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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Tu t'avances beaucoup pour les frères Yates, à mon avis s'il y en a dans la liste qui peuvent te faire mentir, c'est l'un de ces deux-là. Simon en particulier, vraiment impressionnant sur le Giro de cette année avant de craquer. Mais l'expérience aidant, il pourra tenir plus longtemps. Quant à Quintana, je ne l'enterrerai pas aussi vite non plus. Il a déjà terminé deux fois 2e de la Grande boucle, a déjà gagné le Giro et la Vuelta, et n'aura «que» 29 ans l'année prochaine. Avec sa classe tout reste possible.
  2. À mon avis, mieux vaut ne pas tenir compte de ce facteur-là, sinon on ne pourra jamais s'organiser sérieusement, puisqu'on ne peut être sûr de la météo plus de quelques jours à l'avance. Il faut se dire qu'après tout, à cette époque de l'année, le beau temps est tout aussi probable que le mauvais, sinon plus ! 🆒 Et puis si on joue vraiment de malchance, mieux vaut subir le mauvais temps dans une épreuve en circuit surveillée et encadrée comme celle-là, que perdu en pleine nature loin de ses bases.
  3. Impressionnant, surtout tes enfants ! Félicite-les de ma part ! Pas trop souffert des moustiques ? Il paraît que c'est la plaie des touristes en Scandinavie. Par curiosité, quel a été grosso modo votre trajet, de Lübeck à la Belgique ?
  4. Je ne pensais pas pouvoir y aller non plus, puisqu'une réunion familiale était prévue à Grenoble le même week-end, mais elle a été annulée. Une de ces années, ce serait bien qu'on puisse faire les 24 h, c'est quand même l'épreuve phare de l'événement. Mais il faudra être sûr de son agenda, parce que si on veut passer 24 h sur ce site, à moins d'aimer les galères c'est quelque chose qui doit se préparer longtemps à l'avance. Déjà question entraînement ! Vingt-quatre heures, si je prends mon niveau comme référence, c'est une vingtaine de tours de Nordschleife et circuit F1 combinés, donc une dizaine chacun pour les membres d'une équipe de deux cyclistes. Ce n'est pas rien… et dire que certains font ces 24 h en solitaire ! 😲
  5. Aujourd'hui j'ai participé, pour la cinquième fois en cinq ans, à l'épreuve cycliste nommée «Rad am Ring» (vélo sur le Ring) qui a lieu sur le circuit allemand du Nürburgring, dans le massif de l'Eifel, chaque dernier week-end de juillet. Ce n'est donc pas la première fois que je parle de cette épreuve, aussi, pour la présenter à ceux qui ne la connaissent pas encore, je vais reprendre un descriptif relativement complet que j'avais fait l'année dernière : L'Eifel est un très ancien massif montagneux de nature volcanique (dont les volcans sont éteints depuis longtemps), très semblable à l'Ardenne voisine en altitudes et en paysages. L'énorme complexe automobile du Nürburgring y a été construit en 1927, autour du vieux château en ruines de Nürburg (d'où son nom…) afin de dynamiser cette région qui était à l'époque la plus pauvre d'Allemagne. Actuellement le Nürburgring est composé de deux circuits, reliés ou non suivant le contexte : le Grand-Prix Strecke, circuit de Formule 1 d'environ 5 km, et l'immense Nordschleife (boucle nord), circuit ultra-vallonné et sineux de 20,8 km de long avec pas moins de 500 m de dénivellation positive. Pour plus de détails sur cette Mecque de l'automobile : http://www.focusauto.fr/le-mythique-circuit-du-nurburgring/ http://bit.ly/2vaulUp Dévolu à la compétition automobile en temps normal, et de temps en temps ouvert (pour la Nordschleife) à tout automobiliste qui aime se faire des sensations sur ses pentes vertigineuses et dans ses innombrables virages, le complexe est réservé aux cyclistes un week-end par an, à la fin de juillet, lors de ce «Rad am Ring». La principale épreuve de ce week-end, ce sont les 24 h cyclistes, donc l'équivalent d'une journée entière à rouler, seul ou en équipe de 2, 4 ou 8 coureurs, sur la Nordschleife et le circuit Grand-Prix cumulés. Il y a également une épreuve VTT de ce genre, qui visite logiquement les environs du circuit plutôt que de s'y cantonner. Mais il y a aussi un contre-la-montre le vendredi soir, des cyclosportives (Jedermann-Rennen) de 25, 75 et 150 km respectivement le samedi (parallèlement aux 24 h). Et le dimanche matin, de 7 h à 11 h, la Nordschleife est ouverte aux cyclotouristes, qui peuvent faire autant de tours de ce circuits qu'ils veulent, les seuls impératifs étant de ne pas gêner les coureurs de 24 h qui tournent en même temps qu'eux, et que le dernier tour de Nordschleife doit être commencé avant 11 h. C'est le Nordschleife-Tourenfahren. C'est Jérémie Laplac, participant régulier du forum, qui m'avait fait découvrir le Rad am Ring en 2014, sur la Nordschleife Tourenfahren. Ça m'avait tellement plus que j'y suis retourné en 2015, sur la même épreuve, et en 2016, pour la Jedermann-Rennen de 150 km. Fin de citation ! 😆 L'année dernière, j'avais pour objectif de participer également à cette Jedermann-Rennen, mais je sortais de maladie, et j'avais encore 38° de fièvre le matin de l'épreuve. J'avais donc renoncé et participé à nouveau au Nordschleife-Tourenfahren, le lendemain, avec une fièvre retombée à 37°. J'ai été bon pour 4 tours à mon rythme de convalescent, soit environ 83 km à 20,8 km/h de moyenne. Cette année, la météo prévoyant de la pluie et des orages pour la Jedermann-Rennen du samedi, j'y ai à nouveau renoncé pour le Nordschleife-Tourenfahren, annoncé avec un temps nuageux mais sec. L'objectif est cette fois-ci de partir suffisamment tôt pour pouvoir faire cinq tours complets. Seulement voilà, l'épreuve commençant au plus tôt à 7 h et le dernier tour devant commencer à 11 h 30, en sachant qu'un tour prend environ une heure, ça ne laisse pas beaucoup de marge ! Je me suis installé au même hôtel et j'ai préparé l'excursion de la même façon, sauf que cette fois-ci j'ai décidé d'aller sur le circuit à vélo. Mais avant, le samedi, je passe aux stands du circuit m'inscrire et retirer mon pack de participant. Et d'emblée, une contrariété survient : alors que les années précédentes les numéros des participants étaient indiqués sur un bandeau à fixer au guidon, on doit maintenant accrocher une plaque sur la tige de selle… ce qui signifie que je vais devoir me passer de ma sacoche de selle, puisqu'il n'y a pas de place pour les deux !! 🙁 Heureusement j'ai aussi une petite sacoche à fixer sur la potence et le tube horizontal, ce qui me permet de prendre le (strict) minimum vital : démonte-pneus, rustines, petit outil multi-fonctions. Pour plus de sûreté je glisse également une chambre à air dans une de mes poches. La pompe, elle, est à son endroit habituel, fixé sur les embouts d'un des porte-bidons. Le jour J, ce dimanche donc, lever à 5 h du matin, pour enfourcher le vélo vers 6 h 10 et arriver sur place à 6 h 45. À 7 h 05, les officiels n'ayant toujours pas ouvert les portes des boxes donnant accès au circuit, moi et les autres participants déjà présents décidons de conserve de commencer quand même et d'utiliser un accès dérobé. Et c'est parti pour une excursion dans « l'enfert vert », the Green Hell, le surnom que le champion de F1 Jackie Stewart avait donné au Nürburgring ! À nouveau, je vais me citer moi-même en donnant ci-dessous la description de la Nordschleife que j'avais faite l'année dernière : Les principales stats et la carte du circuit pour le cycliste : https://www.radamring.de/en/tour/track-nordschleifen-tour Petite description, forcément incomplète, d'un tour de ce circuit gargantuesque de presque 21 km. D'abord une descente sinueuse de 2 km environ (Hatzenbach-Hocheichen) puis un énorme «coup-de-cul» connu sous le nom de Quiddelbacher Höhe où on passe de 70 km/h à 10 km/h en quelques secondes, suivi d'un faux-plat appelé Flugplatz. Puis à nouveau une longue descente (Schwedenkreuz), un virage très rapide à droite (Aremberg) et une ligne droite plongeant vertigineusement en ligne droite appelée Fuchsröhre : endroit propice s'il en est aux records de vitesse. L'année dernière (NB: 2016) j'y avais atteint 89,5 km/h. http://bit.ly/2f07u7s Brusque remontée à nouveau vers les lacets d'Adenauer Forst, faux-plat descendant de Metzgesfeld, et à partir de Kallenhard jusqu'à Breidscheid, dernière longue descente, moins rapide que Fuchsröhre, mais plus compliquée à négocier en raisons notamment de virages serrés où certains cyclistes vont dans le décor. À partir de Breidscheid, point bas du circuit, on remonte évidemment. D'abord par une butte digne en tout point du Raidillon de Spa-Francorchamps, appelée Ex-Mühle, suivie d'un faux-plat descendant (endroit du fameux crash de Niki Lauda, pour les connaisseurs) jusqu'au long virage incliné de Bergwerk, et de là ça monte sans trève pendant 2 km environ sur des pentes variant de 5 % à 10 %, voire plus par endroits (secteur Klostertal) jusqu'au secteur du Karussel, un virage en banking légendaire dans le milieu automobile. Au passage, on est passé au pied d'une piste en béton très, très raide, malheureusement fermée cette année (NB : en 2017 donc), qui shunte la portion du Karussel au prix de pentes allant jusqu'à 27 %. Je l'avais empruntée il y a deux ans : http://www.velo101.com/forum/voirsujet/votre-pente-la-plus-raide--32730 Après le Karussel, très courte redescente, et c'est la dernière borne de la partie globalement montante du circuit : le secteur de la Hohe Acht. Jamais moins de 10 % et jusqu'à 17 %. Un parfait convertisseur de cyclistes en piétons, jugez-en : Après cela, ce sont des montagnes russes, des descentes et montées parfois sèches mais relativement courtes : Wippermann, Brünnchen, Pflanzgarten, Schwalbenschwanz…, très redoutées des automobilistes mais pas trop effrayantes pour le cycliste entraîné, jusqu'au secteur final : une longue ligne droite de 2 km environ (Dottinger Höhe), irrégulière de pente elle aussi, ponctuée par une rude montée finale en chicane (Hohenrain), qui boucle le circuit en beauté. Retournons à l'édition de 2018. Le temps est comme prévu nuageux et sec, mais remarquablement frais (15°) par rapport aux jours précédents et la canicule à 30° qui régnait. Le coupe-vent n'est pas de trop et c'est bien couvert que je dévale la section descendante globalement jusqu'à Breidscheid. Ensuite j'enlève le coupe-vent et n'aurai plus à le remettre. Les deux premiers tours sont bouclés sans autre histoire qu'un couinement désagréable venant semble-t-il de la pédale gauche. Cri, crii, criii, ça ressemble un peu au crissement d'un grillon, en bien moins mélodieux et bien plus ch... J'ai dû faire avec pendant toute l'excursion, et heureusement c'est allé en diminuant progressivement, sans tout à fait disparaître. Un coup de WD-40 sur ces pédales va s'imposer pour les sorties ultérieures… Les différents murs de la Nordschleife et surtout la Hohe Acht et ses 17 % font toujours autant de ravages : au fil des tours, on voit de plus en plus de piétons ! De ce côté, je suis tranquille : les années précédentes j'utilisais un 26/34, et cette année, étant en retard sur ma préparation et me jugeant peu en forme, j'ai carrément installé un plateau de 24 dents pour l'occasion. Donc, 24/34 comme plus petit braquet, le minimum de ce que mon groupe mixé me permet en termes de braquet. Et ça passe à merveille. Même pas l'ombre d'une crampe alors que j'en souffrais souvent les années précédentes. Ma fréquence de pédalage globale n'augmente pourtant pas significativement, c'est seulement dans les passages les plus raides que ce 24/34 fait (très logiquement !) une différence. Comme chaque année, je m'en donne à cœur joie dans la descente vertigineuse du Fuchsröhre. Cette année j'aurai atteint 83,8 km/h selon mon compteur, ce qui est quand même loin de mon «record» de 2016, 89,4 km/h selon le même compteur. En sachant que des participants y dépassent régulièrement les 100 km/h… L'ambiance est toujours aussi folklorique : certains cyclistes sont déguisés comme au carnaval, des spectateurs installés sur les bas-côtés diffusent de la musique entraînante, et même certains cyclistes pédalent au rythme d'une musique diffusée par leur smartphone : comme ils n'ont pas d'écouteurs, tout le monde en profite. C'est pas toujours bien mélodieux, mais ça met de l'entrain ! Au cours du quatrième tour, la fatigue commence quand même à se faire sentir, mes jambes deviennent douloureuses et mon souffle un peu plus court. C'est le moment de «mordre sur ma chique» : je tourne les jambes autant que possible et oublie les autres participants avec qui j'ai parfois tendance à «faire la courses» dans les passages raides (dans les autres passages, c'est pas la peine, je suis largué de toutes façons). À ce prix, j'ai «récupéré» mes jambes pour le cinquième tour, sur lequel je me livre à fond (relativement), terminant quasiment au sprint la dernière bosse (Hohenrain). Il est 12 h 15 environ quand je passe la ligne d'arrivée commune à toutes les épreuves, sur le circuit de Formule 1. Donc 5 h 10 passés depuis le départ, et 4 h 56 minutes de vélo effectif (temps d'arrêt décomptés) selon le compteur. Toujours selon ce compteur j'ai parcouru 104 km (ce qui correspond parfaitement à 5 tours d'un circuit de 20,8 km), à 21,1 km/h de moyenne. Fréquence de pédalage moyenne : 92 tours/minutes, plus ou moins la même chaque année. Merci à mes tout petits braquets… et à mon habitude de pédaler dans les descentes, y compris le Fuchsröhre ! Et justement, ma fréquence de pédalage maximale est de 143 tours/minutes, atteinte sans doute pendant ou un peu avant mes 83,8 km/h de vitesse maximale dans ce fameux secteur. Là non plus, ce n'est pas mon record, qui est de 150 tours/minutes… évidemment au même endroit, mais en 2014. Question dénivellation, comme j'ai fait cinq tours de Nordschleife et que chaque tour représente 515 m de dénivellation selon les stats officielles (soyons précis, que diable !) çame fait une dénivellation totale de 2575 m. En 104 km, c'est un rapport distance/dénivellation pas loin d'être digne d'un parcours de montagne, donc une bonne préparation pour celle-ci… et ça tombe bien, puisque je compte retourner dans mes Alpes natales la semaine prochaine. Je ne traîne pas trop sur le site du circuit F1, malgré l'ambiance très festive puisque c'est la fin commune à toutes les épreuves (sauf une course semi-pro qui a lieu l'après-midi): j'ai juste envie de manger un peu (pâtes et sauce bolo au «food center») et puis de rentrer à vélo à mon hôtel pour y prendre une douche et me reposer un peu. Avec comme chaque année des images qui défilent dans ma tête, de l'ambiance, des murs et des descentes rapides de cette Nordschleife, qui constitue pour moi LE circuit parfait pour tout cycliste un tant soit peu amoureux des belles dénivellations. Dommage, vraiment, que le reste du temps ce sont les bagnoles et autres machins motorisés qui profitent de ce circuit… Franchement, quel gâchis ! 😃
  6. Comme prévu, aujourd'hui j'ai participé au « Rad am Ring » sur le gigantesque circuit automobile du Nürburgring, dans le massif de l'Eifel en Allemagne, voisin des Ardennes. https://www.radamring.de/en/ Cinq tours de la boucle nord (Nordschlelfe) du Nürburgring, 20,8 km et environ 510 m de dénivellation par tour, donc 104 km et 2550 m de dénivellation au total. Auxquels s'ajoute la vingtaine de kilomètres aller-retour pour partir de et revenir à l'hôtel où je logeais. Quelques stats pour ces cinq tours de Nordschleife : temps de parcours de 4 h 55 min (temps d'arrêts décomptés du total hors-tout de 5 h 5 min) soit 21,1 km/h de moyenne. Fréquence de pédalage moyenne : 92 tours/minutes. Vitesses maximale : 83,8 km/h dans le secteur du Fuchsröhre. C'était ma cinquième participation à cet événement cycliste majeur en Allemagne, et je ne change pas d'avis sur le Nürburgring : un paradis pour cycliste amoureux des fortes pentes et des belles dénivellations, que ce soit en montée ou en descente ! Il faut aller en haute montagne pour trouver mieux dans ces domaines. Et encore, à condition que les routes y soient réservées aux cyclistes comme au Nürburgring ce week-end ! 🆒 Plus de détails dans la section cyclosport dès que j'ai plus de temps devant moi.
  7. S'il se traîne tu trouves ça aussi suspect. Genre, Sky aurait avancé Thomas pour ne pas trop provoquer le bon peuple français avec un Froome victorieux, etc, etc. En fait, quoi que Froome fasse, tu trouveras ça suspect. Heureusement pour lui qu'il se contrefiche de nos opinions en général et de la tienne en particulier.
  8. Froome et Thomas faisant partie de la même équipe, ils bénéficient très probablement des mêmes genres de préparation (douteuse ou non) et d'encadrement. Et ces dernières années, on voyait question niveau qu'ils n'étaient pas loin l'un de l'autre, au contraire. Thomas était nettement plus poissard, surtout. Je pense que ce qui a fait la différence cette année c'est que Froome avait le Giro dans les pattes, et Thomas «seulement» le Dauphiné. Ça semble confirmer que le Dauphiné est une meilleure préparation au Tour de France que le Giro. On parie que Froome reviendra sur le Dauphiné l'année prochaine ? 😉
  9. J'allais dire la même chose. 😉
  10. Tu auras d'ailleurs remarqué que Zakarin descendait les mains aux cocottes, l'air crispé comme pas possible… il a failli une ou deux fois sortir de la route. Et il n'avait pas de gants d'ailleurs, donc en cas de chute, au minimum «aïe les mains» garanti ou presque !
  11. Comment ça ? (je précise que j'ai vu seulement les 3 derniers km de la montée de l'Aubisque et sa descente.) Au juste, le coéquipier en question a un nom et c'est Kruijswijk. Oui, je sais, c'est chiant à écrire mais quand même ! 😃
  12. Et bien on ne peut qu'en déduire que les routes de ta région sont plus propices à la longévité de tes chaînes ! Je suppose qu'elles n'ont pas à subir ces infernales douches de terre sablonneuse qui sont le lot des miennes dès que ça flotte sérieusement. 📢 C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai été ravi de ces semaines de temps sec qu'on a eu récemment ! 😇 Maintenant, je pourrais aussi choisir de me cantonner à des routes toujours «propres» dans ma région, car il y en a, mais ça signifierait limiter sérieusement le spectre de mes sorties. Surtout si je souhaite faire le plus possible du vallonné, et c'est généralement ce que je souhaite faire (mon indélébile côté montagnard, sans doute).
  13. La Wallonie, c'est déjà trop loin, sauf peut-être s'il s'agit du Brabant wallon tout proche, genre Waterloo ou Wavre. Comme fais-tu pour mesurer l'usure de tes chaînes ? Pour ma part, c'est cet outil-là : https://www.probikeshop.fr/var-controleur-d-usure-de-chaine/77398.html Comme j'ai déjà eu à déplorer une rupture de chaîne, je ne lésine pas et je la remplace dès que cet outil indique que la chaîne s'est allongée d'au moins 0,075 mm par maillon, ce qui correspond à 7,5 mm pour 100 maillons, plus ou moins la quantité de maillons d'une chaîne ordinaire (j'en ai un peu plus que 100 mais je ne sais plus combien exactement). À ce stade VAR recommande déjà le remplacement de la chaîne et éventuellement de la cassette (ce que je n'ai pas eu à faire jusqu'à présent, je la change une fois par an et basta). Et comme VAR me paraît une marque sérieuse, je suis les conseils. Au stade suivant d'usure, 0,10 mm par maillon ou plus, soit plus d'1 cm d'allongement pour une chaîne de 100 maillons, VAR recommande de changer chaîne et cassette impérativement, et les plateaux éventuellement. Mais je ne suis allé qu'une seule fois jusqu'à ce stade, et j'ai conservé les plateaux. Pour lesquels je ne change grosso modo qu'une fois par an le plateau médian, de loin le plus utilisé (j'ai un triple), et une fois tous les deux ou trois ans pour les autres, sauf si c'est pour changer de dentures bien sûr.
  14. Bon conseil… d'un point de vue cycliste. 🆒 Les autres facettes de ma vie font que si je déménage prochainement, ça ne sera pas pour aller bien loin. À moins d'un énorme chamboulement que je suis bien incapable d'imaginer.
  15. Pour les chaînes, j'en consomme au moins trois par an ! Record de vitesse d'usure (selon l'outil de mesure) : 900 km. Forcément, c'est la chaîne qui est en première ligne pour se gorger de sable ! La cassette, je la change une fois par an, plus par principe qu'usure particulière. Changer de chaîne régulièrement la conserve bien ! Pour le pédalier, si j'exclus les plateaux ça tient depuis 2010, sauf les roulements (changés deux fois depuis). Pour les paires de patins, ça peut tenir un an ou bien fondre quasi complètement en une seule sortie vallonnée/montagneuse, si j'ai le malheur de l'effectuer sous la pluie… Je dirais qu'en moyenne j'en consomme trois paires par an. Les plaquettes des disques doivent sûrement s'user moins vite puisqu'ils ne souffrent guère de la pluie.
  16. Par rapport au VTT, tu veux dire ? Probablement, mais n'étant pas un bouffeur de bornes, je ne suis pas sûr de faire plus de kilomètres (maxi 7000 par an) qu'un acharné du VTT. Un câble de dérailleur arrière peut rendre l'âme en cours de saison chez moi, ça m'est arrivé quatre ou cinq fois en dix ans, lors de saisons au temps particulièrement pourri. Pour le câble de dérailleur avant, ça m'est arrivé aussi, mais une seule fois. Pourtant je remplace ces gaines et câbles tous les ans. Je songe à augmenter la fréquence de changement…
  17. Ce problème n'existe pas sur la route. Si, sur les routes sur lesquelles je roule, en Brabant, je connais fort bien ce problème… 🙁 En mauvaise saison, mes routes d'entrainement sont fréquemment tapissées de terre sablonneuse qui dégouline des bas-côtés. Les gaines grippées et les câbles qui coulissent mal et qui finissent par céder, j'en ai donc une certaine expérience. Ceci dit, il s'agit dans mon cas uniquement des gaines et câbles de dérailleurs. Pas de ceux des freins jusqu'à présent.
  18. Pourquoi les vélos de cross-country et de cyclo-cross sont-ils tous montés en disques alors ? Il faut croire que les freins à patins leur apportaient quelque chose question freinage, par rapport aux patins… De tout ce que j'ai appris entre autres grâce à ce fil (qui a une «légère» tendance à se répéter 😃), je pense que les deux principales raisons pour lesquelles les pros ne font pas le saut vers les freins à disques, c'est le poids supplémentaire et le temps de dépannage. Pas le freinage en tant que tel. D'autre part, ça implique de changer sa façon de freiner, et changer ses habitudes est toujours délicat.
  19. la montée en danseuse permet surtout de tirer un peu plus de braquet … tout en tournant les jambes moins vite (sauf si on accélère franchement), donc au final ça revient au même question vitesse de déplacement. quand aux freins a disques,J.Alaphilippe en avait aussi Pas dans l'étape du Portet, ni les étapes alpestres, j'avais vérifié.
  20. Moi, ce serait peut-être dans l'autre sens que se trouve ma marge de progression : 178 cm, 61-62 kg… 😕
  21. Et hop, le voilà automatiquement traité de menteur sans même réfléchir plus outre. Avant de le traiter de menteur, note que ce vélo est tombé du côté droit et que la patte du dérailleur arrière, déjà, a pu déguster, sans parler du dérailleur lui-même. Ou des leviers, comme c'est souvent le cas en cas de chute. Ensuite, ce n'est pas parce qu'on le voit repartir dessus qu'il n'a pas dû s'arrêter plus loin… ou que s'il a pu faire la descente, donc en roue libre, ça ne signifie pas que le vélo est en suffisamment bon état pour l'utiliser en course le lendemain.
  22. Le point de vue de Chris Froome sur cette histoire, l'énervement du moment passé. hhttps://www.telegraph.co.uk/cycling/2018/07/26/chris-froome-clears-incident-french-policeman-tour-de-france/ D'après ce qu'il dit, il n'avait pas réalisé ce qui se passait jusqu'à ce qu'un gendarme lui agrippe le bras. Il était le premier coureur à redescendre, en compagnie de son garde du corps, et comme il avait sa veste de pluie il considère que c'est la raison pour laquelle que le gendarme l'a pris pour un cyclotouriste spectateur. Il semble qu'il n'y ait pas eu d'avertissement, ou qu'il ne l'ait pas entendu. Curieux d'avoir le point de vue du gendarme, ou à défaut d'un autre témoin de la scène.
  23. C'est curieux que ce soit à moi que tu dises ça, moi qui me base sur la seule certitude de cette histoire : un gendarme a fait tomber un cycliste. Mais ce cycliste, c'est Froome, et il est donc automatiquement suspect dans l'histoire (alors qu'il a fait ce que tous ses collègues coureurs ont fait). Pour cela on suppose (alors qu'on n'en sait rien, il me semble ?) que le gendarme lui aurait intimé de s'arrêter et qu'il aurait passé outre cet ordre, ou qu'il a dû descendre trop vite, ou qu'il a largué son garde du corps, etc. Froome est devenu la tête de Turc par excellence. Et je dois reconnaître qu'à cause de cela il m'est de plus en plus sympathique.
  24. Ça ce sont des accidents qui auraient risqué de se produire. Là le gendarme a fait en sorte qu'il y ait réellement eu un accident, merci à lui. Encore une fois, était-il absolument nécessaire de le faire tomber pour l'arrêter ? C'était trop compliqué de l'attraper par le torse ou la tige de selle par exemple ? Et si c'était vraiment trop compliqué, oui, selon moi il aurait dû le laisser filer plutôt que de risquer de le blesser. Imagine le barouf si Froome s'était cassé la clavicule avec cette histoire. Et d'ailleurs, pourquoi Froome comme ses collègues coureurs déjà arrivés ont-ils été autorisés à descendre, si les risques étaient aussi grands? Parce qu'apparemment ils le font tous!
  25. Mais justement, on ne sait pas exactement ce qui s'est passé (d'ailleurs, si quelqu'un en sait plus, il est bienvenu !). Froome ne semble pas le genre de personne à nier un ordre de gendarmerie. On peut donc aussi supposer que le gendarme ne les a pas vus arriver à temps et, surpris, a accroché Froome par réflexe. En attendant plus de détails, il reste une certitude : ce gendarme a fait tomber un cycliste, et que ce cycliste s'appelle Froome ou Tartempion n'y change rien. Les ordres que ce gendarme avait reçus étaient-ils si important qu'il se devait de faire risquer une blessure grave au cycliste en le faisant tomber ???
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