (maxi 11%), mais bitumé comme la précédente, ça s'avale pourtant assez bien. Après ça, descente rapide à nouveau, vers Kluisbergen. Le plus gros est fait. Ne reste plus à grimper que le Tiegemberg, 10 km plus loin (après un passage de plusieurs kilomètres vent pleine face 📢 et un secteur à pavés très réguliers — et évitables par des bas-côtés en terre bien battue — appelé Varent), que Philippe Gilbert considère carrément comme un faux-plat montant. C'est exagéré, ça doit grimper autour de 5%, mais très réguliers et sur 500 m environ seulement. Après ça, il n'y a plus qu'à profiter d'un vent globalement favorable pour faire les 15 derniers kilomètres ramenant au point de départ ! 😄 Dans l'aire d'arrivée, un écran géant est en train de diffuser Gand-Wevelgem. Quand j'y arrive moi-même, il reste encore 80 km environ à parcourir pour les coureurs pros… pas le temps de rester jusqu'au bout pour voir ça. D'autant qu'il n'y pas d'ombre, que le soleil tape dur maintenant, et j'ai mine de rien le visage bien brûlant. Le temps d'avaler (et m***e la diététique 😛) un cornet de frites et un hot-dog, je me change et je repars chez moi. Je suivrai le final de la course à la radio dans ma voiture. Bilan chiffré : les 148 km à un modeste 22,7 km/h de moyenne (temps d'arrêts décomptés) soit 6 h 25 de vélo effectif selon compteur (plutôt 6 h 35 en tenant compte des deux pannes de ce compteur). Un peu plus de 7 h de sortie au total. Vitesse maximale de 69 km/h dans la descente du Knokteberg. Cadence moyenne de 93 tours/minutes, les jambes ont bien tourné malgré les crampes et cette douleur bizarre au genou gauche qu'il me faudra quand même «investiguer».
  5. Tu la mets même devant Paris-Roubaix ? 😲 Pour les Flamands un succès à Paris-Roubaix a autant de retentissement qu'une victoire au Ronde. Ça m'étonne un peu d'ailleurs, mais c'est comme ça…
  6. Le VAE, le Solex moderne! 😇 2600 watts, c'est énorme! Sur combien de temps?
  7. J'ai suivi la fin de la course dans ma voiture (de retour d'une randonnée, pas très loin de Gand et Wevelgem d'ailleurs), sur une radio flamande. Il semblerait que le principal responsable de la défaite de Sagan soit Niki Terpstra, qui au début n'a pas voulu prendre les relais lorsque Keukeleire et Van Avermaet se sont échappés. Il paraît d'ailleurs que Terpstra s'est fait méchamment remonter les bretelles à cause de ça, par Sagan lui-même et par Tom Steels, un de ses directeurs sportifs chez QuickStep. Beau coureur ce Terpstra, mais parfois il disjoncte…
  8. Les 148 km de la Fabian Cancellara Classic aujourd'hui, autrement dit la version cyclo du Grand Prix E3, avec ses principales «attractions» des Ardennes flamandes : Taaienberg, Eikenberg, Paterberg, Vieux Kwaremont… du pentu et du pavé, quoi ! 1633 m de dénivelé officiel, la quasi totalité de ce dénivelé se situant en fait sur les 100 km médians du parcours. http://www.sport.be/fabiancancellaraclassic/2017/fr/ Temps très ensoleillé du début à la fin. Très froid au départ (6°) mais chaud pour la saison à l'arrivée (16°). Le tout pimenté par un fort vent de nord-est, défavorable dans la première moitié du parcours et (plus ou moins) favorable ensuite. Quelques stats, dignes de mon niveau habituel de cyclotouriste : 6 h 35 de vélo effectif (6 h 25 selon compteur, mais je rajoute 10 min vu que pendant à peu près ce laps de temps mon compteur est tombé en rade), 7 h 10 min de sortie au total si je compte les pauses. Soit 22,7 km/h de moyenne effective, vitesse maximale de 69 km/h (ah la descente du Knokteberg, quel régal!), cadence de pédalage moyenne de 93 tours/minutes. Plus de détails à venir dans le sujet de la rubrique «Cyclosport» dédié à cette belle randonnée.
  9. Si toi t'es maigrichon, je suis quoi moi avec mes 62 kg pour 178 cm? 😢 Et après certains s'étonnent que je préfère quand ça grimpe vraiment…
  10. J'imagine qu'on verra les Lotto-Soudal au front. Hier ils se sont pris une dégelée monumentale, ils vont être probablement très motivés pour effacer cet échec cuisant. Dommage, je ne verrai pas grand'chose de la course, je serai moi-même sur mon vélo pour le Grand Prix E3 cyclo, alias Fabian Cancellara Classic.
  11. Optimisation de la cadence de pédalage aussi.
  12. Sachant que j'habite à l'est de Bruxelles, si je veux partir systématiquement vent de face et revenir vent de dos, comme les vents dominants viennent de l'ouest dans ce pays ça me force à traverser l'agglomération bruxelloise à l'aller comme au retour ! 😃 Et comme je dois être maso, je le fais assez souvent en fait. Mais ce n'est pas le vent ma motivation. Plus précisément, mes longues sorties sont souvent vers le sud-ouest de Bruxelles… là où il y a le plus de collines. La zone de Hal, Beersel, Ittre, Braine-le-Château, Braine-le-Comte est l'endroit le plus adapté pour faire du dénivelé dans la région. Donc, partant de l'est de Bruxelles, je me tape généralement tout le sud de l'agglomération, vent défavorable à l'aller et favorable au retour, pour accéder à cette zone vallonnée. Ah, et si vous me demandez alors pourquoi diable j'habite donc à l'est de Bruxelles, ou même à Bruxelles tout court (que la majorité des Belges semble détester d'ailleurs), la réponse est: pour des raisons strictement personnelles et bien plus importantes que le cyclisme… et des raisons qui ne dépendent malheureusement pas seulement de moi. Pas trop envie d'en dire plus sur un forum de ce genre.
  13. On ne l'a jamais vu ratonner dans cette épreuve. Il a fait ce qu'il fallait faire: rester bien au chaud à l'abri du peloton principal, couvert par ses équipiers (notamment Daniel Oss), au point que les commentateurs de la télé flamande se sont demandés à un moment s'il était encore là ! 😃 Il ne s'est mis en tête qu'au bon moment, à partir du Taaienberg, là où se déclenche la course chaque année. Et à partir de là il a fait sa part de boulot, ni plus ni moins. Contrairement à Oliver Naesen, dont les commentateurs flamands pensaient qu'il en faisait un peu trop. D'où te vient cette répulsion vis-à-vis de Van Avermaet ? Franchement, c'est le dernier coureur que j'accuserais de ratonner, moi. Et je ne pense pas que tu trouves un seul coureur dans le peloton pro qui l'accuse de ça. Au contraire, jusqu'à récemment on trouvait qu'il attaquait trop et ne savait pas s'économiser…
  14. Du vent, il y en aura toujours trop pour moi. Il y a une bonne part d'irrationnel, c'est évident, d'autant qu'il contribue à entretenir la condition physique, mais c'est comme ça: il me suffit de l'entendre siffler à mes oreilles pour que mon moral en prenne un coup. Je le déteste, je l'exècre, je le hais, berk ! Na !😛 Ah, et pour rouler en groupe, en sachant que les sorties clubs ont presque toutes lieu le week-end, que mes samedis sont généralement pris ainsi qu'un dimanche sur deux, ça limite fortement les possibilités. Et je dois bien avouer que je préfère rouler seul, ou en très petit comité, maximum trois-quatre personnes. Au-delà il n'y a plus aucune convivialité pour moi, je me sens le rouage d'une machine et je n'aime pas trop cette sensation déshumanisante. À propos, je serai quand même libre demain pour braver le vent de nord-est à la Fabian Cancellara Classic. J'aurai donc peut-être l'occasion de rouler en groupe (s'ils ne vont pas trop vite pour moi). Tu en es ?
  15. Pantani a fait le même coup dans le Galibier lors de l'étape des Deux-Alpes, en 98. Après son démarrage décisif, il s'est brusquement arrêté de pédaler dans un virage, le temps de jeter un œil derrière pour voir Leblanc rappliquer seul, Ullrich, Julich et les autres étant lâchés. Puis il s'est remis à pédaler pour larguer Leblanc aussi… Et ce n'était visiblement pas un virage plat, à voir les images !
  16. Seulement sur le drapeau wallon: un coq rouge sur fond jaune, qui lève la papatte (donc un seul pied dans la m…) et qui ne chante pas. https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_de_la_Wallonie
  17. Mais je vois plutôt Van Avermaet gagner. Des trois c'est celui qui s'est montré le plus discret sur toute la course, donc celui qui dispose probablement du plus de réserves. Encore 4,5 km…
  18. Et moi Gilbert !
  19. De fait je me régale à entendre ceux qui ne parlent pas néerlandais essayer de prononcer ça ! Allez, on va décortiquer ce nom à coucher dehors : Karnemelk : lait battu ;beek : ruisseau ;straat : rue. La traduction complète aurait donc dû être (inspirez un bon coup) : Rue du Ruisseau du Lait Battu. En fait ça fait tout aussi mal aux yeux que Karnemelkbeekstraat…
  20. C'est plutôt un duo slovaco-polonais (Sagan-Kwiatkowski) qui s'est échappé dans la rue du Lait Battu* l'année dernière. 😉 Je n'ai jamais mis les roues de vélo (ni les pieds) dans la zone des «monts de Flandre», celle des Kemmelberg, Kasselberg, Zwartberg, Rodeberg, Monteberg, etc. Dommage que je ne puisse pas sortir à vélo les samedis en général, j'aurais préféré faire Gand-Wevelgem cyclo demain plutôt que la E3 cyclo (alias Fabian Cancellara Classic) ce dimanche. Justement parce que je ne connais pas les Monts de Flandre, tandis que je connais déjà les Ardennes flamandes par cœur. * «Rue du Lait Battu» est l'autre nom de la Karnemelkbeekstraat. Cette rue a la particularité d'être en plein sur la frontière linguistique : quand tu la grimpes, à gauche tu as la Wallonie (Russeignies), à droite la Flandre (Renaix). Cette rue a beau être un beau morceau à grimper, elle est moins dure que l'ascension parallèle qu'ils empruntaient habituellement en fin de parcours les années précédentes : la côte de Trieu, ou Knokteberg en néerlandais. Je me demande pourquoi ils l'ont laissé tomber (pas tout à fait en fait, ils l'empruntent toujours mais bien plus tôt dans la course).
  21. Je te rassure, pas de problème de marquage au sol dans cette zone, les randonnées flandriennes utilisent généralement des pancartes ou panneaux pour orienter leurs parcours. D'ailleurs, les flèches au sol, sur les pavés, ça doit pas être très pratique ! Le Tiegemberg est le seul mont que je ne connais pas dans ce parcours, du moins ce versant, mais effectivement son profil n'est guère effrayant. C'est juste la dernière bosse du parcours, donc elle fait parfois la bonne sélection.
  22. La météo se précise pour dimanche : temps sec et assez ensoleillé ; 😄températures plutôt frisquettes (entre 3° et 11°) ; 😕fort vent de nord-est (force 4). 😢Le début surtout risque d'être pénible, entre Harelbeke et Audenarde. Sur cette portion c'est globalement plat, découvert et le vent sera défavorable. Au retour par contre, on l'aura dans le dos. Entre les deux, faudra tenir l'enchaînement des bergen.Vivement dimanche !
  23. Y en a deux ici qui doivent d'urgence se sevrer de retransmissions de courses cyclistes !! 😃
  24. Pour moi, avec la même température que toi ce matin, départ avec veste Habu, maillot de corps "Spring-fall" longues manches, coupe-vent "Blitzfeder"… et sans avoir très froid je n'avais vraiment pas chaud! Au bout d'une heure j'ai enlevé le coupe-vent et vers la fin de la sortie il faisait 12°, et je n'avais ni froid ni chaud, le pied! J'ai croisé plusieurs personnes habillées comme moi, mais d'autres en cuissard court et maillot à manches courtes… Non, décidément, on n'a pas tous la même résistance climatique !!!
  25. Si tu veux tester ta vitesse maximale, je te propose de participer au Rad am Ring cette année, du 29 au 30 juillet. C'est sur le Nürburgring, dans l'Eifel, près de la frontière belge. Pendant ces deux jours le circuit est fermé aux voitures et reservé aux cyclistes. Ajoute à ça que ce circuit géant de plus de 20 km propose des pentes vertigineuses sur une chaussée impeccable, et tu as le parcours de rêve pour battre des records de vitesse en descente sans trop risquer ta peau ! Le mien de record est de 89,4 km/h, j'espère dépasser les 90 km/h la prochaine fois. Attention quand même, les pentes sont conséquentes aussi en montée ! 😛
×
×
  • Créer...