Franck PASTOR

Verdomme, l'idôlatrie et l'identification à son idole à ce point, c'est limite pathologique ! 😲

Pour moi le printemps a toujours été synonyme de temps pourri, ce n'est vraiment pas ma saison favorite contrairement à beaucoup d'autres personnes. J'ai horreur de l'inconstance, or c'est probablement la saison la moins constante de l'année. Ceci pour dire que le temps qu'il va faire ces prochains jours ne m'étonne pas outre mesure. J'espère juste qu'il n'y aura pas trop de neige ni de verglas samedi en Brabant, parce que j'aimerais bien pouvoir sortir dimanche. Mais ça semble mal barré : avec le froid qu'il va faire il y a toutes les chances que la neige et le verglas tiennent plusieurs jours, et les services communaux et régionaux belges ne sont généralement pas très pressés de déneiger les routes et surtout les pistes cyclables…

Cette année, c'est un jeune Néerlandais de 21 ans de chez Quick-Step que je ne connaissais pas, Fabio Jakobsen. Vainqueur au sprint d'un groupe d'une vingtaine de coureurs.

Deux heures de vélo au sud de Bruxelles : forêt de Soignes, puis Hoeilaart et le raidard du jour, un mur aux pavés inclinés, la rue Félix Sohie. Courte (150 m) mais très raide, et même à basse vitesse ça secoue ! Profil : http://bit.ly/2IqZE0S Deux photos qui montrent bien le revêtement pavé assez particulier de ce petit talus (cliquer dessus pour agrandir): http://bit.ly/2FJ6E7x Sinon, temps printanier bien agréable aujourd'hui (12°, soleil, pas trop de vent), mais ça ne va pas durer : retour des températures négatives, et peut-être aussi de la neige, annoncé pour ce week-end… 😢

Si même une réaction aussi banale que celle-là te conduit à le critiquer, il ne risque pas de trouver grâce à tes yeux un jour, quoiqu'il fasse.

Au tour il fait deuxième derrière nibali en montagne, à Gap, avec une descente de dingue. Pas derrière Nibali, mais Ruben Plaza. Une vidéo de ce morceau de bravoure : Le cycliste qui tient le plus longtemps derrière lui, c'est Jarlinson Pantano, qui a confirmé par la suite ses propres talents de descendeur.

Question braquets, je suis un hérétique et je le revendique haut et fort ! 😛

Ce qui me fait le plus peur dans les prévisions actuelles., c'est la pluie ou neige fondante annoncée pour samedi en Belgique centrale, suivie de températures négatives pendant la nuit suivante. Ça promet une belle patinoire pour dimanche, journée annoncée ensoleillée mais glaciale (maxi 3°, vent d'est…). À tout prendre, je préfèrerais donc sortir samedi prochain, mais comme mes samedis ne sont jamais libres… 😢😢

Reponse au dernier message......26/34 ? C'est pas mon 34/28 Non, mais c'est peut-être dans cette direction que tu dois chercher. Du moins, ça peut te donner une idée de jusqu'où tu peux aller, sans forcément devoir choisir aussi petit. Je mets le 26/34 dès que la pente dépasse 12%, sauf jour de grande forme. Ça me permet de tourner les jambes à mon rythme favori (en longue côte et en montagne, 80-90 tours/minutes)… sans souffrir plus que si je marchais, tout en allant au moins deux fois plus vite qu'à pied. Je trouve que ça fait partie de la magie du vélo : un braquet bien choisi supprime toute difficulté causée par la pente. 🆒 De façon générale, je n'aime pas que quoi ce soit (y compris une pente) m'impose de souffrir sur mon vélo, je tiens à m'imposer moi-même mes propres souffrances, et seulement quand l'envie m'en prend.

Une floppée de solutions pour diminuer ses braquets (page en anglais). https://www.cyclingabout.com/wider-gear-range-road-shifters-gears-for-easier-hill-climbing/ Pour ma part, je suis en triple Spécialités TA Carmina 48-38-26 et j'utilise une cassette VTT 11-34 à 10 pignons. Donc braquet minimal de 26/34, comme quoi tu as encore de la marge sur moi ! Voir mon profil pour les détails du montage.

Je suis passé par là aussi, et tu sais où j'en suis arrivé question développements… 😉 Je n'aime pas cette idée que le cycliste doit s'adapter au matos. Non, c'est le contraire. Je ne vois pas l'intérêt de morfler sur un vélo si on n'en a aucune envie. Le vélo, pour certains, c'est se tirer la bourre entre potes ou entre adversaires, pour d'autres c'est simplement une détente sans souffrance. Et rien de tel dans ces circonstances pour écœurer le débutant que de lui mettre des braquets inadaptés. Autant soigner la prise de contact en mettant des développements adaptés à son niveau et ensuite, si l'envie est là, on pourra éventuellement utiliser des braquets plus élevés… sans pour autant forcément changer la cassette ou les plateaux, d'ailleurs. C'est l'avantage d'avoir prévu trop petit plutôt que trop gros : au moins, si on a trop petit, hé bien on peut baisser les pignons pour disposer de plus grands développements… mais dans la situation inverse, heu…

En cette période, ça peut m'arriver de rouler en court, mais ponctuellement. Sûrement pas régulièrement, sauf conditions climatiques persistantes dignes d'un mois de mai.

Pour ma part, c'est généralement seulement en mai-juin que j'ose rouler régulièrement en cuissard court. Et encore, à cette période-là, en cuissard court thermique (Assos Tiburu). Le court en mars, ce serait un sacré challenge, frileux comme je suis !!

Pour tes records de vitesse, tu devrais essayer sur le Nürburgring. C'est plus sûr (circuit fermé) et les sensations sont garanties : Record personnel au même endroit que la vidéo : 89,4 km/h. 🆒

Tu me dénies le droit de trouver que Cousin fait pitié parce que je n'ai pas son niveau mais toi tu t'accordes le droit de trouver que Van Aert fait pitié. Cherchez l'incohérence. 😃

Si on peut appeler ça gagner. En attendant, Van Aert te retourne le compliment. (Pour info, Van Aert faisait « un peu pitié » à Garo pour sa chute, perclus de crampes, dans les derniers hectomètres des Strade Bianche…)

À moi il fait un peu pitié, ce Cousin, mais bon… 😇

Cet après-midi, sortie sous la pluie, un crachin constant, ce qui ne m'a pas incité à rallonger la sauce. Une petite trentaine de km donc, sur terrain peu vallonné à l'est de Bruxelles, autour de Zaventem et son aéroport. Et une heure de nettoyage du vélo à l'arrivée, le bonheur habituel.

Retour à la normale, quoi. 🤐

Il est d'ailleurs un des très rares à avoir remporté les cinq monuments : Milan-San-Remo (3 fois), Tour des Flandres, Paris-Roubaix (4 fois), Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie (2 fois). À part lui, à ma connaissance, il n'y a que Rik Van Looy et Eddy Merckx qui ont pu réaliser cet exploit (s'il y en a d'autres, merci de me le signaler !). Mais à part ça bien sûr, Roger De Vlaeminck n'était pas un grand coureur… 😃

Je n'ai pas d'études poussées précises à citer, je reproduis ce qu'en disent les livres et articles que j'ai pu lire sur le sujet, qui me semblent sérieux : si les positions actuelles sont plus basses, c'est pour le gain en aérodynamisme, et apparemment ça marche. Il y a certes bien d'autres facteurs qui entrent en jeu, mais depuis l'époque Coppi, les moyennes horaires sur les courses et étapes plates, les vitesses moyennes sur les grands Tours, les records de l'heure, toutes les performances où l'aéro est déterminante se sont améliorées. Andy Schleck par exemple et pour ta seconde partie de massage ne descendait jamais les mains en bas du cintre par exemple.. Contador pas toujours non plus.. Andy Schleck et Contador ne faisaient pas partie des meilleurs descendeurs du peloton, justement. Tu peux y ajouter Meintjes, que je n'ai jamais vu mettre les mains en bas du guidon non plus. Lui c'est encore plus flagrant, il est toujours à la remorque en descente. En 2016 pendant la descente du col de la Colombière, Reichenbach était en permanence les mains en bas du guidon, il s'est fait rejoindre puis proprement larguer par Pantano, le futur vainqueur de l'étape. Et de fait que les cracks de la descente (Sagan, Nibali, Pantano…) descendent toujours les mains en bas du guidon. Position plus basse qui procure une meilleure prise et un meilleur contrôle du guidon… si celui-ci n'est pas trop bas.

il se passera la même chose qu'avec les patins dans ces cas de blocage, tout simplement… badaboum. Les roues bloquées, on connait aussi avec les patins. Sauf qu'avec les patins tu risques en plus de ne pas pouvoir freiner du tout sous la pluie (vécu…), et ce n'est certainement pas mieux. D'autre part, à les entendre ceux qui ont l'habitude des disques n'ont apparemment pas les problèmes que tu cites, en tout cas pas plus qu'avec des patins. Le dosage nécessaire à un freinage efficace, ils l'ont maîtrisé à force de pratique. Pour ceux qui n'ont pas encore l'habitude, il y a certainement tout un coup à (réap)prendre, un apprentissage à (re)faire. On a tous dû apprendre à freiner avec nos bons vieux patins à un moment donné, et ça n'est pas forcément allé tout seul non plus, même si on ne s'en souvient pas. Évidemment si on freine avec des disques selon les habitudes acquises avec les patins, il va y avoir des problèmes !

C'est bien plus qu'une mode. Les potences surbaissées d'aujourd'hui se justifient par le gain en aérodynamisme, supérieur à la perte due à la baisse de confort. Évidemment, pour quelqu'un qui ne cherche pas à aller le plus vite possible, le confort doit rester la priorité, donc il n'est pas nécessaire d'avoir une position basse. Mais en compétition ou en cyclosport agressif, pour cette raison d'aérodynamisme les potences resteront placées à une hauteur très inférieure à celle de la selle. Sauf, idéalement, pour les coureurs peu souples, façon Indurain en son temps. Ceci dit, quand on voit des coureurs de haut niveau descendre les cols mains aux cocottes, on ne peut pas s'empêcher de penser que leur guidon est trop bas pour eux… Parce qu'un bon indice pour repérer une position trop basse, c'est lorsque la position mains en bas du guidon ne peut pas être tenue longtemps.

Si tu es capable d'avoir «pitié» du 3e des Strade Bianche devant des ténors comme Sagan ou ton chouchou Valverde, grand bien te fasse, mais ça semble quand même assez déplacé.

Les crampes de Van Aert m'ont rappelé, en plus spectaculaire, celles de Lilian Calmejane sur le final de son étape victorieuse du Tour de France l'année dernière, il avait dû faire des étirements sur son vélo en pleine côte. Dans une autre étape (peut-être la même, je ne sais plus) Pierre-Luc Périchon s'était mis à zigzaguer volontairement dans un mur parce qu'il n'avait pas le bon braquet et avait senti les crampes arriver. Ou encore Bram Tankink qui avait été fusillé par les crampes, devant carrément s'arrêter de pédaler en voulant suivre Fabian Cancellara sur le Grand Prix E3, en 2011 il me semble. Van Aert était certes encore plus épuisé qu'eux. Comme tu dis, « la classe sans le caisson ». De là à dire qu'il « faisait un peu pitié », pour moi vraiment pas, je suis au contraire admiratif qu'il se soit dépouillé comme ça sur une course qui était trop longue pour lui. Et quand on voit qui termine derrière lui… Le caisson ça peut s'acquérir, la classe non. C'est très prometteur pour la suite de sa carrière.