Franck PASTOR

Je suis évidemment entièrement d'accord avec toi sur ce point… 🆒

… sources de pincements par excellence, quand on passe un peu trop brutalement d'une plaque à l'autre, un peu comme si on sautait une marche d'escalier ! J'ai expérimenté la chose plusieurs fois. Ces types de routes et pistes sont encore fréquentes en Brabant, sur le réseau secondaire essentiellement. Toutes les plaques ne sont pas descellées quand même, loin de là, mais parfois c'est difficile de repérer quand elles le sont, particulièrement par mauvais temps.

Je gonflais mes 23 à 7 bars au début, et j'ai crevé par pincement à cette pression, plusieurs fois, aussi bizarre que ça puisse paraître a priori. Tu sais sur quelles routes et pistes délabrées je roule souvent. L'avantage de plus hautes pressions est aussi de diminuer le risque des autres crevaisons (perçures). Ça diminue le confort de roulage, c'est évident, mais c'est toujours moins inconfortable que de se retrouver sur le bas-côté en train de réparer une crevaison… 😕 Il va sans dire que sur des routes un peu plus régulières, il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à des pressions hautes comme les miennes.

Alors ne baisse pas la pression de tes pneux, tu risquerais des crevaisons par pincement. D'expérience, 6,5 kg est un strict minimum pour des pneus Continental en 23. Pour éviter ce type de crevaisons j'ai été amené à gonfler mes Continental GP 4000 à 8 bars et je pèse 62 kg… Je suis passé ensuite aux 25, d'abord des Continental GP 4 Seasons et puis des Schwalbe Durano plus (7 bars chacun). Aucun des deux n'est particulièrement confortable, mais ils sont solides et c'est ce que je cherche. De réputation, les Veloflex Corsa sont confortables, mais bien en dessous des pneus cités ci-dessus en termes de robustesse.

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Il faudrait peut-être d'abord regarder du côté du sous-vêtement, et en prendre un plus chaud ? Ce serait probablement moins onéreux. C'est une partie de l'habillement souvent négligée, à tort.

Mais c'est justement la différence : moi je connais Bruxelles et ses environs (Brabant flamand et wallon), le Hainaut (Tournaisis), je pratique les «Ardennes flamandes» comme les véritables Ardennes, etc, et je connais aussi les belles routes que tu as fréquentées. J'ai en fait pu rouler dans toutes les provinces belges sauf le Limbourg, donc neuf provinces sur dix. Qui est donc de nous deux le plus autorisé à porter un jugement sur l'état général des routes belges ? 😉 Pour en finir avec ce hors-sujet : oui bien sûr, il y a des routes en bon état en Belgique, et on peut parfaitement se contenter de rouler sur ces routes-là. C'est parfaitement compréhensible !! Mais non, ces routes-là ne pas représentatives de celles du pays dans sa globalité. Si tu t'en contentes, tu passes à côté d'une bonne partie de ce que ce pays a à offrir au cycliste (côtes, paysages, ambiance…), et ce n'est pas parce que la chaussée y est souvent mauvaise qu'il vaut forcément s'en priver, je pense en particulier à la région parcourue par la Vélomédiane.

Je n'arrive pas à m'y faire, quelle tristesse de voir le passage du canyon des Écouges bloqué, et rendu dans cet état… 😢 Et les Grands Goulets qui sont fermés aussi. Reste encore Presles, la Bourne (régulièrement fermée pour travaux) et Combe Laval, mais pour combien de temps encore ?

et toi de super mauvaise foi plutôt, à déformer les propos de tes contradicteurs comme ça t'arrange et à camper sur tes positions à tout prix. Mais on a l'habitude. 💋

D'accord pour Aywaille-Bastogne-Aywaille, mais Mons-Chimay-Mons, euh… c'était pas spécialement la joie, y compris dans la partie française, en plus!

Forcément, si tu tiens à garder tes œillères… 😃 Le message de Jérémie te fournit une explication claire de la chance que tu as eu de rouler dans de «bons» secteurs qui sont loin de former la majorité du pays. Et si tu as aimé Liège-Bastogne-Liège, tu devrais au moins apprécier la Vélomédiane (état des routes mis à part) : c'est exclusivement ardennais, le rapport dénivellation/distance est comparable, voire supérieur car le profil est encore plus nerveux (raidards à foison). Et puis c'est une cyclosportive avec classement, donc départ groupé, ce qui te manquait dans LBL si ma mémoire est bonne.

Les parcours que tu as faits sont donc d'heureuses exceptions qui confirment la règle. Ils ne sont pas suffisants pour avoir une vision globale de l'état des routes belges. Ce qui nous fait réagir, c'est que tu sous-entends qu'on exagère. Mais avant de pouvoir l'affirmer, il faudrait que tu aies autant d'expérience sur les routes belges que ceux qui y roulent en permanence. Je le répète donc : participe à d'autres cyclos belges si tu en as l'occasion, comme celles que j'ai citées et qui ne sont pas les moindres. Étends donc ton champ d'expérience qui est trop limité pour le moment, et reviens alors avec un jugement mieux étayé.

Fais d'autres cyclos belges comme la Flèche brabançonne, Mons-Chimay-Mons, la Vélomédiane ou le Grinta Challenge, tu risques de changer d'avis. Et non, il n'y a pas ou très peu de pavés dans ces cyclos-là. Mais même si tu faisais le Tour des Flandres en évitant tout ce qui est pavé, ton vélo risquerait d'en voir des vertes et des pas mûres. En temps normal (hors cyclo), comme le dit Michel, le choix est simple : Soit tu prends les grands axes et tu affrontes soit une piste cyclable (obligatoire) en mauvais état le plus souvent, soit la route elle-même avec une densité de circulation en moyenne parmi les plus élevées d'Europe. Soit tu te lances dans les routes secondaires et tu découvres les joies de rouler sur des plaques de béton souvent descellées, ou des routes en asphalte déformées, à nid de poules, parsemées en cette saison de boue provenant des champs alentours, et ici ou là peuvent survenir des passages pavés sans crier gare… Mais oui, il y a aussi des routes en bon état. Il faut savoir les repérer et on peut y rester, mais il ne faut pas avoir peur de l'uniformité. Car globalement, tout ceux qui roulent régulièrement dans ce pays te diront que l'état des routes est très mauvais. Et eux jugent sur un échantillon autrement plus étendu que 700 km, ce qui n'est rien du tout dans un réseau routier incroyablement dense.

Chaussures hiver, et puis c'est bon, fini les bricolages. sauf placer les cales de façon à retrouver la même position sur les pédales qu'avec les chaussures «été»…

De la marche (classique, pas athlétique), comme j'en fais déjà d'ailleurs. Mais j'en ferais forcément encore plus, alors !

La pasteurisation (qui associe d'ailleurs exposition à haute température et stockage au frais) est un procédé censé augmenter la durée de conservation… http://www.futura-sciences.com/sante/definitions/nutrition-pasteurisation-13574/ 😛 À mon avis, en Belgique, c'est ce p.... de vent qui détraque tout mon procédé de conservation !

Ou de la belgicisation?… 😇

J'ai 45 ans, grosso modo le même âge que Jean Guy et Jo Garo, donc pas si vieux que ça, certains diront. J'ai eu aussi un enfant sur le tard, ce qui oblige à un certain dynamisme. N'empêche que moi je sens le temps filer à grande vitesse. Déjà le reflet de ma tronche dans mon miroir me le rappelle sans ménagement chaque matin 😠, et bien que j'ai gardé la même silhouette et le même poids, mon niveau physique diminue quand même inexorablement. Mes temps d'ascension sur mes montées de cols fétiches en sont la preuve. Au col du Coq en Chartreuse par exemple, 12,7 km d'ascension à 8,5 % de moyenne, je mets dix minutes de plus qu'il y a vingt ans, 75 minutes contre 65 minutes… J'avoue ne pas trouver ça drôle, mais il faudra bien me faire une raison : ça ne va pas s'arranger, au contraire.

Justement, Armstrong était venu au cyclisme de compétition par le triathlon.

C'est marrant, mon classement des montées du Ronde est exactement l'inverse de celui de Grégory. J'adore le Paterberg où je me régale à passer dans la rigole la plupart du temps, mais si on ne peut pas les utiliser, les pavés ne me font de toutes façons pas peur dans cette montée, ils sont réguliers. Ceux du Koppenberg sont plus ch.... mais je les passe bien et puis comme dans le Paterberg j'aime bien dépasser certains autres cyclistes qui y sont en zigzag ou à pied. 😛 Le Vieux Kwaremont est ma bête noire par contre. Particulièrement la partie en faux plat : j'y suis secoué comme un prunier quand les bas-côtés sont impraticables (donc la plupart du temps…), et quand le vent est de la partie dans cette zone découverte, c'est l'enfer pour le poids plume aux petits braquets que je suis. Bon, par rapport à Grégory, je n'ai dû monter ces côtes qu'une dizaine ou douzaine de fois chacune, un peu plus le Paterberg que je privilégie quand je repasse dans la région.

Attache-toi un coussin dans le dos, pour quand tu basculeras en arrière ! 😃

Même si je suis loin d'être un Flandrien, c'est quand même une côte que je connais très bien, pour l'avoir souvent grimpée. La première partie de la section pavée est quand même assez raide : même si ce n'est jamais un mur, ça tourne autour de 9-10 % de pente et les pavés y sont assez mauvais, ce qui accentue la sensation de pente. Grimper ça avec un grand plateau (genre 52 ou 53) doit être possible pour ceux qui ont vraiment la caisse, mais je suis très sceptique sur l'intérêt de le faire. C'est trop raide et en trop mauvais état pour que ce soit vraiment rentable. Qui plus est, si un incident ou une manœuvre quelconque te force à ralentir, tu risques d'avoir du mal à te relancer, voire de te retrouver planté. La partie suivante est un long faux plat montant avec un coup de cul notable vers la fin, et passer cette partie-là par contre sur le grand plateau est «normal».

S'agissant des maillots pro, celui qui me plaisait le plus est celui de Lotto, époque Tchmil. Ado, j'avais déniché un mailot aux couleurs de «La Vie Claire», sans les noms des sponsors dessus, juste le fameux design de style Mondrian. Malheureusement j'ai vite dépassé la taille de ce maillot, et je n'ai plus jamais retrouvé d'équivalent sans nom de sponsor dessus (je ne roule pas en club et je n'aime pas trop faire la pancarte publicitaire).

Une alternative permettant de garder un triple : l'usage des leviers Gevenalle combinés avec un dérailleur avant et un pédalier triple route et une cassette 11 pignons. Système qui pourrait avoir l'avantage de te permettre de conserver ton pédalier et ton dérailleur avant. Ces leviers sont également compatibles avec les groupes triple VTT actuels. https://www.gevenalle.com/shifters/ Une combinaison du genre 48-38-30 pour les plateaux et cassette 11-32 voire 11-34 pour la cassette pourrait te convenir, d'après ce que tu indiques.

Je dirais plutôt que ce sont des cadences adaptées aux pratiques intensives du cyclisme. Et il n'y a pas qu'en compétition qu'on fait de l'intensité. De façon générale plus l'effort est intense et plus la cadence devrait être élevée… et vice versa : pour la balade, le tourisme ou toute sortie peu intense, elles ne sont donc pas forcément adaptées, en tout cas pas au plus grand nombre.