Franck PASTOR

il ne fallait pas me répondre comme tu l'as fait dans ton message précédent, si tu ne voulais pas en débattre toi-même. Ceci dit, j'arrête là puisque tu le demandes. Pour rester dans le sujet que tu souhaites : un de mes vélocistes habituels a une foultitude de modèles de gravel électrique, ce n'est apparemment pas ce qui manque dans la marque Trek qu'il représente. C'est apparemment très en vogue, au contraire. Du moins en Belgique. Renseignements à trouver ici: https://www.trekbikes.com/be/fr_BE/vélos/vélos-de-route/vélos-de-gravel/c/B546/ Et pour la pratique qu'ils ciblent et le côté technique, leur point de vue : https://www.trekbikes.com/be/fr_BE/how-to-ride-gravel/

Ce n'est pas me faire doubler par un VAE qui m'énerve, c'est de me faire charrier. Mais heureusement c'est rare, et quand ça arrive il s'agit de personnes de la catégorie que tu cites: Des gens qui doivent toujours avoir les dernières nouveautés, la voiture plus puissante que celle des voisins, le vélo qui vient de sortir etc, ils y en à beaucoup et ça ne changera pas. Mais sont-il plus heureux, j'en doute ! Sages paroles, mais c'est comme ça, les frimeurs et m'as-tu-vu m'ont toujours agacé…

Adapter le braquet sur un col routier, mettre 4H pour monter un col que les pros mettent 1H à monter... Je ne vois pas où est le plaisir... Le même plaisir qu'on aurait à randonner à pied en montagne (ou ailleurs) à son rythme, en se moquant bien de l'allure des autres et en profitant de l'environnement, tout simplement. Mais si tu trouves gênant le fait que les pros mettent trois heures de moins que toi à grimper tel col, alors effectivement on ne parle pas du même plaisir, et il n'y a plus lieu de débattre. C'est la même chose sur un parcours de 3 h pas forcément exclusivement en côte : si on a les braquets qu'il faut, et si on accepte d'aller aussi lentement que nécessaire pour ne pas souffrir dans les passages pentus, alors la difficulté physique disparaît. Reste le côté technique bien sûr, qui est autre chose. Mais là aussi, si aller tout lentement tue le plaisir, utiliser un VAE se justifie pleinement. Moralité : tant que ça ne gêne personne d'autre, que chacun prenne son plaisir où il le trouve !

As-tu lu mon message précédent ? On parle de la même chose, mais certes pas avec le même point de vue. Et selon ce point de vue (celui de Jacques Roux également) pas besoin d'avoir des années de vélo derrière soi ni 10000 (ou même 1000) km d'entraînement, juste de tout petits braquets et de la patience, parce qu'il faut s'y résoudre, on va grimper lentement. Aussi lentement que nécessaire pour ne pas souffrir plus que sur le plat. Seul prérequis vraiment indispensable: la forme physique minimale pour tenir plusieurs heures (selon la durée attendue des montées qu'on en a en objectif) en marchant ou en faisant du vélo (sur le plat) à un rythme normal. Pas en flânant, mais pas en cherchant à aller vite non plus. Et pour ce qui est de région montagneuse, je connais également pour avoir vécu à Grenoble durant mes 28 premières années, et en y retournant régulièrement. Pour y (re)faire du vélo bien entendu. Ceci étant précisé: si dans la pratique souhaitée, aller à une certaine vitesse fait partie du plaisir recherché, je n'ai plus rien à dire, une assistance électrique sera bienvenue.

C'est mieux que de ne rien faire, ça c'est sûr. Côté positif, ça permet de taper la conversation à vélo avec des personnes improbables autrement, comme cette vieille dame avec qui j'ai papoté dans la côte d'Amermont puis du Rosier en Ardenne. Côté négatif, se faire charrier par des jeunes en pleine forme sur VAE parce qu'ils vont plus vite que toi et qu'ils en sont fiers, ça témoigne d'une drôle de mentalité… je pense aussi à cette fille, aussi sur VAE, qui n'a pas supporté de me voir la rattraper dans une côte et qui s'est mise à accélérer en augmentant la puissance de son assistance.

le vélo classique meme si ils sont légers maintenant sans être bien entraîné tu ne monte pas le Ventoux Faux, et on en a déjà discuté. 😉 Je n'ai jamais fait le Ventoux, mais j'ai fait des cols de 10 à 15 km sans aucun entrainement particulier préalable dans la région grenobloise. Des cols dont les pourcentages moyens tournaient autour de 8% pour certains (Ventoux 7,7%). Je ne me fatiguais pas plus que si je marchais sur ces routes de montagne, mais en me déplaçant bien plus vite qu'à pied : c'est ça la magie du vélo. 🆒 Secret ? Des braquets bien inférieurs à ceux proposés sur les vélos du commerce. Il ne faudra pas faire le Ventoux, même avec un 34/32, sans aucun entraînement (ou alors il faut être doué), mais avec un 24/34 ou 24/36, ça devient parfaitement possible. Avec ces braquets tournés gentiment, ça pourra prendre trois heures, ou peut-être plus encore, de grimper le Ventoux, mais où est le problème, si on n'est pas pressé? Evidemment, si on n'est pas patient, ou si on tient à suivre un ou des collègues de sortie qui eux sont entrainés, c'est une autre histoire, et il faudra «s'assister». Mais dans l'absolu, si on a les bons braquets, le seul prérequis que je vois pour grimper un long col, avec un vélo sans assistance, est d'être suffisamment en forme pour être capable de marcher à un bon rythme pendant deux ou trois bonnes heures. Ou de rouler à vélo normal sur le plat de la même façon pendant la même durée. Du reste, je n'ai rien inventé : Jacques Roux, auteur de la collection d'atlas de cols Altigraph, a publié son « Guide du vélo en montagne » avec comme principe affiché : le secret pour faire du vélo en montagne, c'est de ne pas se fatiguer plus que sur le plat. C'est-à-dire en employant la même puissance tout en adaptant ses braquets, descendant aussi bas que nécessaire, que si on roulait sur le plat pour la même durée d'effort… Combien de gens pourraient se passer de VAE s'ils en savaient un peu plus sur le vélo et sa technique, surtout concernant les braquets ? Moi aussi je pense que la désinformation joue un rôle, en partie, dans le succès du VAE.

Je te l'ai dit, c'est difficile de comparer, déjà à cause des braquets. Anciens : 48-36-24 et 11-13-15-17-19-21-23-26-30-34. Nouveaux : 46-34-24 et 11-13-15-17-19-21-23-25-27-30-34. Comme tu vois, si les deux braquets minimaux sont les mêmes, les braquets intermédiaires pour grimper diffèrent sensiblement. Dans les raidards extrêmes, c'est (forcément) toujours 24/34 dans les deux cas. Mais comment savoir si je vais plus ou moins vite sans compteur d'aucune sorte? Je n'ai même pas de chrono sur moi. Je n'ai pour le moment que mes sensations pour me guider, et elles sont positives : il me semble que je passe ces raidards plus facilement qu'avant. Sur des côtes plus banales : j'ai remarqué que j'enroulais 34/21 avec le nouveau vélo au lieu du 36/23 avec l'ancien dans une côte pas bien pentue mais assez longue que j'emprunte souvent à Tervuren. Mais ça ne fait qu'un gain de 10 cm environ par tour de pédalier. Par contre je tournais les jambes encore plus allègrement, me semblait-il. Si je gagne légèrement en braquet mais aussi en cadence, la conjonction des deux signifierait que j'allais sensiblement plus vite. Et ce serait bien là l'essentiel. Dans la Zakstraat à Itterbeek que j'ai encore empruntée hier : je l'ai grimpée avec un braquet minimal de 24/27 au lieu du 24/30 habituel avec l'ancien. Un gain significatif en braquet certes, et il ne me semblait pas avoir perdu en cadence, mais comment en être sûr sans compteur de cadence ? Gagner en braquet mais stagner en vitesse de déplacement ne représente aucun intérêt. 🆒 Donc j'attends d'avoir un compteur pour procéder à des tests vraiment significatifs… en mesurant ma cadence et surtout ma vitesse !

Jamais vu. Peut-être ne sont-ils pas distribués en Belgique.

Ça ne va probablement rien évoquer à personne ici, forcément, vu que c'est en néerlandais, mais je me suis abonné à un magazine cycliste flamand, «Bahamontes». Le concept reprend en partie celui du magazine francophone «Zatopek» consacré la course à pied. Mais plus orienté vers le côté «légende du cyclisme» que le côté «pratiquant du cyclisme». C'est donc un trimestriel contenant des articles consacrés à tel ou tel champion cycliste, telle ou telle course, telle ou telle anecdote, toujours sur un thème défini par numéro (le Tour, le Giro, la piste, le cyclo-cross, les Ardennaises, Paris-Roubaix, Pantani, l'affaire Festina, etc, etc. Et toujours par des «plumes» des médias et de la littérature flamande ou néerlandaise. Un plaisir de lecture pour qui connait le néerlandais et aime le vélo ! Ce serait super qu'un magazine cycliste francophone reprenne ce concept ! Ce qui à ma connaissance n'est pas le cas.

En Belgique (Ardenne exceptée), les hivers sont rarement très froids, et quand ça arrive ça ne dure pas bien longtemps. Donc c'est la veste Habu que je me retrouve à utiliser le plus souvent en basse saison, avec un maillot de corps plus ou moins épais suivant les températures. C'est quand on s'approche vraiment du 0°C (donc pas très souvent) que je ressors ma bonne vieille grosse veste hivernale, une Gore-Tex Windstopper de plus de 20 ans d'âge. Mais j'imagine que si j'habitais à nouveau dans les Alpes, je l'utiliserais en effet plus souvent que la Habu, mes sorties ayant plus «d'altitude». C'est d'ailleurs à Grenoble que je l'avais achetée, cette Windstopper !

Pas grave ! L'essentiel est le contenu. 😉

Si tu es toujours autour de 80 tours/minutes en côte avec tes braquets, ça implique de toutes façons que tu n'es jamais à 7 km/h. On peut dire donc que tes braquets sont parfaitement adaptés à tes parcours et ton niveau (80 tours/minutes en côte, c'est une fréquence très correcte) ;mais qu'en revanche, comme l'a dit Thierry (sauf niveau exceptionnel), tu n'empruntes jamais de côtes très raides !Peut-être que si ça t'arrivait plus souvent, tu réaliserais que des petits braquets comme les miens ne servent pas forcément à monter sur un balcon. 🆒

Tu m'as fait peur ! Généralement quand un sujet est intitulé du seul nom d'une personne, c'est que cette personne est décédée ! Me voilà rassuré. 😄 Et content pour vous de cette expérience positive.

Je continue à éprouver ma nouvelle bécane. Un grand test pour elle aujourd'hui, la «Gordelroute», un circuit balisé pour cyclistes autour de Bruxelles… et qui emprunte des routes de nature et de qualité, disons, variables. Un bon test de confort et de robustesse pour ma nouvelle monture. https://www.vlaanderen-fietsland.be/fietsroutes-regio/groene-gordel/215 Je suis toujours sans compteur sur ce vélo (normalement j'en achète un demain), mais je dois avoir fait dans les 115-120 km aujourd'hui, si j'en crois mes sorties précédentes sur le même parcours. Beau temps, mais globalement froid pour la saison, avec un vent de nord-est bien réfrigérant en prime. Les routes étaient étonnament crades par endroits alors qu'il fait sec depuis au moins une semaine. Au bilan, le vélo est toujours aussi confortable, bien plus que l'ancien sur ce parcours cahoteux, et je commence à bien maîtriser les leviers Gevenalle. Seul (petit) point négatif, je me suis aperçu que le disque du frein avant frottait bruyamment contre les plaquettes pendant quelques secondes après un freinage appuyé, avant de redevenir silencieux. Réglage à reprendre, ou phénomène «normal» de rodage pour un disque et des plaquettes tout neufs?

Les joies de la Hesbaye… 😉

Au sujet des routes, j'ai fait les mêmes observations que toi aujourd'hui. Mais c'est quand même sacrément frustrant ces routes dégueus alors qu'il fait sec depuis des jours ! 😠 Question habillement, je suis parti avec ma tenue estampillée «Early Winter» de chez Assos : veste «Habu», cuissard long de même nom, maillot de corps adapté. Ensemble moins chaud qu'une vraie tenue hivernale, plus chaud qu'une vraie tenue automnale: aujourd'hui c'était exactement ce qu'il fallait.

Ou pour grimper le Koppenberg, la Redoute, ou la Bastille de Grenoble. 😛 J'emprunte des raidards aussi fréquemment que possible (chacun son trip !) et je suis véloce en montée (autour de 85-90 tours/minutes de cadence de pédalage la plupart du temps). La conjonction de ces deux caractéristiques m'a conduit à ces tout petits braquets. Pour répondre sérieusement à ta boutade, non, je n'ai jamais eu de problèmes d'équilibre. 24/34 tourné à 85 tours/minutes, ça fait 7,5 km/h environ sur des pneus de 28 comme les miens. Dans les montées raides que j'affectionne, j'en ai vu qui roulaient bien moins vite sur bien plus gros comme braquet, et sans tomber ! 😃 Personnellement, un jour de méforme je suis descendu jusqu'à 5 km/h environ (dans la côte d'Amermont à Stavelot, près de Liège — les Belges du forum connaissent bien ce talus), toujours sans tomber, et même sans zigzaguer.

Si vous prenez une 11/32 vous passez partout et rentrez frais à la maison! En rentrant de là aussi ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Koppenberg Ou de là ? https://www.cols-cyclisme.com/chartreuse/france/col-de-chalais-depuis-voreppe-c502.htm Ou encore là ? https://www.cols-cyclisme.com/chartreuse/france/bastille-de-grenoble-depuis-grenoble-c1275.htm Il faut se méfier du mot « partout », il est très général alors que chacun d'entre nous est un cas particulier. 🆒

Pour les braquets, chacun voit midi à sa porte, suivant ses besoins. Pour ma part, question plage de développements je suis déjà bien loti entre le 46/11 pour descendre les murs et le 24/34 pour les grimper. À moyen terme je compte même changer le grand plateau pour un 48 et le médian pour un 36. Comme ça j'aurai plus de marge pour pédaler en descente et mes braquets de base correspondront à des lignes de chaîne plus correctes avec le 36 dents qu'avec un 34 dents (ou un 46…). Un compact du genre 46-30 ne me conviendrait pas du tout à cause du trou géant entre le 46 et le 30 dents, et du fait qu'il me serait difficile de trouver mes braquets de base avec ces plateaux-là, sauf à croiser exagérément la chaîne. Tant qu'à prendre un super-compact, ce serait plutôt un 40-28 pour moi, par exemple. Mais alors pour retrouver des braquets du genre 48/11et 24/34 avec un pédalier 40-28 dents à l'avant, il faudrait une cassette géante (10-40 ?), et donc les trous seraient reportés sur cette cassette… Pour ce qui est des disques, j'y vois essentiellement deux intérêts : un freinage puissant et d'efficacité constante quelles que soient les conditions climatiques, ce qui est important pour moi car je roule par tous les temps ou presque, et des jantes qui s'usent bien moins vite, n'ayant plus à subir les contraintes du freinage, alors que mes jantes classiques s'usaient très vite sous le régime que je leur faisais subir. Mais, que ce soit du disque ou du compact, on en a parlé à loisir dans quelques autres sujets 😇, donc je vais m'arrêter là.

Dans tous les cas évitez de prendre un pédalier triple et les freins à disque ! Ah ben m… c'est justement ce que je viens d'acquérir. Ceci dit, rassurez-vous, des montages comme sur ce vélo — pédalier triple Spécialités TA Carmina 46-34-24, dérailleur Shimano XT, cassette Shimano 11 pignons 11-34, freins à disques TRP Hylex — ça doit être dur d'en trouver à Intersport ou Decathlon, ou même en vente de série de façon générale.

<doublon>

Ce qui m'a frappé, c'est que ceux qui sont contents des vélos Décathlon s'y connaissent souvent fort bien en mécanique et entretien vélo, comme ton fils apparemment, et donc sont capables de rattraper eux-mêmes les soucis matériels éventuels. Parce que le service après-vente cycliste de Décathlon n'est pas le point fort de la marque, semble-t-il.

Bien agréable également quand tu dois brusquement changer de direction à faible vitesse, au bout d'une route étroite en forte montée par exemple. Cas de figure fréquent à Bruxelles. Ceci dit, j'ai soigneusement vérifié aujourd'hui : mon pied touche bien la roue avant, mais il faut vraiment que la manivelle soit parfaitement horizontale et que le guidon soit à presque 45°. Autrement dit, très peu de chances que ça m'arrive in real life, même dans cette ville. Contrairement à mon autre bécane… D'ailleurs j'ai pu me livrer à quelques gymkhana sur le Lynskey aujourd'hui, puisque j'ai traversé votre capitale de part en part, du nord-ouest au sud-est pour être exact, en passant carrément par la Grand'Place (que de touristes!). C'était pour revenir de chez une amie qui habite à Grand-Bigard, et j'y étais allé en passant par le sud et l'ouest de l'agglomération (forêt de Soignes, Uccle, Drogenbos, Leeuw-Saint-Pierre, Itterbeek, Dilbeek). Là aussi, dédale de petites routes sinueuses, et quelques petite côtes comme la Zakstraat à Itterbeek. Michel doit connaître, c'est une parallèle au Keperenberg, en plus pentu. À peu près 3 h de vélo en tout, par un temps quasi printanier, mais très venteux, ce qui gâchait pas mal les choses! Maintenant que le problème de la direction du vélo a été résolu, je me concentre sur la manipulation des leviers Gevenalle. Je crois que je commence à «prendre la main» avec ces leviers, j'ai beaucoup moins cafouillé avec cet après-midi. Pour ceux qui ne connaissent pas ces leviers, voici à quoi ça ressemble : https://www.gevenalle.com/product/hydraulic/ et une vidéo (en anglais) qui les présente en détail: On pourrait résumer le concept en disant qu'il s'agit grosso modo de manettes de changements de vitesse telles qu'on en mettait sur le tube diagonal dans le bon vieux temps, mais qu'on aurait placées aux bout des cocottes de freins ! Le levier gauche, qui change les plateaux, est à friction, le levier droit, qui change les pignons, est indexé mais peut passer également en mode friction. Avantages : ce système permet de combiner quasiment tout type de pédaliers et de cassettes (y compris d'avoir un triple 11 vitesses 😄😄), il permet de descendre et monter d'autant de pignons/plateaux qu'on le souhaite en un coup de levier, et ces leviers sont très ergonomiques tant qu'on a les mains aux cocottes. Du reste, ils ont été développés d'abord pour le cyclo-cross, où les coureurs ont quasi en permanence les mains aux cocottes. Le principal inconvénient, selon moi, c'est qu'il est impossible de changer de vitesses en gardant les mains en bas du guidon, à moins d'avoir des doigts de longueur démesurée. Pas question de les recommander à un compétiteur sur route, donc ! Je n'en suis pas un, certes, mais pouvoir changer de vitesses ainsi me manque dans certaines descentes ou par fort vent contraire, c'est-à-dire quand j'ai les mains en bas du guidon pour un bout de temps. Tant pis, va falloir que je fasse avec, ou plutôt sans. Aussi, si je «shifte» un peu brusquement du levier droit pour monter d'un pignon, la chaîne a tendance à monter un pignon trop haut, avant de redescendre sur le bon. Il semble que lorsqu'on a ces leviers bien en main, ce phénomène d'«overshift» soit fortement diminué (c'était le cas aujourd'hui) voire disparaisse, mais ça reste à confirmer sur la durée.

Et au cas où ça persiste encore, se demander s'il ne s'agit pas de ceci (détectable par radiographie). J'en ai déjà parlé plus haut dans le fil. https://www.contreladouleur.fr/mieux-vivre-avec-algodystrophie/definition Certains médecins ignorent carrément l'existence de cette complication : l'algodystrophie, ou SDRC— Syndrome Douloureux Régional Complexe. Et pourtant c'est la joyeuseté qui m'était arrivée après mon entorse de la cheville. Heureusement mon médecin à moi y avait tout de suite pensé quand je lui avais fait savoir que mon entorse ne guérissait pas. Lui rencontrait cette pathologie en moyenne deux fois par an parmi ses patients, à Bruxelles. Peu après ma guérison, j'ai moi-même diagnostiqué cette sal…rie chez une collègue de travail. Pour moi ce n'était pas difficile, ellle souffrait exactement des mêmes symptômes que moi. Mais son médecin, lui, n'y avait vu que du feu… jusqu'à ce qu'elle lui en parle sur mon conseil, et que des examens complémentaires confirment qu'elle en était bien atteinte.

Juste pour pouvoir placer le mot «Liége», avec l'accent aigu, ce qui me fait toujours sourire (en coin). Mais il paraît qu'ils tiennent à leur accent là-bas. 😃