Franck PASTOR

le guidon "double appui haut et bas" (drop in, tel était son nom, je crois) que Greg Lemond utilisait sur les classiques quand il était chez Z Viatcheslav Ekimov utilisait une variante de ce guidon en contre-la-montre : le bas était prolongé façon guidon de triathlète. C'était peut-être une fausse bonne idée, mais c'était aussi difficile de faire plus aérodynamique. J'ai gardé longtemps un poster représentant Ekimov avec ce guidon en plein effort contre-la-montre, très impressionnant.

à votre avis je peux mettre du 25 ? Ça dépend de la largeur de la jante pour commencer : si c'est une 15 au minimum, ça passera. Ensuite, il faut voir si la section 25 passe avec une marge suffisante (5 mm me paraît un strict minimum) sous le cadre à l'arrière et la fourche à l'avant, et sous les freins dans les deux cas.

J'ai longtemps roulé sur des Continental Grand Prix 4 Seasons (section 25). Très bons pneus, peu de crevaisons, mais quand j'en avais une, c'était souvent dû à un un problème aux flancs (déchirures, pincements). Je suis passé aux Schwalbe Durano Plus il y a 3 ans, sur les conseils d'une vélociste (oui, c'était une femme) : les flancs de ceux-ci sont bien plus épais et robustes que ceux des 4 Seasons. C'est d'ailleurs facile à constater quand on a les deux pneus sous la main pour comparer. Depuis, plus de problème à ce niveau. Deux crevaisons en tout et pour tout depuis ce changement d'il y a trois ans. Les flancs restent intacts. Et pourtant, les routes sur lesquelles je roule en Belgique, question mauvais état ça se pose souvent là ! Par contre, les Durano Plus sont nettement moins adhérents que les 4 Seasons, et c'est particulièrement sensible quand il pleut. Je suis bien plus prudent avec ces pneus dans les virages prononcés sur route humide…

Pourri le sujet ? Tu n'as fait que parler de ta sortie et de ce qu'elle t'évoquait. C'est nous qui avons embrayé. Et moi je vais m'en tenir là.

Matériel que tu nettoies consciencieusement après chaque sortie sous la flotte, j'espère. Pour moi c'est une corvée supplémentaire que je m'oblige à faire mais que je n'apprécie pas plus qu'une autre. Et rouler sous la pluie signifie souvent ici imposer à sa bécane les projections de la boue sablonneuse qui tapisse la route, et ce sable s'insinue facilement dans la transmission et parfois la roue libre. Que j'ai changée deux fois en cinq ans pour cette raison, sur mon vélo. On peut ne pas apprécier.

La pluie à vélo, c'est désagréable pour la plupart des cyclistes. En fait c'est désagréable pour presque tout le monde, même s'il y en a qui supportent bien mieux que d'autres. C'est quand même compréhensible qu'on souhaite éviter la flotte quand c'est possible et quand ça ne nuit pas aux objectifs de la sortie. Et la très grande densité des routes en Brabant (difficilement imaginable vu d'autres régions, je suppose) permet justement d'éviter les zones pluvieuses si elles sont bien confinées et d'évolution prévisible. On peut même voir ça comme un jeu, le chat (les nuages) et la souris (le cycliste). 😄 Pour ma part, je joue rarement à ce jeu-là. Déjà parce que je ne lis pas aussi bien le ciel que Michel qui est aussi un parapentiste, mais surtout parce que je suis moins flexible : je me fixe à l'avance des objectifs précis lors de mes sorties, par exemple j'ai décidé que je vais grimper tels ou tels raidards, ou suivre un itinéraire balisé comme hier la Kanaalroute, et ça m'ennuierait de devoir laisser tomber ça pour éviter la flotte. Michel tient beaucoup moins que moi à suivre un itinéraire fixe, et donc il roule plus souvent au sec, tant mieux pour lui (et son matos !).

C'est pour ça que tu as eté décroché dans la redoute...! 😇 Nan, c'est à cause des crampes. J'ai presque toujours des crampes dans cette fichue côte. Faut dire qu'ils la mettent toujours en fin de parcours, ces andouilles d'organisateurs. 😃

aussi loin que je m'en souvienne, çà a toujours été ainsi, fin mars et avril sont très variables avec de grosses variations en températures et en précipitations, Oui, je suis d'accord, et ce n'est pas seulement en Belgique que c'est comme ça. En Dauphiné, c'était pareil. En tant que cycliste j'ai toujours détesté le printemps à cause de ces variations énormes. Ma remarque, c'était pour me jouer un truc du genre «Y a plus d'saisons, ma bonne dame» ! 🆒

Le plateau médian de mon triple est rigoureusement aligné avec le milieu de ma cassette 10 pignons, et je trouve la chaîne sacrément tordue quand elle est sur ce plateau médian et l'un des deux pignons extrêmes. Pas question pour moi qu'elle reste longtemps comme ça. J'imagine qu'un mono-plateau est également aligné sur le milieu de la cassette. Ce qui doit donc produire des croisements tout aussi importants, si pas plus, que sur mon plateau médian et les pignons extrêmes. Et donc fatalement le même genre de perte de rendement. Sans parler de l'usure accélérée, voire des risques de casse à terme.

L'écart minimal entre Jungels et ses poursuivants a été de 19 secondes, pas 10, et ce n'était pas entre Jungels et Alaphilippe mais entre Jungels et Vanendert, intercalé. Et le fait que ce dernier était intercalé aurait justifié ce démarrage d'Alaphilippe, il me semble, à condition qu'il revienne seul sur Vanendert. Mais il n'y a pas réussi. Il n'y a quand même rien d'étonnant à ce qu'Alaphilippe soit déçu : il voulait gagner cette course et donc forcément il regrette de l'avoir perdue, même si le vainqueur est un de ses coéquipiers et qu'il fallait jouer le jeu de l'équipe. Ce qu'il a fort bien fait d'ailleurs.

7 km hier en balade avec ma fille ; 70 km tout seul aujourd'hui, avec au milieu la Kanaalroute, circuit balisé pour cyclistes au nord-est de Bruxelles, globalement plate sauf à son début. https://www.vlaanderen-fietsland.be/fietsroutes-regio/groene-gordel/214 (plan du circuit, texte en néerlandais, mais belles photos). Il me fallait bien ces six jours de repos physique presque complet pour récupérer de la Flèche brabançonne cyclo de samedi dernier ! Temps estival pour ce 22 avril : 25°, grand soleil, un orage en début de matinée qui avait détrempé les routes à quelques endroits… Et la semaine prochaine on retombe à 10°-15°. On nous a détraqué nos saisons !!! Enfin bon, c'était l'occasion de ressortir la tenue d'été au grand complet, et même de me tartiner de crème solaire, c'est dire si le soleil tapait. Très bonnes sensations sur ce parcours malgré un vent assez fort sur certains secteurs. Moi qui déteste le vent, c'est bon signe. 🆒 La semaine prochaine, faudra ressortir la tenue longue… et l'imper par-dessus, probablement. 😠

Comme quoi, ce sont surtout les coureurs qui font la course, bien plus que le parcours. Même si celui-ci incite à une course d'attente, s'il y a suffisamment de coureurs qui osent alors la course sera belle ! 😄 Ce qui m'a surpris, moi, c'est l'isolement de Valverde. Je sais bien que la Quick-Step a tout fait pour user son équipe, mais quand même, qu'il se retrouve sans équipier dès la Roche-aux-Faucons… Il va y avoir de la mise au point chez Movistar ce soir !

Ça te dégoûte ? 😃 La chaîne, elle, certainement pas, elle doit apprécier au contraire. Alors qu'un mono-plateau avec onze-douze pignons… J'ose même pas imaginer le rendement sur les pignons extrêmes.

LBL a une forte dénivellation, mais les côtes sont courtes par rapport à la vraie montagne. C'est une course d'usure qui favorise la «caisse», où un rouleur raisonnablement complet a plus de chances de gagner qu'un pur grimpeur, à mon avis.

Si tu tiens absolument au mono-plateau, la solution idéale, c'est 14 vitesses à l'arrière, et ça existe depuis… 1996. https://www.rohloff.de/fr/produits/speedhub/variantes/ 😛

J'ai des roues avec des jantes de 17, et le vélociste chez qui je les ai achetées ne voit aucun problème à me fournir des chambres à air (butyl) 18-25. Peut-être ai-je pris des risques sans le savoir, mais depuis deux ans que je roule ainsi, pas d'éclatement et juste une crevaison (silex incrusté). Pour info complémentaire, je gonfle à 7 bars pour un poids de 62 kg.

Ce serait plutôt «Tiche». En allongeant le «i» si on veut faire vraiment local.

Exact, mais ils carburaient tous ou presque à ça. Donc ça faussait les performances, hypothéquait leur santé, mais paradoxalement pas la course. Le duel à distance Tchmil-Museeuw, qui a constitué le principal 'attrait de ce Paris-Roubaix, 1994 était plus que probablement à armes égales. De ce point de vue du moins. Le vélo particulier de Museeuw (suspension au cadre), peu adapté aux portions bitumées, a joué semble-t-il un rôle dans sa défaite. De toutes façons, désolé de paraître cynique, mais quelle que soit l'année et la course que vous allez choisir, ce sera l'époque de tel ou tel produit… 😕 Et si on pense que l'époque actuelle est plus clean que les précédentes, il y a fort à parier que l'on va tomber de haut plus tard.

L'échappée solitaire d'Andreï Tchmil dans Paris-Roubaix 1994.

C'est donc Franck qui a donné l'expression correcte. Bravo Franck ! 😃 Une nuance quand même : ma version est en effet la forme correcte en néerlandais standard, mais j'ai fait quelques recherches depuis, et la citation de Brice est en fait tirée d'une maxime légèrement différente, de type dialectal et donc bien moins soucieuse de correction grammaticale : «Wie niet waagt, wie niet wint» vue aussi sous la forme «Wie niet waagt, die niet wint». Il manquait donc un pronom à la citation de Brice pour qu'elle soit complète. Et sinon, la «Magnifique» est en effet une splendide cyclo, que j'ai faite en 2015, mais cette année elle n'est pas à mon programme : c'est rare que je puisse me libérer un samedi, sauf vacances. En 2015, les côtes proposées y étaient très nombreuses, généralement longues et peu raides. Les paysages étaient vraiment magnifiques, et pourtant il pleuvait !

Les belles longues randos à dénivelé c'est le samedi à 80%. Et comme je l'ai déjà expliqué, ça me fait ch... moi aussi ! Heureusement qu'il y en a quand même quelques-unes pour permettre à ceux qui ne sont pas libres le samedi de participer (en Belgique, Tilff-Bastogne-Tilff, Philippe Gilbert Classic…)

Tiesj Benoot a quand même gagné la Strade Bianche !

Ma légitimité est que mon père est un Pied-noir de la région d'Oran, que donc tout ce qui concerne l'Algérie me concerne aussi, que mes amis d'origine algérienne et mes lectures sur le pays ont aussi fortement contribué à augmenter ma connaissance sur ce pays. Tiens, une lecture qui peut te renseigner sur la langue kabyle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kabyle Où tu apprendras les problèmes qu'a posé l'arabisation forcée de cette population berbère à la langue bien distincte de toute langue arabe… De façon plus générale : https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_berbères

J'ai lu. Tu ferais bien de me lire aussi, sans œillères… si cela t'est possible. Cet article, dont je ne juge pas de la véracité ou de la fausseté, se place sur un tout autre plan que ce que je dis. Et n'y apporte aucune contradiction : où y est-il contredit que les langues berbères sont presque complètement distinctes des langues et dialectes arabes ;les dialectes arabes actuels sont assez divergents, bien que de souche commune (souche qu'ils ne partagent pas avec les langues berbères) ;les Maghrébins (habitants des pays du Maghreb) voient généralement d'un très mauvais œil les pays de la péninsule arabique ?

En quoi cela contredit-il ce que j'ai écrit ? Où ai-je écrit que (la plupart) des Algériens n'étaiens pas des Arabes ? Encore une fois, les nuances t'échappent… ou tu fais semblant, ce qui me paraît plus plausible. Les Berbères, eux, ne sont pas de langue maternelle arabe, donc ne sont pas des Arabes selon la définition de cet article. Quant aux autres, les plus nombreux, ils sont effectivement arabes, mais ne s'identifient absolument pas pour la plupart avec les pays de la péninsule. Au contraire, ils éprouvent envers eux et leur attitude très condescendante un rejet épidermique. Et c'est un fait que les dialectes respectifs ont fortement évolué, et dans des directions divergentes. De la même façon que le latin populaire a pu évoluer vers des langues bien différentes comme l'espagnol ou le roumain.