Franck PASTOR

Sortie de 75 km par un temps idéal pour moi : 25° à l'ombre, 30° au soleil, pas un nuage, pas trop de vent… le bonheur ! Si seulement ça pouvait être comme ça à chaque sortie, et même un peu plus chaud ! Quand je pense que mardi encore, j'avais les doigts de pieds engourdis parce que j'avais négligé de mettre des surchaussures… Trajet varié, en triangle irrégulier, Bruxelles-Louvain-Overijse-Bruxelles, avec des portions plates, vallonnées et quelques raidards dont le Smeysberg, que je ne manque jamais de grimper quand je passe dans le coin, c'est-à-dire souvent. Sensations qui s'améliorent, je commence enfin à pouvoir mettre un peu de braquet dans ces côtes, sans baisser en fréquence de pédalage. Faut dire que je n'en suis qu'à 1680 km parcourus depuis le début de l'année…

Et sinon, si vous pouvez mettre la main sur un levier et un dérailleur triple Shimano (Ultegra) par exemple, il y a toujours moyen de monter un triple plateau, ce qui résout les problèmes d'écart de denture. Il paraît que ça marche très bien, combiné avec une chaîne, un dérailleur arrière et un levier droit 11 vitesses. Voir ce sujet et ce qu'en dit Patrick Renard, qui a réalisé sur son vélo un montage de ce genre : http://www.velo101.com/forum/voirsujet/velomediane-2017--40389/page:2

L'anecdote de la glace est véridique selon Jean-Paul Ollivier et sa biographie de Bahamontes. C'était au sommet du col de Romeyère, dans le Vercors, pendant le Tour 54. Pour l'anecdote, mon grand-père maternel, natif du coin, était au bord de la route ce jour-là, quelques kilomètres en contrebas du col (il n'a donc pas vu Bahamontes prendre la glace). Il racontait par la suite avoir été stupéfait par la vitesse à laquelle les coureurs montaient ce col, bien pentu sur ce versant (celui des Écouges, pour ceux qui connaissent). C'était aussi le coureur favori de mon autre grand-père, pied-noir d'origine espagnole. Lui se plaisait à raconter que l'année où Bahamontes s'était décidé à faire les descentes de col, il avait gagné le Tour de France. 😃 Je verrai avec plaisir le documentaire sur ce grand coureur dès que j'ai un moment. Ça rafraîchira mon castillan, un peu rouillé car plus guère utilisé. 😳

Est-ce de l'antisémitisme que de dire que les gens qui courent à côté des coureurs sont des crétins? 😲 Ça rime à quoi de poser une question aussi vide de sens ?

Désolé, mais ce sera sans moi. Si on veut avoir une chance de me croiser à vélo dans les Alpes cet été, c'est vers le mois d'août… Jamais mis les roues de vélo sur le Ventoux, juste une balade en voiture il y a une vingtaine d'années… je vais être un peu jaloux là. Quand tu remonteras vers Annecy, fais une escale à Chambéry ou à Aix-les-Bains (c'est pas loin), et essaie le Mont du Chat : tu risques alors d'enclencher une solide réflexion personnelle sur les braquets. 😃 Du côté d'Annecy, où j'ai habité quelques temps il y a une vingtaine d'années, la Forclaz de Montmin n'est pas mal non plus dans le genre mais plus irrégulière et bien plus courte.

Vidéo de la chute déjà postée un peu plus haut dans ce même fil… 🆒

Tu étais sûrement trop fébrile ce jour-là… 😉

Un autre s'est vautré pendant la reco du prologue, Kanstantsin Sioutsou : abandon. Apparemment, fracture d'une vertèbre… http://www.cyclingweekly.com/news/racing/giro-ditalia/kanstantsin-siutsou-giro-ditalia-time-trial-recon-crash-378642 Chute peut-être au même endroit ? Aucune idée.

😃

Une vidéo de la chute ici: http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/Giro/1.3191036 Violent, le gadin : je ne sais pas si c'est à cause du sable ou pas, mais de fait il «décroche» brutalement dans un virage à droite. À la limite il s'en sort bien, c'est le genre de chute qui peut finir avec une fracture du col du fémur ! 😲

Chute tout seul = fébrilité Tu t'avances beaucoup, dis donc, ou alors tu as des renseignements de tout premier ordre sur son état d'esprit. De fait, c'est une équation pour le moins… discutable. On peut parfaitement tomber tout seul sans être fébrile : instant d'inattention ou de distraction, portion de route humide, flaque d'huile, incident mécanique, etc, etc. Mais si ça te convient de croire que c'est à cause d'une supposée fébrilité, libre à toi après tout.

… ou chute juste avant le prologue.

5 ans de courses volées Volées ? Si oui, volées à qui ? Si tu es capable de citer un seul coureur de son niveau dont tu es certain qu'il est clean, dis-nous lequel…

Pas forcément si fort que ça. Malgré mes 64-65 kg tout habillé, j'ai cassé la coque de ma précédente selle après être passé sur un nid-de-poule (pas spécialement profond). J'ai entendu un grand «crac», sur le moment je n'ai pas compris ce que c'était. Et puis j'ai vite constaté que ma selle était tout d'un coup bien plus souple que d'habitude : coque fendue transversalement au niveau du milieu de la selle. Comme j'avais acheté cette selle quelques semaines avant seulement, mon vélociste m'a fourni gratuitement le même modèle en remplacement (Bontrager Affinity Comp), modèle intact depuis deux ans aujourd'hui. Mais il suffit d'un défaut de conception sur l'un ou l'autre exemplaire…

Je suis bien d'accord. Pas sûr qu'on ait fait mieux depuis dans le genre…

Ce n'est pas un film de la BBC mais un documentaire 100% danois (réalisateur Jorgen Leth), avec narration en anglais. https://en.wikipedia.org/wiki/A_Sunday_in_Hell Par contre, d'après les annotations de l'article Wikipedia ci-dessus, il semble que la BBC ait sorti plus tard un… documentaire sur ce documentaire, où on peut voir tout le travail en coulisses effectué pour le film de Jorgen Leth. Ça doit être ceci : https://www.amazon.com/Sunday-Hell-Behind-Greatest-Cycling/dp/0224092022

Pour l'anecdote, le grand gaillard au pull marron et à lunettes qui prend en charge Freddy Maertens après sa chute (1 h 19' dans la vidéo), c'est Jean-Pierre de Mondenard, qui était médecin de la course à l'époque. Il s'est fait depuis un nom dans la lutte anti-dopage.

La légèreté était pourtant déjà une recherche constante à l'époque : c'était à celui qui faisait le plus de trous à la chignole sur son vélo pour gagner le plus de grammes, on fabriquait des cadres aciers de 3/10 d'épaisseur (bon, pas pour Paris-Roubaix !), on expérimentait déjà des cadres titanes, etc.

Même genre d'équipement pour moi du côté de Bruxelles, avec des jambières en plus, sauf les surchaussures que je n'ai pas pris la peine d'enfiler avant de partir. Résultat, orteils du pied droit engourdis par le froid (et le vent) pendant les deux premières heures de la sortie. Vivement la chaleur…

Même quand le vent est latéral il m'emm...., alors faire une boucle dans un sens ou dans l'autre c'est kif-kif. Moi, ce que je préfère chez chez le vent c'est son absence, punt aan de lijn.

116 km à tourner autour de Bruxelles en suivant grosso modo le trajet de la Gordelroute, que je fais trois ou quatre fois par an. Cette année, c'est déjà la deuxième fois. https://www.toerismevlaamsbrabant.be/Images/gordelroute-routekaart_tcm251-122553.pdf Pour cette fois, par contre, j'ai soigneusement évité les quelques secteurs pavés et gravel, j'avais juste envie d'une longue sortie «détente». Mais le vent n'a pas été de cet avis, qu'est-ce qu'il a pu me faire ch... sur les 3/4 du parcours !

de sacré gabarit les gars des guerriers il n'y a pas de gringalet de 50kg comme aujourd'hui Hennie Kuiper, qui finit quatrième cette année-là, ne devait pas dépasser de beaucoup les 60 kg… Et au passage, on voit Mariano Martinez (père de Miguel) échappé, il devait vraiment faire 50 kg celui-là !! Sinon, c'est un film que je connais depuis pas mal d'années. Excellent, à part la musique trop pompeuse par moment.

Même s'il était possible d'inverser leur montage des manettes elles-mêmes, on verrait tout de suite qu'il y a un problème dès le montage des câbles dessus… Donc pas trop le choix. Ce vélo-là me rappelle très fort mon tout premier vélo de route pour adulte, un Peugeot que mon père avait acheté pour moi à un voisin en 1986, donc la même année. Jusqu'à la selle Turbo, la même… J'avais 14 ans, donc en pleine croissance, mais je n'ai jamais atteint le 1,90 m du voisin en question (je plafonne à 178 cm). Donc ce vélo est toujours resté trop grand pour moi, mais paradoxalement j'ai toujours trouvé mes marques dessus. Il prend la poussière dans la cave de mes parents maintenant… Nostalgie quand tu nous tiens !

Le Grenoblois au triple plateau n'avait jamais entendu parler de cette rando-là en tout cas. Il y avait de beaux raidards, au moins ? Par ailleurs il y avait la Philippe Gilbert aujourd'hui, mais je n'aurai pas pu me libérer suffisamment tôt ce matin pour y aller. Avec les orages annoncés dans la région concernée, ça me fait encore moins de regrets.

65 km aujourd'hui, aller-retour Bruxelles-Hal-Bruxelles. Départ sous la pluie, retour dans la grisaille mais au sec. Vent supportable. Un froid quasi hivernal, du coup même après la fin de la pluie j'ai gardé l'imper sur moi. Trajet aller presque complètement plat le long du canal Bruxelles-Charleroi, jusqu'à Lembeek. Là j'ai quitté le chemin de halage pour bifurquer vers le bois de Hal : je voulais voir les jacinthes sauvages qui tapissent son sol en cette période, une vision généralement idyllique. Malheureusement, avec le temps qu'il faisait elles étaient loin de resplendir comme sur cette photo: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hallerbos#/media/File:Hallerbos20070421.jpg Retour à Bruxelles par un trajet semi-urbain puis urbain, avec les côtes qui me sont habituelles sur ce trajet : le Bruine Put à Dworp, la Stationstraat à Linkebeek, la rue Gatti de Gamond à Uccle, la rue du Mystère à Forest…