Franck PASTOR

C'est le compromis que je fais avec mes pneus (Schwalbe Durano plus en 25) : 6,5 bars s'il y a des secteurs pavés. Contrairement à Grégory, je pense que dégonfler ses pneus de façon trop sensible, par rapport à la pression optimale habituelle, n'est pas une bonne idée : c'est sûr, on passera mieux les pavés, mais il y a un risque de crevaison bien plus élevé en contrepartie, sur les pavés comme partout ailleurs, par pincement ou percement ou autre. Et si en plus les routes sont sales… Non, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Et bravo pour ta persévérance : tenir autant de bornes avec aussi peu de préparation, faut le faire ! La semaine dernière je n'ai eu à tenir que 150 km sur la Johan Museeuw Classic avec le même manque de préparation, ça m'a paru interminable, et toi ç'a été 100 km de plus… 😲

J'y suis en ce moment, en vacances. 😃 Mais ma vie est à Bruxelles actuellement. Comme disait le traducteur du livre de l'autre Amerloque, il n'y a pas que le vélo dans la vie… sinon je serais certainement retourné dare-dare au Dauphiné, c'est sûr !

Ça sera peut-être pour mon prochain vélo de route… mais qu'il soit à disque ou pas, ce n'est pas vraiment ma priorité. Disons que s'il est en freins à disque, ça ne me fera pas fuir, contrairement à bien d'autres ici !

Je t'invite surtout, en homme sensé que tu es, à ne pas te contenter des apparences, et donc à rouler sur ces belles routes du Tour des Flandres avant de porter un jugement. Et puis on en reparle. 😇 (et encore je suppose que tu as pris la retransmission après la fin du mauvais temps, donc vers Grammont ou après, parce qu'avant, je ne crois pas que quiconque, même uniquement spectateur comme toi, ait pu parler de «belles routes» 😃) Par temps sec, tu auras droit au plaisir des routes faites de dalles de béton souvent descellées, sur lesquelles les vélos sautent de dalle en dalle en faisant un bruit régulier, badambadambadam, qui rappelle le bruit des trains sur les rails d'antan… mais c'est tout sauf berçant. Et puis par temps humide tu auras ramassé la boue dégoulinante des champs avoisinants, qui se sera insinuée dans ta transmission au point de la faire grincer de partout. Et je laisse volontairement de côté les secteurs pavés, trop évident. Tu peux aussi demander aux participants du Tour des Flandres cyclo ce qu'ils en pensent, dans la section cyclosport, en sachant qu'eux ont eu au moins la chance d'avoir un temps sec. En 2015, l'avis d'Aurélien Hornuss sur ces routes qu'il découvrait était curieusement très proche du mien, après un jour de mauvais temps sur le Grand Prix E3 cyclo. http://www.velo101.com/forum/voirsujet/classiques-flandriennes-defi-2015--29207/ Citation pour le plaisir : PS4 : Il m’a fallu plus d’une heure pour nettoyer le tas de boue qui me servait de vélo. Je n’avais jamais vu ça. Et dire qu’il sera de nouveau dans le même état peu après 9h demain…

user las surface de freinage , oui pour ceux qui ne savent pas descendre , Ne sois pas de mauvaise foi, tu sais très bien que ça dépend surtout des saletés abrasives coincées entre patins et jantes lors des freinages. Et que ça se produit d'autant plus rapidement que les routes sont régulièrement humides et sales. Et si toi tu as le bonheur de rouler sur des routes généralement propres, rappelle-toi que c'est loin d'être le cas de tout le monde. 😢

Mon père (cyclotouriste) roulait dans les années 70 avec un Peugeot équipé d'un triple plateau 52-42-32 et d'une roue libre à 5 pignons 14-16-18-21-24. Les coureurs, d'après ce que j'en sais, avaient bien sûr un double plateau, typiquement du genre 52-42. Les roues libres avaient au maximum 6 pignons. Ça partait généralement du 13 dents pour les costauds. Le 24 dents (rarement plus) était réservé aux parcours les plus vallonnés et à la montagne. C'est dans les années 70 que le 13 dents a commencé à se généraliser. Le 12 dents était alors très exceptionnel et le 11 dents devait être carrément inexistant.

Dans la catégorie «coups de cul pas bien difficiles», tu ranges les Paterberg, Koppenberg et mur de Grammont ? Chacun son point de vue, mais je trouve quand même le Koppenberg plus problématique à grimper que le col du Galibier, par exemple.

Déjà que je suis en déficit de kilomètres en ce début d'année parce que j'ai dû annuler plein de sorties à cause de la neige et du verglas cet hiver, ça m'aurait bien fait ch... de devoir reporter ma sortie d'aujourd'hui simplement parce qu'il pleuvait ! C'est qu'habituellement je n'ai pas beaucoup de choix pour mes plages horaires de sorties, comme je l'ai déjà dit par ailleurs, et ce week-end c'était ce matin ou rien. La semaine prochaine je serai en vacances à Grenoble, ça sera autre chose, mais même pour là-bas ils n'annoncent pas du beau temps en permanence.

Sacrée gamelle collective dans le peloton à l'approche de Grammont ! Naesen, Devolder, Valgren Andersen parmi les victimes…

Je ne les ai pas oubliées, je ne voulais pas trop compliquer la situation aux yeux des Français non initiés qui nous lisent… Parce que si on voulait vraiment être complet, on devrait aussi mentionner le comté de Namur en Wallonie qui a été longtemps partie intégrante du comté de Flandre, ainsi qu'une bonne partie du Hainaut actuel… 😆

Plutôt brabançon. Historiquement, Anvers (et la Campine) faisait partie du duché de Brabant, comme Bruxelles, Louvain, Wavre… Pour Guillaume: selon les «Flandriens» purs et durs, la vraie Flandre se limite aux deux provinces de Flandre orientale et Flandre occidentale, reliques de l'ancien comté de Flandre. Les autres provinces de la région flamande actuelles, à savoir le Brabant flamand, la province d'Anvers et le Limbourg, c'est déjà l'étranger pour eux ! 😃

Pas moyen de jouer à cache cache nuage? Pas moyen pour moi aujourd'hui. Pluie/crachin/bruine pendant presque toute ma sortie du jour, avec un vent bien ch... soufflant parfois en fortes rafales. 85 km en tout, essentiellement dans le sud-ouest de Bruxelles, là où c'est le plus vallonné dans votre cher Brabant : Halle, Braine-le-Château, Ittre, Dworp, Beersel… Expérience désagréable : averse soudaine de grêlons dans la descente du Bruine Put à Dworp. À 60 km/h ça fouette le visage !!! Ils doivent pas rigoler sur le Tour des Flandres en ce moment, avec ce type de temps…

Ça m'intéresserait de lire ça, bien que je n'en utilise pas. Mais sait-on jamais. Ceci dit, comme très peu de cyclistes en utilisent encore, il ne faut pas être surpris du manque de réactions à tes questions là-dessus.

out ceux qui en meurt non ni la volonté de se battre ou le courage de résister c'est ça ? Est-ce plus absurde que d'affirmer ou sous-entendre, comme quelques-uns qui se reconnaîtront, que ceux qui recherchent une protection contre les chutes n'ont qu'à apprendre à mieux tenir sur leur vélo ?

Hé bien, moi qui me trouvais héroïque avec mes petits 30 km sous la flotte ! Chapeau, belle persévérance. Finir par cette bosse pentue que tu m'as fait découvrir il y a deux ans, ça reviendrait à finir le Tour des Flandres par le Koppenberg…

30 bornes à tourner les jambes du côté de Tervuren et Kortenberg, à l'est de Bruxelles, en guise de récupération des 150 km de la Johan Museeuw Classic de ce dimanche. Enfin, récupération, c'est relatif : quand une sortie se déroule sous une pluie constante, par 8°-9° et sur des routes et pistes terriblement sales, elle perd pas mal de son côté détente. Et je préfère ne pas m'attarder sur l'état du vélo au retour. Mais c'était ma seule plage horaire de sortie en semaine…

Beau temps qui n'est plus guère qu'un souvenir maintenant. 🙁 Pour les plateaux ovales, je ne crois pas qu'ils en aient fait pour triple plateau…

Quand je pense que tu t'étonnais que moi, Français et Grenoblois d'origine, je n'avais jamais grimpé le Galibier face nord jusqu'à l'été dernier… mais en attendant c'est le Grenoblois qui t'a guidé, toi le Belge, pour te faire découvrir Vieux Kwaremont, Paterberg, Koppenberg et consorts ! C'est bizarre la vie parfois ! 😃 Pour poursuivre ta découverte des Ardennes flamandes, la suggestion de Grégory est bonne : la Van Petegem passe entre autres par le Mur de Grammont, que tu n'as pas encore grimpé non plus. Pour ma part, j'ai prévu comme chaque année de faire la Flèche brabançonne cyclo, et ça aura lieu la veille (14 avril). Je ne te propose pas de la faire aussi, connaissant ton «amour» immodéré du Brabant… 😉

Moi je le comprends, ce pauvre Viviani, il a dû se sentir une pression terrible après que les gars de son équipe, surtout Gilbert, ont sacrifié leurs chances pour lui. En plus de la déception de sa défaite, il doit se sentir coupable de ne pas les avoir payés de retour. J'ai vu la fin de la course sur un écran géant à Harelbeke (qui n'est pas loin de Wevelgem), sur l'aire d'arrivée de la Johan Museeuw Classic. Ils venaient de finir de grimper le Kemmelberg quand j'ai commencé à regarder. On savait que les échappés allaient être repris, ne restait plus qu'à attendre le sprint de ce méga-groupe… Bref, je me suis plutôt ennuyé, jusqu'au sprint final. Faudra que j'aille visiter Ypres un jour, ça semble vraiment un endroit à voir.

151 km aujourd'hui selon compteur, 148 km officiellement pour la Johan Museeuw Classic, un randonnée sans classement reprenant une bonne partie du parcours du Recordbank E3 Harelbeke, notamment les ascensions finales : Taaienberg, Boigneberg, Eikenberg, Kapelberg, l'enchaînement classique Paterberg - Vieux Kwaremont, Karnemelkbeekstraat, Tiegemberg… Plus quelques autres collines non reprises dans la course pro, notamment le Mont de l'Enclus. Comme je l'ai dit plus haut, je suis à court de kilométrage en ce début d'année et ça s'est encore une fois senti sur le vélo : je me suis retrouvé à grimper le Paterberg et le Vieux Kwaremont avec des crampes aux deux cuisses, et croyez-moi, c'est pas évident à gérer sur des «morceaux» pareils ! Mais j'ai quand même réussi à ne pas m'arrêter. Pour l'anecdote, contrairement à la course pro, ils avaient mis des barrières Nadar tout le long du Paterberg pour qu'on ne puisse pas emprunter la rigole. Ça n'a pas arrangé mes crampes ! 📢 En plus des crampes, j'ai eu droit en fin de parcours à une douleur intermittente au genou gauche, douleur qui revient souvent chez moi quand je suis à court de forme. Je suis de plus en plus convaincu que c'est dû au fait que mon pédalage devient irrégulier et saccadé en cas de fatigue prononcée. Bien sûr j'ai fini à une allure d'escargot, pas aidé par le vent défavorable en fin de parcours. D'ailleurs, à peine plus de 20 km/h de moyenne au final. Mais une belle journée quand même, avec du soleil et un après-midi printanier (15°) après une matinée glaciale (2° !), et dans une région dont j'aime beaucoup les paysages. Une fois retourné à Harelbeke, j'ai suivi la fin de Gand-Wevelgem (du sommet du Kemmelberg jusqu'à l'arrivée) qui était diffusée sur un écran géant dans l'aire d'arrivée. Victoire de Sagan au sprint, nette et sans bavure. À en croire leurs réactions, les gens du coin auraient préféré que ce soit Sep Vanmarcke qui l'emporte. Normal, il est de Courtrai, juste à côté de Harelbeke !

Tant mieux ! Mais tant qu'à faire j'espère ne pas avoir besoin de leurs services. 🆒

Effectivement ça me rappelle aussi quelque chose. 😉 Question entraînement, je fais aussi partie du club des cyclos en manque de kilomètres… et demain je me suis engagé à faire 148 bornes dont une bonne partie dans les Ardennes flamandes. Alors que ma sortie la plus longue de cette année a fait 117 km, dimanche dernier, sur un terrain moins vallonné, et j'avais fini rétamé. Ça promet pour demain. Ce qui est sûr c'est que je vais chercher à m'économiser en permanence !

Bravo, beau périple dans ce Heuvelland que j'aimerais bien visiter à vélo un jour. Quand je vivais à Tournai, je n'avais jamais poussé jusque là-bas. Si demain sur la Johan Museeuw Classic il m'arrive le même genre de problème matériel qu'à toi, je me souhaite bon courage pour trouver un magasin ouvert un dimanche…

Le pompon, c'est quand certaines routes sont rénovées ou (ré)asphaltées… sauf la portion où se trouve la bande cyclable. J'ai pu constater ça plusieurs fois ici, à Bruxelles et environs. Jusqu'au summum de l'absurde : une bande cyclable restée pavée tandis que le reste de la chaussée a été asphaltée. Manière très claire de nous faire comprendre que nous cyclistes sommes des usagers de seconde zone.

Pareil, j'ai toujours emprunté la rigole, sauf un lendemain de Ronde alors qu'elle était jonchée de détritus de toutes sortes : emballages, papiers, canettes, une horreur ! Les pavés étaient nettement plus faciles à rouler dessus, pour cette fois. J'avais fait la route Eddy Merckx ce jour-là, qui passe par le Paterberg et le Vieux Kwaremont entre autres. Voir ici : http://www.cuk.ch/articles/5401 Mais j'ai souvent vu d'autres cyclistes vouloir emprunter la rigole du Paterberg, et la quitter brusquement lors du passage le plus pentu : quand on n'a pas le bon braquet adapté à la pente et à ses capacités, on a tendance à zigzaguer, et c'est ce qui leur arrivait. Avec mon 26/34 je suis tranquille de ce côté-là. 😆